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Le journaliste Guillaume BAROIN préside le 36ème Concours des Vins de Chablis : « je suis content d’être là ! »
janvier 15, 2022Depuis qu’il a porté sur les fonts baptismaux son média numérique consacré aux « vins qu’on boit et aux assiettes qu’on sauce », notre confrère, esthète dans l’art de l’œnologie, voue une passion sans limite à la Bourgogne Franche-Comté et à ses nectars sublimes qu’il découvre lors de ses multiples déplacements, version séances de dégustation. Samedi, il a eu le privilège de présider la 36ème édition du Concours des Vins de Chablis.
BEINE : Remettre la bouteille au centre de la table et des arts de vivre ! C’est l’un des credo éditorial du fondateur et rédacteur en chef des « BUVOLOGUES », notre confrère Guillaume BAROIN.
La plume alerte et avisée du responsable de ce service de presse en ligne n’aurait voulu manquer sous aucun prétexte ce premier rendez-vous de l’année 2022 avec le monde de la viticulture. Et l’un de ses dignes fleurons de la Bourgogne Franche-Comté : le chablis !
Le journaliste a effectué le déplacement en terre icaunaise afin d’y présider ce samedi 15 janvier en matinée le 36ème Concours des Vins de Chablis, mettant en exergue après dégustation les meilleurs crus des millésimes 2019 et 2020 sélectionnés par la cinquantaine de membres d’un jury d’esthètes et d’épicuriens.
Il aura fallu deux années pour que les organisateurs de l’évènement, le BIVB (Bureau Interprofessionnels des Vins de Chablis), ne rendent la manifestation la plus ressemblante possible avec ce qui était proposée juste avant la crise sanitaire avec notamment le retour d’une présidence de jury officielle.
Le partage des émotions vineuses avec les membres du jury…
C’est donc Guillaume BAROIN qui endossait ce rôle ce week-end même si les membres du jury ne se retrouvaient que deux par table de dégustation au lieu de quatre, du fait de la jauge réduite en matière de présence effective.
Pour la première fois depuis 27 ans qu’il écrit et se passionne pour la merveilleuse histoire du vin et de ses vignerons, le rédacteur en chef des « BUVOLOGUES » occupait cette fonction de président de séance. Une satisfaction qu’il devait partager lors de sa prise de parole introductive avec le public avant que ne débute la dégustation des 280 échantillons aux alentours de 09h30.
« J’ai eu envie de participer à cette animation afin de partager avec vous les émotions que procurent le chablis ». Partage réciproque, assurément !
Précisons que les « BUVOLOGUES », un pure player décliné par abonnement, proposent toutes les semaines des articles fouillés et de belle facture sur la vie des domaines de notre contrée, leurs produits mais aussi des focus sur la restauration, la gastronomie et la cuisine. Une indication subtile : 42 % de son lectorat est…féminin. Effet de mode ou signe des temps ?!
Thierry BRET
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Il accède à la présidence : Jean-Marie LAMOUREUX mitonne l’avenir de l’Amicale des Cuisiniers aux petits oignons
janvier 11, 2022Peut-être en rêvait-il un jour ? Lui qui a consacré toute sa vie professionnelle à transmettre le savoir-faire de la docte discipline auprès des jeunes générations. Celles qui fréquentent le centre d’apprentissage du CIFA de l’Yonne, référence en la matière. Chef cuisinier émérite, membre de la prestigieuse Académie Culinaire de France et pédagogue jusqu’au bout de la fourchette, Jean-Marie LAMOUREUX ajoute avec ce nouveau titre distinctif une ligne appétissante supplémentaire dans ce parcours existentiel qui fait la part belle aux plaisirs des sens…en version gastronomique.
AUXERRE : Il fallait bien que cela arrive tôt ou tard. Prendre le relais de celui qui lui a ouvert la voie. Succéder ainsi à Daniel AUBLANC à la tête de l’une des structures associatives les plus en verve de ce département qui a donné tant de pépites à l’art culinaire et à ses traditions.
Qui ne connaît pas d’ailleurs l’incontournable Amicale des Cuisiniers de l’Yonne dans notre landerneau ? La fameuse ACY 89 dont les visiteurs de la foire exposition d’Auxerre suivent pas à pas le programme de réjouissances une fois l’an à l’automne, lors de cet évènementiel à ne manquer sous aucun prétexte où ses vaillants représentants concoctent des animations gustatives à s’en pourlécher les babines !
L’Amicale et ses cent-vingt adhérents, une institution de l’art de vivre. Soit la fine fleur ou presque de la déclinaison culinaire optimale qui agit depuis des années pour les bienfaits des arts de la table et la promotion des saveurs.
Les objectifs de la structure sont là pour le rappeler. L’ACY 89 ne répond à d’autres vocations que celles de transmettre les savoirs auprès des gastronomes et épicuriens de cette terre de Bourgogne qui a acquis ses lettres de noblesse sur ce registre si appétissant depuis tant d’années.
Promouvoir les recettes anciennes et nouvelles de la gastronomie au plus grand nombre…
N’est-ce point-là le fondement absolu de la mission journalière de Jean-Marie LAMOUREUX lorsqu’il officie au centre interprofessionnel de formation des apprentis d’Auxerre ? Ce CIFA où aux côtés de Vincent DEHARBE, responsable du pôle hôtellerie et restauration, le nouveau président de la divine association excelle !
Humain, toujours à l’écoute, attentif à l’autre en étant discret et parfois secret, Jean-Marie LAMOUREUX devient à son tour, en accédant à la présidence, l’une de ses forces vives, moteur d’une structure associative apparue en 1975. Une amicale qui lui est chère à son cœur.
Gageons que sous ses directives et celles de son nouveau conseil d’administration, l’Yonne vibrera encore longtemps de ces recettes de cuisine, anciennes ou modernes, à faire découvrir via les opuscules édités annuellement qui font désormais office de collection auprès du plus grand nombre.
Entre évènements culinaires, démonstrations, présence sur des marchés gastronomiques, fêtes, foires et concours, l’Amicale des Cuisiniers de l’Yonne saura nous apporter son lot de bonheur par gourmandises interposées à soumettre à tous les palais de celles et ceux qui en salivent d’avance en 2022. Et ils sont déjà nombreux à prendre rendez-vous…
Thierry BRET
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Une tradition gourmande séculaire dont on ne se lasse pas : la galette des rois vient aiguiser nos appétits
janvier 05, 2022Quelle est sympathique la tradition gourmande de cette galette dont les origines remontent au Moyen-Age ! Depuis lors, cette fête connut toutefois diverses fortunes. Elle fut notamment proscrite sous le règne du Roi-Soleil. Un peu plus tard, les Sans-culottes ne furent pas en reste. Comme on pouvait s'y attendre, la Restauration (1815-1830) tira à nouveau les rois dans la plus pure tradition !
CHRONIQUE : Mais en deux siècles, nonobstant le plaisir de se retrouver autour de la table, le monde a changé. Dame galette s'est industrialisée avec force et vigueur. L'usine agro-alimentaire, sise à Torcé (Ille-et-Vilaine), en fabrique des millions annuellement, appelant crème d'amande le honteux broyage du noyau d'abricot afin de réduire coût et goût, s'asseyant sans vergogne sur une séculaire tradition gustative.
Leurs mégas camions inondent les rayonnages des grandes surfaces de leurs produits approximatifs, mais aussi – hélas certaines boulangeries qui dès lors ne méritent plus la noble dénomination artisanale.
Marine et Christopher QUIRIE : l’art et la manière de concevoir la galette…
L'injustice est criante lorsque l'on sait que pareilles pratiques, un brin contestables, sont plus rémunératrices pour le commerçant que celles des honnêtes artisans, fiers de fabriquer l'un des gâteaux préférés des Français.
De tout ceci, Marine et Christopher QUIRIE n'en ont cure. Bien qu'installés le long de la Vanne !
Voilà dix ans qu'ils se sont implantés à Malay-le-Grand. Depuis leur famille s'est agrandie avec comme credo, celui unique, de faire bien et bon pour le plus grand plaisir d'une clientèle fidèle et gourmande.
Christopher fut à bonne école. Il fut apprenti de Philippe DURAND, de Toucy, l'un des meilleurs pâtissiers icaunais. Ce dernier remporta par ailleurs en 2020 le concours départemental de la meilleure galette.
Alors à l'unisson de ce début d'année, ils le clament haut et fort nos jeunes artisans : « une bonne galette, c'est un bon feuilletage (pas conçu avec de l'huile précise la souriante Marine !), mais un bon beurre ainsi que de bonnes amandes (CQFD) ».
Ne pas confondre entre la crème d’amande et la frangipane…
Evidemment, comme chaque année pour les fêtes, le beurre a, non point, pris de l'embonpoint, mais juste quelques euros supplémentaires ! Notre pays est riche de terroirs à beurre (Bresse, Charente-Poitou...) et Christopher affectionne un nectar normand.
La garniture à 100 % crème d'amande (celle-ci venant souvent de l'ensoleillée Californie) ne doit pas être confondue avec la frangipane (un mélange de crème d'amande et de crème pâtissière) pouvant s'assimiler à une sorte de flan. Ce n'est pas pareil.
Modes actuelles obligent, on trouvera aussi une garniture pistache-griotte ou pommes confites en cube, mais pour nos deux artisans LA galette, c'est à la vraie crème d'amande. Hum ! Comme on les comprend.
Valoriser les artisans en se référant à la succulence de leurs produits…
Les indispensables fèves sont aussi de la partie. Elles sont fabriquées en France, du côté de Faverney (Haute-Saône). Cette année, les jouets anciens sont à l'honneur avec petits chevaux ou locomotives à vapeur. Le prix d'une fève est de l’ordre d’un euro.
Pour nos artisans malaysiens et leurs collègues, l'année commence avec un gâteau emblématique : la galette (jusque fin janvier) pour se terminer par un autre : la bûche de Noël.
La morale de cette histoire, car il y en a une, est la suivante ! Par nos achats, valorisons les honnêtes artisans, celles et ceux qui se lèvent tôt et fabriquent leur galette par amour de leur métier- ici appris au CIFA de l’Yonne à Auxerre - mais aussi par respect de leur clientèle.
Cela vaut bien un ou deux euros en sus, largement mérités, non ! Mais, il est l’heure. Vite un couteau et coupons-nous une bonne part forcément de cette délicieuse pâtisserie. Quelle belle tradition, vraiment !
Gauthier PAJONA
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253 producteurs sont répertoriés sur « J’veux du local 89 » : la Chambre d’Agriculture vise la barre des trois cents
janvier 04, 2022Les Icaunais aiment les circuits courts. Ils ne sont pas les seuls, évidemment, à privilégier cette filière de consommation qui aura fait florès au plus fort de la crise sanitaire l’an dernier. Avec plus de 12 200 connexions obtenues au terme de 2021, la plateforme « J’veux du Local » promue par la Chambre d’Agriculture de l’Yonne a répondu à leurs attentes. Ce n’est sans doute pas fini…
AUXERRE : L’alimentation reste l’une des priorités essentielles de la Chambre départementale d’Agriculture au plan stratégique avec cette nouvelle année qui débute. De la pure logique quand on sait ce qu’apportent la filière et ses diverses composantes dans notre paysage sociétal.
Aussi, le développement des circuits courts, ceux qui permettent de mettre en relation directe producteurs et consommateurs dans leurs échanges, fait partie intégrante des axes de réflexion et de concrétisation du vénérable organisme. Cela ne devrait pas déroger en 2022.
Surtout à l’annonce des résultats de la fréquentation de la plateforme « J’veux du local » qui est fonctionnelle depuis le mois de mai 2020.
Obtenant plus de 12 200 connexions depuis son lancement, le support est sur de bons rails. Lancé au summum de l’épidémie de COVID-19 au printemps dernier, l’outil s’est petit à petit imposé comme une référence incontournable auprès d’internautes en quête de renseignements utiles sur les lieux leur permettant d’acheter des produits de qualité.
Un potentiel d’une centaine de nouveaux producteurs d’ici fin 2022…
Désormais, le site élaboré avec le concours du Conseil départemental et soutenu par la Région regorge d’adresses indispensables à connaître presque par cœur.
Attention, toutefois, il y en a, à date, déjà 253 ! Ce chiffre fait référence au nombre de professionnels issus de diverses filières agricoles et viticoles qui commercialisent une production au-dessus de tout soupçon. Côté qualitatif et traçabilité, il va de soi !
Toujours aussi enthousiaste quand il en évoque les fondements, Arnaud DELESTRE, président de l’organe consulaire qui en assure la promotion, trace la feuille de route de ce concept, répandu aujourd’hui à l’ensemble de la contrée régionale, pour les douze prochains mois. L’objectif est simple : atteindre, voire dépasser les trois cents adresses de contacts d’ici la fin 2022. Autant dire que cela est du domaine du réalisable pour ses services qui animent le support.
« Le potentiel pour pouvoir intégrer de nouveaux adhérents à ce dispositif est important, précise-t-il, pas moins d’une centaine de représentants de la filière agricole… ».
Une filière qui devra se rajouter à la viticulture encore peu présente sur cette vitrine du made in Yonne. Signalons que les marchés figurent sur le site. L’ajout de restaurateurs s’approvisionnant en produits locaux pourrait suivre d’ici peu.
Récemment, Arnaud DELESTRE a rencontré la plupart des présidents des EPCI de l’Yonne afin de s’entretenir avec ces derniers sur le développement des circuits courts au service des collectivités. L’une des priorités du Conseil départemental. Sans doute, aura-t-il fait allusion au site « Agrilocal 89 », favorisant la relation entre les gestionnaires de la restauration collective, les cuisiniers et les producteurs. Une rencontre entre ces différents acteurs est d’ailleurs inscrite au planning du président de la chambre consulaire, le 30 mars prochain à Tonnerre.
Thierry BRET
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La coopérative 110 Bourgogne tourne une page de son histoire : Walter HURE, nouvelle "graine" élue à la présidence
décembre 20, 2021Le garçon est connu de la sphère agricole sur notre territoire. Un univers qu’il connaît particulièrement bien puisqu’en parallèle de son engagement au sein de la coopérative 110 Bourgogne, depuis sept ans en qualité d’administrateur, le nouveau responsable qui succède à Gérard DELAGNEAU, intervient au titre de la SAFER dans l’Yonne. En ayant été engagé dans le réseau des CUMA, les coopératives d’utilisation de matériel agricole…
AUXERRE : Placer Walter HURE sur le devant de la scène de la filière agricole régionale, à travers le formidable outil que représente la coopérative 110 Bourgogne, n’est pas anodin en soi.
D’une part, le personnage possède une excellente maîtrise de cet univers professionnel si spécifique. Investi depuis une dizaine d’années au sein de différents organismes de poids et d’influence.
D’autre part, le successeur de Gérard DELAGNEAU est installé en qualité d’agriculteur depuis 1996 sur la commune de Méré. Il y exerce d’ailleurs en EARL avec Gilles ROBILLARD, exploitant 380 hectares de grandes cultures. Auxquelles il faut ajouter 5,70 ha de vignes en appellation d’origine contrôlée (AOC) qui sont vinifiées par La Chablisienne.
Une désignation votée par le conseil d’administration…
Alors, retrouver le représentant pour l’Yonne de la SAFER BFC, en haut de l’affiche décisionnelle de la plus importante coopérative régionale ne représente pas une surprise. Chez 110 Bourgogne, Walter HURE a occupé des postes à responsabilité, celui de trésorier, de président du secteur Tonnerrois en 2018, et de troisième vice-président l’année dernière.
Le Conseil d’administration du vénérable organisme en a tenu compte le 13 décembre dernier, choisissant lors d’un scrutin son nouvel homme fort. Une tâche ardue que lui aura facilitée son prédécesseur Gérard DELAGNEAU, laissant différents dossiers solides et maîtrisés sur le bureau.
Parmi ceux qui prédominent et seront appliqués avec la nouvelle année qui frappe à la porte : la continuité du projet « Filière qualité 2022 » dont la coopérative a été lauréate dans le cadre du Plan de Relance, fin 2020.
De belles perspectives en 2022 y compris pour les exploitants…
Pour mémoire, 3,8 millions d’euros ont été investis afin de moderniser une quinzaine de silos à grains. L’Etat s’étant engagé à hauteur de 1,5 million d’euros de subventions. Un relookage nécessaire des locaux pour recevoir, travailler et stocker le grain des filières qualité (CRC, Barilla Durable, etc.).
L’enjeu est de taille pour la coopérative, dirigée par Jean-Marc KREBS. Cet investissement va en effet permettre à celle-ci d’augmenter la production de blé en filière qualité, passant de 30 000 à 100 000 tonnes de récolte avec un retour de valeur ajoutée supplémentaire au bénéfice des agriculteurs céréaliers. Soit une manne financière conséquente qui est estimée entre 1 et 1,3 million d’euros !
Walter HURE aura aussi parmi ses axes prioritaires à assurer la phase évolutive de l’Union des coopératives SEINEYONNE et à accompagner les exploitants adhérents qui évoluent dans un contexte économico-sociétal en constante mouvance. Un sérieux défi qui n’effraie nullement le nouveau responsable de la coopérative.
Le départ discret de l’ancien président Gérard DELAGNEAU à cause de la COVID...
Quant à Gérard DELAGNEAU, il a été contraint, le pauvre car l’homme jouit d’une cote de grande sympathie dans le sérail, de quitter sa fonction presque sur la pointe des pieds. Et dans un quasi anonymat.
Un comble, en effet, pour ce sémillant responsable qui aurait dû célébrer son départ le 10 décembre dernier lors de l’assemblée générale ouverte aux adhérents au parc des expositions d’Auxerre.
Or, on s’en souvient, l’évènement a dû être annulé à la dernière minute du fait de la recrudescence de la crise sanitaire. Même l’intervention si attendue de l’économiste Philippe DESSERTINE, sur la thématique de la « mondialisation positive », est passée à la trappe. Sans crier gare !
Administrateur depuis 1991, Gérard DELAGNEAU n’en restera pas moins le personnage qui n’aura eu de cesse durant ses mandats de travailler à l’efficacité, la résilience et la compétitivité du groupe.
Gageons que l’avenir et des conditions nettement plus favorables permettront d’honorer l’ancien président de la coopérative comme il se doit !
Thierry BRET
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