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La spéculation fait les beaux jours des profiteurs de la guerre : rien n’arrête les « céréales killers » !
avril 04, 2022Qu’il s’agisse de la guerre en Ukraine ou de la pandémie, les profiteurs spéculent toujours sur le dos des plus pauvres. Le libéralisme atteint ses limites quand le droit à manger des plus humbles est concerné. La spéculation fait partie de notre système économique. Le problème, c’est que l’on peut difficilement classer les « méchants » parmi les spéculateurs et les « gentils », au sein de ceux qui investissent légitimement sur les marchés en bons gestionnaires…
TRIBUNE : Pour qu’un marché existe, il faut qu’il soit liquide, et la liquidité est bien assurée par les spéculateurs ! Alors ? Une nuance réside sans doute dans l’intention. L’intention de profiter encore plus de la détresse des uns pour augmenter la richesse des autres.
L’envolée des cours des sociétés qui fabriquent des armes semble cohérente avec la réalité de la guerre en Ukraine. Par contre, on s’attendait à plus d’engouement pour les sociétés pétrolières. On peut juste leur reprocher d’appliquer en temps réel la croissance du prix du baril sur le prix à la pompe alors qu’il faut attendre un peu plus longtemps lorsque les cours du Brent baissent. Mais, le plus surprenant se passe sur le marché des céréales.
De la culture du blé au métier de « céréale killer » !
Sur les marchés à terme du blé, on est passé de 240 euros la tonne à presque 400 euros ! Les bourses de matières premières, comme Chicago pour citer la plus importante, font la pluie et le beau temps sur le prix des dites matières. La crise ukrainienne fait peser une lourde menace sur les prix du blé donc sur ceux du pain, des pâtes et autres dérivés de cette céréale vitale pour la planète. La Russie et l’Ukraine sont largement exportatrices de blé. La guerre va raréfier les exportations, avec moins d’offres, les prix vont naturellement augmenter.
La spéculation concerne les investisseurs sur les marchés des matières premières. Prenons un exemple : j’achète en février 2022, 1 000 contrats de blé à 240 euros la tonne échéance mai 2022. Le contrat vaut 400 euros. Je suis certain de gagner 376 X 1 000= 376 000 euros. Les prix à terme s’imposent au marché. A moi de calculer la différence entre l’achat en temps réel et la vente spéculative à terme. Si je pense que la guerre va s’arrêter et que les cours du blé vont chuter, je suis vendeur à terme de 1 000 contrats à 400 euros et en mai, si le temps réel fait que le blé vaut 100 euros la tonne, j’encaisse la différence, soit 300 euros par tonne. La spéculation à la baisse est risquée car je devrais nécessairement acheter à terme et ce, quel que soit le cours.
Plus il y a d’acheteur, plus la valeur monte. Inversement, plus nombreux sont les vendeurs, plus cela fait baisser le cours. Tout principe de spéculation repose donc sur l’anticipation d’une rupture dans l’équilibre de l’offre et de la demande, qui ferait varier la cotation dans un sens ou dans l’autre. La spéculation à la hausse est le cas le plus simple, et le premier auquel on pense. Il consiste à acheter des valeurs avant qu’elles ne montent et de les revendre ensuite pour réaliser une plus-value :
- Achat de blés à un cours « faible »
- Montée du cours sur ces titres
- Revente du blé avant la baisse
Le fait d’acheter des contrats (étape 1) déséquilibre le rapport entre l’offre et la demande en faveur des acheteurs et fait par conséquence monter le cours. Dans un premier temps, la prédiction est donc une prophétie auto-réalisatrice. Le fait même de spéculer à la hausse sur une valeur, entraîne mécaniquement sa hausse.
Une frontière ténue en moralité et immoralité…
Avec un effet pyramidal : les derniers à acheter avant que ça ne baisse perdent de l’argent ou gagnent beaucoup moins en achetant des titres survalorisés. La financiarisation des marchés de matières premières, démontre le principe même de la spéculation : je n’ai pas besoin d’être producteur pour interagir sur lesdits marchés. Je peux vendre ce que je ne possède pas et les prix de la spéculation s’imposent aux petits producteurs. Les céréaliers sont aussi tentés de stocker dans des périodes de hausse des cours, donc de peser sur la raréfaction artificielle de l’offre et ainsi de réaliser de belles plus-values. La frontière entre immoralité et amoralité semble faible pour ceux qui sont avides de profits. L’Etat doit évidemment intervenir lorsque la concurrence est faussée par l’avidité des uns au détriment des plus démunis. C’est tout le principe capitaliste qu’il faut repenser : si l’égalité est impossible dans nos systèmes, l’équité doit nous permettre de retrouver les bases de l’humanisme. Le prix de l’essence à conduit à la révolte des Gilets jaunes, celui du pain à parfois amené des révolutions !
« Le capitalisme c’est l’exploitation de l’homme par l’homme. Le communisme ? C’est le contraire ». Henri JEANSON.
Jean-Paul ALLOU
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L’Aile ou la Cuisse : au "Train Bleu", gare de Lyon, la gourmandise ne s'apprécie pas que dans l'assiette !
avril 02, 2022C'est l'histoire d'un jour sans qui se termina plutôt bien ! Ce matin-là, j'attendais mon train matinal, en gare de Paris-Bercy, pour revenir déjeuner à Sens. Tout était prévu, sauf à cinq minutes du départ, sans train à quai, l'habitué des voyages ferroviaires que je suis se dit alors qu'il se passe quelque chose d'anormal…
PARIS : Une annonce monocorde retentit alors, sans un mot d'excuse, comme de bien entendu : avarie de matériel, train supprimé. Il faut tenter, en courant, d'en attraper un autre à la voisine gare de Lyon. Un petit groupe se forma alors. Et c'est haletant que nous arrivons sous l'imposante verrière, pour apercevoir, au loin, les feux rouges du TER, parti à l'heure !
Prochain départ prévu deux heures plus tard. Profitons de ces quelques lignes voyageuses pour saluer les milliers de navetteurs icaunais soumis au quotidien à ces aléas multiples. Mais aussi de rappeler - si besoin était - que la majeure partie des TER arrivent à l'heure ou presque !
Un peu décontenancé, en me retournant, après avoir passé deux à trois coups de fil, j'aperçois en haut de l'escalier le mythique établissement du « Train Bleu ». Ce superbe et exceptionnel buffet de gare, inauguré en 1901, avec profusion de dorures, stucs et fresques évoquant la mythique ligne PLM (Paris-Lyon-Marseille), mais aussi tout le charme méditerranéen ! Et si j'y allais, me dis-je alors ? Je n'y ai jamais mis les pieds, juste vu de loin, ou bien lu le menu.
Une séculaire brasserie à l’élégance qui nous est inhabituelle…
Entrons ! L'élégance est la première des images, celle des locaux bien sûr, mais aussi de l'impeccable personnel ! Ce faste, force est de reconnaître, que nous n'y sommes plus guère habitués. Ma table, impeccablement nappée, donne sur la séculaire brasserie « L'Européen », à l'angle de la rue de Lyon.
Autour de moi, deux amies allemandes sont venues visiter Paris. A droite, c’est une famille brésilienne. Un peu plus loin, ce sont des australiens.
Pour un peu, on pourrait penser que le monde entier s'est donné rendez-vous ici à Paris pour admirer ces fresques colorées : la rade de Toulon et les citronniers de Menton.
Comme me l'explique alors le polyglotte maître d'hôtel : la réfection, voici quelques années du site, a rendu à ce lieu mythique une certaine magnificence, entre ciel azuréen, paisibles promeneurs et voiliers voguant sur les flots.
Avec l'apéritif, arrive une crème de champignons en guise de mise en bouche. Elle est plutôt quelconque et manque notablement de caractère. En entrée, je choisis le pâté en croûte et foie gras de canard. C'est correct mais sans plus. On le dirait comme sorti du congélateur. La pâte qui ne tient pas vraiment la chair, me semble grossière, manquant de finesse. L'appareil est assez quelconque, plus proche d'un « machin » industriel que de celui proposé régulièrement à la table du « Rive Gauche » à Joigny !
Mais bon, l'ambiance est là avec le ballet du service, les conversations dans toutes les langues. Une rasade d'un bon brouilly me fait définitivement oublier l'annulation du TER !
Le gigot d’agneau à l’estampille du « Train Bleu » : une assiette fort goûteuse…
En fait, ici l'on vient, plus pour le spectacle et l'impressionnant décorum que pour une cuisine vaguement conçue à la chaîne ! « Le Train Bleu » : on peut aussi venir y prendre un élégant café matinal, un thé d'après-midi et d'avant train sur le départ.
C'est un véritable lieu de vie.
Dans le même registre tarifaire, mais avec une cuisine d'exception pour bien manger, je vous recommande « L'Arôme » au 3 de la rue Saint-Philippe du Roule dans le huitième arrondissement où le sympathique chef solognot Thomas BOULEAU élabore une cuisine des plus raffinées, une étoile au Michelin en valant plutôt deux.
Cependant, le plat principal me parut plus convaincant : un gigot d'agneau servi à la voiture de tranche et gratin dauphinois. Un plat estampillé, spécialité « Train Bleu ».
Le gigot arrive : il est élégamment tranché et servi rosé comme demandé, avec un bon jus et de l'ail en chemise. Sincèrement, c'est fort bon. Le gratin dauphinois est goûteux et pas gras. Il parachève cette jolie assiette indéniablement classique, mais fort succulente !
A ma droite, mes voisines teutonnes se régalent avec les ris de veau qu'elles accompagnent, sur mon conseil (!), d'un chablis ! Elles aussi sont émerveillées par les fresques et le parquet.
En dessert, peut-être aurai-je dû prendre les crêpes Suzette, flambées au « Grand-Marnier ». Car, le soufflé chaud à la clémentine manque de légèreté. Il est loin de valoir celui de « L’Auberge des Chenêts », sise à Valloux au nord d'Avallon. Mais bon ici-bas, nous ne sommes pas là que pour déguster, mais aussi pour admirer, écouter et regarder le spectacle vivant qui se joue devant nos yeux.
A peine le temps de terminer mon café-kirsch que je crois entendre la monocorde annonce : « le TER numéro 891 à destination de Laroche-Migennes… ». Celui-là, dans l'Yonne, nous ramènera !
En savoir plus :
Les - : une cuisine pas forcément très cuisinée, vous l’aurez compris !
Les + : quel cadre, quel décor, c’est magnifique ! A signaler l'impeccable tenue du personnel, bravo !
Le Train Bleu
Place Louis Armand (gare de Lyon)
75012 PARIS
Ouvert de 7h30 à 22h30.
Téléphone : 01.43.43.09.06.
Site : www.le-train-bleu.com
Menu : à partir de 49 euros (25 euros pour les enfants).
Cap au sud ! Pour deux bonnes petites adresses en demeurant encore un instant sur le réseau PLM !
A ENTREVAUX (Alpes de Haute-Provence), l'entreprenante famille DEKEN a repris « Le Vauban » (p'tit clin d'œil icaunais), un hôtel-restaurant-pizzeria. Les plafonds de la salle sont imposants, la terrasse à la jolie vue se prépare pour l'été. Accueil aimable, cuisine maison, dont des pizzas de belle tenue, garnies de bons produits. Délicieuse daube notamment servie avec d’excellents raviolis. Ici, on peut arriver par le chemin de fer de Provence (ligne Nice -Digne) et visiter la citadelle, mais aussi le musée de la moto !
A COMPS-SUR-ARTUBY (Var) avec le bar-hôtel-restaurant « Bain » (de père en fils depuis 1737) une belle auberge de bord de route, au cœur d'un véritable désert culinaire ! La Provence y est à l'honneur dans les assiettes : délicieuse soupe ou pistou, tripes à la niçoise, côtes d'agneau grillées servies de belle manière. Une belle étape. Profitons-en ! Car, des établissements comme cela en France, d'ici quelques années, il n'en restera plus guère...
Gauthier PAJONA
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Deux artisanes du Morvan, qui vivent côté Yonne, seront à l’honneur lors de cette manifestation destinée à promouvoir le savoir-faire ancestral autour des métiers d’art. Les créations en laine de moutons feutrée et teintures végétales d’Anaïs BOUTIN, de l’atelier FILIPENDULE, et de Catherine POUSSY, Laine, Feutre & Compagnie, méritent amplement le détour le prochain week-end.
QUARRE-LES-TOMBES : Profitez de la tenue de ces Journées européennes des Métiers d’Art pour filer (sans mauvais jeu de mots !) du côté des contreforts du Morvan, ce prochain week-end, pour y admirer les créations textiles de deux cheffes d’entreprise qui ont uni leurs talents !
D’un côté, il y a Anaïs BOUTIN, qui ouvrira grandes les portes de son univers, l’atelier FILIPENDULE, spécialiste dans le travail de la laine locale. De l’autre, on retrouvera Catherine POUSSY, de la maison Laine, Feutre et Compagnie, qui intervient dans le registre des teintures végétales. On l’a bien compris, les deux réunies forment une excellente association de créativité et de compétences !
Toutes deux proposeront des démonstrations de feutrage de toisons de moutons avec la participation des visiteurs. De quoi se mettre le fil à la patte afin de mieux cerner les rudiments de la tannerie à réserver aux tapis, couvres siège, matelas pour bébé.
En savoir plus :
Atelier ouvert et démonstrations gratuites en laine locale et teintures végétales
De 11 h à 19 h
Les Lavaults
Quarré-les-Tombes
Thierry BRET
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L’Aile ou la Cuisse : Le Cheval Blanc est-il en selle pour se remettre au vrai galop épicurien ?
mars 26, 2022S’il est bien une adresse, dont on a entendu parler plutôt favorablement depuis moult années, c'est bien celle-ci ! Ah, le réveillon de la Saint-Sylvestre des années 70/80, le repas des noces d'or des grands-parents ou celui de la communion de la cousine ! Que de souvenirs gourmands en ces murs : nous voici revenus à l’hôtel restaurant du Cheval Blanc !
CHARNY-OREE-DE-PUISAYE : Dans les années 60, il fut même brièvement mentionné au Michelin. A une époque où le guide prenait encore un malin plaisir à traîner dans nos campagnes. Il y est fait mention d'une altitude de 139 mètres pour CHARNY, dont la population a peu varié depuis lors, autour de 1 400 habitants. Il fait bon flâner dans cette petite bourgade encore commerçante. Même si l'excellent charcutier-rôtisseur est hélas fermé depuis des lustres. En outre, le village est animé chaque dimanche par un très joli marché.
Rendons grâce tout d'abord, à ces établissements qui proposent chaque jour, un menu ouvrier de vraie cuisine à 14 euros. Par exemple, ce jour-là, un menu qui comprend du clafoutis tomate cerise et emmenthal, puis une crépinette de volaille sauce champignons et riz basmati, avant de se terminer enfin par un fromage blanc agrémenté de confitures maison. Nombre de travailleurs profitent de cette jolie salle rustique, aux imposantes poutres et à l'insert de cheminée y développant une douce chaleur.
Mais où est donc passée la petite mise en bouche de jadis ?
Pauline est notre souriante serveuse ce midi-là. Tandis qu'elle nous propose de choisir le vin, elle nous confie tout de go préférer le nectar rosé ! Celui qui fait immanquablement penser à l'été.
Nous choisissons alors le menu de l'Ouanne, proche cours d'eau, à 36 euros, attirés par quelques-unes de ces dénominations. On ne peut que regretter, qu'à ce tarif-là, ne nous soit pas servie une petite mise en bouche : une gougère, un toast de foie gras ou une louche de crème de potimarron. Que sais-je encore ! Au prix du menu, tel qu’il est proposé, cela nous semble anormal...
Les coquilles Saint-Jacques sont ici aux poireaux confits et beurre blanc à la vanille. La cuisson est parfaite. La sauce est bonne. Quant au mariage des fruits de mer avec les poireaux, il est bien souvent réussi. La cassolette d'escargots de mon binôme de tablée est fort appréciée, notamment sa goûteuse crème à l’ail.
Le menu ouvrier : le régal des salariés des travaux publics !
Ensuite adorant le canard, je choisis une cuisse confite à l'irancy. Elle est accompagnée de son pressé de pommes de terre au lard fumé. Si la volaille fondante et la sauce sont bonnes, la pressée de pommes de terre est, quant à elle, beaucoup trop cuite. Sa couleur noire en atteste et la rend de fait, difficile à couper. C'est dommage ! Car, une fois la croûte ôtée, le mets est bon. Quant au filet de veau du convive, il est servi rosé comme demandé.
Puis, il y a un délicieux fromage blanc aux herbes pour continuer ! Les tables environnantes choisissent majoritairement le menu ouvrier et se régalent. On reconnaît les gars de chantier à leur veste fourrée, de couleur jaune réfléchissante ! Dos à la cheminée, une petite mamie sirote sa bière paisiblement.
S’il vous plaît, le parfait glacé à servir avec sa larme de « calva » !
En dessert, le parfait glacé au calvados l'est un peu trop, glacé ! Cela le rend difficile à couper. C'est bon. Même s’il nous sembla, qu'une petite goutte de « Calva » sur ce dessert ne lui eût pas fait de mal, le musclant quelque peu, sans grever le budget de l'établissement, comme de bien entendu !
Merci à ce type d'établissement de faire vivre nos bourgs et villages, pour le plus grand plaisir d'une clientèle, souvent très fidèle. A la semaine prochaine, ailleurs encore attablés !
En savoir plus
Les + : impeccables toilettes avec table à langer (bonne idée !). Très jolie salle.
Les - : il nous sembla que le menu à 36 euros (une coquette somme) ne remplit pas toutes ses promesses ce jour-là. Un jour sans peut-être, cela arrive. Et de grâce, remettez-nous des salières poivrières, plutôt que ces sachets, dignes du bar en voiture 4 du TGV !
Contact :
Hôtel-restaurant Le Cheval Blanc
04, Rue des ponts
89120 Charny-Orée-de-Puisaye
Tel : 03. 86. 63. 60. 66.
Site : www.chevalblanc-charny.com
Gauthier PAJONA
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Passion et tradition : Flavie CULOT de VINO UP retrouve ses deux valeurs aux « Grands Jours de Bourgogne »
mars 24, 2022Le regard est pétillant ; le sourire demeure radieux. Sous l’un des vastes chapiteaux qui accueille la 16ème édition de cette inestimable fête consacrée à l’art de la viticulture et à ses professionnels, la codirigeante de la start-up auxerroise n’en manque pas une miette. Une goutte, devrait-on dire plutôt, lorsqu’elle fait tournoyer délicatement son verre de dégustation, contenant encore quelques traces d’un succulent nectar dont elle vient d’apprécier les saveurs…
CHABLIS : Pour rien au monde, elle n’aurait loupé l’évènement ! Il est vrai qu’il aura fallu s’armer de patience depuis 2020 pour en retrouver toute la quintessence. La manifestation ne se présentant en fait que sur un rythme biennal. Pour la première grande étape de cette édition 2022, signe d’un renouveau prometteur pour les aficionados de retrouvailles gouleyantes et charpentées autour d’un verre de vin, c’est dans Chablis à la renommée universelle que devait s’ouvrir le bal de ces « Grands Jours de Bourgogne ».
Une animation épicurienne et didactique réservée aux seuls professionnels de la filière viticole et à ses corporations dérivées. Parmi eux, Flavie CULOT, cheffe d’entreprise bouillonnante d’idées qu’elle partage aux côtés de son acolyte et amie Betty BUFFAUT, devenue entre-temps CIBIEN après un changement de patronyme à attribuer à une probable union lors de noces devant être joyeuses !
Le verre à la main, concluant une dégustation qui s’avéra fructueuse sur l’un des 127 stands d’exposants présents, la jeune femme ne pouvait s’empêcher de saluer les représentants et camarades du Domaine Louis MOREAU, une maison qu’elle connaît particulièrement bien.
Vivre de sa passion au service de la viticulture et de ses vignerons…
En effet, Flavie y a fait ses armes durant une demi-douzaine d’années de sa prime carrière, s’immergeant dans le moindre arcane de ce nouveau métier qu’elle venait d’embrasser. Non pas en qualité d’œnologue ou de cheffe de chai (bien que pour cette épicurienne bon teint cela ne lui aurait sans doute pas déplu !), mais en spécialiste de la vente et de la négociation commerciale, le fruit d’un excellent parcours vécu dans l’enseignement supérieur, matérialisé par un master obtenu à l’ESC (Ecole de Commerce réputée de Dijon). Option à la sortie de ce cycle pédagogique probant : le commerce international et ses déclinaisons applicables au niveau des vins et des spiritueux !
Autant dire que la demoiselle en connaît un sacré rayon sur la question. Une connaissance qui la poussera quelques années plus tard à vivre de sa passion (et de son savoir-faire) en prêtant vie à une start-up à la dynamique rafraîchissante sur le terroir : VINO UP, un cabinet de conseil en développement commercial pour viticulteurs en carence d’attractivité et de visibilité.
Savourant le plaisir de se retrouver en si bonne compagnie, les viticulteurs du cru dont elle connaît la moindre des caractéristiques, Flavie CULOT aura pris le temps de venir humer cette édition 2022 et ses délicates promesses au fond du verre. A l’instar de nombreux visiteurs et journalistes parfois venus de l’autre côté de l’Atlantique pour participer à ces « Grands Jours de Bourgogne » qui magnifient les vins et leurs meilleurs ambassadeurs, c’est-à-dire leurs concepteurs…
Thierry BRET
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