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Proposant trois entités distinctes (FIRE CONCEPT, SRE et GVR), l’entreprise IP DERATE table sur les vertus pédagogiques et ludiques de la haute technologie, celle de la réalité virtuelle, afin d’optimiser ses prestations de services à travers la France. Vers les EHPAD et les maisons de retraite mais aussi les centres de formation spécialisés en protection incendie, voire les familles désireuses de vivre d’agréables moments de détente grâce aux jeux de rôle virtuels…

LEZINNES : Isabelle et Patrick DERATE ne chôment pas  en cette période automnale ! Le couple, à la tête de trois entreprises localisées dans l’est de l’Yonne, multiplie les plans d’actions en faveur de l’essor stratégique de leur outil de production majeur, IP DERATE, qui s’il n’a pas encore le contour juridique d’une véritable holding dans les faits, y ressemble quelque peu dans son mode de fonctionnement.

Ex-militaire ayant fait carrière au sein de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris, puis sapeur-pompier volontaire, Patrick DERATE optimisera cette expérience acquise durant une vingtaine d’années vécues aux côtés des soldats du feu pour affiner un projet professionnel lui tenant à cœur et devant aboutir à la création d’un centre de formation sur la protection incendie dans les années 1990 à Tonnerre.

L’entreprise « CPFI » qu’il gère avec son épouse Isabelle, se spécialisera sur les domaines du secourisme au travail, les connaissances en matière de sécurité incendie ou les habilitations électriques requises en entreprise. Ce parcours constructif et réussi d’une dizaine d’années amènera les deux dirigeants à vendre le fonds de commerce fin 2015.

Mais, les deux entrepreneurs n’altèreront en rien leur volonté de poursuivre de nouvelles aventures professionnelles. Après quelques mois d’intenses réflexions, ils rebondissent en juillet 2017, créant l’entité IP DERATE (Isabelle Patrick), concept articulé autour de trois structures indépendantes mais néanmoins inféodées à la maison mère. Question de souplesse et de facilité opératoire.

L’apport technique d’une société de Lyon…

Membres de l’Association des entrepreneurs du Tonnerrois (AET) depuis quelques mois, Isabelle et Patrick DERATE optent pour la création d’un outil de mise en situation en cas de sinistres. Il est baptisé « FIRE CONCEPT », et propose à l’aide de la réalité virtuelle des séances initiatiques destinées aux centres hospitaliers, aux établissements accueillant des personnes âgées et aux maisons de retraite. Les centres de formation incendie constituent aussi un socle important de cette clientèle potentielle…

Utilisant les avantages de la réalité augmentée, « FIRE CONCEPT » se rapproche alors d’un développeur, originaire de Lyon, EVAVEO. Ensemble, ils assurent l’harmonisation conceptuelle du programme pédagogique imaginé par la famille DERATE qui conçoit le scénario point par point de cette offre digitalisée insolite. Cinq mois plus tard, le cahier des charges étant bouclé, le système informatique conçu par la société lyonnaise devient opérationnelle.

Un passage remarqué au salon APS, le salon des professionnels de la sûreté et de la sécurité à Paris, leur ouvre les portes des premiers contacts utiles, et non des moindres ! Isabelle et Patrick DERATE ciblent de sérieuses touches auprès de gros acteurs des milieux sanitaires, désireux de former leur personnel à la prévention incendie et secours, à l’instar de centres hospitaliers et de maisons de retraite implantés sur le territoire national.

Un rapprochement judicieux avec un spécialiste des milieux hospitaliers

Mais, les liens avec l’international sont également étroits : « FIRE CONCEPT » capte par le biais de ce programme unique de formation adossé à la réalité augmentée l’intérêt de responsables d’établissements en provenance de Belgique, de Suisse, d’Italie mais aussi du Maghreb (Algérie, Maroc) et de l’Afrique équatoriale (Sénégal, Côte d’Ivoire…).

Soutenus par leur partenaire financier, le Crédit Mutuel, Isabelle et Patrick ont déboursé de leurs propres deniers une enveloppe de 80 000 euros pour concevoir la matrice originelle de ce produit quasi révolutionnaire dans le milieu de la formation.

Ne pouvant assurer seuls la démarche commerciale, les deux gérants de la société IP DERATE ont pris attache avec « CORDIA », une entreprise basée en Ile de France. Objectif : établir un partenariat efficient et pérenne visant à la commercialisation optimale du produit à travers l’hexagone en s’appuyant sur une vraie force commerciale. Présentes sur un catalogue de 250 pages de références et sur le site multimédia de ce spécialiste des milieux hospitaliers, les prestations déclinées par FIRE CONCEPT devraient très vite toucher les cibles identifiées.

Deux autres antennes orientées vers les aspects ludiques…

Quant à la seconde entité, « SRE », elle propose dans le cadre d’animations  destinées aux personnes âgées vivant en maison de retraite des activités ludiques et de loisirs, conçues autour de la réalité virtuelle. Là-aussi, IP DERATE excelle côté innovation, se positionnant comme la seule structure française à travailler cette cible.

Munies de leurs lunettes offrant une vision à 360 °, les utilisateurs s’immergent dans un monde féérique inhérent au tourisme et au patrimoine (sites, châteaux, etc.). Une embauche d’un collaborateur est prévue afin de booster le concept bien au-delà du public établi en EHPAD, vers les CAT et les IME, voire en direction des personnes autistes.

Enfin, la troisième branche de cette structure hybride, « GVR », concernera, à partir des mêmes préconisations virtuelles, la cible pédagogique et ludique des adolescents et des enfants (mais aussi des adultes), soucieux de vivre de belles sensations à partir de jeux aux décors sensationnels. L’idée à terme serait de louer le matériel adéquat auprès d’écoles, de centres aérés, de maisons de quartiers, et d’entreprises…


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Accompagner les exploitants agricoles et les salariés en situation de fragilité constitue l’un des axiomes essentiels que la Mutualité Sociale Agricole régionale développe dans le cadre d’un plan d’action sanitaire et sociale jusqu’en 2020. L’objectif visé étant simple : repérer et traiter les situations les plus délicates parmi une population qui souffre au plan économique. S’appuyant sur un moyen-métrage « Oser ! La MSA à vos côtés », dont il a assuré la production avec l’appui technique de la CARSAT, l’organisme poursuit à l’heure actuelle un cycle de rencontres départementales avec ses nombreux partenaires afin d’expliquer le bien-fondé de cette démarche sociale et solidaire. La Saône et Loire accueille cette animation ce jour ; le tour de l’Yonne viendra ensuite à la date du 21 novembre…

DIJON (21) : Avoir le sentiment que l’on n’y arrivera pas tout seul. Se sentir dépassé par les évènements, notamment ceux ayant attrait à la gestion. Accumulé les retards des dossiers administratifs ou encore ne plus savoir faire face aux difficultés de trésorerie qui conduisent indubitablement à demander de délais de paiement ou à ouvrir un crédit…Ce sont autant de signes d’alerte qu’il sera nécessaire désormais de prendre compte afin d’analyser la situation professionnelle d’un exploitant agricole.

Les crises répétitives ont bouleversé l’environnement de cette filière en souffrance depuis 2008. Alertes sanitaires et climatiques (en cela l’épisode vécu en 2016 aura eu des répercussions catastrophiques pour beaucoup dans notre région), effondrement du marché : de manière récurrente et menaçant l’équilibre, voire la viabilité des entreprises, les aléas agricoles se succèdent laissant de plus en plus de professionnels sur la touche et en plein désarroi.

Or, pour la Mutualité Sociale agricole, dont la mission est de protéger l’ensemble de cette corporation, il est nécessaire de prioriser les interventions d’accompagnement en faveur des agriculteurs et de leurs salariés qui vivraient des situations d’extrême fragilité.

Un film à base de vrais témoignages comme fil d’Ariane…

Travaillant en partenariat avec de nombreux acteurs institutionnels, la MSA Bourgogne a réalisé un film afin de faire connaître les dispositifs d’aide qu’elle propose. « Oser ! La MSA à vos côtés » compile le témoignage de cinq exploitants ou salariés agricoles, confrontés aux dures réalités existentielles. D’une durée de trente minutes, cet opus est diffusé en guise de préambule lors des quatre débats introductifs à ces difficultés auxquelles font face avec plus ou moins de réussite les agriculteurs les plus fragiles.

Face à cette crise profonde, le Conseil d’administration de la caisse régionale a voté un plan d’actions qui s’articule autour de trois axes : accompagner les exploitants agricoles en difficultés socio-économiques ; favoriser le maintien dans l’emploi des salariés confrontés à des problématiques de santé et prévenir les risques psycho-sociaux des actifs agricoles.

Pour ce faire, et déployer ses actions au plus près du terrain, la MSA s’appuie sur la présence de 24 travailleurs sociaux sectorisés, répartis équitablement sur l’ensemble du territoire bourguignon. Leurs missions se composent de détection en amont des exploitants en difficulté, de propositions concrètes en vue d’assurer un accompagnement social adapté et de contribuer à la prévention du mal-être en milieu rural.

De nombreux partenaires aux côtés de la MSA…

Pour traiter les risques psycho-sociaux, la MSA Bourgogne s’est même dotée d’une cellule de prévention.  Pluridisciplinaire, elle est constituée d’un médecin du travail, d’un conseiller en prévention des risques professionnels, d’un travailleur social et d’un psychologue. Ce dernier formalisera le plan d’accompagnement après une analyse partagée de la situation entre professionnels. Mais, la MA peut aussi bénéficier du total soutien de ses 1 400 délégués élus. Ils sont missionnés pour détecter les situations complexes dans un exercice de veille régulière et peuvent en conséquence saisir à tout moment le service de l’action sanitaire et sociale de la MSA.

Dans un souci d’optimisation des repérages des personnes vulnérables, la MSA Bourgogne s’entoure de son réseau de partenaires. Celui-ci rassemble les chambres d’agriculture, les syndicats professionnels, les Conseils départementaux mais aussi les Directions départementales des territoires (DDT), voire les experts-comptables, les banques et les coopératives.

Des mesures financières pour accompagner ces démarches…

Quant aux aides opérationnelles, elles constituent le socle d’intervention de l’organisme et de ses équipes de travailleurs sociaux. Lutte contre l’épuisement professionnel avec un dispositif de répit où l’agriculteur peut se faire remplacer pendant quelques jours afin de s’oxygéner ; création vertueuse du « Pass’Agri » (un référent pédagogique pour passer le cap des crises agricoles) ; développement du concept « Agri’Ecoute », créé depuis octobre 2014 et accessible à tout moment ou encore élaboration d’un réseau de bénévoles qui peuvent encadrer l’exploitant intègrent ces outils fondamentaux dont la MSA Bourgogne assure la promotion au quotidien.

A travers l’intensification d’actions collectives telles que la présence de groupes de parole initiés à l’échelon local, il existe d’autres moyens fonctionnels pour endiguer le mal-être latent vécu par de nombreux professionnels. D’ailleurs, l’accès des agriculteurs aux prestations sociales sera facilité dans le cadre du projet de Loi de Finances pour 2017. Un geste financier fort de la part de l’Etat qui se traduira aussi par un assouplissement des règles d’attribution concernant la prime d’activité ou le revenu de solidarité active (RSA). Ces mesures sont entrées en vigueur depuis quelques mois…


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A peine désigné par le suffrage électif, à l’occasion des Journées fédérales de Dijon les 12 et 13 octobre, le nouveau président national de la puissante fédération des professionnels de l’immobilier a rendu une visite plus que de politesse aux représentants de la FNAIM de l’Yonne, un département qui est rattaché au groupement Paris Ile de France. Une manière de prendre la température de la base et de se préparer à exercer ce futur mandat où il succèdera pour une durée de cinq ans au Dijonnais Jean-François BUET en poste jusqu’au 31 décembre…

AUXERRE : Très en verve au cours de son allocution officielle, le nouveau président de la FNAIM, Jean-Marc TOROLLION, s’installera dans le fauteuil national dès le 01er janvier 2018, avec un credo bien ancré dans la tête : il souhaite « bâtir la fédération des professionnels de l’immobilier de l’avenir ». Offensif, mais également ouvert au monde économique qui l’entoure, le successeur du bourguignon Jean-François BUET est diplômé d’une maîtrise de droit notarial et de l’ICH. Il exerce depuis 1987 à Grenoble en qualité d’agent immobilier et s’est investi dès le début de sa carrière dans le syndicalisme.

Le poids du numérique fera la différence dans le réseau du « Cube Jaune »

Profondément attaché aux métiers portés par la filière, l’ancien président régional de la FNAIM Rhône Alpes (2009/2012) a ensuite brigué un mandat national en 2013, s’imprégnant du rôle de président délégué de la fédération française. Le tremplin idoine pour gravir le dernier échelon, devant le conduire au poste suprême avec 58,40 % des votes obtenus à Dijon.

D’un naturel optimiste et plein d’espoir, Jean-Marc TORRILLION n’en est pas moins un garçon vigilant qui n’accorde pas de confiance particulière au gouvernement qui réfléchit à la refonte de la loi de 1955. Celle qui régit l’ensemble de la filière…

Evoquant la nécessité d’instaurer la démocratisation du bail numérique qui deviendrait un vrai service de l’Etat, le président de la FNAIM rappelait à l’assistance, composée d’une centaine de professionnels exerçant sur le territoire de l’Yonne, dont le président Stephan SIMPSON et son prédécesseur, Guy BRUGGEMAN, que « nul ne pouvait échapper désormais à la mutation numérique indispensable au modernisme de notre pays ».

S’arrêtant quelques instants sur la stratégie de communication qu’il souhaite initier dès sa prise de fonction, Jean-Marc TORROLLION a indiqué à son auditoire attentif que la mise en place d’un compte Facebook professionnel devenait inévitable. « Nous posséderons ainsi une force de frappe exceptionnelle qui ne cessera de se démultiplier par ricochet… ». Surtout, insista-t-il, « n’ayez pas peur de le faire ! ».

Le titre d’agent immobilier nous appartient et pas aux autres !

Dans un souci de stabilité, le président sortant Jean-François BUET poursuivra sa mission en dirigeant la structure nationale jusqu’au terme de l’année civile. Mais, signe d’ouverture et de transition sereine et efficace, son successeur sera aidé pour prendre plus facilement possession de ses nouvelles fonctions et bénéficier ainsi de ses conseils.

Le nouvel homme fort de la FNAIM s’attachera également à défendre mordicus le titre d’agent immobilier, parfois dévoyé. « Ce titre professionnel est à nous et pas aux autres ! », déclarera-t-il péremptoire, avant de confirmer qu’il fera tout pour protéger ce titre distinctif par rapport aux mandataires qui exercent une concurrence parfois exacerbée sur la filière.

Quant à la loi ALUR, qui sera mise en place, Jean-Marc TORRILLION a bien rappelé qu’il n’était pas question que le gouvernement impose une masse de règles complexes sans l’aide d’une réelle protection.

Syndicat patronal pesant plus de 50 % sur le marché de l’immobilier en France et ayant un poids considérable auprès des pouvoirs publics, la FNAIM souhaite accélérer le processus d’intégration de jeunes recrues motivées et compétentes.

« La formation, c’est un marqueur essentiel pour notre corporation, c’est aussi une question d’image qualitative. Les jeunes qui nous rejoignent doivent éprouver de la fierté à l’idée d’exercer leur métier sous le sceau du « Cube jaune », le logo identifiant la FNAIM… ».

Devant conclure ses propos sur les valeurs intrinsèques de l’organisme, le futur responsable de la FNAIM rappela que « cette profession d’agent immobilier est réglementée au même titre que l’ordre des experts-comptables ». Argument de référence dont il faudra se souvenir au cours de la prochaine mandature…


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AUXERRE : Originaire des Bouches du Rhône dont il possède encore une pointe d’accent chantant, ce jeune homme de 25 ans vient de rejoindre la Chambre d’agriculture de l’Yonne à Auxerre en qualité de conseiller et animateur du nouveau groupe dédié à l’agriculture de conservation et des semis directs. Titulaire d’un diplôme d’ingénieur en spécialisation de production végétale et agrobiologie, obtenu brillamment à l’ESA d’Angers, Louis GABAUD s’est déjà distingué en assurant l’animation d’une réunion importante à LIGNY LE CHATEL sur le développement des couverts végétaux et la fertilisation des sols. Un prélude à une dizaine d’autres rencontres qui l’attendent cette saison sur son nouveau territoire de prédilection…


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L’organisme de tutelle des professionnels de l’agriculture a organisé une journée de travail vécue sur le terrain afin de leur faire découvrir ou redécouvrir, grâce aux conseils prodigués par un expert de Haute-Marne, les bienfaits salvateurs du semis direct et ceux de l’agriculture de conservation. Ce fut aussi l’occasion pour le nouvel embauché, Louis GABAUD, conseiller en productions végétales, et animateur de ce nouveau groupe, d’expliquer les pratiques évolutives de cette agriculture résolument environnementale et économe…

 

LIGNY LE CHATEL : Alors que les discussions allaient bon train en préambule de cette journée de travail sur les nuisances occasionnées par la prolifération accrue des corbeaux et des corneilles au-dessus des champs (des espèces considérées par ailleurs comme nuisibles), la cinquantaine d’agriculteurs (céréaliers et éleveurs) invités à cette manifestation devaient se montrer très attentifs aux propos parfois techniques tenus autour de ce double thème, consacré aux semis directs et à l’agriculture de conservation.

Dans la pratique, deux sous-groupes se constitueront au terme de la première journée de mise en route de ce programme didactique qui appellera d’autres rencontres. L’un proposera un cycle complet aux côtés des experts et spécialistes de la question ; l’autre se focalisera plutôt, pour celles et ceux des professionnels ayant déjà quelques connaissances, à des visites approfondies parmi les plaines où le retour d’expérimentation s’effectuera via l’analyse des parcelles servant aux essais.

Comme devait l’expliciter Antonio PERREIRA, technicien expert de la Chambre d’agriculture de Haute-Marne, l’agriculture de conservation des sols et le développement des couverts végétaux (les fameux semis directs) facilitent la reconstitution des agrosystèmes, indispensables à la recherche de la performance des sols.

Mais, avant de parvenir à l’excellence de ces résultats, il s’agira pour le professionnel de faire face à un certain nombre de difficultés notoires, à commencer par la répartition équitable de la paille sur les sols cultivables. Chose peu aisée manifestement avec l’utilisation de machines ayant des grandeurs de coupe très disparates les unes des autres.

Haro contre les campagnols, mais présence bénéfique des vers de terre…

Nonobstant ce point de vue technique, le véritable ennemi, désigné par l’expert de Franche-Comté, n’est autre que le campagnol, petit rongeur extrêmement prolifique qui double sa population tous les deux mois et occasionne de sérieux dégâts parmi les plantations. La seule alternative à cette pullulation de l’espèce se présente sous la forme du travail des sols. Mais, en prenant certaines précautions afin de favoriser la fertilité du terrain. Il est nécessaire de développer l’élevage des précieux vers de terre, auxiliaires indirects de la réussite du développement de ces agrosystèmes si vertueux et bénéfiques à l’optimisation des sols.

« Le poids de vers de terre est un excellent indicateur de la biologie d’un terrain et de sa santé positive, commenta l’expert, il est impératif de préserver cette vie biologique mais cela demande de nombreuses compétences. Car, le système de production doit nourrir tout ce système. Sans le respect de ce processus, ce sera un échec cuisant… ».

Remplacer l’acier par des racines et le fuel par la photosynthèse…

Multipliant les exemples, Antonio PERREIRA s’incriminera contre les effets dévastateurs d’un travail réalisé trop en profondeur dans les sols. Celui-ci doit être appréhendé de manière superficielle avec l’appui du couvert végétal. Même s’il restera toujours à traiter la gestion des mauvaises herbes avec l’aide de produits chimiques tant qu’ils seront autorisés par l’Europe, la rotation des cultures ou la présence des couverts végétaux, pouvant les réduire à néant.

« Aujourd’hui, devait déplorer le représentant de la Chambre d’agriculture de Haute-Marne, 70 % de la destruction des vers de terre est imputable à un travail de sol trop profond induisant l’usage abusif des outils mécanisés… ».

Un autre attrait de l’agriculture de conservation et du développement des couverts végétaux reste le stockage du carbone et de l’azote dans les sols. Un enjeu environnemental essentiel à l’heure du développement durable tous azimuts.

La Politique agricole commune (PAC) européenne encourage l’essor de la pratique des couverts végétaux puisqu’elle s’inscrit dans la démarche des surfaces d’intérêt écologique (SIE). Les textes officiels sont formels : tout agriculteur doit dorénavant posséder  5 % de ses terres en SIE.

« La philosophie de ce concept se veut simple, devait conclure Antonio PERREIRA au terme de son intervention, il est nécessaire désormais de remplacer l’acier et l’abondance d’engins mécaniques par des racines et le fuel trop polluant par l’usage de la photosynthèse. Cela générera aussi de sérieuses économies en matière de consommation énergétique avec la diminution du fuel dépensé au quotidien dans les cultures… ».


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