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L’étude de faisabilité aura duré environ  douze mois. En y intégrant les différentes composantes professionnelles qui interviennent sur le site : c’est-à-dire les collaborateurs du pôle restauration, des services généraux, de l’éducatif, de l’administratif ou encore du secteur paramédical. Le résultat de cette démarche vient d’être dévoilé avec la pose d’un écran de communication grand format…

AUXERRE : Informer toujours et encore. Un credo que les responsables de l’IME auxerrois avaient en tête lorsqu’ils ont initié la démarche de moderniser leurs moyens de communication il y a bientôt un an. Qu’il s’agisse des évènements internes, de l’actualité inhérente à l’établissement mais aussi des menus à déguster le midi ou des absences de tel ou tel acteur, tout est prétexte à communication.

L’idée de ce projet, né de la démarche « apreciative inquiry », est d’offrir le maximum de renseignements informatifs aux professionnels du site mais aussi aux jeunes comme aux visiteurs.

En cela, la réflexion aura abouti de manière palpable au vue du résultat. Depuis peu, l’IME Les Isles EPNAK s’est doté d’un écran de belle taille placée stratégiquement dans le hall d’entrée de son bâtiment principal ainsi que dans sa salle d’éducation structurée.

On peut y lire les ultimes préconisations en matière de gestes barrières et de protections sanitaires mais aussi d’autres nouvelles plus réjouissantes comme le menu du jour.

Précisons que le logiciel de programmation est fourni de la société auxerroise IDXPROD, dirigée par Yannick DAVOUSE.

 

 

La prochaine étape : l’installation d’une borne d’accueil

 

La pose de ces écrans n’est que le prélude à d’autres ajouts numériques qui doivent équiper l’établissement. Au cours du premier trimestre 2021, l’IME devrait recevoir une borne d’accueil. Elle sera au bénéfice des jeunes en priorité, reprenant la ligne du temps pour chacun, le groupe d’appartenance et l’endroit/activité où la personne doit se rendre en temps réel.

Placée à l’accueil dans le bâtiment, cette borne se retrouvera également au centre du pôle soin, du pôle bien-être et des groupes d’accueil.    

Le visuel reprendra les pictogrammes et photos habituelles. Il aura vocation par la suite à être connecté sur les téléphones portables des éducateurs afin que ces derniers puissent connaitre en temps réel les absences et les retards éventuels des jeunes.

Ajoutons qu’un système d’alerte en travail de déplacements autonomes indiquera si un jeune vient de partir de son groupe et est censé arriver rapidement aux serres ou à la ferme pédagogique de l’établissement.

 

 


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L’engagement court sur une durée de trente ans. Il concerne la gestion de la distribution d’électricité dans l’Yonne. Ce renouvellement de concession sur la base de la confiance faite à ENEDIS conforte la vision de modernisation du territoire. Applicable au 01er janvier 2021, ce nouveau contrat prévoit un programme d’investissements de plus de 52 millions d’euros injectés pour améliorer les réseaux électriques…

VENOY : C’est un signal fort qui a été fait en faveur de la transition énergétique déclinable sur notre territoire. Une signature de partenariat aux conséquences beaucoup plus importantes qu’il n’y paraît. Gravant ainsi dans le marbre cette date du 26 octobre 2020 où les signataires ont apposé avec sérénité leurs paraphes au bas des documents.

D’ailleurs, les propos exprimés à brûle pourpoint par l’un des deux acteurs de cette journée quasi historique pour l’essor de la transition énergétique dans la Bourgogne du Nord n’ont laissé aucune place aux doutes : « ce premier contrat signé dans la région permettra une accélération de cette transition dans l’Yonne et la mise en place d’innovations partagées… ».

Avec ces mots, Jean-Noël LOURY, président du Syndicat départemental des Energies de l’Yonne (SDEY) pointe du doigt les réseaux intelligents en vue du développement du photovoltaïque et le déploiement de nouvelles bornes de recharge destinées à alimenter les véhicules électriques. Un domaine spécifique que le responsable de l’institution connaît déjà fort bien…

En confiant à ENEDIS la gestion de la distribution de l’électricité, le SDEY vise en fait deux objectifs essentiels. Le premier se rapporte au renforcement qualitatif du service public d’électricité sur son territoire de prédilection, l’Yonne. Le second est un acte tangible du soutien à la transition énergétique, au service du territoire et de ses habitants.

Bref, entre ces acteurs inéluctables de la distribution de la fée électricité auxquels il est impérieux d’ajouter EDF, cette alliance ne peut que présenter de multiples avantages à termes.  

 

La parfaite osmose au plan opérationnel…

 

D’une part, force est de constater qu’entre l’autorité organisatrice de la distribution publique d’électricité dans l’Yonne (le SDEY), le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité (ENEDIS) et le fournisseur d’électricité au tarif réglementé (EDF), c’est la parfaite osmose au plan opérationnel.

D’autre part, ce contrat assure une gestion harmonisée et une gouvernance renforcée à l’échelle des 412 communes rattachées au syndicat départemental. Un renfort qui se traduit aussi au niveau de la coordination des travaux entre le concessionnaire et l’autorité qui concède ses pouvoirs.

 

 

Quant à la politique d’investissements, elle a été qualifiée d’ambitieuse par les protagonistes de ce dossier. Il est vrai que ce nouveau contrat à horizon 2050 va favoriser la consolidation de la qualité de la fourniture d’électricité par la modernisation, l’entretien et la maintenance régulière des réseaux. Un moyen intelligent de réduire davantage les incidents et les temps de coupure chez les clients utilisateurs des prestations.

Autres atouts appréciables : la sécurisation du réseau de distribution face aux aléas climatiques et aux risques d’inondations, la résorption des technologies potentiellement « incidentogènes » sur les réseaux moyenne et basse tension ainsi que le renforcement de la bonne intégration des ouvrages dans l’environnement.

 

  

Signature de plusieurs conventions spécifiques…

 

Partant du postulat qu’un bonheur ne se manifeste jamais seul, les partenaires ne se sont pas cantonnés à la simple signature du contrat de concession. Ils ont validé d’autres conventions spécifiques.

De prime abord, il fut question d’un accord en faveur de la transition énergétique avec la mise à disposition de données informatives pour accompagner le service d’optimisation énergétique mis en place par le SDEY. Dans ce droit fil, l’accompagnement des Plans Climats Air Energie Territoriaux des EPCI, la lutte contre la précarité énergétique, le développement et planification de la production d’électricité renouvelable, l’évolution des réseaux, les informations relatives aux flexibilités, aux réseaux électriques intelligents et aux actions de responsabilité sociale et environnementale (RSE) furent évoqués.

Autre item intéressant : celui se traduisant par l’adoption d’un programme de résorption des cabines hautes et des fils nus sur le réseau. Une préconisation qui s’accompagne d’actions de modernisation et d’innovation. Sur ce point, ENEDIS contribuera financièrement à ce projet, à hauteur de 3,3 millions d’euros sur une période de huit ans.

Enfin, un ultime sujet intègre ce travail de réciprocité : la participation à des expérimentations novatrices et la facilitation de l’intégration des énergies renouvelables comme du développement de la mobilité électrique.

Directeur Clients et Territoires Europe pour ENEDIS, Christian BUCHEL s’est réjoui « de la prise en main avec les territoires des formidables enjeux de la transition écologique à travers un modèle de distribution publique d’électricité français, porteur de solidarité et de cohésion sociale… ».

De son côté, Robert POGGI, directeur régional ENEDIS Bourgogne, souligna que « le distributeur national ENEDIS voulait être un partenaire local fort et pérenne sur la durée de ce contrat avec son autorité concédante, le SDEY, afin que la ruralité soit une terre d’excellence énergétique et d’innovation en termes de mobilité ».

Thierry BRET

 

 

 

 

 

 


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In fine, il n’y aura pas de changement de cap autour de la politique applicative en faveur de la transition énergétique sur l’Auxerrois. Les hommes peuvent bien changer au gré d’un scrutin ; les idées demeurent, voire persistent si tant est qu’elles soient dans l’air du temps, louables et acceptables par toutes les composantes ! L’adoubement de la poursuite du projet hydrogène, pourtant initié par l’ancienne gouvernance, en est la parfaite démonstration consensuelle…

AUXERRE: L’orientation budgétaire de la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois aura beau être compressée du fait de la conjoncture actuelle propre à la situation sanitaire (elle sera votée le 17 décembre prochain), le projet de développement de l’hydrogène sur ce secteur géographique reste bel et bien d’actualité. Et un choix prioritaire.

Ainsi en a décidé l’assemblée communautaire lors de sa séance de travail du jeudi 22 octobre, à l’unanimité. Un choix consensuel exemplaire qui mérite d’être souligné, bien au-delà des tergiversations politiciennes coutumières qui viennent agrémenter les échanges. Parfois, en les rendant inaudibles.

Pour une fois, les élus de la majorité comme ceux de l’opposition sont tombés d’accord. Faisant montre d’unité, un fait plutôt rarissime dans l’absolu.

L’enjeu est de taille, il est vrai. Non seulement, l’Agglo deviendra propriétaire de cinq bus à hydrogène devant desservir les lignes principales facilitant la fluidité du transport sur zone ; mais en outre, l’édification d’une station de production s’inscrira parmi les éléments à prioriser dans un intervalle temporel maîtrisé faisant de la ville de Paul Bert une référence à l’échelon hexagonal.

Grâce à ce mode de transport collectif, celui-ci devant s’adosser à la circulation des trains à hydrogène devant relier Auxerre à Laroche-Migennes, la capitale de l’Yonne deviendra une ville vertueuse en matière de gestion environnementale, ne rejetant plus aucun gramme de gaz carbonique dans l’atmosphère.

 

 

Un premier bus livré en décembre, quatre autres suivront en 2021…

 

D’ailleurs, le programme, tel qu’il avait été défini par l’ancien président de l’Agglomération de l’Auxerrois Guy FEREZ, envisage de doter la structure institutionnelle de ce mode de combustible sur l’ensemble du parc de bus. Ainsi, ce sont 31 véhicules qui devront rouler vert à terme.

Quant à la station, elle serait implantée sur la plaine des Isles à Auxerre où elle servirait à la fois à la production du précieux combustible mais aussi à son stockage.

Certes, un surcoût grèvera quelque peu le budget initial. Le président de la Communauté d’agglomération Crescent MARAULT ne s’en est pas caché. C’est aussi le prix à payer pour être autonome et devenir propriétaire de ces cinq premiers bus.

L’enveloppe est plutôt élevée. Il en coûtera 3,7 millions d’euros à la collectivité territoriale pour devenir acquéreur de ces moyens de locomotion performants sur un plan environnemental. Sachant que des subsides en provenance de fonds européens et de la Région Bourgogne Franche-Comté compenseront pour moitié les dépenses nécessaires à cet investissement.

 

 

Livré courant décembre, le premier de ces cinq véhicules sera mis en circulation immédiatement. Il faudra ensuite s’armer de patience, c’est-à-dire jusqu’à l’automne 2021 pour que les quatre autres bus ne viennent grossir la flotte de la collectivité icaunaise.

Construite non loin de la gare SNCF, la fameuse station de production et de stockage sortira de terre d’ici un an. Sa construction incombera à une filiale du groupe EDF, HYNAMICS.

Labellisé Territoire à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV), l’Auxerrois ne pouvait manquer ce rendez-vous crucial pour sa politique de sauvegarde de l’environnement. Implanter l’hydrogène aura aussi pour conséquence de jouer la carte de la modularité puisque ce combustible ne se cantonnera pas à la seule alimentation des bus à l’estampille de la collectivité. Sont concernés par le projet les transports ferroviaires, sans doute en 2023, et routiers. Et pourquoi pas, à perspective plus ou moins lointaine les cycles fonctionnant à partir de ce gaz…

Thierry BRET

 

 


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Sur ses fonds propres, l’opérateur de télécommunication déploie la fibre optique jusqu’au logement mais aussi dans les entreprises. En installant deux armoires optiques dans la localité périphérique d’Auxerre, ORANGE offre la possibilité à 330 foyers et entreprises d’être reliés au monde via la connexion optimale…

AUGY : Un « PMZ » pourrait presque s’apparenter au plan de la symbolique à la partie immergée d’un iceberg. Peu de chose à découvrir en surface, en vérité et les quatre-vingt-dix pour cent du contenu le plus intéressant étant positionnés sous la ligne de flottaison. Invisible à l’œil nu !

Ces fameux « points de mutualisation de la zone » de raccordement (c’est-à-dire les petites armoires métalliques qui bordent certaines rues des localités connectées) sont les seuls et uniques éléments visibles à ce jour qui évoquent la présence de la fibre optique dans une commune ou dans un quartier d’une agglomération urbaine.

Le 16 octobre dernier, sous la bise glaciale d’un zéphyr virevoltant, entre deux vols hésitants mais progressifs de grues dans le ciel, a été inaugurée dans la localité sise au sud-ouest d’Auxerre l’une de ces composantes au demeurant essentielles à la propagation de cette technologie.

Implantée allée des Vignes (un clin d’œil sympa au niveau de la sémantique aux vignobles environnants !), cette ossature métallique constitue l’une des deux armoires placées par l’opérateur de télécommunication engagé sur ce déploiement, à savoir ORANGE.

 

 

Un précieux fil d’Ariane dont plus personne ne pourrait se passer…

 

La fibre s’y déploie à l’instar d’une vingtaine d’autres communes du département de l’Yonne. Dans la seule communauté d’agglomération de l’Auxerrois, plus de 28 000 foyers et entreprises bénéficient déjà du très haut débit. Un déploiement qui tient toutes ses promesses en termes de réactivité et d’efficience. Il est réalisé à partir des propres deniers (les fonds propres) du leader international sur la fibre optique.

Stratégiquement, le schéma opérationnel est plutôt bien huilé. L’essor de ce réseau au modernisme stupéfiant quant à ses capacités techniques repose sur différentes strates : les études, conçues en coordination avec les équipes municipales, l’installation des fameuses armoires avant que ne soit posée la fibre dans les fourreaux de génie civil existants.

Puis, de manière progressive, ce précieux fil d’Ariane reliant l’usager au monde du numérique est déployé devant les habitations individuelles, à l’intérieur des immeubles pour pouvoir pénétrer dans chaque logement, dans les collectivités sans omettre les entreprises.

Bref, tout le monde est concerné par l’éligibilité à ce mode révolutionnaire de communication numérique. A ce jour, 69 % des foyers et locaux professionnels de la bourgade disposent de ce merveilleux sésame dont nul ne pourrait se passer désormais, après y avoir goûté !

Une fois les délais réglementaires observés, la fibre devient disponible à la commercialisation par tous les fournisseurs d’accès Internet. Naturellement, ORANGE y abat sa propre carte commerciale mais pas seulement puisque les trois autres opérateurs historiques peuvent aussi cofinancer ce nouveau réseau.

 

 

9 milliards d'euros injectés pour équiper 3 600 communes...

 

C’est le cas, en l’état, de Free dont les jarretières rouges (les gaines dans lesquelles passent la fibre) sont visibles à l’intérieur des armoires. Celles-ci restant toutefois à forte dominante orange, pour le moment.

Responsable technique chez ORANGE, Patrice DOS SANTOS expliquera à ses interlocuteurs, en l’occurrence l’édile d’Augy Nicolas BRIOLLAND, à l’écoute, et l’un de ses adjoints les finesses pratico-pratiques de ce support technologique dont beaucoup espèrent l’arrivée à leur domicile.

Rappelons pour mémoire que la fibre optique équivaut à pouvoir accéder à une nouvelle dimension de partage de données, de divertissements comme le streaming vidéo, les contenus Ultra Haute Définition, le stockage sur le cloud, le son de haute définition ou la caméra à 360° !

Depuis le discours prononcé par le président de la République lors de la conférence nationale des Territoires le 17 juillet 2017, tout doit être mis en place pour que la couverture en haut débit soit finalisée d’ici la fin 2020 en France ; il en est de même pour le très haut  débit pour tous avant le terme de 2022.

Ayant injecté 9 milliards d’euros pour couvrir 3 600 communes à l’échelle de l’Hexagone, ORANGE a fait de ce challenge sa principale priorité. Un défi motivant qui aura eu des répercussions heureuses au niveau de l’emploi avec la création de près de 15 000 postes parmi cet écosystème en pleine expansion.

 

 

En savoir plus :

Pour connaître l’éligibilité du foyer ou du site professionnel, ORANGE met en ligne une carte de couverture sur la référence suivante : reseaux.orange.fr/cartes-de-couverture/fibre

Dès que l’adresse apparaît éligible, il est possible de contacter librement le fournisseur d’accès Internet de son choix. Et pour être informé à chaque étape du déploiement, jusqu’au raccordement, il est possible de s’inscrire sur le site…

Thierry BRET

 


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Des centaines de milliers d’employés en Europe et partout ailleurs dans le monde ont découvert le télétravail depuis la pandémie du coronavirus. Cette expérience exceptionnelle de confinement a imposé cette méthode de façon brutale et souvent sans préparation. L’expérience devrait néanmoins contribuer à briser les résistances qui existaient jusqu’à présent dans les organisations et les entreprises pour proposer à leurs salariés de travailler en dehors de leurs bureaux.

TRIBUNE: Le Code du Travail donne cette définition précise du télétravail (article L-1222-9). Cela concerne toute forme d'organisation dans laquelle un travail qui aurait également pu être exécuté dans les locaux de l'employeur, est effectué par un salarié hors de ces locaux, de façon volontaire, en utilisant les technologies de l'information et de la communication. On entend donc par télétravail toute forme de travail à distance s'effectuant notamment via une connexion Internet. Avant la Covid-19, le télétravail était réglementé dans deux situations : avec accord ou charte ou sans accord ou charte.

La menace d'une épidémie est devenue une circonstance exceptionnelle permettant d'imposer le télétravail au salarié sans son accord (article L. 1222-11 du code du travail). Il est devenu un aménagement du poste de travail rendu impératif, dès lors que ledit poste le permet, pour assurer la continuité de l'activité de l'entreprise et garantir la protection des salariés.
Dans ce cadre, la mise en œuvre du télétravail ne nécessite plus aucun formalisme particulier.

 

L'organisation du travail…

 

C’est l'accord collectif, ou à défaut, la charte élaborée par l'employeur qui précise les conditions de passage et les conditions de retour à l'exécution du contrat de travail sans télétravail. Il précise les modalités d'acceptation par le salarié des conditions de mise en œuvre du télétravail, de contrôle du temps de travail ou de régulations de la charge de travail, la détermination des plages horaires durant lesquelles l'employeur peut habituellement contacter le salarié en télétravail et les modalités d'accès des travailleurs handicapés à une organisation en télétravail.

 

Obligations et droits des parties au télétravail…

 

L’employeur, en plus de ses obligations de droit commun vis-à-vis de l'ensemble des salariés de l'entreprise, est tenu d'informer son salarié en télétravail de toute restriction à l'usage d'équipements ou outils informatiques ou de services de communication électronique. Il l’informera des sanctions en cas de non-respect de telles restrictions, et lui donnera priorité pour occuper ou reprendre un poste sans télétravail qui correspond à ses qualifications et compétences professionnelles. Il devra, en outre, porter à sa connaissance la disponibilité de tout poste de cette nature, d’organiser un entretien annuel qui porte sur ses conditions d'activité et sa charge de travail.

 

 

Malgré le contexte, recul en France de l’usage du télétravail…

 

Les télétravailleurs bénéficient des mêmes droits et avantages légaux et conventionnels que ceux applicables aux salariés en situation comparable travaillant dans les locaux de l'entreprise.

L'employeur, s’il refuse d'accorder le bénéfice du télétravail à un salarié qui occupe un poste éligible à un mode d'organisation en télétravail dans les conditions prévues par accord collectif ou, à défaut, par la charte, doit motiver sa réponse. Ce refus n'est pas un motif de rupture du contrat de travail. 

L'accident survenu sur le lieu où est exercé le télétravail pendant l'exercice de l'activité professionnelle du télétravailleur est présumé être un accident du travail au sens de l'article L.411-1 du Code de la sécurité sociale.

Le retour d’expérience du télétravail après quelques mois de confinement est le suivant : le télétravail présente de multiples avantages pour employés et employeurs, mais également des inconvénients.

Malgré la persistance du risque épidémique, on pourrait pourtant constater un recul en France de l’usage du télétravail.

 

Hausse de la productivité, baisse de l’absentéisme…

 

L’absence de trajets pour le salarié améliore son rythme de vie. Il a la possibilité de mieux gérer son  quotidien, en subissant moins de stress : il est donc plus efficace et plus productif.

Tant que le travail est fait, le télétravailleur peut organiser sa journée de travail, de façon autonome. Il a ainsi plus de temps à consacrer à sa famille, à ses loisirs, ce qui lui procure un sentiment de liberté.

C’est une culture d’entreprise à privilégier : les employeurs peuvent ainsi réaliser des économies liées à la délocalisation du travail. Nul besoin de régler les frais liés à la location d’un espace de travail, les frais d’entretien et les coûts de transports. Si la productivité augmente, le taux d’absentéisme se voit réduit.

 

La discipline est de rigueur pour que le système soit efficace…

 

S’il ne trouve pas un équilibre, l’employé travaillant chez lui rencontre quelques inconvénients tels que  le manque d’interaction, un sentiment d’isolement, un manque de confiance et une perte d’intérêt qui peuvent facilement venir envahir son quotidien.

La discipline est de mise pour éviter tout basculement. Au tout début, l’employé porte une attention particulière à son travail. Il prévoit un emploi du temps strict (heure de début, de fin et de pause). Mais il finit par se lasser et ne respecte plus son propre emploi du temps, ce qui impacte sa productivité.

Toutes les communications sont faites en général via Internet. L’employeur se retrouve dans une situation délicate, où il lui est plus difficile de faire un suivi de ses employés ainsi qu’un rendu de leur travail.

Il lui est impossible de vérifier si l’employé travaille vraiment ou s’il a des problèmes à compléter ses tâches. En conclusion, le télétravail présente autant d’avantages que d’inconvénients.

Le succès du télétravail tient à la mise en place d’un système effectif pour lequel employeur et salariés sont d’accord.

En toute discipline, cette culture d’entreprise a tout pour réussir. Même s’il n’est pas fait pour tout le monde et pour tous les types de business, le télétravail reste un mode de fonctionnement moderne à adopter.

Sandrine LHUILLIER

 

Un article réalisé en partenariat avec la Chambre départementale des experts comptables de l’Yonne.

 


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