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Encore 443 jours au compteur. Il faut donc s’armer de patience avant de vivre à fond le rendez-vous le plus attendu de la planète dans le domaine sportif : les Jeux de Paris 2024. Or, lundi soir, à la Pépinière d’entreprises de la CCI, le Conseil départemental de l’Yonne nous a mis l’eau à la bouche. En dévoilant à ses partenaires, lors d’un show de belle qualité technique, sa toute dernière création numérique, dédiée à l’évènement. Une animation qui fut présidée par un Patrick GENDRAUD en forme olympique…

 

AUXERRE : « Place à la découverte ! ». Il n’en aura pas dit davantage ou presque en guise de préambule lors d’une courte prise de parole introductive, le président du Conseil départemental, Patrick GENDRAUD.

Heureux comme un poisson dans l’eau de se retrouver, microphone en main à pareil endroit – la scène spéciale était aménagée par l’agence de communication IDXPROD dans ses locaux professionnels au sein de la Pépinière d’entreprises de la CCI à Auxerre - et sous les projecteurs puissants d’un éclairage l’auréolant de ses lumières, le président de l’exécutif jubilait sans doute intérieurement d’ouvrir le bal de cette manifestation spéciale, évoquant la grande échéance sportive planétaire de l’année prochaine, j’ai nommé les Jeux Olympiques de Paris 2024.

Un Patrick GENDRAUD, un peu ému, mais très impliqué à sa manière dans la déclinaison territoriale de cet évènement universel qui, du 26 juillet au 11 août 2024, passionnera les foules, sportives ou béotiennes, car les enjeux de ce type de manifestation sont multiples, on l’imagine aisément.

 

Un partenariat « Terre de Jeux 22024 » signé à l’été 2022…

 

En choisissant de rejoindre à l’été 2022 la grande famille de l’olympisme – côté soutien institutionnel, il va de soi -, le département de l’Yonne s’est vu certifié du label « Terre de Jeux 2024 », un précieux sésame lui donnant accès à un programme d’actions menées en accointance avec le COJO (Comité d’organisation des Jeux Olympiques) et son dérivatif départemental, le CDOS, présidé par Patrice HENNEQUIN. Lui-même invité à se produire un peu plus tard sur la large scène afin de livrer ses impressions.

Derrière le président du Département, figurait en illustration une immense photographie de Patrick GENDRAUD prise aux côtés de Tony ESTANGUET, le triple champion olympique de canoë-kayak et président du comité d’organisation de ces Jeux parisiens. Les deux hommes s’étaient longuement entretenus lors de leur rencontre à l’été dernier au siège parisien du Comité organisateur. Un rendez-vous devant se ponctuer par la signature officielle du partenariat « Terre de Jeux » et l’engagement pour l’Yonne de voir circuler, entre autres, la fameuse flamme…

 

 

 

La mayonnaise semble prendre dixit Patrick GENDRAUD !

 

Il y a six mois, accueilli dans l’agréable complexe entouré de vignes du domaine de Jean-Marc BROCARD à Préhy, Patrick GENDRAUD posait les jalons de ce futur concept, fédérateur autour de la tenue de ces Jeux : la création d’un club des partenaires – ils sont désormais 110 unités, tant institutionnelles qu’entrepreneuriales - à soutenir le programme olympique made in Yonne que souhaite dynamiser aux quatre coins de notre territoire le Département.

« Que de chemin parcouru, et ce n’est qu’un début soulignera l’ancien maire de Chablis lors de son discours de clôture, je sens un réel engouement de l’ensemble des acteurs économiques et des collectivités de notre territoire dans ce beau projet… ».

Un département de l’Yonne qui n’agit pas de la sorte pour se mettre en valeur.

« Il est là pour entraîner et rassembler derrière ce projet fédérateur, devait ajouter Patrick GENDRAUD. La mayonnaise semble prendre, visiblement, et on ne peut que s’en réjouir… ».

Toutefois, le président de l’exécutif dut réfréner les envies du public, impatient, d’en savoir plus sur le parcours de la flamme olympique et son itinéraire icaunais.

« On ne peut rien dire pour l’instant, s’excusera-t-il, c’est le Comité d’organisation qui fera connaître en temps voulu son parcours… ».

La date où tout sera dévoilé est le 23 juin. Une opération qui allait gentiment se conclure après plus de deux longues heures de présentation – nous y reviendrons pour évoquer la pertinence de ce nouveau site Internet articulé autour de l’évènement sportif – et qui ne devrait pas se résumer à un « one shot » de l’avis même de Patrick GENDRAUD.

« Après 2024, l’Yonne sera vue et reconnue d’une autre manière par tous, précisera-t-il avec enthousiasme, j’en suis intimement persuadé… ».

Nous, aussi, par ailleurs !

 

Thierry BRET

 

 


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Une chose est sûre avec les « WORLD SKILLS » – l’équivalent des Jeux olympiques pour les représentants des filières professionnelles artisanales -, l’équipe de France des Métiers ramène à chaque édition son pesant de titres et de médailles ! Pas comme le concours de l’Eurovision où l’Hexagone est orphelin d’un couronnement qui nous échappe depuis 1977 ! En témoigne la présence flamboyante au CIFA d’Auxerre du champion du monde, lauréat de la catégorie « service en restauration »…

 

AUXERRE : Ce n’est pas tous les jours qu’un champion du monde foule le sol de la capitale de l’Yonne. Même si, la distinction suprême obtenue dans le cadre d’une compétition universelle ne concerne pas tout à fait le domaine sportif – et encore que au niveau du physique et du mental très éprouvé - mais bel et bien celui de l’artisanat et ses innombrables disciplines.

D’un abord très agréable, souriant, volontaire et pédagogue, Dylan WERNER se dit très heureux d’être à Auxerre, dans le « saint des saints » des centres de formation dédiés à l’apprentissage et à l’alternance, le CIFA de l’Yonne. Qualifié et reconnu par beaucoup, au-delà des frontières régionales, comme un pôle d’excellence !

C’est en observateur avisé qu’il a effectué le déplacement depuis Paris en terre icaunaise, deux jours durant, afin d’accompagner et encourager les prétendants hexagonaux à, peut-être, sa propre succession.

Dylan WERNER n’est autre, en effet, que le champion du monde en titre de la catégorie « service en restauration », consacré aux WOLRD SKILLS qui furent accueillis en novembre 2022 à Salzbourg en Autriche.

 

Quatre années de préparation avant de toucher l’or mondial…

 

Treize de ces candidats, issus des sélections régionales, sont en stage de préparation afin de peaufiner les techniques, les connaissances théoriques et les gestes usuels qui les départageront lors des sélections nationales de la compétition à Lyon à la mi-septembre. L’objectif est simple aux termes de ces retrouvailles conviviales : il n’en restera plus qu’une ou plus qu’un pour rejoindre l’équipe de France et représenter la discipline avant les prometteuses joutes internationales prévues en 2024. L’année des Jeux de Paris, mais dans la capitale des Gaules.

Dylan est venu partager cette expérience unique – il ne peut plus concourir à cette épreuve selon le règlement et ne pourra donc pas défendre son titre – avec ses coreligionnaires qui veulent profiter de son expérience et de son vécu émotionnel avant de disputer un tel rendez-vous.

A l’instar des 38 autres jeunes Français médaillés en Autriche à l’automne dernier, Dylan WERNER aura bossé dur – quatre années de préparation, ce n’est pas rien – pour être au top niveau le jour J de l’épreuve.

Et quand on sait que cette catégorie mobilise presque douze heures de rang l’attention du candidat, on imagine aisément ce qu’il a dû endurer tant au niveau mental que physique !

« C’est pour cela que mon témoignage peut être très utile à tous ces jeunes, confie-t-il.

 

 

Un poste de majordome avant de rejoindre l’ambassade du Liechtenstein à l’Europe !

 

A la fois maître d’hôtel – tout comme l’excellent Serge GOULAIEFF, ancien MOF de la discipline et professeur au lycée des métiers de Vauban à Auxerre qui était également présent à ce stage -, barman et sommelier, Dylan WERNER aura multiplié les distinctions ces dernières années. Il avait décroché l’or au concours de l’Un des Meilleurs Apprentis de France (MAF) en 2018.

Le parcours du jeune homme est pour le moins exceptionnel. Ayant suivi son cursus au lycée Alexandre Dumas à Strasbourg – il effectuera un passage en qualité de chef de rang dans la fameuse « Auberge de l’Ill » -, il embrasse même la carrière de majordome pour une clientèle privée, avant d’intégrer l’ambassade du Liechtenstein auprès du Conseil de l’Europe en qualité de maître d’hôtel.

Président de la Société nationale des Meilleurs Apprentis de France en exercice, le garçon exprime à l’heure actuelle la quintessence de son art au « Cheval Blanc » à Paris, une référence épicurienne très connue et appréciée des amateurs des établissements triplement étoilé au Michelin !

Il est évident que son témoignage et sa présence auront marqué les esprits de ces jeunes camarades, parés à se lancer dans l’ultime ligne droite de la compétition.

 

Thierry BRET

 

 


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Certains visages sont connus car ils jouent un rôle dans le sérail auxerrois. Preuve que la déontologie de la structure associative, spécialisée dans l’insertion sociale, séduit toujours les participants. Sans que cela n’émousse leur degré d’implication. Qui plus est, il y a même de nouvelles entreprises partenaires ! Un signe fort et bien visible de cette assemblée générale. Il traduit les intentions louables d’AMIDON 89 de poursuivre son essor…

 

AUXERRE : Elles et ils se nomment Anne AZALBERT, Simone PARIS, Jean-François FINANCE, Jacques HOJLO, Jean-Luc TABOUREAU…Studieux et attentif au moindre propos prononcé par le président de la structure associative en assemblée générale ce jour-là, Guy PARIS – il demeure le vaillant porte-étendard de l’une des associations icaunaises impliquées à 200 % pour le retour en grâce des déshérités de la vie dans le monde professionnel -, ces figures de la vie locale confirment du fait de leur présence leur profond intérêt au travail effectué au quotidien par cet organe que l’on ne présente plus. C’est simple : si AMIDON 89 n’existait pas, il faudrait nécessairement l’inventer !

Sur un plan purement structurel, la raison d’être de cet organisme prend ses racines dans la définition suivante : AMIDON 89 est un atelier chantier d’insertion. En terme clair, il agit en répondant en connaissance de cause au besoin de retour à l’emploi de personnes qui en sont éloignées depuis un laps de temps plus ou moins long et ce, pour une multitude de raisons. Vu le contexte économique et sociétal, on ne peine nullement à les énumérer !

 

 

72 % de retour vers l’emploi ou la formation à l’issue de 2022…

 

Un atelier qui articule ses actions vers le retour à l’emploi via deux vecteurs professionnels que sont les activités de repassage et de couture. Rien de désuet ni de ridicule à cela : ces fonctions sont de première nécessité pour bon nombre de clients, personnels et professionnels adhérents de la structure, qui s’engagent dans une démarche gagnant/gagnant en adoptant ses préceptes altruistes.

Question que l’on peut légitimement se poser à l’écoute de la présentation, bien fournie, de l’ancien premier adjoint à la Ville d’Auxerre sous l’ère de Guy FEREZ ? Est-ce que ce système est efficace pour faciliter le retour vers l’emploi de celles – c’est l’immense majorité – et ceux qui fréquentent AMIDON 89 en espérant davantage in fine ?

Un chiffre corrobore tout le bien que l’on peut penser de cet acteur indispensable du paysage icaunais aidant à l’employabilité sur notre territoire. En 2022, 72 % des personnes ayant quitté le cadre bienveillant et salvateur pour la remise à niveau, côté moral, proposée par l’association ont été dirigées vers un emploi, stable de surcroît, ou à défaut vers une formation. Pas si mal que cela, en vérité !

« C’est un résultat excellent, a par ailleurs précisé Guy PARIS, il nous place au-dessus de l’objectif conventionné par l’Etat et le Département, soit 60 % ! ».

L’effectif de la saison dernière se composait de 47 demandeurs d’emploi salariés par AMIDON 89 dont 23 bénéficiaires du RSA, des personnes plus ou moins jeunes qui résidaient en majeure partie dans les quartiers prioritaires de la ville d’Auxerre. Des « stagiaires » salariés de niveau inférieur au CAP pour 34 % d’entre elles et le plus souvent d’origine étrangère.

 

 

La maîtrise des dépenses, cheval de bataille absolu en 2023…

 

C’est dans ce cadre-là que seront mis en place dès le mois de juin 2022 des ateliers linguistiques très utiles à l’acquisition rapide de la langue française, permettant ainsi d’augmenter les chances d’intégration et du retour vers l’emploi. Des sessions explicatives qui ont été assurées par deux bénévoles, se muant ainsi en de véritables pédagogues ! Signalons, que 2023 est propice à la découverte des savoirs numériques avec l’ouverture d’ateliers spécifiques imaginés depuis le début de la nouvelle année.

Quant aux adhérents – la clientèle en fait de la structure qui bénéficie de ses judicieux services -, leur nombre s’élève à 256 membres au terme de l’exercice écoulé. Une nette hausse, de l’aveu du président Guy PARIS qui s’en réjouit, « cette progression est imputable en partie grâce à l’activité couture ». Une hausse qui impacte les trois sites gérés par AMIDON 89 à Auxerre, Chablis et Saint-Florentin.

Toutefois, Guy PARIS demeure très vigilant. La baisse de la trésorerie – elle est liée aux versements tardifs des Fonds européens et surtout aux baisses drastiques des subventions – inquiète le dirigeant de la structure. Même si l’exercice comptable se clôt avec un excédent de 5 412 euros sur un budget global de 660 000 euros…

Guy PARIS s’en explique : il faudra maîtriser le plus possible les dépenses dans un contexte inflationniste très exigeant pour les comptes.

« C’est certain, concède-t-il, c’est un exercice difficile à gérer mais notre détermination pour trouver de nouvelles pistes de développement – et de financement a contrario - est entière, tant sur l’Auxerrois que sur la proximité de Chablis et de ses environs… ».

 

 

Un pied sur le frein des dépenses, un pied sur l’accélérateur des recettes…

 

Un numéro d’équilibriste sans filet qui n’aura malheureusement pas empêché l’entité de prendre des mesures douloureuses pour 2023 ; c’est-à-dire la fermeture sine die de l’atelier de Saint-Florentin.

« Il nous faut faire des économies, renchérit le président d’AMIDON 89, il faut éviter à tout prix l’émergence de risques financiers et ne pas revivre la période de difficultés déjà observée entre 2015 et 2016 qui nous a placée en convalescence… ».

Du côté des bonnes nouvelles – car il y en a aussi ! -, la piste d’un partenariat avec le site touristique de Guédelon pourrait mettre du beurre dans les épinards et rendre plus acceptable le budget prévisionnel ! Un budget qui est par ailleurs annoncé, curieusement, comme déficitaire.

« C’est pour garder en permanence un pied sur le frein des dépenses et l’autre sur l’accélérateur des recettes, s’amuse Guy PARIS en analysant la situation.

Ce dernier conserve cependant plusieurs atouts majeurs dans son jeu malgré ce contexte économique si particulier. De nouvelles productions au niveau de la broderie sont envisagées pour le marquage de vêtements – tiens, tiens, comme au bon vieux temps des années 50 et 60 ! -, quant à l’amplitude de l’offre d’ouverture de l’atelier de Chablis, elle devrait s’élargir.

De même que la mise en place de la démarche qualité pouvant conduire à la labellisation de la structure avec le label « RSE » : un sérieux plus pour convaincre de nouveaux partenaires entrepreneuriaux à adhérer sur le gage du sérieux. D’ailleurs, la réponse à l’appel à projets de la Fondation GRDF pour le numérique tant pour la structure, les adhérents et les actions pour les salariés va dans ce sens. Malgré le contexte, AMIDON 89 est bel et bien décidée à embrayer la vitesse supérieure afin de respecter et de conforter la charte morale qui est sienne : « bienveillance, exigence, autonomie et réussite ».

 

Thierry BRET

 


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L'agence de notation FITCH a abaissé d'un cran la note de la France, la ramenant à « AA - ». Elle a invoqué les tensions sociales récentes qui pèseront sur la capacité à réduire le déficit et la dette, ainsi que des perspectives de croissance moins élevées anticipées par nos gouvernants. Conséquence : l’agence de notation a décidé de pénaliser l’Hexagone qui est considéré dans « une impasse politique », du fait de mouvements sociaux qui sont parfois violents…

 

TRIBUNE : Les agences de notations financières comme FITCH, STANDARD & POOR ou MOODY’S sont des sociétés privées qui apprécient le risque de solvabilité financière d’une entreprise, d’un état, d’une collectivité locale…Les notes sont indiquées par des lettres, de « AAA », pour les meilleures à « D » pour les plus risquées.

Le risque pénalise les émetteurs de titres d’emprunts : les intérêts sont plus élevés, et l’Etat français devra payer plus cher sa dette future vis-à-vis des investisseurs internationaux. Passer de « AA » à « AA - » n’est certes pas dramatique mais confirme une méfiance accrue des financiers.

Les agences de notations souvent contestées, mais incontournables, analysent pour chaque état : les budgets, les déficits, le niveau d’endettement, le PIB, le climat social, les prévisions financières et les stratégies qui en découlent.

Parmi les conséquences, à notre niveau, on peut déjà noter que nos voyants (déficit, endettement, …) sont dans le rouge ; notre capacité à réduire la dette et le déficit est remise en cause. Quant à nos prévisions de croissance, elles sont contestées : on peut également douter de l’arrêt de l’inflation dès septembre. L’agence FITCH met directement en cause le Président MACRON et semble pessimiste sur notre avenir : la situation de blocage actuelle pourrait aussi « créer des pressions en faveur d’une politique budgétaire plus expansionniste ou d’un renversement des réformes précédentes ».

 

Des tensions sociales qui apportent des mauvaises notes à l’appréciation financière…

 

 

Les financiers s’accordaient sur un point : si la France augmente l’âge de départ en retraite, la finance internationale saluera la démarche d’un bon point. Hélas, ce que n’a pas prévu notre « Mozart de la Finance », c’est que la rue et les tensions sociales apportent des fausses notes qui peuvent mettre à genoux la meilleure des partitions techniques…

Le passage à « AA - » augmentera logiquement de 0,5 % notre taux d’endettement. C’est peu, certes, mais vu les masses en jeu, le service de notre dette déjà énorme va faire déraper encore plus notre budget.

La bonne nouvelle, c’est que les notes, « AAA », « AAAA », « AAAAA », pour l’andouillette ne seront pas dégradées…

 

 

Le gouvernement rétorque : « continuons à adopter des réformes structurantes »…

 

En réponse à cette notation, Bruno LE MAIRE a regretté l’« appréciation pessimiste » de FITCH, estimant que l’agence de notation « sous-évaluait les conséquences des réformes », notamment celle des retraites. « Je crois que les faits infirment l’appréciation de l’agence FITCH. Nous sommes en mesure de faire passer des réformes structurantes pour le pays », devait-il préciser en citant la réforme de l’assurance chômage et celle des retraites. « Et nous continuerons à faire passer des réformes structurantes pour le pays »…

Adopter des « réformes structurantes », dans un contexte social agité et violent, avec un gouvernement en minorité au Parlement et un Président et des ministres qui ne peuvent se déplacer sans manifestations est fort de café pour le ministre de l’Economie qui fait rimer « casserolade » avec « guignolade » ! L’abaissement de la note de la France n’était pas vraiment une surprise pour les investisseurs. Jusque-là, le double « A » détenu par Paris était assorti par FITCH d’une « perspective négative », ce qui ouvrait la voie à une dégradation.

 

Un avenir plus qu’incertain pour la France…

 

Le risque devient prégnant : avec une incapacité à contenir les mouvements sociaux et à donner une impulsion à de futures réformes, la France s’expose de plus en plus à la dégradation de sa note. Les effets conjugués de l’inflation et d’une possible augmentation des taux de la BCE peuvent hélas nous faire passer du statut de « puissance économique » à celui de « pays sinistré ». Rappelons que si les taux des marchés augmentent, c’est l’ensemble des circuits du crédit qui est concerné : prêts aux entreprises, aux particuliers et aux collectivités locales et territoriales !

Plus grave encore, la finance internationale conteste le dogme « macroniste » des baisses d’impôts. Pour tous les financiers, il n’y aura pas d’autre solution que les impôts, pour rembourser la dette. Le fameux « ça coûtera ce que ça coûtera » a fait grincer des dents dans le landernau de la haute finance. Notre président semble prompt à céder aux exigences de l’Europe et des marchés financiers, la hausse future des impôts est donc à redouter…

Du fait de cette réforme des retraites qui n’en finit pas de secouer les Français, et une opposition qui promet de tout remettre en question si elle arrive au pouvoir, la France fait face à un avenir incertain avec une pauvreté accrue et des relations internationales dégradées. On cherche en vain l’éclaircie qui permettrait enfin d’espérer…

A la fin du premier quinquennat du Président MACRON, nous étions au bord du précipice. Aujourd’hui, avec l’impulsion des locataires de l’Elysée et de Matignon, nous avons fait un grand pas en avant !

 

Jean-Paul ALLOU

 

 

 


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Le compte est bon ou presque ! A l’arrondi près. Puisque le montant de la coquette somme inscrit sur le fac-similé du chèque grandeur nature remis par la préfecture de l’Yonne à l’agglomération de Monéteau s’élève à 190 404 euros. Un subside des plus sympathiques qui ressemble à s’y méprendre aux gains générés par l’Euro Millions ! Mais, ici, pas de jeux de hasard mais bel et bien la volonté de l’Etat de soutenir via le Fonds vert les initiatives d’une commune désireuse de réhabiliter son groupe scolaire…

 

MONETEAU: Eclatant le sourire radieux de l’édile de la commune périphérique de l’Auxerrois, le temps de la pose photo ! On peut le comprendre au vu de la somme qui est mentionnée sur le fac-similé d’un chèque remis en main propre à Arminda GUIBLAIN par le préfet de l’Yonne, Pascal JAN, tout aussi rayonnant à l’idée de décerner le premier Fonds vert sur sa zone de prédilection.

Excusez du peu : mais recevoir de la part de l’Etat une subvention de plus de 190 000 euros ne peut que provoquer satisfaction et contentement auprès des élus locaux ! Surtout quand on sait que l’affectation de ladite enveloppe budgétaire sera fléchée vers les travaux de rénovation d’un établissement pédagogique du cru, à savoir le groupe scolaire Jean-Jacques ROUSSEAU.

Suite à un audit énergétique global réalisé sur l’ensemble des bâtiments de ce site scolaire, il a été révélé que les édifices ne pouvaient plus rester en l’état, car particulièrement énergivores. De ce fait, la municipalité a déposé un dossier de candidature auprès des services de l’Etat, espérant ainsi décrocher le pompon et obtenir ainsi quelque chose – une manne financière quasi providentielle - dans le cadre du Fonds vert.

Un dispositif initié par la première des ministres, Elisabeth BORNE, en avril dernier dont Christophe BECHU, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, surveille la moindre des applications.

 

Près de 6 000 dossiers déjà déposés à la fin mars…

 

Doté de deux milliards d’euros de crédits déconcentrés aux préfets – c’est-à-dire au plus près du terrain et de la proximité -, le Fonds vert n’a d’autre objectif que d’accélérer la transition écologique dans les territoires en finançant des projets portés par des collectivités territoriales ainsi que leurs partenaires publics et privés sur un certain nombre de domaines : la performance énergétique, l’adaptation au changement climatique et l’amélioration du cadre de vie.

 

 

Au plan hexagonal, ce Fonds vert suscite une large adhésion des collectivités. Fin mars, ce sont près de 6 000 dossiers (5 948 exactement) qui avaient été déposés auprès des services préfectoraux pour un montant d’aide demandé de 2 160 M d’euros. Des dossiers se rapportant prioritairement à la rénovation de bâtiment, à la modernisation de l’éclairage public ou à la renaturation des villes.

 

Une somme destinée à la rénovation du groupe scolaire…

 

Localement, Pascal JAN avait confirmé en apposant sa griffe au bas du dossier de candidature de Monéteau le 05 mai dernier que tous les critères d’obtention étaient retenus. Il ne restait plus au haut fonctionnaire qu’à débloquer les fonds et à remettre de manière symbolique ce chèque de taille XXL à l’équipe municipale de la commune.

Dans l’absolu, cette somme permettra la réalisation de différents travaux au sein du groupe scolaire au patronyme du célèbre philosophe : l’isolation par l’extérieur des murs, le changement des baies vitrées d’entrées par des portes vitrées double vitrage, la mise en place d’une VMC simple flux, le remplacement des volets roulants et des visiophones, le redimensionnement et son remplacement de la chaudière gaz originelle par une pompe à chaleur air/eau.

 

Thierry BRET

 

 


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