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Il le clame haut et fort. « Ce sera mon ultime mandat ! ». Condition sine qua non de cette affirmation : s’il est élu, bien sûr ! Pourtant, Michel DUCROUX, conseiller sortant de cette équipe newlook, du haut de ses 73 printemps, ferait presque office de jeune homme tant il a de l’énergie à revendre et des idées qui lui fourmillent dans la tête. Aux côtés de l’adjointe à la Ville d’Auxerre Emmanuelle MIREDIN aux multiples casquettes, il forme un binôme orienté sur les investissements, la formation et la solidarité…

 

AUXERRE : Il est âgé de 73 ans Michel DUCROUX ? Qui pourrait le croire, en effet, lorsque qu’il annonce de manière anodine et tout sourire son âge en expliquant sa profession de foi ! Et ses motivations à reprendre le collier lors de cette campagne électorale amputée de ses réunions et autres meetings, à l’assaut d’un nouveau mandat.

Ce toujours fringuant jeune homme de la politique icaunaise possède pourtant un joli pedigree derrière lui. Il officie en qualité de premier adjoint dans la commune de Saint-Georges-sur-Baulche et est l’un des élus de la majorité départementale à porter aux nues vers le fauteuil de président, son candidat de prédilection pour cette joute 2021, Patrick GENDRAUD.

Alors, le retrouver sur la grille de départ de cette nouvelle compétition qui a débuté officiellement le 01er juin n’a vraiment rien de surprenant, en soi. Mais de là à l’entendre dire que quoi qu’il advienne (en cas de réélection, de toute évidence !) qu’il ne briguerait pas un autre mandat au terme de ces six prochaines années, c’est là que se situe l’effet de surprise.    

 

 

 

Parce que dès qu’il évoque le bilan de la majorité départementale (une réduction drastique de la dette qui offre aujourd’hui de réelles perspectives d’investissements à la collectivité), le regard de Michel DUCROUX brille de mille feux, enthousiaste. Surtout si les fruits de cet excédent qui n’a rien de providentiel peuvent arroser le canton qui lui est cher, soit celui d’Auxerre 1.

D’un mandat de pure gestion à ses débuts, la gouvernance voulue par Patrick GENDRAUD s’est donc transformée finalement en mandat d’investissement. Les conseillers sortants veulent désormais profiter de la manne pour resocialiser et développer les zones territoriales dont ils sont les porte-paroles.

Pour l’épauler dans cette phase de conviction à faire entendre à ses administrés, Michel DUCROUX ne sera pas seul, bien évidemment.

 

 

 

Un binôme au versant féminin orienté vers la solidarité et l’emploi…

 

L’autre facette de ce binôme inédit qui ne manque pas de peps à première vue se nomme Emmanuelle MIREDIN. On ne présente plus cette dernière. Secrétaire générale de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne (CPME), la quadragénaire a eu l’opportunité de se faire les dents et de les aiguiser sur moult dossiers d’importance dans le sérail complexe de ce corporatisme en apprenant les rudiments du métier avec Olivier TRICON, son président. Pas si simple, en vérité !

En outre, la jeune femme a esquissé ses premiers pas dans la sphère politique en 2020, figurant en pole-position des lieutenants inconditionnels inféodés à la cause de Crescent MARAULT ; devenu entre-temps président de l’Agglo et édile du chef-lieu de l’Yonne.

Grand bien lui en a pris ! Car, désormais Emmanuelle MIREDIN se taille la part du lion dans les délégations municipales à gérer. Puisqu’elle est en charge de la communication, du développement numérique et surtout de la formation professionnelle/insertion (sa véritable priorité) dont elle fait son cheval de bataille en cas de succès au soir des 20 et 27 juin.

 

 

L’autre item qui lui tient à cœur, c’est la solidarité. En créant, selon ses propos, des liens en étroite osmose avec l’emploi.

Du côté des suppléants, on retrouve dans cette liste aux couleurs de la droite, du centre droit et des indépendants, deux autres figures du landerneau politique. D’une part, Nordine BOUCHROU, adjoint à la Ville d’Auxerre en charge de l’urbanisme et des travaux, entrepreneur lui-même puisque dirigeant une PME spécialisée dans le conditionnement de bois, et d’autre part, la conseillère municipale de Lindry qui officie aux finances, Marie-Claire REROLE.

Au-delà du projet qu’ils incarnent, ces quatre composantes de cette liste qui veut offrir une vision globale sur la mandature à venir en appellent aux abstentionnistes de les soutenir, afin d’empêcher les candidats du Rassemblement National de glaner de précieuses voix…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Cette fois, c’est la bonne ! Après moult pérégrinations et autres atermoiements imputables aux soubresauts de la pandémie, les sociétaires du BNI Migennes (Business International Network) vont enfin retrouver le rythme matinal de leurs réunions régulières, ce vendredi 11 juin dans la salle Valmy qui leur est habituellement attitrée. Des retrouvailles attendues depuis longtemps !

 

MIGENNES : Exit les visioconférences et leurs sempiternelles tracasseries technologiques et sonores, imputables à la faiblesse d’une bande passante réfractaire au bon fonctionnement !

Place désormais aux discussions en vis-à-vis, sous le même toit malgré les sacro-saints principes des gestes barrières et la panoplie de mesures protectionnistes qui vont de pair. Ces dernières devront être respectées avec le doigt rivé sur la couture du pantalon.

Qu’à cela ne tienne : la quinzaine d’adhérents du groupe de networking du Centre Yonne ne boudera pas son plaisir de vivre ce presque retour à la normale d’ici peu. La date est déjà biffée sur tous les agendas. Il s’agit du vendredi 11 juin (la Saint Barnabé !) où dès potron-minet, les organisateurs de la séance de travail peaufineront les ultimes préparatifs de ce rendez-vous.

 

 

Une animation un peu spéciale, il est vrai, telle que l’a confirmé la présidente de la structure associative apparue localement en 2013, Laurianne BELLIER     

« Pour cette reprise, confie-t-elle, qui marque le retour de nos activités en présentiel, nous organisons une réunion spéciale en accueillant des invités… ».

Ceux-ci proviennent de la sphère économique et institutionnelle du cru, terreau à privilégier côté recrutements.

Concept venu d’Outre-Atlantique depuis son éclosion en 1984, BNI aura attendu deux décennies avant de conquérir l’Hexagone. Qui lui rend très bien, par ailleurs, avec un florilège de clubs qui sont répartis aujourd’hui aux quatre coins de notre territoire. L’Yonne recense plusieurs entités où se fructifient les rencontres et le développement des affaires sur recommandations. On en trouve à Sens, Avallon, Auxerre…

 

Thierry BRET

 

 


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Serait-ce une rencontre au sommet, immortalisée par la focale d’un appareil photographique entre ces trois personnages ? Peut-être ! En tout cas, les discussions entre ces représentants de la sphère industrielle, du bâtiment et de la politique se seront prolongées. Longuement ! Il aura été question de perspectives, de chiffres et de projets économiques entre ces trois-là, réunis dans l’une des salles du Pôle environnemental d’Auxerre. Lieu de visite du candidat aux régionales, Denis THURIOT, ce mardi…

 

AUXERRE : Fidèle à lui-même dans l’approche perfectionniste qu’il l’anime, Jean-Marc DENIS s’était préparé à cet entretien avec l’un des prétendants au fauteuil présidentiel de la Région, devant disserter avec lui en ce mardi 01er juin sur les réalités économiques du département de l’Yonne. Et en particulier, sur l’une des facettes industrielles qui en a fait sa renommée : c’est-à-dire la filière de l’aéronautique.

Le représentant de la Maison de l'Entreprise 58/89 avait affûté ses nombreux arguments quelques instants avant ce rendez-vous, en s’isolant dans son automobile afin d’y préparer la somme de ces informations qu’il ne manquerait pas de distiller pour expliquer les origines du groupement GISEAéro.

Un assemblage de composantes entrepreneuriales, faites de sous-traitants et de PME de niche, dans l’une des filières qui aura été la plus en souffrance avec les effets néfastes de la pandémie : l’aéronautique dont l’Yonne est un digne représentant.

En déplacement sur le territoire le plus septentrional de Bourgogne Franche-Comté, la tête de liste de la représentativité présidentielle candidatant aux échéances régionales, le maire de Nevers LREM Denis THURIOT, proposa cette rencontre informelle, très éloignée des sacro-saints principes protocolaires d’usage pour entamer la conversation avec le porte-parole des milieux industriels. Afin de mieux toucher du doigt les opportunités offertes par ce secteur d’activité.

 

 

Devait se joindre dans ce face-à-face courtois et studieux entre les deux interlocuteurs : le secrétaire général de la Fédération départementale du bâtiment Christian DUCHET.

Débuta alors une discussion sur le futur de l’économie au travers ses perspectives et les filières industrielles qui se déploient sur notre territoire. Un entretien devant se prolonger un long moment avant qu’il n’accueille un quatrième intervenant en la personne d’un chef d’entreprise à la tête d’une PME du cru.

Bref : que du grain à moudre en termes de réflexion pour Denis THURIOT qui prit bonne note de toutes ces informations reçues en vrac lui servant sans doute à peaufiner davantage sa feuille de route stratégique sur le volet économique. Utile lorsque l’on brigue le Graal territorial dont c’est l’une des compétences régaliennes, n’est-ce pas ?

 

Thierry BRET

 

 


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Ils se définissent comme les candidates et candidats du pragmatisme, celles et ceux qui arborent les couleurs vertes de la liste « Ecologistes et Solidaires ». Emmené dans l’Yonne par le très communicant conseiller d’opposition de Sens Mathieu BITTOUN, cet assemblage hétéroclite de candidatures s’inscrit dans la droite ligne de conduite de leur tête de gondole régionale, Stéphanie MODDE. « Les Verts ne recherchent pas le problème mais ne veulent traiter que les solutions ». Une maxime très vertueuse dont ils ont fait leur credo au quotidien…

 

AUXERRE: Envers et contre tous, les candidats de l’écologie pour ces échéances régionales ? Même s’ils n’ont pas succombé aux chants des sirènes de la majorité socialiste et divers gauche incarnée par la présidente de Bourgogne Franche-Comté partisane de l’union sacrée (un réel regret que déplore dans ses conférences de presse Marie-Guite DUFAY), il n’empêche qu’ils tenteront par tous les moyens de briller en convertissant grâce à leur programme plutôt copieux un maximum d’électeurs à leur cause afin de perpétuer les excellents résultats obtenus par leurs représentants lors des Européennes 2019.

Toutefois, à y regarder de très près, les écologistes traditionnels, ceux du vaisseau amiral d’Europe Ecologie Les Verts, ne se présentent pas seuls, en ordre de marche dans cette joute électorale d’importance, à disputer en deux temps et deux mouvements les 20 et 27 juin.

L’alliance a bel et bien eu lieu dans le sérail « verdoyant » de la politique de notre contrée puisque plusieurs partis de la même obédience intellectuelle ont pris soin de mutualiser leurs forces afin de constituer la liste de ces 116 noms la plus représentative possible à l’assaut de l’hémicycle régional à Dijon.

 

 

Deux leaders écologistes icaunais habitués aux joutes électorales…

 

Au-delà de la majorité de candidatures à l’estampille EELV, le nouvel élan écologiste et solidaire qui est dévoilé à la presse au détour de conférences rondement menées par leurs interlocuteurs place aussi en exergue les candidats issus de Génération Ecologie et de Cap Ecologie, qui résulte de la convergence d’intérêts entre Cap21 et de l’Alliance écologiste indépendante.

L’impulsion de cette équipe icaunaise est donnée par son chef de file, le conseiller municipal d’opposition de Sens, Mathieu BITTOUN. Un garçon parfaitement rôdé à ce genre d’exercice au vu de ses engagements antérieurs. Lui, il aime défendre ses idées et celles qui émanent de sa formation pour « sortir » des phases de vide. Celles-ci ne manquent pas, il est vrai, tant en matière de dossiers strictement environnementaux que sociétaux !

 

 

Chantre de la démocratie participative, Mathieu BITTOUN pourra donc compter sur une structure décisionnaire finement choisie, articulée autour d’enseignants, d’élus, de spécialiste de la communication, de médecins, de fonctionnaires ou d’étudiants. En seconde position de cette liste : ce n’est pas une surprise, on retrouve Florence LOURY.

L’ancienne candidate aux municipales à Auxerre, devenue depuis conseillère d’opposition, tant à l’Agglo qu’à la ville, pose suffisamment de questions pertinentes durant les séances plénières de ces institutions pour se faire rappeler au bon souvenir de l’édile Crescent MARAULT !

Et démontrer ainsi qu’exercer un mandat dans le rôle de l’opposant ne signifie pas de garder le silence en attendant des jours meilleurs !

 

 

Un second lycée dans le Sénonais : une réelle priorité…

 

Si vingt-deux grandes propositions figurent dans le programme à mettre en application en cas de succès de la liste au soir du 27 juin, retenons quelques mesures phares.

A l’instar de la transition écologique qui est créatrice de moult emplois ne pouvant être délocalisés, citons également parmi ces axes de travail le développement de la formation professionnelle, la résilience écologique des établissements scolaires de l’Yonne (lycées), le soutien massif à l’agriculture bio avec des aides à la reconversion et l’installation du maraîchage bio, l’essor des circuits courts, le tourisme solidaire, la démocratie participative, etc.

Un particularisme plus local vient se greffer également sur ce programme écologiste : la création d’un second lycée dans la partie septentrionale de l’Yonne. Ce nouvel établissement viendrait résoudre une sérieuse problématique : le trop plein d’élèves qui fréquentent le lycée Janot-Curie. Une récurrence observée de longue date mais qui n’a pas fait l’objet de changement de fusil d’épaule à Dijon.     

 

 

 

 

A contrario, le volet sécuritaire ne semble pas être la priorité des écologistes. D’une part, le sujet n’intègre pas les compétences régaliennes de ladite institution régionale. D’autre part, les Verts désavouent la stratégie « alarmiste » du Rassemblement National qui fait son beurre avec le désespoir et les effets de caisse de résonnance d’une société surmédiatisée.

Quant au contournement sud de la capitale de l’Yonne, Auxerre, devenu l’un des items référentiels de chacune des têtes de file régionales de passage en terre icaunaise, les candidats d’Europe Ecologie Les Verts et des partis écologistes associés n’y voient pas d’inconvénient.

Mais, s’ils sont élus fin juin, les défenseurs des idées de Stéphanie MODDE veilleront à ce que soit réalisée une route simple, comprenant quelques passages de deux à trois voies, sans qu’il y ait une artificialisation des sols. Et que cela ne soit pas préjudiciable à l’environnement…mais, c’est une évidence lorsque l’on est écologiste !

 

 

La liste


1. Mathieu BITTOUN, EELV, directeur de projets informatiques, élu municipal et communautaire à Sens

2. Florence LOURY, EELV, enseignante, élue municipale et communautaire à Auxerre
3. Didier IDES, sans étiquette, maire de Sauvigny-le-Bois, agriculteur retraité
4. Florence MOULINET, EELV, artiste peintre, adjointe à la culture à Deux-Rivières
5. Jean-Marc COLLET, CAP ECOLOGIE, fonctionnaire territorial
6. Laurane BEGUINE, EELV, étudiante
7. Victor COSTA, sans étiquette, couvreur, membre de la Convention Citoyenne pour le Climat

8. Laure TIMON, EELV, enseignante
9. Benoit CHAISY, EELV, professeur d'EPS, cadre national du SNEP-FSU
10. Monique BEL, sans étiquette, ancienne responsable de communication et informatique
11. Ludovic AUDIARD, EELV, professeur histoire géographie
12. Elodie BERTIN, EELV, auto entrepreneure en archéologie, militante One Voice
13. Claude BUREAUX, sans étiquette, maître jardinier, écrivain, ancien chroniqueur jardin à Radio France, ancien directeur du Jardin des Plantes à Paris
14. Annie GHESQUIERES, EELV, kinésithérapeute en retraite

 

 Thierry BRET

 

 


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Un nouveau type de prêt est ouvert aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux entreprises de taille intermédiaire (ETI). Celles qui ont des perspectives de développement dès que la crise de la COVID-19 sera derrière nous. Ces entreprises peuvent y prétendre même si elles bénéficient déjà d’un Prêt garanti par l’État (PGE). Ce nouveau dispositif vise ainsi à apporter de nouveaux financements à long terme, assimilables à des quasi-fonds propres. Explications…

AUXERRE : Les quasi-fonds propres, comme les comptes courants d’associés « stables », permettent d’augmenter la capacité d’endettement des entreprises. Ce nouveau prêt, institué par la loi de finances 2021, est réservé aux sociétés qui peuvent espérer un rebond après la crise sanitaire inhérente à la pandémie.

Le décret du 25 mars 2021 est venu préciser les conditions dans lesquelles la garantie de l’État pouvait couvrir le risque de pertes lié à des prêts participatifs (ou, le cas échéant, des obligations) consentis à certaines entreprises. Sont éligibles au dispositif les entreprises qui répondent aux critères cumulatifs suivants : petites et moyennes entreprises (PME) et entreprises de taille intermédiaire (ETI) ayant des perspectives de développement mais dont la structure de bilan a été affaiblie par la crise ; celles de ces structures qui sont immatriculées en France ; celles qui justifient enfin un chiffre d'affaires supérieur à 2 millions d’euros.

 

Les caractéristiques de ce nouveau prêt participatif…

 

Ces nouveaux prêts participatifs garantis par l’État peuvent atteindre, pour les PME, 12,5 % du chiffre d’affaires 2019 ou pour les entreprises innovantes et celles créées après le 01er janvier 2019, le montant de la masse salariale 2019, si ce montant est supérieur.

Du côté des ETI, cela s’applique à 8,4 % du chiffre d’affaires 2019 de ces entreprises ou, pour les entreprises innovantes et celles créées après le 01er janvier 2019, les deux tiers de la masse salariale 2019, si ce montant est supérieur.

Toutefois, la garantie de l’État se limite à 30 % du montant du prêt. Celui-ci est remboursable sur une période de huit ans, avec un différé de quatre ans. Ce nouveau dispositif sera distribué dès la mi-avril 2021 et pourra être utilisé jusqu’au 30 juin 2022. Il se cumule avec le prêt garanti par l’Etat.

Le montant restant dû au titre du prêt garanti par l’État, cumulé au prêt participatif, ne peut être supérieur à 25 % du chiffre d’affaires 2019 ; ou, le cas échéant, à deux fois la masse salariale 2019 (l’entreprise doit démontrer l’impact de l’épidémie sur son activité).

 

 

À ce titre, l’entreprise devra faire valoir pour 2020 : une baisse de plus de 5 % de son chiffre d’affaires ou de sa masse salariale ; ou une baisse de plus de 10 % de ses investissements ou de son carnet de commandes ; ou encore une diminution de plus de 10 % du recours à la sous-traitance.

Si le prêt participatif soutenu par l’État cumulé au prêt garanti par l’État dépasse 25 % du chiffre d’affaires 2019, le montant du prêt participatif ne peut pas dépasser : 10 % du chiffre d’affaires 2019 pour une PME ou 80 % de la masse salariale 2019 s’agissant d’une entreprise innovante ou d’une entreprise créée après le 01er janvier 2019, si ce montant est supérieur) ; 5 % du chiffre d’affaires 2019 pour les ETI (ou 40 % de la masse salariale 2019 s’agissant d’une entreprise innovante ou d’une entreprise créée après le 01er janvier 2019, si ce montant est supérieur).

 

PGE et prêt participatif : deux orientations distinctes…

 

La procédure d'obtention de ce prêt participatif suppose une analyse fine des capacités de rebond et du potentiel de l'entreprise, un focus sur le projet d'investissement et ses perspectives, une modélisation opérationnelle et financière à long terme qui prendra en compte l'impact positif des investissements. Ces nouveaux produits sont distribués par les réseaux bancaires traditionnels.

PGE et Prêt Participatif ont donc des objectifs différents. Reste à savoir si beaucoup d'entreprises poursuivront les deux objectifs simultanément. En effet, le PGE vise à soutenir la trésorerie des entreprises. Il s'agit d'une aide à court terme, que l'entreprise commence à rembourser à partir de la deuxième année. Le prêt participatif, de son côté, s'adresse aux entreprises qui n'ont pas de difficultés de trésorerie mais souhaitent continuer à investir dans leur développement et peuvent rencontrer des soucis de financement sur le long terme. Par ailleurs, le PGE est pour l'instant accessible jusqu'au 30 juin 2021, alors que le prêt participatif sera ouvert jusqu'au 30 juin 2022.

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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