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Il n’y aura pas eu de discours officiel. Ni de longues tirades déclamées au pupitre de cette assemblée générale, placée sous le sceau de la convivialité. Non, juste quelques mots d’accueil distillés par le président départemental de l’ordre Marc DEMONTEIX. A destination des anciens présidents de la chambre professionnelle. En direction des partenaires qui témoignaient par leur présence du poids économique et sociétal que représente la filière…

 

JOIGNY : Le formalisme était quasiment proscrit de cette soirée de retrouvailles des plus cordiales attendues depuis des lustres par les membres de la chambre professionnelle des experts-comptables et des commissaires aux comptes de l’Yonne.

Renouant ainsi avec une tradition presque séculaire (l’organisation de l’assemblée générale annuelle à La Côte Saint-Jacques), l’ordre départemental aura pris plaisir à réunir ses adhérents. Après cette longue période de disette relationnelle imputable à la COVID-19.

Si le volet statutaire fut largement réduit, si la présence de conférencier (une coutume régulière) fut écartée compte tenu des obligations sanitaires strictes à respecter, la chaleur humaine, quant à elle, fut bel et bien présente parmi l’assistance lors de ce rendez-vous.

Devant l’incertitude à maintenir ou pas la manifestation, la sagesse de la simplicité fit foi et personne ne le regretta au terme de cette soirée des plus sympathiques.

 

 

Des mots d’accueil chaleureux à l’endroit des invités…

 

On ne s’appesantit point sur les aspects trop usuels de la filière, la partie festive prenant le dessus. D’ailleurs, comme devait l’observer Marc DEMONTEIX avec un zeste d’humour, « c’est ce qui recueille en général le plus d’engouement ! ».

Seule réelle entorse protocolaire dans le déroulé de cette animation, sous le signe de la détente et de la relation publique, le président départemental convertit son temps de parole en mots d’accueil chaleureux à l’endroit de ses invités.

D’une part, les partenaires du quotidien que sont les notaires et les avocats. On remarquait ainsi la présence de Me BELLIAU, la présidente de la Chambre départementale du Notariat, Me LYAND, bâtonnière d’Auxerre et Me LICHERE-LEMONNIER, bâtonnière de Sens.

 

 

 

« Et d’autre part, je suis également très heureux de la présence de nos anciens Présidents de Chambre retraités : Serge MORIZE, Raymond HARDY, Jean-Michel MARTIN, Bernard THIESSON, Jean-Luc PAUPERT et Jean-Pierre PINEAU.

Tous ces anciens présidents ont impulsé une dynamique de fonctionnement de la Chambre il y a quelques années dont nous bénéficions encore très concrètement aujourd’hui, et qui fait de notre institution l’une des plus dynamiques de Bourgogne Franche-Comté ».

 

 

Des témoins privilégiés des préoccupations entrepreneuriales…

 

Du côté des invités d’honneur, étaient présents Jean-François LEMAITRE, président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, Dominique GONTART, directrice départementale des finances publiques (DDFIP 89) ou encore Xavier DUALE, directeur départemental de la Banque de France.

Face à eux, Marc DEMONTEIX évoqua le rôle joué par l’ordre des experts-comptables et des commissaires aux comptes aux côtés de leurs clients.

«  Dans cette période de crise, ou plutôt maintenant - espérons-le - de sortie de crise, ajouta-t-il, grâce à la connaissance que nous avons du terrain, nous avons pu de manière très réactive témoigner et remonter les préoccupations et difficultés du tissu économique local… ».

La clôture de cette courte intervention insista sur la tenue du prochain Congrès régional de l’ordre qui sera accueilli à Besançon le 04 novembre. Président de cet évènementiel qui verra converger l’ensemble des professionnels répartis en Bourgogne Franche-Comté dans le Doubs, Eric CORRET fut remercié de sa présence par la force invitante de la soirée.

Une chose a également été confirmée : la chambre de l’Yonne sera présente sur ce rendez-vous d’importance, en tenant un stand. Comprenant quelques nectars du cru en guise de bienvenue ?

Une manière sympathique de clore l’intervention et de pouvoir ensuite échanger librement entre convives…

 

Thierry BRET

 

 


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Le chef du restaurant « Le Rive Gauche » à Joigny vient d’obtenir un nouvel accessit. En ajoutant à son escarcelle le prix de la Créativité lors du championnat du monde de la recette de l’œuf en meurette ce week-end au Château du Clos de Vougeot. Une épreuve que la toque lyonnaise Grégory CUILLERON a remportée. En présence d’un juré princier : SAS Albert II de Monaco !

VOUGEOT (Côte d’Or) : Décidément, les esthètes de la gastronomie icaunaise ne manquent pas de créativité lorsqu’il s’agit de concocter l’incontournable recette bourguignonne. Un mets qui mêle habilement terroir et inventivité, jouant sur le complexe harmonieux des saveurs, des parfums et des textures. L’œuf sublimé dans toute sa magnificence, en vérité !

En 2020, lors de la précédente édition, le chef mauricien Franco BOWANEE (Château du Vault-de-Lugny) avait tutoyé les sommets en matière de créativité. Subjuguant avec succulence les membres du jury qui lui avaient octroyé cette distinction.

Ce week-end, dans l’antre des arts de vivre et de la gastronomie (le château du Clos de Vougeot), c’est une autre toque de l’Yonne qui a glané ce prix si caractéristique de l’originalité gastronomique : Jérôme JOUBERT.

 

 

Jérôme JOUBERT : un parcours effectué aux côtés des étoiles…

 

Un garçon que l’on ne présente plus dans le sérail puisqu’il est à la tête du restaurant « Le Rive Gauche » depuis plusieurs années. Pour mémoire, le professionnel a fait ses gammes à « L’Auberge du Père Bise » à Talloires, avant de poursuivre à Vonnas chez Georges BLANC, puis chez « Pierre » à Mâcon, avant de côtoyer les fourneaux de Stéphane DERBORD à Dijon et finalement chez Jean-Michel LORAIN à La Côte Saint-Jacques. Un vrai parcours effectué sous les étoiles !

Précisons que treize chefs s’affrontaient durant cette épreuve. C’est le chef lyonnais Grégory CUILLERON (restaurant Les Cinq Mains) qui a succédé à Bruno BRANGEA, dernier lauréat. Cette troisième compétition était placée sous le sceau de l’international avec la présence d’un candidat américain et un monégasque. Suffisant pour que SAS le Prince Albert II de Monaco, membre de la Confrérie des Chevaliers du Tastevin, prenne part à l’évaluation des recettes en intégrant le jury !

Enfin, le concours ouvert aux amateurs, le samedi, aura permis à un Bordelais, Mickaël THUREAU de s’inviter dans la cour des grands en gagnant ce trophée devant le Beaunois Arnaud GUILLON et une jeune dijonnaise, Anaïs DROUHIN.

 

 

En savoir plus :

 

La liste des chefs en compétition lors de ces championnats du monde :

Franco BOWANEE : Chef du Restaurant LE LOUIS XIII / Château de Vault-de-Lugny

Olivier CHARDIGNY : Chef du Restaurant L’ANCIENNE AUBERGE / Vonnas

Grégory CUILLERON : Chef du Restaurant LES 5 MAINS / Lyon

Chern Hwei GAN : Chef du Restaurant LE PARAPLUIE / Dijon

 Iza GUYOT : Chef du Restaurant LE COMPTOIR DE PAGNY / Pagny-le-Château

Mourad HADDOUCHE : Chef du Restaurant LOISEAU DES VIGNES / Beaune

 Jérôme JOUBERT : Chef du Restaurant LE RIVE GAUCHE / Joigny

Christophe QUEANT : Chef du Restaurant LE CARMIN / Beaune

Marcel RAVIN : Chef du Restaurant BLUE BAY RESTAURANT / Monaco

 Yves REBSAMEN : Chef du Restaurant CHEZ GUY / Gevrey-Chambertin

 Mathieu SCHERRER : Chef du Restaurant LE MURAT / Paris

 Issihaka SYLLA : Chef du Restaurant LE P'TIT CANON / Paris

Eric ZIEBOLD : Chef du Restaurant KINSHIP / Washington

 

Thierry BRET et Gauthier PAJONA

 

 

 


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Perpétuant une pratique inscrite de longue date dans l’agenda des adhérents de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne, le président de l’antenne départementale Olivier TRICON a convié lors d’une soirée de retrouvailles des plus sympathiques dans son chai le milieu entrepreneurial en quête de moments de répit. Privilégier l’agréable au détriment de l’utile peut aussi s’avérer très positif !

 

CHABLIS : Deux ans déjà que la traditionnelle soirée du bourru sous l’égide de la CPME et de son viticulteur de président, Olivier TRICON, n’avait pu se tenir du fait de la crise sanitaire.

Deux ans d’absence (et surtout d’abstinence à ne pas pouvoir déguster ce vin en fermentation encore chargé de gaz carbonique et à l’opacité avéré) que les membres du syndicat patronal attendaient avec impatience car synonyme de joyeuses retrouvailles, loin des obligations professionnelles de chacun.

Malgré le contexte des élections consulaires (celles entre autres de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat) dont le vote a débuté en physique et par processus électronique au premier jour d’octobre jusqu’au 14 du même mois, et où la CPME a fait alliance avec plusieurs syndicats professionnels dont la FFB, la FEP ou encore le CNPA pour présenter une liste (« Fiers d’être artisans »), l’humeur était plutôt badine au cours de ce rendez-vous, vécu sous le signe de la convivialité.

 

 

On notait naturellement la présence du candidat adoubé par la CPME, concourant sur le tableau régional et départemental en qualité de tête de liste, Baptiste CLERIN qui profitait lui aussi de ces instants de détente salvateurs pour respirer un peu.

Apreté et rudesse caractérisent  le mot bourru dans la langue française. C’était loin d’être le cas ce vendredi soir au domaine de Vauroux, propriété d’Olivier TRICON, en dégustant ce produit…

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Ferait-elle une excellente recrue pour rejoindre les effectifs des Sapeurs-Pompiers Volontaires (SPV) la présidente du MEDEF de l’Yonne ? Lors de l’opération visant à sensibiliser le plus grand nombre d’entrepreneurs aux vertus du plan volontariat développé par le syndicat patronal et le SDIS, Emmanuele BONNEAU s’est montrée plutôt véloce dans le maniement de l’extincteur. Une preuve d’exemplarité à suivre pour les adhérents ?

 

AUXERRE : Le SDIS est en recherche constante de sapeurs-pompiers volontaires (SPV) afin de renforcer son potentiel d’intervention sur le territoire de l’Yonne. Une démarche qui n’est pas aussi aisée qu’il n’y paraît aux premiers abords et qu’il aura fallu structurer de manière précise et stratégique pour arriver à ses fins.

En effet, le Service départemental d’incendie et de secours s’est appuyé sur un outil spécifique, un plan de volontariat à quatre ans imaginé en haut lieu. C’est-à-dire l’Etat !

Si le commun des mortels représente potentiellement une cible à privilégier dans le cadre de ces recrutements (dès qu’il y a de l’envie et de l’appétence réciproques il va de soi), les fins stratèges de ce corps d’intervention ont très vite ajouté une autre piste de réflexion à leur quête : le monde de l’entreprise.

Un vivier naturel dans lequel puiser mais qui n’est pas sans inquiéter, fort légitimement, les responsables des sociétés eux-mêmes. Avec en toile de fond l’aspect crucial de la disponibilité, liée aux astreintes et aux autres sollicitations sur le terrain à toute heure de la journée dont peuvent faire l’objet les soldats du feu néophytes.

 

 

Un accord qui facilite la disponibilité des sapeurs-pompiers volontaires…

 

A date, ce sont pourtant 165 personnes qui constituent le contingent de ces SPV opérationnels sur le territoire icaunais. Dont 23 % de femmes. Mais surtout, 159 d’entre eux sont bénéficiaires de cette fameuse convention élaborée entre employeurs et le SDIS 89.

Une convention, à titre d’exemple, que le délégué général du MEDEF/UIMM de l’Yonne Claude VAUCOULOUX s’est empressé de parcourir en long et en large pour découvrir toutes les subtilités de ce partenariat avant de la soumettre à signature à l’ancien président du MEDEF départemental : Etienne CANO. Cela se déroulait le 03 octobre 2019. L’autre signataire de cet accord n’était autre que le président du SDIS 89, l’élu départemental Christophe BONNEFOND.

Que prévoyait ce texte validant le rapprochement original de la première organisation patronale de France et la direction départementale des services d’incendie et de secours ?

C’est l’actuelle responsable du MEDEF, Emmanuele BONNEAU qui en fournit les explicatifs : « Le but de cet accord était de faciliter la disponibilité des sapeurs-pompiers volontaires pendant leur temps de service au sein de leur entreprise. Ainsi, par ce geste fort, le MEDEF montrait alors combien il accordait de l'importance à ce noble et bel engagement qu'est le volontariat chez les sapeurs-pompiers… ».

 

 

 

Serait-ce tout ou existe-t-il encore autre chose ?

« Il mettait en place les conditions nécessaires au déploiement le plus large de cet accord national au plus près des entreprises, c'est à dire sur le terrain, dans les territoires… ».

L’une des conséquences directes de cette signature, qui n'est pas la plus désagréable en soi, s’est donc résumée à cette soirée ô combien sympathique organisée dans l’enceinte de la caserne auxerroise. A la découverte de plusieurs ateliers démonstratifs.

L’autre conséquence conforte l’accès des salariés des entreprises icaunaises au corps des sapeurs-pompiers volontaires présents sur tout le territoire.

Au terme du premier plan de volontariat qui courait sur la période 2018/2020, 62 % du taux de réalisation de l’objectif initial a été atteint. La simple déclinaison de cette manifestation concoctée par le syndicat patronat et le SDIS est de poursuivre sur cette dynamique.

 

 

Les SPV : un acte citoyen qui intègre les principes de la RSE…

 

« Il existe un sentiment de fierté quand vous comptez parmi vos collaborateurs une femme ou un homme qui, par conviction et altruisme, porte l'uniforme des pompiers pour se mettre au service des autres, argumente Emmanuele BONNEAU, c'est-à-dire de vous, de moi, de nos enfants, de nos aînés, bref, de la population lorsqu'elle est dans le besoin. Ou, pire encore, en danger…. ».

Incitant les entrepreneurs présents à conclure à leur tour ladite convention, la présidente du MEDEF 89 rappela les bienfaits de cet accord, permettant d’appliquer les modalités spécifiques liés à cet engagement.

Sachant de surcroît que grâce à ce document officiel, les SPV peuvent maintenir opérationnelles leurs compétences de sauveteur en facilitant leur accès à des formations et entraînements au cours desquelles ils renforceront leurs capacités pour préserver la sécurité des victimes, tout comme la leur.

Un véritable acte citoyen qui intègre l’un des chantiers essentiels de l’entrepreneuriat à l’heure actuelle : le respect de la RSE. Thème avec lequel le MEDEF et l’UIMM ont fait leurs choux gras, en proposant récemment un colloque passionnant aux multiples tables rondes.

On connaît la formule, « la valeur de l'engagement s'apprécie à l'aune des efforts qu'il suscite en la matière », mais favoriser le volontariat dans l'entreprise est un beau et noble geste. Ce qui est utile pour l'intérêt général est donc utile pour l'entreprise. Dixit la présidente du MEDEF qui y aura donc mis du sien lors de ce rendez-vous capital pour le civisme.

Et pas uniquement en manipulant un extincteur afin d’étouffer un feu se consumant dans un bidon !

« Faisons tomber les murs qui pourraient encore se dresser pour empêcher la signature des conventions avec nos entreprises, lâcha-t-elle en guise de conclusion.

Avant de citer Abraham LINCOLN qui disait que « l'engagement, c'est ce qui transforme une promesse en réalité ».

Alors mesdames, messieurs les entrepreneurs, afin de conforter le succès de ce plan de volontariat employeurs/SDIS 89, vous voyez ce qui vous reste à faire !

 

Thierry BRET

 


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Il y avait comme un parfum d’océan ce mercredi matin au lycée des métiers Vauban, où les élèves de BTS 2ème année Management Hôtellerie et Restauration, ont pu bénéficier d’une master class organisée par la filière ostréicole Marennes Oléron. Une formation alternant théorie et pratique, à l’image de cette fin de matinée consacrée au rituel de dégustation des différentes variétés d’huîtres de l’appellation « fine de claire ». Avec à la clé, un atout supplémentaire dans le bagage pédagogique de ces professionnels de demain.

AUXERRE : Observation visuelle et olfactive, aromes, oxygénation, longueur en bouche… Un vocabulaire qui résonne bien aux oreilles de tout amateur éclairé de vin, surtout en terre bourguignonne. L’exercice devient plus original dès lors que l’on évoque les termes de nacre, liqueur, branchies, poisson et calibre !

L’expérience sensorielle autour de la dégustation d’huîtres fait appel à un rituel qui, s’il n’est pas sans rappeler l’exercice œnologique, met en œuvre sept étapes successives, du toucher à la dégustation, en passant par l’écoute, la mise en bouche, la mastication et bien sûr, l’ouverture de la coquille.

Un parcours que les 16 élèves de BTS présents ce jour-là ont appris à découvrir, sous l’égide du directeur du groupement qualité Marennes Oléron, Nicolas BROSSARD et de son président Laurent CHIRON, lui-même ostréiculteur. Une double présence qui n’est pas anodine explique le premier : « on aurait pu passer par une structure de formation ou une agence de communication, mais on a tenu à ce qu’un professionnel soit toujours présent, pour crédibiliser le discours, que ce soit le président ou tout autre membre du conseil d’administration… ».

Une aventure entamée il y a quinze ans, en partenariat avec l’Institut Bocuse à Lyon, qui permet aujourd’hui à un millier d’élèves de grandes écoles culinaires ou de lycées régionaux, de se former chaque année à ce produit complexe et parfois mystérieux qu’est l’huître. D’autant, souligne Serge GOULAIEFF, professeur référent de la classe, que le sujet est tombé l’an dernier à l’examen restauration, où les candidats ont eu une assiette d’huîtres à préparer.

 

 

80 % des ventes de l’appellation…

 

« On va commencer calme pour ceux qui n’aiment pas les huîtres et débuter par les plus petites… ». Couteau et roue des saveurs en main, les participants s’attaquent à la « fine de claire ». Une huître peu charnue, reine des tables de fêtes de fin d’année, qui à elle seule représente 80 % des ventes de l’appellation. L’exercice est diversement apprécié, selon les goûts de chacun, mais tous jouent le jeu courageusement, avec une conscience déjà toute professionnelle. Pas si facile d’évaluer à la fois la teneur en sel, la quantité de chair en bouche, sa fermeté, la complexité de ses arômes partagés entre le minéral, le végétal ou l’animal…

« Prenez de l’air, oxygénez et mâchez bien ! ». Plus facile à dire qu’à faire, surtout lorsque l’on est confronté au produit phare de l’appellation qu’est la « pousse en claire » : un produit d’exception, particulièrement charnu et dont les saveurs explosent en bouche mais réservé à une clientèle d’initiés.

La recette d’huîtres chaudes ponctuant la dégustation de la matinée, spécialement concoctée par le chef de cuisine de l’établissement semble rencontrer plus de succès, sur fond de champignons, crème de Bresse et parmesan ! Au programme de l’après-midi : apprentissage de la technique d’ouverture des coquilles, suivi d’un exercice visuel de reconnaissance des différents types d’huîtres.

« Vous ne serez pas obligés de manger ce que vous avez ouvert… » précise Nicolas BROSSARD… Autour de lui, certains visages semblent retrouver le sourire !

 

 

En savoir plus :

Produit d’exception, la « Pousse en Claire » est élevée pendant 4 à 5 mois minimum, à une densité de trois huîtres au mètre carré. Sans nul doute l’huître la plus typée de la gamme Marennes Oléron, produite par seulement quelques professionnels avertis et réservée à une clientèle d’initiés…

 

Dominique BERNERD

 


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