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La baisse de la démographie des professionnels de santé sur le territoire de l’Yonne explique en partie la prise de décision du Conseil départemental. Une source d’inquiétude grandissante pour le président de l’exécutif, Patrick GENDRAUD, qui face à ce constat – l’Yonne pointe à la dernière place des départements de Bourgogne Franche-Comté quant à la présence médicale – a pris le taureau par les cornes, en décidant d’accueillir une première année de médecine dans les locaux de l’IUT d’Auxerre et ce dès septembre.

 

AUXERRE : Régime de bourses destiné aux étudiants se référant aux principes vertueux du serment d’Hippocrate, construction de maisons de santé, facilités financières en vue des futures installations de praticiens… : depuis plusieurs années, le Conseil départemental de l’Yonne met les petits plats dans les grands et ne reste pas les deux pieds dans le même sabot afin de juguler le phénomène de désertification médicale dont le territoire est victime.

Le nerf de la guerre de cette stratégie volontariste pour améliorer les systèmes de soins devant rassurer les Icaunais se nomme, comme de bien entendu, l’argent !

La récente visite des locaux situés à l’IUT d’Auxerre, dédiés dès la rentrée 2023 à l’accueil de la première année de médecine dans l’Yonne – le fameux projet « PASS », acronyme se traduisant par « Parcours Accès Spécifique Santé » -, aura permis de réaffirmer les choix volontaristes des élus départementaux et de leur président qui n’ont pas hésité à voter un budget de 5,4 millions d’euros consacré aux investissements à réaliser sur une période de trois ans.

Précédemment, sous la mandature antérieure, il avait déjà été question d’une enveloppe de 2,2 millions d’euros. Un doublement de budget qui traduit la farouche détermination de l’exécutif départemental de passer à la vitesse supérieure. Car, il y a urgence avec le vieillissement de la population et après les épisodes imputables à la crise de la COVID.

 

 

Un projet qui ne concerne pas uniquement le Conseil départemental…

 

Opérationnelle à partir de septembre, sur le campus universitaire d’Auxerre, la nouvelle démarche, l’accueil du « PASS », représente un additif supplémentaire à cette politique de grande ampleur pour que l’Yonne ne soit plus le parent pauvre de la médecine dans la contrée. Un projet qui dépasse amplement l’implication du Département – la santé ne s’inscrit pas dans son domaine de compétences comme aime à le rappeler Patrick GENDRAUD – mais qui est également souscrit par les EPCI et les communes de notre territoire.

Dans les faits, depuis le 18 janvier, les candidats intéressés par l’ouverture de ce nouveau cursus dans l’Yonne – ce n’est pas tous les jours qu’une filière concrétise ce désir sur le terrain – peuvent s’inscrire jusqu’au 09 mars par le biais de « Parcoursup » et son site afin de faire valoir leurs choix de préférence pour cette opportunité locale. 

Cette classe de première année de médecine qui prendra ses repères dans l’un des quatre bâtiments de l’IUT d’Auxerre où une salle lui sera aménagée devrait accueillir une trentaine d’étudiants. Le cursus, mis en exergue par la Faculté de Sciences de Santé de l’Université de Bourgogne, sera décliné sous la forme de cours proposés en visioconférence. Une originalité qui nécessite la rénovation et l’équipement de la salle de cours, assurés par le Conseil départemental.

En parallèle, les futurs praticiens auront accès à une salle de détente, une salle de sport, la bibliothèque universitaire copieusement garnie d’ouvrages de référence, ainsi que des espaces de travail personnels où les jeunes gens pourront suivre l’enseignement de différentes options, à l’instar du droit, de la philosophie, des langues étrangères, de SVT, de psychologie, etc.

 

 

Et pourquoi pas la même implantation universitaire du côté de Sens ?

 

Du pur cocooning estudiantin et intellectuel qui offre l’opportunité aux équipes du Département de pouvoir suivre « de plus près » les expérimentateurs de cette judicieuse formule, de l’aveu même du président ! Histoire de les familiariser un peu plus avec le territoire de l’Yonne pour qu’ils s’y installent ensuite une fois le précieux diplôme dans la poche ?

Ce qui serait in fine un moindre mal pour le quatre-vingtième département de l’Hexagone en termes de densité de population !

Avec peut-être, une autre implantation de ce type dans la partie septentrionale de l’Yonne, du côté du Sénonais : un espoir qu’émet publiquement un Patrick GENDRAUD, bien déterminé à poursuivre les efforts avec ses collègues de l’hémicycle sur le volet sanitaire et médical, profitable aux habitants de l’Yonne et à leur santé…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Parfois, notre journée se déroule autrement qu'initialement prévu. Voici là, l'un des charmes de la vie et des imprévus qui lui sont propres ! En cet ensoleillé jeudi hivernal, j'avais prévu un tour dans le Gâtinais. A l'instar de la Bresse gourmande ou des monts morvandiaux, le Gâtinais se partage avec d'autres départements comme la Seine-et-Marne, le Loiret, mais aussi l'Yonne, comme de bien entendu !

 

FERRIERES-EN-GATINAIS : Ce midi-là, mon déjeuner était prévu dans le petit village de Jouy, proche de l'ancienne laiterie SENOBLE, à «  La Grange » dont on m'a moult fois vanté le joli menu-déjeuner. D'ordinaire, ils sont fermés le mercredi. Sauf que ce jeudi-là, les volets étaient clos. A la revoyure, songeai-je alors, en faisant demi-tour, comme à regrets...

Je me souvins alors d'avoir prévu un jour d'aller déjeuner au réputé relais, sis à Bignon-Mirabeau. En avant, la première, puis la seconde, le clignotant et nous voici stationnés au pied de l'église de la bourgade. Aie : la table baptisée aussi chez Sonny, comme dans la chanson de Richard ANTHONY, est également fermée.

 

Refus catégorique de la patronne, et retour tête basse sur le trottoir !

 

Là, on ne plaisante plus ! L'heure avance, signe fréquent de refus de clientèle chez nous en France. Je continue ma route en direction du très joli bourg de Ferrières-en-Gâtinais. En déambulant dans les rues escarpées, je tombe sur une alléchante façade, « Le Biquin d'Or », un restaurant traditionnel. L'ardoise du menu du jour indique une choucroute garnie, l'un de mes plats hivernaux préférés !

C'est donc le cœur plein d'espoir que j'en  pousse la porte. Les saveurs paraissent prometteuses mais hélas, c'est complet. Une dame, seule, propose à la souriante patronne tatouée que je puisse partager sa table, afin de pouvoir y déjeuner. Refus net de la restauratrice ! Et, retour tête basse sur le trottoir. Une table intéressante, m'a-t-il brièvement semblé cependant !

 

 

La marge financière appréciable des crêperies…

 

Il est 13h20. En remontant la rue, derrière l'église, j'aperçois une crêperie-saladerie. Un souriant et salvateur « installez-vous » me permet de m'attabler, et le délicieux cidre brut du Val de Rance (nom d'un fleuve côtier breton) me permet de me remettre légitimement de mes émotions.

Bien sûr, tenir une crêperie, à l'instar d'une pizzeria d'ailleurs, ce n'est pas la même  chose que tenir un restaurant où l'on cuisine. Assez injustement cependant, dans ce type d'affaires, la marge financière est supérieure souvent à celle d'un vrai restaurant.

Un petit rappel : il faut de la farine de sarrasin pour les galettes salées, et celle de froment pour les crêpes-dessert ! Ici, la salle est claire et lumineuse, impeccablement propre. Quelques maximes ornent les murs, dont celle-ci : « la vie est faite de plaisirs simples, à savourer au jour le jour, sans modération ! ».

Pour commencer, un classique du genre, avec œuf, jambon, fromage. La pâte à galette est bien croustillante. Quant au jambon blanc, j'en ai dégusté de meilleur, comme de bien entendu ! Même chez un grossiste - à défaut d'un artisan - cela peut aussi se trouver, moyennant quelques subsides en sus. La jeune serveuse est particulièrement aimable, cela est plaisant.

 

 

 

Des légumes sortis tout droit d’une boîte de conserve…

 

A la table derrière moi, on adore Téléphone. Non pas l'engin technique, mais le groupe vedette des années 80. Ils commencent alors à entonner brièvement : « Un jour, j'irai à New York avec toi » !

Si le groupe Téléphone a leurs faveurs, il n'en va pas de même pour Vincent DELERM, qu'à l'unisson, ils clouent au pilori. De toute façon, admoneste la convive, moi je n'aime que DAVE et Michel SARDOU. Dont acte !

Arrive ensuite la galette indienne : c'est correct. Les légumes me semblent sortis tout droit d'une boîte de conserve de ratatouille. Dommage, la sauce curry annoncée n'a pas dû quitter Bombay ou New Delhi !

En dessert, je choisis une crêpe flambée au délicat alcool qu'est le « Grand Marnier ». Ce type de dessert disparaît hélas peu à peu de nos tables (mention émue pour les crêpes « Suzette » d'antan et leur beurre à l'orange...).

En résumé, ce fut une petite étape plaisante au cœur d'un environnement qui ne l'est pas moins.

 


En savoir plus :


Les - : l’absence de sauce curry dans la galette indienne, c’est vraiment dommage.

Les + : le service est aimable, souriant et poli. Cela n'est pas tous les jours le cas,  merci !

 

 

Contact :

 

« Caramel et fleur de sel »

crêperie-saladerie

2 Place Saint-Macé

45210 FERRIERES-EN-GATINAIS

Tel : 09. 86. 32. 11. 32.

Juste à côté, un café-bar-salon de thé.

 

Gauthier PAJONA

 

 


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Comme le SDEY s’y était engagé dans son plan stratégique « Énergies Yonne 2026 », un cadastre solaire va être mis en ligne en ce mois de février. Son objectif est d’informer de façon factuelle sur les gisements solaires et l’intérêt économique d’installer des panneaux solaires sur les toits des bâtiments de l’Yonne. Explications fournies par Eric GENTIS, directeur général de services du Syndicat départemental d’énergies de notre département…

 

INTERVIEW : Bien connu des communes et des collectivités, le SDEY l’est beaucoup moins du grand public. Comment le définiriez-vous en quelques mots ?

Le SDEY est propriétaire de tous les réseaux électriques basse tension dans le département et à ce titre, veille à l’entretien, au renforcement, à la sécurisation, aux extensions et à l’enfouissement du réseau. On intervient également dans l’éclairage public, pour des communes qui nous ont délégué cette compétence. Elles sont aujourd’hui près de neuf sur dix à l’avoir fait. On a lancé une grande opération de passage global en LEDS concernant 174 communes, avec à la clé une économie de près de 50 % de leur facture électrique. Et puis, on intervient aussi maintenant pour tout ce qui est optimisation énergétique. Ainsi, on accorde des aides aux communes pour mieux isoler leurs bâtiments, voire des subventions en cas de constructions répondant aux normes « Effilogies »…

Quelle est l’actualité pour le SDEY en ce début d’année ?

C’est bien sûr le cadastre solaire qui sera mis en place à la mi-février. Cela permettra à chaque habitant de l’Yonne en consultant le site du syndicat d’énergies (www.sdey.fr) et après y avoir rentré son adresse, de cliquer sur sa toiture.

 

 

A partir de là, un logiciel va calculer le potentiel de production d’énergie de ladite toiture avec un petit montage financier. A charge pour les personnes désirant aller plus loin dans leur démarche de contacter ensuite une entreprise spécialisée. On travaille aussi sur le sujet avec les chambres consulaires, de sorte que les agriculteurs puissent se rapprocher de la Chambre départementale d’agriculture ou pour les petites entreprises, de la CCI, en cas de projet… 

Combien de communes du département sont-elles rattachées au SDEY ?

Toutes les communes sont adhérentes, même si certaines, moins d’une dizaine, ont conservé leur propre contrat de concession avec ENEDIS. Ce qui fait que nous n’intervenons pas sur leur territoire. C’est à ce titre que nous invitons régulièrement tous les maires du territoire à nos manifestations…

 

Propos recueillis par Dominique BERNERD

 


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Il y a urgence à agir. Chaque minute est importante et l’effroyable décompte morbide – à l’instant « t » de la rédaction de cet article, ce sont plus de 20 000 corps sans vie qui ont déjà été extirpés des gravats des habitations turques et syriennes effondrées tels des châteaux de carte – s’alourdit. Les communautés concernées se mobilisent dans l’Yonne. Tant à Auxerre qu’à Sens où la solidarité bat son plein afin de convoyer par la route ces prochains jours des poids lourds chargés de denrées alimentaires, de couvertures, de vêtements chauds…

 

AUXERRE : Il a la mine des mauvais jours. Un regard triste et absent, encore embué par les larmes depuis qu’est survenu le terrible événement. Un séisme de très forte magnitude, plus de 7,8 sur l’échelle de Richter, qui a violemment secoué la terre de l’Anatolie et la région la plus septentrionale de la Syrie. Un tremblement de terre comme il s’en produit de temps à autre dans cette partie de l’Asie mineure, à cheval entre deux plaques tectoniques.

Depuis soixante-douze heures, les images de la télévision turque tournent en boucle sur le grand téléviseur de l’établissement, le restaurant « Chiche Kebab OZAN », bien connu des habitués de burgers et de ses spécialités orientales. Ourour et son père servent les clients, entre deux regards jetés furtivement sur l’écran qui diffuse les infos en vingt-quatre/vingt-quatre. Si les gestes sont machinaux pour les préparatifs de cuisine, les têtes n’y sont pas. Rivés aux informations tragiques qui tombent de minute en minute sur le canal audiovisuel, les propriétaires tentent de se rassurer en attendant des nouvelles de leurs proches qui vivent au pays.

Vu la gravité de la situation, ils ont décidé avec l’aide de structures associatives auxerroises accueillant leurs compatriotes de collecter le maximum de denrées alimentaires non périssables, des vêtements neufs, des couvertures, des produits d’hygiène à dépêcher sur place. D’ailleurs, un poids lourd est en partance depuis Auxerre ce dimanche en direction de la région anatolienne touchée par la catastrophe. Il faut faire vite et les restaurateurs en appellent à la bonne volonté des Auxerrois, de leurs cercles d’amis, de leurs connaissances, des associations, des collectivités.

« Nous avons de besoin de nourriture (riz, pâtes, céréales, conserves) mais aussi de produits d’hygiène, de vêtements neufs (pas d’occasion pour des normes hygiéniques), de couvertures, de torches, de réchauds...explique Ourour, figure locale très connue du cœur de ville d’Auxerre ; les gens peuvent nous apporter tout cela directement à la boutique, sise au 104 de la Rue de Paris… ».

Un premier camion partira dimanche vers la Turquie, en direction d’Ankara et de la zone où l’épicentre aura le plus marqué les esprits. D’autres suivront, sans doute dans les semaines à venir. Les gens de l’Yonne sont sollicités pour leur générosité et leur altruisme. La vie des êtres humains n’a pas de prix !

 

En savoir plus

 

Pour les dépôts de marchandises, à apporter au restaurant « Chiche Kebab Ozan » au 104 Rue de Paris à Auxerre.

 

Thierry BRET

 

 

 


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Elle martèle le message avec insistance, la secrétaire générale de la préfecture, Pauline GIRARDOT. Relayant de fait les propos similaires, tenus auparavant par le représentant de l’Etat, Pascal JAN. La haute fonctionnaire n’a qu’une expression à la bouche à destination des collectivités : « dépêchez-vous ! ». N’y aurait-il donc pas assez d’argent pour servir tout le monde ?! L’Yonne vient pourtant d’obtenir 8,9 millions d’euros dans le cadre du « Fonds vert ». Un nouveau dispositif devant booster la transition écologique dans les territoires…

 

CHENY : Il est cumulable avec d’autres aides institutionnelles, il est renouvelable pour les années à venir, il est destiné aux collectivités territoriales qui en effectuent la simple demande, il concerne neuf domaines d’application et il est un accélérateur farouche de la transition écologique ! De qui s’agit-il, précisément ? Du nouvel outil déployé à travers l’Hexagone depuis le mois de janvier qui possède d’honorables vertus en matière de préconisations environnementales.

Le « Fonds Vert », une appellation résumée à sa plus simple expression en matière de sémantique, frappe désormais à la porte de notre département, soutenu par la représentation étatique qu’est la préfecture de l’Yonne. Un dispositif voulu par la Première ministre Elisabeth BORNE et annoncé dès le mois d’août 2022 afin de donner un sérieux coup d’accélérateur à notre pays, via ses collectivités, au niveau de la transition écologique.

Au plan hexagonal, l’enveloppe dévolue à ce mode opératoire est dotée d’une rondelette somme de deux milliards d’euros de crédits pour l’année 2023. Une manne financière qui incombe aux préfectures devant ensuite la répartir au vu des projets présentés par les collectivités territoriales de leur zone d’influence mais aussi les partenaires publics ou privés intervenant dans trois domaines précis : la performance environnementale, l’adaptation du territoire au changement climatique et l’amélioration du cadre de vie.

 

Tout doit être dépensé d’ici le terme de 2023 !

 

L’Yonne bénéficie ainsi d’une réserve monétaire de près de 9 millions d’euros, issus de ce fonds national devant « verdir » davantage notre territoire. Plus exactement pour cette année de lancement de la somme de 8,9 millions d’euros. Si l’on sait d’ores et déjà que ce fonds va marquer de son empreinte les futurs projets instruits par les collectivités, on ne connaît pas en revanche quel en sera le montant exact dès l’année prochaine et ainsi de suite.

Mais, une chose est certaine dans l’esprit des soutiens à ce dispositif que sont les représentants du corps préfectoral, l’objectif est bel et bien d’utiliser cette somme qui n’a rien d’anodine dans sa globalité d’ici le terme de l’année. Soit un premier engagement de 50 % d’ici la fin du mois de juin, 95 % de ladite enveloppe à la fin octobre et le reliquat avant le 31 décembre.

D’où l’enthousiasme contagieux de la secrétaire générale de la préfecture, Pauline GIRARDOT, qui invite les collectivités à constituer et à déposer tous leurs projets dans les meilleurs délais afin d’être bénéficiaires de ce nouveau fonds.

Toutefois, pour pouvoir y prétendre, il est nécessaire que les dossiers intègrent l’une des neuf cases de cette préconisation environnementale ayant pour vocation de réduire de 40 % la consommation énergétique des collectivités icaunaises ciblées. Celles de moins de dix mille habitants, en substance, puisque ce sont elles qui sont visées en priorité par ce dispositif.

 

 

Neuf domaines d’application pour prétendre aux subsides du Fonds vert…

 

Citons parmi les neuf champs d’application de ce Fonds vert : la rénovation énergétique des bâtiments publics, le renforcement du tri à la source des bio-déchets, la rénovation des parcs d’éclairage public – une initiative qui devrait plaire aux représentants du Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne (SDEY) très investi sur le sujet -, la prévention des inondations, la prévention des incendies de forêt, la renaturation des villes, la promotion de la biodiversité, le recyclage des friches et même l’incitation en l’encourageant du covoiturage. Un aspect, beaucoup plus complexe à résoudre qu’il n’y paraît, somme toute.

Aux côtés du maire de Cheny, localité accueillant la conférence de presse préfectorale afin de dévoiler avec moult détails les arcanes de ce dossier, Pascal JAN illustrera ses propos en citant l’exemple de cette commune, très proche de Migennes qui profitera de ces subsides étatiques.

Didier JACQUEMAIN, le premier élu, évoquera le projet de rénovation thermique de l’école élémentaire, projet de 900 000 euros hors taxes ayant reçu le coup de pouce salvateur de l’Etat évalué à un peu plus de 365 000 euros de financement. Un projet couplé avec la pose de 345 luminaires LED afin de renouveler son parc d’éclairage, dans le pur respect de la transition énergétique.

Bref, l’illustration idoine de montrer que l’Etat soutient les collectivités dans cette accélération au verdissement de notre territoire. Nécessaire à la sauvegarde de la planète…

 

 

En savoir plus :

Toutes les informations concernant le déploiement du Fonds Vert et les cahiers d'accompagnement de chaque mesure sont disponibles sur le site : https://www.ecologie.gouv.fr/fonds-vert

Et sur la plateforme https://aides-territoires.beta.gouv.fr/programmes/fonds-vert/

Le dépôt des dossiers est ouvert sur la plateforme démarches-simplifiées depuis la fin du mois de janvier.

 

Thierry BRET

 

 


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