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Intégré parmi le conseil d’administration de la structure agricole départementale au cours du double exercice 2016/2018, le jeune professionnel, installé depuis septembre 2013 dans le nord-ouest de l’Yonne possède une motivation sans borne pour entamer ce mandat de président. Succédant à Mathilde LEMAITRE qui rempile dans le nouveau bureau en qualité de trésorière, le responsable des Jeunes agriculteurs de l’Yonne, fraîchement élu, dévoilera le contenu de sa feuille de route d’ici la fin avril…

AUXERRE : Adhérent des Jeunes agriculteurs de l’Yonne depuis 2015, Maxime BOUCHER vient d’être désigné par ses pairs président de la structure à l’issue du conseil d’administration qui s’est réuni le jeudi 15 mars à Auxerre.

Agé de 23 ans, le jeune garçon à la tête d’une exploitation céréalière de 124 hectares à Fouchères a profité des faveurs du scrutin pour prendre la responsabilité de cette entité qui fédère aujourd’hui près de cent-cinquante adhérents et sympathisants, âgés de 17 à 35 ans, voire un peu plus…

Détenteur d’un baccalauréat STAV obtenu au lycée de Saint-Pouange dans l’Aube, Maxime poursuivra son cursus d’enseignement supérieur en décrochant un BTS APV en 2014, au lycée de la Brosse à VENOY.

Lors de son mandat précédent, au sein du conseil d’administration, le jeune professionnel a eu en charges les dossiers des grandes cultures, environnement et relation avec la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles de l’Yonne.

Au cours de ce mandat qui devrait le porter jusqu’en 2020, Maxime BOUCHER bénéficiera de la présence d’une équipe solide et aguerrie constituée de Guillaume GOUX, secrétaire général, Loïc SAUTREAU, secrétaire général adjoint, Mathilde LEMAITRE, trésorière, Jean-Baptiste GODEFROY et Jean-Baptiste TRIBUT, responsables installation, Charlotte RENARD, responsable de la communication, Guilain DESNOYERS, responsable des filières, Bertrand MASSON et Julien CAILLARD, candidats à Jeunes Agriculteurs Bourgogne Franche-Comté ainsi que l’ensemble du conseil d’administration élu lors de l’assemblée générale le 01er mars 2018…


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 A 24 ans, le jeune chef originaire de Pézenas entend bien transformer le stress qui le met sous pression depuis quelques semaines en ondes positives au soir de la finale nationale du défi culinaire concocté par le CIFA de l’Yonne le 21 mars à Auxerre. Faisant éclater le potentiel de ses possibilités professionnelles aux côtés de la toque étoilée Gaël LORIEUX (« Auguste » à Paris), cet adepte de la gastronomie authentique ne se déplacera pas dans l’Yonne pour y assurer un simple rôle de second couteau. Motivé à l’idée de se frotter à trois autres confrères de valeurs égales, Julien BOUSQUET participera, certes, à son premier concours gastronomique mais avec la ferme intention de placer le curseur un cran au-dessus afin que cette expérience de vie extraordinaire le sublime durablement…

PARIS : De l’entraînement à en perdre haleine. Tel un pratiquant sportif de haut niveau d’une discipline d’endurance, où le temps consacré et les efforts physiques n’entrent dans aucun paramètre de dissuasion, le jeune chef héraultais répète à l’infini la stratégie qui pourrait le conduire à s’octroyer la récompense suprême au soir de la seconde finale nationale de l’IRON COOK 2018, disputée d’ici peu en terre icaunaise.

La méthodologie est louable même si elle nécessite forcément une récurrence évidente mais in fine elle pourrait s’avérer grandement payante pour l’intéressé. Se plaçant déjà dans la future configuration de ce défi unique, à savoir composer selon le cahier des charges initial, une entrée à base de poisson et de crustacés (l’appétissant mélange entre le sandre et l’écrevisse), un plat de résistance qui fera un délicieux clin d’œil aux diverses variantes d’accommoder la selle d’agneau et un dessert où l’exotisme des fruits revigorera les papilles des 36 convives, réunis autour des tables du restaurant d’application, « Le Com des Chefs » et membres du jury.

Se procurer du plaisir personnel en se frottant aux meilleurs…

Séduit par la complexité de ce challenge et surtout son irrésistible déclinaison conceptuelle (servir des plats à l’assiette), bien différente des traditionnelles épreuves de ce type, Julien n’hésitera pas longtemps avant de retourner, dûment complété, son dossier de candidature, assorti de sa propre vision des choses en matière de recettes.

Pour le premier concours culinaire auquel il participe, le chef qui exerce depuis trois ans son savoir-faire dans la capitale voulait se procurer un maximum de plaisir personnel. Lui qui adore travailler le poisson témoignera de cette faculté dès la première assiette à déguster.

« Dire que la présence de la douzaine de grands chefs à la renommée internationale dans le jury officiel ne m’impressionne serait mentir, se plaît-il à signaler, quant aux 36 membres du jury devant goûter et annoter ma cuisine sur l’ensemble de ma prestation, je dois les considérer au même titre que les consommateurs, clients du restaurant dans lequel j’officie, afin de les satisfaire du mieux possible : c’est-à-dire en leur proposant le meilleur… ».

Pragmatique, Julien ! Et visiblement paré à assurer derrière les fourneaux et avec l’aide de ses deux commis aux délicates épreuves techniques qui l’attendent d’ici quelques jours.

Participer, c’est l’essentiel pour se découvrir mais aussi progresser…

Philosophe, il aborde le fameux défi bourguignon comme le prolongement de son apprentissage professionnel et personnel. Débuté il y a près d’une décennie en qualité d’apprenti cuisinier à Pézenas, à « L’Entre Pots ».

Muni de son BEP et d’un brevet professionnel, Julien BOUSQUET, auréolé de très belles expériences vécues au fil de sa carrière naissante (à la Réunion dans un établissement cinq étoiles ou à « L’Octopus » profitant des conseils du Meilleur Ouvrier de France, Fabien LEFEBVRE) savoure déjà cette première échéance illustrant sa parfaite maîtrise des arts gastronomiques.

L’essentiel est de participer, précise le vieil adage inspiré de feu le baron Pierre de COUBERTIN, père de l’olympisme moderne. C’est cette maxime qui caractérise aujourd’hui le mental de ce jeune candidat au léger accent méridional. Mais, c’est aussi celle-ci qui va lui permettre de grandir et de se projeter vers un avenir prometteur, fait d’incontestables marges de progression…


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Priorité à la gagne, et ce dès ce mardi soir, pour le coach franco-uruguayen de l’AJ Auxerre Pablo CORREIA qui aborde ce match en retard de la 28ème journée de championnat, reporté pour cause d’enneigement, avec de réelles espérances. Même si le rythme des rencontres s’enchaîne de façon effrénée depuis le début de la nouvelle année, l’homme providentiel du pensionnaire de Ligue 2 envisage la suite de la saison avec sérénité ; celle-ci entrant dans son ultime ligne droite à dix journées du terme de la saison…

AUXERRE : Annulée à cause de déplorables conditions météorologiques où il n’était pas souhaitable de faire jouer des professionnels du football dignes de ce nom, la nouvelle confrontation entre la dixième équipe du classement et le douzième prétendant au titre suprême devrait s’avérer prometteuse à bien des égards ce mardi à Sochaux.   

Ce retour marqué chez les cousins francs-comtois, dix jours plus tard, offre, il est vrai, une réelle opportunité de rebond pour les protégés de Pablo CORREIA après la courte défaite concédée le week-end dernier. Contre, et cela est excusable, l’un des cadors habituels de Ligue 2, le club de Brest.

Mais, il n’y a pas à rougir d’avoir rendu les armes au terme de 90 minutes d’un intense suspense. Valeureuse, combative, emplie de velléités offensives, faisant montre de créativité en attaque, l’AJ Auxerre aura peut-être pêché, non pas par défaut d’ambitions ni excès d’orgueil mais par le manque de chance et de réussite à l’approche des buts du portier adverse.

La défaite contre Brest : un mal pour un bien profitable à la relance de l’équipe

Puisant au tréfonds des réserves psychologiques et mentales de ses joueurs, Pablo CORREIA positive dans l’absolu ce premier revers en championnat. Depuis que l’entraîneur franco-uruguayen a repris les rênes de la formation bourguignonne. Pour lui, cette situation s’inscrit dans une logique. Celle qui devrait lui permettre de continuer d’avancer et de progresser en passant très vite à autre chose. Et cet autre chose aurait comme simple synonyme la victoire !

« J’aimerai gagner un maximum de rencontres d’ici l’épilogue de ce championnat, plaisante-t-il, sur les dix dernières journées, je signerai volontiers pour six victoires et quatre défaites… ».

Prophète en son pays, l’ami Pablo ? Ce pronostic ne pourra se vérifier en revanche que si et seulement si les garçons de l’équipe première présentent une vraie appétence au beau jeu, en étant à 100 % de leur potentiel physique. Car, sur le terrain de Sochaux, un vieil habitué des grandes rencontres de Ligue 1 et des coupes de l’UEFA il y a fort longtemps, l’équation pour trouver la faille dans la ligne défensive et in fine la victoire ne se résoudra pas aussi aisément. Surtout que le FCS peut encore prétendre atteindre les accessits sur le podium, à défaut d’un barrage ou d’une place en Ligue 1 la saison prochaine.

« Ce club possède un espoir de venir jouer les trublions de dernière minute dans le haut du classement, confirme Pablo CORREIA, il nous faudra être à 100 % de nos moyens et posséder cet âme de compétiteur pour passer cet obstacle… ».

Qu’il s’agisse d’Auxerre ou de Sochaux, toutes deux auront à cœur de jouer crânement leurs chances avec un maximum d’efficacité offensive devant les buts.

La dynamique des résultats positifs n’est pas cassée…

Se concentrant exclusivement sur la fin de la saison, le coach auxerrois n’accorde guère de crédit au classement actuel. Volatil, celui-ci évolue sans cesse et ce dernier ne veut pas être pollué par une arithmétique bassement comptable.

« Je travaille pour cette saison et non pas pour l’année prochaine, ajoute-t-il sans détour, ce qui m’intéresse au fond, après cette défaite que nous avons connue contre Brest il y a quelques jours, c’est de voir comment l’équipe va réagir et reprendre son élan… ».

Malgré cette partie qui s’annonce si indécise entre les deux clubs dont les propriétaires sont originaires de Chine (un particularisme en Ligue 2 qui en ferait presqu’un derby hormis le fait que ces équipes évoluent dans la même région administrative), Pablo CORREIA garde confiance à son effectif et ne désire pas se mettre dans le rouge en étant confronté à la pression. Ce n’est ni son style ni dans ses habitudes.

« Quoi qu’il advienne, je ne changerai pas de stratégie, martèle-t-il, je n’aurai qu’une seule parole à prononcer dans le vestiaire avant que les joueurs ne pénètrent sur la pelouse : tout pour la gagne ! C’est un exutoire pour mieux les habituer à grandir et accumuler ces précieuses victoires… ».

Démontrant ainsi grâce à cette théorie que c’est ainsi que se construisent les grandes équipes sportives…


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A 52 ans, le chef de cuisine du fameux club AIRBUS, établissement spécifique accueillant des VIP de la planète entière en transit dans la région de Toulouse, et piloté par le prince de la gastronomie Michel SARRAN, double étoilé au Michelin, n’hésite pas à prendre des risques. Et à se remettre en cause, lui et son tour de main magique, avec beaucoup d’élégance et un sens profond de l’humilité. Le 21 mars, ce professionnel au parcours jalonné d’expériences riches et enthousiasmantes (Le CRILLON, La BARBACANE…) relèvera le défi imposé par les organisateurs ingénieux de l’IRON COOK 2018 lors de la seconde édition de cette épreuve à la renommée nationale. Portrait…

AUXERRE : Titulaire d’un CAP de cuisine, obtenu en 1983, au lycée professionnel de Saint-Martin d’Amiens dans la Somme, Thierry LAMBERT n’entre pas dans la catégorie particulière des spécialistes de concours gastronomique. Certes, il s’est déjà essayé à quelques-uns d’entre eux, « sur le tard », comme il aime le préciser. Non pas, par manque de conviction, mais parce que la passion de son métier telle qu’il l’exerce aujourd’hui aux côtés de Michel SARRAN à mitonner les recettes les plus insolites et représentatives du terroir français, monopolise le temps nécessaire aux préparatifs d’usage.

Donner le maximum pour ce défi d’exception

Ce personnage universaliste ouvert aux cuisines du monde (Brésil, Tunisie, Egypte, Dubaï…), féru de stages de perfectionnement afin de connaître la subtile quintessence de cet art culinaire qui lui procure tant de plaisir, a, en cette année 2018, tourné casaque à sa litote habituelle. Celle de consacrer beaucoup aux autres, en oubliant parfois de s’intéresser à lui-même…

Logique, en suivant ce raisonnement volontariste, de retrouver in fine Thierry LAMBERT parmi la vingtaine de postulants initiaux au fameux défi institutionnalisé par le CIFA de l’Yonne depuis deux rendez-vous.

« L’âge n’y est absolument pour rien, concède-t-il, ni le fait de me confronter à d’autres chefs de grande valeur. Simplement, j’ai eu envie de relever ce challenge marathon si spécifique en adressant ma candidature parce que la passion du travail bien fait et le fait d’être capable de se mobiliser à tout instant me sont apparus les arguments les plus forts… ».

Par chance, le chef de Castelmaurou (Haute-Garonne) franchira sans encombre les étapes successives d’une dure sélection. Son dossier interpellera les membres du premier jury qui ont composé le futur casting de cet événement printanier. Pris au jeu de la sélection en phase de succès (l’une des quatre places de finaliste lui revenant de facto après le verdict rendu par le comité exécutif), le chef ne fera pas de la figuration le jour J lors de sa venue en Bourgogne.

« Je sais que je donnerai le maximum pour remporter ce challenge, explique-t-il, dans ce métier, on ne peut progresser sans aller le plus loin possible et en relevant au quotidien des défis supplémentaires. Et puis, quelque part, je me réjouis que les personnes présentes ce soir-là, soit les 36 VIP du jury de notation des mets, auront la chance de pouvoir déguster ma cuisine. Etant un cercle très hermétique, le Club AIRBUS ne reçoit que des personnalités et des VIP du monde entier quel que soient leurs cultures et religions. D’où une diversité éclectique de la gastronomie à leur proposer. A contrario, ce cadre n’est pas ouvert au grand public et ma cuisine demeure méconnue… ».

Se sublimer pour contrer la crise de la cinquantaine…

Près de Toulouse, Thierry LAMBERT sait pourtant faire des miracles au fond de l’assiette, aux côtés de ses équipes, à faire pâmer les épicuriens les plus insensibles à la gastronomie de référence.  

« Je me suis toujours donné à fond à la cause culinaire, conçoit-il, aujourd’hui, j’ose l’avouer je ne crains pas les jeunes chefs qui exercent leur vision de notre corporation avec élan et générosité. Personnellement, j’aime mon  métier. Et quand on aime on peut aller très loin. Mon objectif, en participant à ce défi original, est de m’assurer que j’aurai essayé. Je ne viens pas à cette épreuve avec une crainte particulière. La seule peut-être est celle de laisser mes équipes à Toulouse durant cette semaine d’absence… ».

Perfectionniste jusqu’au bout des ongles, le chef de la Haute-Garonne ! Lui qui considère que la cuisine correspond à une somme de valeurs à partager autour de soi. Thierry LAMBERT aborde ce défi avec un réel sens de l’abnégation. Face à la crise de la cinquantaine qui le pousse parfois à se sublimer en réalisant de nouvelles prouesses techniques.

S’attaquer à la difficile scénographie imposée par cette épreuve complexe (concevoir un menu complet comme s’il exerçait son activité dans un restaurant) ne contrarie nullement le chef toulousain.

Mieux cela le stimule et lui intime l’ordre de conjuguer le plaisir au devoir accompli. En procurant la satisfaction à celles et ceux qui se délecteront de sa cuisine savoureuse et typique au soir de ce rendez-vous qualitatif, même si le menu y est sérié dans le cadre précis d’un challenge national.


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Le long feuilleton à multiples épisodes devant conduire à la fermeture définitive de l’établissement scolaire auxerrois et à l’éparpillement de ses 400 élèves sous d’autres cieux pédagogiques trouve enfin un épilogue, contre toute attente, positif. Le verdict a été annoncé lors d’une conférence de presse tenue par le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON, aux côtés d’Annie PARTOUCHE, inspectrice d’Académie. S’imprégnant de cet épineux dossier dès son arrivée, le représentant de l’Etat a pris soin de consulter l’ensemble des acteurs concernés avant de rendre sa décision irréversible. Mais, si le collège Bienvenu Martin ne fermera pas ses portes, il reste à transformer la double problématique du coût des travaux de réhabilitation et de la baisse des effectifs en future réussite. D’ores et déjà, plusieurs pistes ont été esquissées pour que ce collège, condamné il y a peu à une disparition inévitable, retrouve de sa superbe et toute sa légitimité en présentant une feuille de route pédagogique réellement attractive…

AUXERRE : Parents d’élèves et enseignants respirent désormais après la sage décision que vient de prononcer le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON. La mort d’un établissement scolaire n’est en effet jamais un acte réjouissant à entériner pour un représentant de l’Etat qui exerce ses hautes responsabilités sur un territoire. Même si celui-ci, au demeurant, connaît une baisse très significative de ses effectifs scolaires, notamment dans sa partie méridionale. Des faits attestés de la manière la plus officielle qu’il soit par les statistiques détaillées de l’INSEE Bourgogne et du Conseil départemental.

Un vote légitime qui a amené à la fermeture de l’établissement

L’existence et le devenir du collège Bienvenu Martin passeront donc sous les fourches caudines de l’exécutif du Département de manière tout à fait appropriée courant 2017. Une logique implacable puisque l’organe institutionnel possède parmi ses lourdes charges la gestion des collèges en termes de nouvelle construction et d’entretien du bâti existant. Il s’avère très vite, après examen analytique du dossier que l’établissement scolaire auxerrois développe de sérieuses carences dans sa configuration thermique et développement durable. Et nécessite d’incompressibles et onéreux travaux d’isolation, de rénovation de façades extérieures et de toiture. Le devis faisant référence à ce chantier conséquent fait état de 5,2 millions d’euros. Le second axiome pouvant alors précipiter le collège vers un insondable abîme concerne sa sous-occupation en matière de scolarisation. L’établissement induit un coût par élève supérieur à la moyenne du département de l’Yonne, engendrant des charges très élevées.

Autant d’arguments compréhensibles qui conduisent à l’automne 2017 les élus du Conseil départemental à se prononcer à une large majorité en faveur de la fermeture définitive du site. Quelques abstentions et votes contraires à ce choix stratégique ne remettront pas en cause le caractère définitif du suffrage.

C’est ensuite que le préfet de l’Yonne intègre le jeu en constituant un groupe de travail, composé de représentants de l’Education nationale, du Département, et de la préfecture afin d’examiner les problématiques réelles, et dans leur globalité, du mode opératoire des collèges sur le territoire. La première rencontre eut lieu le 26 octobre. Une douzaine de ces rendez-vous constructifs s’en suivront. In fine, une synthèse sera finalisée et présentée le 02 mars aux représentants du Conseil départemental. Parallèlement, Patrice LATRON multipliera les contacts avec les partenaires politiques du territoire, abordant à maintes occasions les contours délicats de ce projet de fermeture auprès du secrétaire d’Etat Jean-Baptiste LEMOYNE à Paris, du député de la circonscription Guillaume LARRIVE, du président du Conseil départemental Patrick GENDRAUD et de l’édile d’Auxerre, le maire Guy FEREZ, président de la Communauté de l’Auxerrois. Et avec l'inspectrice d'Académie, Annie PARTOUCHE...

Des arguments qui plaident en la faveur du maintien du collège…

Toutefois, et à l’avancée de cette quête justificative qui devait le conduire à prendre sa décision irrévocable, le préfet découvre au fil de ses entretiens que certains facteurs plaident en faveur du maintien de ce collège.

D’une part, depuis ces deux dernières années, le nombre d’élèves entrant en classes de sixième augmente. Ce qui porte à ce jour le chiffre d’inscrits à 406 enfants. D’autre part, l’établissement Bienvenu Martin est le seul à Auxerre à pouvoir bénéficier du statut de collège REP (réseau éducation prioritaire), structure essentielle à la politique de la ville et éligible dans le cadre des programmes de l’ANRU. Enfin, le collège Denfert Rochereau, implanté à cinq cents mètres de là, peut effectivement accueillir un surplus d’élèves mais cela aurait le désintérêt de créer une énorme structure que ne souhaitait pas à terme le représentant de l’Etat.

Au plan humain, le bilan s’avère positif sur l’état d’esprit qui règne à Bienvenu Martin. Le taux de rotation des enseignants, faible, démontre l’attachement de ces derniers à leur lieu de travail. Pour certains, ils sont présents depuis une décennie. Quant aux projets pédagogiques, ils se révèlent être nombreux et reconnus par le Rectorat sous la forme de partenariats culturels ou sportifs. Dernier point : le rapport privilégié mis en place avec les parents d’élèves par la direction de l’établissement. Il existe une relation étroite et ténue entre la communauté éducative et des parents qui se seront mobilisés à la sauvegarde de leur collège, pétitions et manifestations à l’appui.

« Fort de ces arguments, nous ne pouvions décemment disloquer une communauté éducative qui s’est engagée dans les valeurs républicaines et laïques, précisa Patrice LATRON, si le législateur a voulu laisser le champ de la décision au représentant de l’Etat, c’est pour éviter que les prises de décisions se fassent sur le volet politique ou budgétaire. La logique comptable ne peut pas être le principal vecteur de ce choix quand on évoque l’éducation de nos enfants. Une telle décision ne peut se réduire à quelques millions d’euros… ».

Soucieux de l’application harmonieuse d’une politique qui soit équitable aussi bien en zone rurale que pour les zones urbaines, le préfet devait ajouter : « je refuse d’opposer le rural et l’urbain : il ne doit pas y avoir de conflit entre les deux. Tout le monde doit être traité de la même manière car ces deux zones sont habitées par les mêmes citoyens… ».

Au-delà de ces considérations sociétales, Patrice LATRON désire que « la décision de maintenir l’ouverture du collège Bienvenu Martin soit actée de manière définitive et qu’elle ne soit remise en aucun cas en jeu par son futur successeur… ».

Et maintenant : quid de l’avenir du collège Bienvenu Martin…

Se pose désormais la sempiternelle question de l’avenir de cet établissement qui a été contesté. Muer les problématiques initiales en réussite pouvant faire converger davantage d’élèves de la région deviendrait la clé de voûte de cette équation à multiples inconnues.

Citant le cas spécifique du collège de MARCIAC (Gers), le préfet de l’Yonne a rappelé que ce lieu pédagogique ne comptabilisait plus que quatre-vingts élèves, avant sa probable fermeture. Mais, le principal, peu enclin à la démotivation, a su relever le défi en mobilisant toutes ses équipes autour d’un thème culturel et musical : le jazz. Grâce à l’enseignement de la musique, cet établissement recense désormais plus de deux cents élèves et a pu être à l’initiative du fameux festival populaire dans le monde entier !

« Aujourd’hui, poursuivit le préfet, les équipes de la Ville d’Auxerre se sont mises au diapason depuis plusieurs semaines afin de peaufiner en accointance avec les services de l’Education nationale sur un projet d’éducation artistique et culturel qui viendrait renforcer le rayonnement et l’attractivité de ce collège. Diverses pistes de réflexion s’étudient : l’ouverture d’un internat de l’excellence dans le cadre d’un partenariat avec une grande école, le développement de liens étroits avec un établissement de la même typologie à l’international, voire le tissage de liens avec un musée national reconnu… ».

Quant aux travaux qui restent néanmoins indispensables, l’Etat apportera son précieux concours, non pas en se substituant au Conseil départemental qui reste dans son domaine de compétences sur la réhabilitation du site, mais dans l’aide financière pouvant être apportée en faisant actionner quelques ficelles relationnelles intéressantes.

A titre d’exemple, Patrice LATRON expliquera la finalité du grand plan d’investissements 2018/2022 annoncé il y a peu par le gouvernement avec un volet sur la transition écologique. Soit une enveloppe salvatrice de 3 milliards d’euros au plan national pouvant être affectés à de tels travaux. Des éléments qui pourraient s’agréger au plan bâtiment durable que le Conseil départemental développe avec un axe d’ingénierie financière sous la tutelle de l’ADEME. Reste la troisième hypothèse où interviendrait l’ANRU avec le financement des travaux de rénovation du groupe scolaire sous couvert de lien de cohésion sociale avec le quartier. Ce qui supposerait de fait un appui de la Ville et de la Direction départementale des territoires. La municipalité d’Auxerre étant prête à collaborer.

Un groupe de travail piloté par la secrétaire générale de la préfecture et sous-préfète d’Auxerre Françoise FUGIER s’attèlera prochainement à examiner avec pertinence les pistes financières proposées en concertation avec les représentants du Conseil départemental, de la Ville et de l’Education nationale ; le projet éducatif à concevoir restera, quant à lui, l’apanage de la communauté éducative…


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