Joindre l’utile à l’agréable n’est pas une chose incompatible pour l’un des leaders nationaux, exerçant dans le domaine des réservoirs de production d’eau chaude et des contenants de stockage tout liquide. Labellisée RSE par l’AFNOR depuis 2020, l’entreprise sénonaise vient de signer une convention de partenariat pour faire de son site de 6,5 ha un refuge de la Ligue pour la Protection des Oiseaux…
SENS: Ce n’est pas un hôtel à insectes ordinaire que présente le toujours créatif patron du groupe industriel icaunais Pascal CHAROT ! Ce serait plutôt le modèle cinq étoiles, version grand luxe avec des services « all exclusive » à tous les étages pour ces bestioles qui virevoltent dans le ciel !
A deux pas de l’unité de production qui emploie près de cent cinquante collaborateurs conquis unanimement par l’initiative, trône cette majestueuse construction de bois où viennent se camoufler des myriades d’insectes vrombissants. Le jardin d’Eden ou presque pour ces insectes fréquentant les lieux qui ne manqueront pas ensuite de servir de nourriture très appétissante aux oiseaux alentours !
Le groupe CHAROT a donc choisi de verdir son image et surtout son environnement depuis l’année dernière, grâce à la signature de la labellisation RSE (Responsabilité sociétale de l’entreprise) dispensée par l’AFNOR. Une initiative que souhaitait accomplir depuis longtemps le dirigeant de la société, Pascal CHAROT.
Il y a peu, le 26 avril, l’industriel apposait sa griffe au bas d’un document le liant via une convention partenariale avec la LPO, la Ligue pour la Protection des Oiseaux. Objectif : faire de ce site de 6,5 hectares un refuge pour les volatiles.
Conséquence, le fabricant de ballons d’eau chaude sanitaire et de réservoirs de stockage en acier et inox ne s’est pas fait prier pour installer une douzaine de nichoirs et de mangeoires, çà et là parmi ses espaces verts ; en y ajoutant une première mare artificielle qui en appelle déjà l’implantation d’une seconde, et de cet hôtel à insectes si spacieux. Une initiative intelligente et environnementale qui a vu la participation des salariés de la société !
Une idée fédératrice qui a débouché sur la création d’une cellule…
Moyennant une enveloppe budgétaire de dix mille euros (une broutille pour une PME qui réalise plus de 25 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel), le groupe CHAROT joue avec enthousiasme et jubilation la carte de la préservation des espèces.
D’autant que les diagnostics liminaires fournis par la LPO reflètent de la pertinence de l’initiative : un troisième inventaire aviaire réalisé il y a peu fait état de la présence de vingt-cinq profils différents d’oiseaux dont, et c’est une très belle surprise, le repérage du serin « Cini », très peu répertorié dans notre région.
Fédératrices au plan de la communication en interne, les préconisations environnementales de CHAROT ont même abouti à la création d’une cellule ad hoc qui réfléchit à l’apport de nouvelles idées devant s’effectuer par la suite.
Ainsi, outre l’implantation d’une deuxième mare n’accueillant pas de poissons pour laisser libre cours à la reproduction d’insectes, devant sustenter les oiseaux, des projets de plantations d’arbres fruitiers sont dans les cartons.
Bref, cette quête à la biodiversité retrouvée, très utile pour le développement des espèces animales et végétales, s’est également propagée parmi les collaborateurs du groupe.
Une douzaine d’entre eux sont dorénavant devenus refuges LPO à titre personnel en accueillant nichoirs et autres mangeoires pour oiseaux.
La création d’un biotope n’est donc pas inconcevable avec les activités purement industrielles d’une structure comme CHAROT. Une initiative judicieuse qui pourrait bien faire des émules dans le landerneau.
Thierry BRET
L’imaginaire débridé d’Elon MUSK n’a pas de limite, ça, on le savait ! Qu’il s’agisse de l’aventure spatiale à la conquête de la planète Mars ou en matière d’automobile, le milliardaire américain ne lésine pas à mettre tous les moyens dans la balance pour voir ses projets les plus rocambolesques et insolites arrivés à leurs aboutissements…
PARIS : La ligne de ce concept hors normes est on ne peut plus épurée et fait figure de véhicule de l’an 3 000 ! Le nouveau pick-up électrique de TESLA, baptisé « Cybertruck », n’a pas encore vu son premier modèle sortir de l’une des chaînes de fabrication au Texas que déjà l’engouement est à son paroxysme Outre-Atlantique où près d’un million de réservations ont été enregistrés en l’espace de quelques jours !
Annoncé pour la fin de l’année, ce modèle hyper futuriste avait été présenté dès 2019 par la fameuse firme US qui est devenue l’un des leaders internationaux du véhicule électrique.
Son prix de vente devrait être fixé à partir de 32 700 euros sur le marché nord-américain.
Elaboré à partir d’une coque extérieure conçue pour offrir une durabilité et une protection des passagers optimales, ce pick-up des temps nouveaux a été imaginé grâce à un exosquelette. Chaque composant est ainsi conçu pour apporter une résistance et une endurance accrues. L’utilisation de verre blindé est aussi l’une des particularités de ce modèle décidément peu ordinaire.
Dans cette catégorie de véhicule quelque peu décalé au plan de l’esthétisme, TESLA aura face à lui en guise de concurrent le FORD F 150 Lightning, qui a vu le nombre de ses réservations excédés les 44 000 demandes en moins de 48 heures.
Une chose est certaine : on ne devrait pas voir ces spécimens de l’automobile de demain circulés sur les routes de l’Yonne dans un proche immédiat !
Thierry BRET
Deux jours en immersion en Bourgogne Franche-Comté, ou plus exactement dans le Jura et en Saône-et-Loire, pour le président national de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat ne peuvent être qualifiés d’ordinaire. Découverte d’un CFA ou visite d’une entreprise constituait le gros du programme. Mais, le plus significatif de ce séjour restera la convention régionale signée avec Pôle Emploi afin de promouvoir la filière artisanale…
LONS-LE-SAUNIER (Jura) : Difficile de faire un choix, le plus souvent celui-ci est cornélien, quand il s’agit de définir une destination et un but précis de rencontre de travail. Surtout lorsque les sollicitations se multiplient et que l’on est à la tête de la puissante chambre consulaire qui défend les intérêts de la filière artisanale.
En déplacement cette semaine dans deux des huit départements que compte notre contrée, Joël FOURNY, président national de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, a pu être accueilli par Emmanuel POYEN, président de la région Bourgogne Franche-Comté, lors de cette courte visite, au demeurant très dense côté contenu.
C’est par la découverte du CFA du Jura que le responsable national de la branche artisanale débuta son périple en rencontrant des apprentis et les équipes enseignantes/administratives de l’établissement localisé à proximité de Lons-le-Saunier, à GEVINGEY. Le président eut le plaisir de pouvoir échanger le temps d’une discussion nourrie avec un meilleur apprenti de France et un candidat aux fameuses épreuves du « Worldskills ».
Puis, toujours dans le chef-lieu du Jura, ce fut un rendez-vous constructif avec le dirigeant de la société PAGNIER, structure spécialisée dans la fabrication de siège de salle de spectacles. Une manière concrète et appréciable de comprendre les enjeux d’un artisanat qui n’a rien de virtuel.
Le 27 mai, c’est en Saône-et-Loire que Joël FOURNY achèvera ce parcours de découverte bourguignon en assistant à la signature d’une convention régionale entre Pôle Emploi et la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté.
Un document sur lequel nous reviendrons afin de vous expliquer les quatre axes retenus dans cet accord valable pour trois ans sur la promotion des métiers, l’accès à l’apprentissage, l’initiative entrepreneuriale et la réponse aux besoins de compétences des entreprises…
Thierry BRET
Seize minutes pour convaincre ! Cela correspond au temps de diffusion de l’animation vidéo concoctée par IDXPROD qui illustre de manière pertinente et novatrice le projet de rebond d’un territoire, en l’occurrence celui de l’Auxerrois, prêt à se lancer un grand défi : l’optimisation de son attractivité à dix ans. Le document a été visionné vendredi matin par le directeur du programme national Action Cœur de Ville Rollon MOUCHEL-BLAISOT. Conquis par ces images, monsieur le préfet ?
AUXERRE : Bien calé dans son fauteuil, à proximité de Crescent MARAULT, édile d’Auxerre et président de l’Agglo, le directeur du programme national Action Cœur de Ville, en charge du pilotage interministériel des ORT (Opération de Revitalisation des Territoires) au sein de l’Agence nationale de la Cohésion des territoires, scrute attentivement la moindre image qui est projetée face à lui.
Il est vrai que l’écran plat grand format du téléviseur placé devant l’assistance facilite la tâche en termes de compréhension du concept. Il renvoie des informations visuelles suffisamment explicites pour que ce grand commis de l’Etat, préfet de surcroît, comprenne dès les premières minutes de ce visionnage les enjeux essentiels du projet.
Le territoire de demain que désire inventer la nouvelle équipe décisionnelle, au pouvoir de l’Agglomération de l’Auxerrois, et par ricochet celle de la capitale de l’Yonne depuis bientôt un an, le plonge dans une contemplation silencieuse. Celle-ci est ponctuée de temps à autre par une remarque bienveillante.
« C’est un beau projet ! » lâche de façon inopinée l’ancien directeur général de l’Association des Maires de France, qui rompt ainsi le silence de plomb qui règne dans la salle.
Crescent MARAULT acquiesce en opinant de la tête. Nul ne parle parmi ce petit comité dont certains ont déjà vu et revu les images de ce territoire en phase de remodelage insérées dans ce moyen métrage.
Des commentaires à chaud, synonymes de satisfaction…
Quelques minutes plus tard, alors qu’est projetée sur l’écran la transcription du plan de déplacement doux et d’une forme novatrice de la mobilité intra-ville, nouvelle appréciation de Rollon MOUCHEL-BLAISOT : « Ce projet répond à ce besoin de travailler la dimension paysagère de l’urbanisme… ».
Les élus présents aux côtés du maire d’Auxerre (Isabelle JOAQUINA, adjointe chargée du commerce et de l’artisanat et Nordine BOUCHROU, adjoint en charge de l’urbanisme, des travaux et de l’accessibilité) le savent intérieurement : le projet de mandature tel qu’il a été présenté la semaine dernière en séance plénière de l’Agglomération vient de marquer un sérieux point.
Celui-ci est très précieux sans doute pour qu’il puisse intégrer la recherche de financements nécessaires à sa concrétisation, tant vers la sphère publique que privé, et l’obtention de subsides émanant précisément de l’organisme national dont a la charge Rollon MOUCHEL-BLAISOT.
Ce dernier, très investi sur les questions de centralité, d’aménagement du territoire, d’urbanisme commercial et de développement local assure en effet la direction de ce programme, Action Cœur de Ville.
Un concept qui est doté de 5 milliards d’euros consacrés à l’amélioration de l’attractivité des villes dites « moyennes ».
C’est sûr : les quatre axes de la transformation de l’Auxerrois illustrés par ce film conceptualisé par la start-up auxerroise IDXPROD n’ont pu que séduire le visiteur du jour.
Les atouts touristiques, commerciaux et patrimoniaux de ce bassin de l’Yonne à horizon 2031 se sont déclinés limpides au fil du contenu de ce fondu enchaîné, fait de propositions bien réfléchies traduites par des préconisations chiffrées.
Du grain moudre sous la forme d’arguments construits et anticipés par la visualisation de ces images que le directeur du programme national Action Cœur de Ville n’aura plus qu’à mouliner en cabinet de réflexion aux côtés de son pôle ingénierie pour en déterminer depuis Paris le montant d’aides nécessaires à sa concrétisation et le bouquet d’offres existants pour y parvenir…
Thierry BRET
Que ce soit dans la capitale de l’Aube ou sur les anciennes terres des ducs de Bourgogne, l’exercice s’est répété par deux fois, à quelques jours d’intervalle. Il est vrai que cette pratique oratoire, coutumière pour le staff de l’établissement financier, a du bon. Non seulement, elle satisfait les journalistes qui peuvent apprécier dans leurs moindres détails les arcanes fonctionnelles de ce poids lourd de l’économie régionale. Mais, en outre, elle offre l’opportunité de tâter le pouls côtés tendances et innovations…
DIJON (Côte d’Or) : L’exercice sied à ravir à l’héritier intellectuel de Jacques KERMARREC. Dans les pas de son prédécesseur qui savait le manier avec une similaire dextérité, Emmanuel VEY, directeur général du Crédit agricole Champagne-Bourgogne, sait trouver les mots justes pour expliquer le contexte dans lequel se meut aujourd’hui son établissement.
Une situation qui n’a rien de sibylline à ses yeux tant le devenir économique semble plutôt probant à bien des égards, après cette crise sans précédent vécue par l’humanité.
2020 met en exergue ce sentiment de mission accomplie pour le responsable de l’entité financière mutualiste. Malgré le profil en dents de scie de la sphère économique et de tous ses acteurs. Un terme linguistique pourrait résumer cela à lui tout seul : la présence.
Présent le Crédit agricole au plus près de son territoire de prédilection ? Au-delà des mots, ce sont des images défilant à rythme soutenu lors de la diffusion d’un clip vidéo qui l’attesteront à travers moult exemples. Le tout servi par un générique qui en dit long sur la question, introduit par la voix du regretté Charles AZNAVOUR : « You are the one for me, for me, formidable ! ».
Alors sont-ils si formidables ces fameux professionnels de la banque au presque sortir de la crise sanitaire ? Au vu des séquences visuelles proposées, le premier financeur de l’économie territoriale n’a, certes, pas à se voiler la face à l’énoncé de son bilan.
Douze mille exploitations agricoles, installées en Champagne-Bourgogne, ont bénéficié de la pléthorique offre de services de la structure bancaire à l’identique des collectivités, entreprises et autres particuliers. La solidarité a été poussée à son paroxysme, entre altruisme et générosité, puisque des aides se sont concentrées en faveur des EPHAD mais aussi de deux cent cinq associations qui ont pu profiter pleinement de subsides accordés dans un souci solidaire par l’établissement.
« On ne s’est jamais senti plus utile durant cette période en soutien des activités économiques de notre clientèle, lâche Emmanuel VEY, bien conscient que le premier « bancassureur » de la région a assuré grave, comme le dirait la jeune génération. Et justement, puisqu’il faut évoquer la jeunesse, parlons-en ! Celle-ci n’aura pas été oubliée par le staff décisionnel du groupe. Entre recrutements en nette progression, malgré l’atonie de la situation, et l’accueil de jeunes entrepreneurs, à la tête de start-ups aux contours dynamiques au sein du fameux concept iconoclaste, « Village by Crédit Agricole », un réseau d’accélérateurs de compétences et d’initiatives qui booste les talents : que dire de plus ?
Des mesures d’accompagnement répondant aux réels enjeux…
Si ce n’est, comme le réaffirmera le quinquagénaire directeur général, doublement diplômé d’un MBA obtenu à la Chicago Booth GSB et d’un DEA en économie internationale à Paris Sorbonne, que le Crédit agricole a su démontrer son appétence à l’adaptabilité et à la transformation afin de pouvoir réagir au mieux face à un contexte si spécifique.
Renforçant ainsi la méthodologie inhérente à cette banque qui puise ses ressources dans le sens de la relation à l’autre. Ainsi, dans les faits, plus de trois mille prêts garantis par l’Etat (PGE) ont été consentis par l’organisme financier pour un montant de plus de 400 millions d’euros. Des mesures d’accompagnement répondant à la hauteur des véritables enjeux.
Reports d’échéances de crédits aux entreprises, mise en œuvre de dispositif contractuel inédit de soutien (le geste mutualiste assurance), aides apportées aux métiers de la viticulture et de l’agriculture : le Crédit agricole Champagne-Bourgogne n’a pas ergoté sur les moyens.
8 800 clients professionnels ont pu en bénéficier au moment le plus opportun de leur existence. Près de 2,6 millions d’euros ont répondu aux attentes de plus de 630 clients pour le dispositif de soutien mutualiste.
L’accélération de la digitalisation aura été effective parmi les priorités avec un global de soixante millions de connexions enregistrées sur le site de la banque !
« Le monde ne s’est pas arrêté du fait de la pandémie, souligne Jean-Yves REMILLET, président de l’établissement régional, nous avons proposé des solutions clefs en main et un accompagnement personnalisé aux artisans, commerçants et professionnels des quatre départements où nous agissons au quotidien : l’Aube, la Côte d’Or, la Haute-Marne et l’Yonne… ».
Une performance économique réussie malgré un contexte hors normes…
Autre preuve relative à ces propos : l’enveloppe de 617 000 euros qui aura été débloquée au profit de 74 structures accueillant un public de seniors. Un fonds de solidarité de 20 millions d’euros, porté par la Fondation Crédit Agricole Solidarité et Développement (CASD) au plan national, a favorisé la lutte contre l’isolement des personnes âgées.
Dans l’arborescence des résultats financiers de cette année écoulée, le Crédit agricole Champagne-Bourgogne tire incontestablement son épingle du jeu.
Sa solidité financière s’est confirmée. Quant à la continuité de service, rien n’a pu l’en empêcher. Pas même ce satané virus, sorti de nulle part. Les équipes, mobilisées à distance (1,4 million d’euros investis pour équiper l’ensemble des collaborateurs en ordinateurs portables et en téléphone) ont été fonctionnelles jusqu’au bout pour répondre aux attentes et besoins des 600 000 clients.
L’indice de recommandation client est en nette hausse. Près de 23 000 prospects se sont mués en une véritable clientèle nouvelle au terme de cette année si exécrable pour le moral et la joie de vivre.
Avec un résultat net s’élevant à 74,1 millions d’euros, la Banque verte peut donc envisager l’avenir avec sérénité. Le produit net bancaire conforté à 329,1 millions d’euros rappelle que la performance économique a été solide en dépit d’un environnement hors normes.
Reste l’avenir et les perspectives évolutives, tant en 2021 que pour les exercices suivants. Ce sera l’objet du second volet de cette introspection journalistique au cœur de la Banque verte, celle qui dit « agir chaque jour dans l’intérêt de ses clients et de la société »…Ce qui ressemblerait à la vérité, au vu des chiffres avancés !
Thierry BRET