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L’amélioration des infrastructures ferroviaires s’inscrit parmi les priorités essentielles en Bourgogne Franche-Comté. 2020 ne dérogera donc pas à la règle à l’instar des années précédentes. Avec un budget très conséquent qui s’élève à près d’un demi-milliard d’euros. Deux objectifs répondent à ce vaste programme de chantiers qui vont se décliner au fil de ces douze prochains mois : la performance et la qualité du réseau ainsi que la progression du cadencement qui ne peut se faire sans en optimiser la pleine sécurité…

DIJON : Et un demi-milliard d’euros à déposer dans la corbeille de la mariée !  Comme étrennes, c’est plutôt une excellente nouvelle pour le réseau ferré de la région. Pour que ce dernier ne cesse de séduire et encourager des voyageurs de plus en plus adeptes au transport ferroviaire et à conforter leur choix. Voilà ce que sera en toile de fond le programme d’investissements lancé en 2020 par la branche réseau de la SNCF sur notre territoire.

Comme elle l’avait déjà réalisée au cours du précédent exercice, la Société nationale des Chemins de Fer poursuit ses actions concrètes afin de garantir la sécurité des circulations ferroviaires qu’il s’agisse du transport de voyageurs (une moyenne de 650 circulations personnes par jour) et de fret (trois cents circulations en moyenne par jour) sur notre contrée.

Outre les investissements initiaux liés à cette modernisation de l’infrastructure (une enveloppe de 385 millions d’euros), cent autres millions d’euros viendront s’ajouter et compléter ce bouquet financier important dans le cadre de la maintenance du réseau et de son entretien.

 

 

Un réseau ferroviaire qui gagne en performance…

 

Quant aux cibles bénéficiaires de ces réhabilitations, elles se nomment passages à niveau, poses de signalisation, rénovation des voies. La sécurité figure ainsi parmi les items les plus souvent cités dans les explicatifs fournis par la direction territoriale de la SNCF Bourgogne Franche-Comté.

Cette stratégie vise au maintien d’un réseau ferroviaire le plus performant possible. La décision représente aussi du pain béni pour les quelques 3 600 collaborateurs que compte le groupe. Un personnel qui se mobilise au quotidien sur le territoire régional pour relever ces défis.

Dans l’absolu, ce schéma tactique qui s’effectue sous la houlette du Plan Etat/Région/SNCF priorise l’industrialisation des moyens de production, la digitalisation du suivi de la maintenance et surtout la mise en place de nouveaux systèmes d’exploitation.

Bref, ce plan d’envergure concerne l’ensemble des départements du territoire. Avec ses enjeux forts consentis à la sécurité des trains, la régularité des circulations et même le volet sociétal qui favorisera l’accessibilité aux gares des personnes à mobilité réduite.

 

 

La ligne grande vitesse Sambourg/Vergigny sécurisée…

 

Dans l’Yonne, c’est principalement la ligne LGV qui sera pourvue de la plus grosse enveloppe cette année. Soit 80 millions d’euros qui seront consacrés à la réalisation de ces travaux de modernisation. Il s’agira de remplacer l’existant, abîmé par les effets nocifs des conditions climatiques, le tonnage des trains, la fréquence de passage, l’intensification des circulations ou encore par l’impact inhérent à la grande vitesse. Autant de facteurs de risques qui déforment les rails et le ballast au fil du temps. Et qu’il est indispensable de changer.

Mais, ces chantiers qui permettront aux voies ferroviaires de se refaire une virginité devraient être au nombre d’une dizaine sur le territoire cette année.

Le renouvellement des aiguillages s’inscrit parmi ces priorités. Ceux-ci facilitent les déviations et les croisements des convois sur les voies ferrées. Naturellement, leur état, scrupuleux, est la garantie d’une sécurité optimale à apporter aux voyageurs.

Vingt millions d’euros seront ainsi destinés à ces opérations dont le site de Tonnerre (4,7 millions) lors de travaux réalisés du 31 août au 16 novembre. Certains ouvrages d’art, en terre et hydrauliques (tunnels) seront eux-aussi réaménagés au cours de la saison dans plusieurs départements.

Quant aux passages à niveau, ils ne seront pas omis de cette vaste campagne de réhabilitation (nous y reviendrons sur un article spécifique).

Quarante-quatre millions d’euros seront également affectés à la signalisation de la très fréquentée ligne Paris-Lyon-Marseille Saint-Charles entre les portions de Laroche Migennes et Blaisy Bas (Côte d’Or).

La présentation de ce chantier herculéen qui attend la SNCF Réseau cette année en Bourgogne Franche-Comté a nécessité la tenue d’une conférence de presse à Dijon. Une prise de parole où se retrouvaient Jérôme GRAND (directeur territorial Bourgogne-Franche-Comté SNCF Réseau), Éric PIERRAT (secrétaire général des affaires régionales de la préfecture de Région) et Michel NEUGNOT (vice-président en charge des transports au sein du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté).

 

 


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La toute puissante hégémonie du vice-président du Conseil départemental de l’Yonne et maire au quadruple mandat de MONETEAU, Robert BIDEAU, est désormais contestée par un homme. Et pas n’importe lequel ! L’un de ses plus fidèles lieutenants, un aficionado de la première heure. C’est-à-dire 1995, date à laquelle il a endossé le rôle de conseiller municipal, avant de devenir adjoint lors de la mandature suivante (1999), pour finir par tenir la fonction de premier adjoint de la commune à partir de 2008. Une situation inattendue pour la localité périphérique d’Auxerre qui est peu habituée à ces soubresauts vécus sur fond de divorce sans accord à l’amiable…

MONETEAU : En décembre dernier, celui qui avait calqué ses pas dans le sillage de son chef de file historique depuis plusieurs décennies, avait provoqué une sérieuse secousse dans le landerneau local. Faisant connaître une décision devenue depuis irrévocable, au détour d’un conseil municipal qui s’était conclue en apothéose : avec sa démission du poste de premier adjoint à inscrire sur le procès-verbal de la séance…

Et même s’il demeure aujourd’hui encore conseiller municipal jusqu’au terme de son mandat (le 22 mars), Patrick PICARD ne reviendra pas sur ce choix mûrement établi. Surtout après l’annonce de sa propre candidature pour briguer le poste de maire. Et chasser, le pense-t-il, ainsi tous les espoirs velléitaires du maire sortant, Robert BIDEAU, de prétendre à une nouvelle mandature de six ans.

L’histoire avait pourtant débuté sous le sceau du beau fixe ambiant et de la transparence totale entre ces deux figures complices de la vie locale.

« Nous avons vécu ensemble des moments très forts, intenses, confie Patrick PICARD, je n’ai jamais relevé la moindre anicroche entre nous, pas une ombre venant noircir le tableau…bien sûr qu’il y a de l’émotion à cette prise de décision… ».

Oui, mais voilà, si l’actuel responsable de l’exécutif s’était engagé à passer la main à bientôt 78 ans au printemps prochain, il a changé d’avis entre-temps. Bien que cela soit évoqué lors de la cérémonie des vœux en 2019.

Les choses semblaient pourtant plutôt bien positionnées en ce sens pour le premier adjoint en poste qui était autrefois en charge de l’urbanisme et des bâtiments. Depuis quelques mois, les clignotants au vert affichaient les bonnes intentions de ce dernier d’obtenir l’adoubement nécessaire  en quête d’un sacre, obtenu de manière légitime par le suffrage.

« On m’avait déjà collé l’étiquette de futur remplaçant de Robert BIDEAU dans le dos, confirme-t-il.

Mais, la vie politique n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. Elle est faite de chausse-trappe et de revirements contre toute attente. Au mois de mai, le maire de MONETEAU faisait part de son intention de ne pas se retirer du jeu politique, se ralliant ainsi sur la liste de l’adjointe aux affaires sociales, Arminda GUIBLAIN.  Un savant calcul astucieux lui permettant de faire coïncider sa présence aux municipales avec les futures échéances départementales qui pointent le bout de leur nez en 2021…

 

Deux listes de la majorité en compétition : une ouverture pour l’opposition ?

 

Dans ce magma en fusion qui se vit désormais au grand jour dans la localité périphérique d’Auxerre, la double présence de ces deux listes issue de la majorité du conseil municipal sortant ne peut que se traduire par un effet d’aubaine dont pourrait bénéficier la seule liste d’opposition, conduite par l’inoxydable Yves SCALABRINO, déjà candidat en 2014. Un imbroglio que les citoyens devant s’exprimer dans les urnes trancheront à leur manière, évidemment.

Aujourd’hui, si les tensions restent vives, la situation de sortie de crise s’enfonce dans une insondable impasse. Patrick PICARD, campé sur ses positions qu’ils considèrent légitimes, mènera donc la bataille avec les siens pour l’emporter. Sans aucune ambiguïté.

« On dit de mes colistiers qu’ils ne possèdent pas les compétences nécessaires à pouvoir exercer la gestion d’une commune. Je ne peux cautionner de tels propos… ».

Face aux invectives qui circulent, l’ancien premier adjoint n’a qu’un seul credo en tête : place à la démocratie qui doit faire son chemin.

 

 

 


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Nombreux furent les représentants des municipalités et des organes institutionnels à vouloir manifester leur présence lors de la cérémonie des vœux du Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne. Une animation traditionnelle qui a vu son mentor, le président Jean-Noël LOURY, saluer les initiatives prises par trois communes, bénéficiaires de précieux subsides à des fins d’aménagements profitables au développement durable et aux économies…

APPOIGNY : Un espace culturel noir de monde, des retrouvailles placées sous les auspices de la convivialité et de l’échange, un programme millimétré au cordeau : il n’en fallait pas davantage pour faire de cette réception annuelle un moment fort agréable dans le sérail icaunais.

Le grand show concocté par le Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne (SDEY) débuta presqu’à l’heure, malgré les absences du préfet de l’Yonne Henri PREVOST et de la secrétaire générale de la vénérable institution, Françoise FUGIER, sous-préfète d’arrondissement d’Auxerre, tous deux excusés et retenus du côté de la Maison de l’entreprise où dans le même laps de temps le philosophe et homme politique Luc FERRY (il fut ministre de l’Education nationale) décryptait les méandres nébuleux de la troisième révolution industrielle qui nous frappe, celle inhérente à l’intelligence artificielle et à ses dérivées.

 

 

A contrario, et assis aux premiers rangs, le président du Département Patrick GENDRAUD, la sénatrice de l’Yonne, Dominique VERIEN ou encore le député de la première circonscription, Guillaume LARRIVE, se signalaient par leur présence physique.

Outre le discours du président qui détailla les objectifs et perspectives de la saison écoulée (nous y reviendrons ultérieurement), la soirée s’articulait autour de deux temps forts : la remise de chèques destinée à trois localités de notre territoire, et la signature d’une convention de partenariat, baptisée explicitement, « En route vers le gaz vert dans l’Yonne ».

Si la municipalité d’Avallon n’avait pas jugé bon de dépêcher l’un de ses représentants pour récupérer la précieuse obole devant le public, en revanche, Hubert BARBIEUX, édile de Vézelay, récemment promu au rang de chevalier de la Légion d’honneur, fut quant à lui bien présent au rendez-vous sous le feu nourri des projecteurs pour repartir avec son énorme chèque en fac-similé. Notons les excuses pour raison de santé de la mairesse de la localité d’Asquins, Isabelle GEORGELIN. Cette dernière s’était faite portée pâle.

 

 

Signature de la convention promouvant le gaz vert…

 

Jean-Noël LOURY évoqua à l’issue de cette distribution que le SDEY était très attaché à apporter les aides financières nécessaires aux communes qui s’engageaient sur la voie des transformations énergétiques synonymes d’économies.

La signature de la charte « En route vers le gaz vert dans l’Yonne » (nous y reviendrons également dans un autre article) a réuni sur la scène les composantes de cet accord, dont les présidents des chambres consulaires de l’Yonne Alain PEREZ (CCI) et Arnaud DELESTRE (Chambre d’agriculture). Ils apposèrent leurs griffes aux côtés de celles de Thierry GAY (GRDF Bourgogne Franche-Comté) et de Jean-Pierre BOUILHAC (SDEY). Jean-Noël LOURY devant parapher le document sous l’égide de la SEM Yonne Energie qu’il représentait…

Maryline GANDON

 


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Les résultats commerciaux obtenus par la marque au losange au cumul du troisième trimestre 2019 confirment la suprématie du constructeur hexagonal sur le marché des véhicules particulier en France. Une position avantageuse que l’enseigne de Boulogne-Billancourt conforte aussi sur les segments des utilitaires, de l’électrique et des véhicules destinés à la vente aux flottes d’entreprises…

BOULOGNE-BILLANCOURT : Le renouvellement des gammes TWINGO et CLIO a indéniablement dynamisé les ventes de la marque RENAULT à la fin du troisième trimestre 2019 en France. C’est ce que vient de révéler le constructeur lors de la publication de ses résultats. Autre certitude à l’analyse de ses données : CLIO demeure le véhicule le plus commercialisé en France.  

Avec une part de marché qui s’élève à 18,3 %, le constructeur français peut envisager l’avenir avec une relative sérénité malgré une certaine atonie économique, imputable aux divers mouvements sociaux.

Trois mois après son lancement, la variante 2019 de CLIO caracolait déjà en tête du Top dix des meilleures ventes de véhicule particulier. Quant à la TWINGO, elle n’a rien à lui envier ! Leader de son segment, avec près du quart des immatriculations, ce modèle séduit toujours autant la clientèle.

Précisons que CAPTUR demeure en pôle-position du segment B et prend la sixième place du marché particulier.

 

 

Côté utilitaire, RENAULT voit ses ventes augmenter de 6,8 % pour atteindre son meilleur niveau en volume sur neuf mois depuis onze ans. Trois véhicules sont placés ainsi sur le podium dont KANGOO, inexorable tête de gondole du marché.

Sur le marché de l’électrique, ZOE occupe aussi une position privilégiée avec 42,5 % des actes d’achat. Alors que la version électrique du KANGOO reste à la première place.

 

 

DACIA conforte ses positions

 

Le modèle SANDERO représente les plus importantes ventes du constructeur vers des clients particuliers. L’enseigne interpelle de plus en plus les consommateurs toutes carrosseries confondues. Avec 104 756 véhicules référencés, DACIA réalise une part de marché de 5,2 %.

Notons aussi le succès de la mythique Alpine qui avec ses 2 500 ventes réalisées depuis le début de 2019, satisfait toujours une clientèle d’aficionados. La version S est d’ailleurs arrivée dans les show-rooms au cours du quatrième trimestre avec succès.

 


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Chantre de l’emploi industriel et de sa valorisation par le biais de l’apprentissage et de l’alternance, le président du Pôle Formation Nièvre Yonne parle. Un succédané de ce que devrait être son intervention publique à la tribune de la Maison de l’Entreprise au moment des vœux, ce jeudi soir. L’homme s’interroge. Sur le devenir de la filière industrielle de notre territoire alors que les entreprises regorgent d’emplois dont elles ne trouvent pas preneur. Faute de volontaires qualifiés et surtout motivés pour tenir ces postes. Pourtant, les envies sont là. Palpables au niveau de ce centre de formation qui souhaite endiguer la morosité ambiante et proposer de construire un avenir meilleur à celles et ceux qui mouillent la chemise dans l’entrepreneuriat…

 

AUXERRE : André BEX serait plutôt du genre taiseux, d’ordinaire. Le personnage se veut plutôt discret et humble. Nonobstant, il est néanmoins l’une des chevilles ouvrières essentielles de la sphère industrielle qui agit au quotidien sur notre territoire.

Jeudi soir, aux côtés d’Etienne CANO, président du MEDEF, de Jean-Dominique DA GREGORIO, qui lui a succédé au poste de responsable de l’UIMM (Union des industries des métiers de la métallurgie en 2019) et de Claude VAUCOULOUX, délégué général de la Maison de l’Entreprise, l’ancien dirigeant de FIMM sera propulsé sur le devant de la scène. A la tribune de l’amphithéâtre face à un auditoire d’entrepreneurs et d’institutionnels à l’écoute du moindre de ses mots.   

Aujourd’hui, membre de la caste des retraités très actifs, André BEX a pris les rênes du Pôle Formation technologique de l’industrie. Un challenge capital pour celui qui voue une admiration sans borne à celles et ceux qui intègrent la vie professionnelle en ayant emprunté la voie de l’apprentissage et de l’alternance. 

« Il y a belle lurette que l’Allemagne a tout compris de l’insertion dans la vie active, lâche-t-il avec insistance, montrant qu’en la matière l’Hexagone peut encore prendre des leçons de son puissant voisin. Vous savez, ajoute-t-il, la formation sert à maintenir les compétences et à faire évoluer l’ensemble des collaborateurs des sociétés industrielles vers les nouvelles technologies. Elle ne s’adresse donc pas exclusivement aux demandeurs d’emploi. C’est l’une des missions régaliennes de la Maison de l’Entreprise et de son Pôle de formation que de vouloir développer le niveau de compétences des salariés de l’univers industriel de notre territoire… ».

Mis à mal au cours de l’exercice antérieur, la faute à l’Etat qui a su compliquer les choses en voulant changer la donne applicative au niveau de la formation, le Pôle repart pourtant de plus belle en 2020.

 

 

Toujours une présence maintenue à Sens…

 

 

L’ouverture à la concurrence aux entreprises qui désirent développer par elles-mêmes leur propre formation laisse son président dubitatif. Et imperméable. Tout autant que celui que les pouvoirs publics veulent accorder à l’Education nationale à ce propos.  

« L’Education nationale n’a pas les compétences voulues de former les gens qui se destinent ensuite vers l’emploi. Ni même la philosophie. Je m’interroge car son approche est plutôt dogmatique où les notions d’apprendre à lire, à écrire et à compter ne suffisent pas car in fine, trop de jeunes gens éprouvent encore de sérieuses difficultés à s’intégrer. Le dogmatisme en matière de formation ne doit plus être. Il est nécessaire d’être réactif et posséder une vision pragmatique à l’avenir pour réussir sa formation professionnelle… ».

Malgré cela, l’Education nationale devrait créer cette typologie de centres qui pourrait concurrencer tôt ou tard le pôle nord-bourguignon.

 

 

Résolument optimiste, André BEX sait qu’il y aura sans doute d’autres efforts à réaliser afin que l’équilibre, base naturelle de l’édifice, soit respectée. Mais, il le martèle lors de son entretien : « Nous avons l’obligation de former des personnes qui rejoindront ensuite les entreprises de la métallurgie et de l’industrie. C’est pourquoi notre présence à Sens demeure d’actualité. Même si les espaces dédiés de l’ESY ont été fermés, notre organisme s’est porté acquéreur d’une centaine de mètres carrés de bureaux qui accueilleront d’ici peu le suivi des cours théoriques ainsi que des réunions professionnelles… ».

 

Répondre aux besoins immédiats de la métallurgie

 

L’aide au recrutement est une autre manière de justifier la mission vécue par le Pôle Formation 58 89. Et en la matière, l’organisme dispose de pléthore d’arguments favorables à son épanouissement, via les CAP, BP, Bac pro et BTS, dont il dispose. Y compris les cycles pédagogiques menant à la qualification d’ingénieur.

« On dit souvent que l’apprentissage reflète une mauvaise image autour de lui. Telle une voie de garage à suivre par des parias de l’Education nationale. Ce n’est pas vrai ! Même la filière industrielle souffre de cet effet gigogne alors qu’il n’y a jamais eu autant de postes à pourvoir de façon instantanée. Mais, j’attire aussi l’attention de ces entrepreneurs qui ne permettent plus à leurs salariés de conserver leur passion du métier. Pourtant, plus de vingt-cinq mille emplois ont vu le jour l’année dernière en France dans le secteur industriel. Ce n’est pas rien ! Quant aux salaires, ils sont corrects : les jobs de la métallurgie sont payés 13 % de mieux que pour la plupart des métiers proposés par l’industrie… ».

Toutefois, la motivation à laquelle tout le monde prétend ne se résume pas au seul salaire attribué. André BEX le conçoit : il est indispensable d’aider les collaborateurs à évoluer vers le haut, par le prisme de la formation, et surtout, par la reconnaissance humaine, un item dont la plupart des entrepreneurs de l’Hexagone, quel que soit le secteur d’activité, ont encore du mal en mettre en exergue…

Signe des temps : l’industrie à la pointe de la  technologie semble interpeller les jeunes générations. Péremptoire, André BEX prévient pour autant : « Le numérique ne doit pas nous faire oublier l’intelligence humaine et la sensibilité que nous avons comme argument supplémentaire par rapport au numérique… ».

L’industrie filière d’avenir : la réponse est oui à deux cents pour cent !

 

 


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