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La ministre déléguée chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé Agnès FIRMIN LE BODO est venue constater par elle-même les efforts du Conseil départemental de l’Yonne dans le domaine de la santé. Au programme : une visite des CPTS (Communauté Professionnelle Territoriale de Santé) de Chablis et de Saint-Clément. En sus, la maison de santé pluridisciplinaire des Champs-Plaisants…

 

SENS : La ministre déléguée chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé Agnès FIRMIN LE BODO était en visite dans l’Yonne en fin de semaine. Une feuille de route avec des objectifs conformes aux souhaits du gouvernement qui envoie en ce moment ses émissaires sillonner le pays pour prêcher la bonne parole. A Sens, cette visite officielle faisait ni plus ni moins écho à une présentation, il y a environ deux mois, du « Pacte Santé » du Conseil départemental de l’Yonne porté par Gilles PIRMAN, vice-président en charge de ce dossier et adopté en décembre 2021. Un dispositif qui a surtout pour vocation de pallier la désertification médicale dont le département est victime depuis de nombreuses années.

 

Des problèmes de santé nés d’un accès aux soins défaillants dans les années 70…

 

« Je ne crois que ce que je vois » aurait déclaré la ministre lors de sa visite au sein de la Maison de santé des Champs-Plaisants selon l’élu de l’Yonne. Un petit affront tout de même aux élus territoriaux lorsqu’on sait que le département n’a pas du tout la compétence santé. La ministre aurait au moins reconnu qu’il s’agit d’ordinaire d’une compétence d’Etat, toujours d’après l’élu. Car si l’initiative est tout à fait honorable, le Conseil départemental s’est placé aux commandes d’un tel projet avant tout pour compenser les manquements dudit Etat.

Au total, 5,5 millions d’euros ont été engagés pour ce projet colossal qui réunit de nombreux acteurs locaux comme les ordres des professionnels de santé, avec des démarches administratives allégées grâce à un travail collaboratif et transversal entre les différents services.

Gilles PIRMAN ne se prononce pas sur l’absence d’implication de l’Etat dans ce projet. Il reconnaît cependant que « les problèmes auxquels nous sommes confrontés sur notre territoire sont bien issus d’une gestion de la question de la santé et de l’accès aux soins de l’Etat qui est défaillante depuis les années 70 ».

 

 

 

 

Une politique publique voulue par le Département qui n’existe pas ailleurs…

 

 

Mais le président semble préférer se concentrer sur les bienfaits du projet qui seront effectifs sur le long terme.

« La situation du département par rapport à l’offre médicale est telle, aujourd’hui et sera telle demain, que le Conseil départemental a choisi de créer une politique publique ».

Une politique « qui n’existe pas ailleurs », tient à préciser Gilles PIRMAN, qui consiste à la fois à accompagner les professionnels de santé existant sur le territoire, à attirer de nouveaux praticiens et à organiser les soins autour du médecin, ou parfois sans médecin grâce à la télémédecine, à la télé-expertise, ou encore avec un partenariat avec le SAMU.

Sur le premier objectif, le déplacement de certains libéraux vers d’autres structures situées dans la même ville représente-t-il réellement une plus-value ? A cela, Gilles PIRMAN répond que certains risquaient de s’exiler dans d’autres départements. « Ils ont trouvé des conditions de travail matérielles ou collégiales qu’ils n’avaient pas précédemment ».

Le vice-président ajoute également que « les professionnels de santé ne veulent plus travailler seuls ».

 

 

Un Pacte Santé gagnant/gagnant pour tout le monde…

 

Le Pacte Santé prévoit aussi une aide matérielle dédiée aux étudiants en fin de cursus universitaire. En échange, ceux-ci s’engagent à exercer dans l’Yonne pour une durée de cinq ans.

« On a signé les premiers contrats d’installation par ce biais. Ça fonctionne ». S’ajoute une aide à l’installation de 12 000 euros. Le Département a également lancé un autre dispositif « qui permettra d’aider de jeunes Icaunais dans leurs études de médecine, dès la deuxième année, en échange de quoi on leur demande dix ans d’exercice sur le territoire ».

 

Floriane BOIVIN

 

 


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Ce n’est une surprise pour personne : la filière des métiers du soin et de l’accompagnement recrute à tour de bras. Sur l’ensemble de l’Hexagone, y compris sur le département de l’Yonne. Des centaines d’offres à ce jour non pourvues, selon les chiffres de Pôle Emploi. A lui tout seul, le bassin de l’Auxerrois recherche plus d’une centaine de nouveaux collaborateurs dans le domaine du médico-social. D’où l’idée de susciter des vocations lors de ce forum spécifique…

 

AUXERRE : Il fallait s’y attendre. Après les vagues successives de la COVID-19, le secteur sanitaire en France s’est totalement recomposé en matière de besoins en postes de soignants. A date, plus de 72 000 jobs sont à pourvoir dans la filière du sanitaire et du social dont 46 000 qui concernent les seuls soignants.

La demande élevée de recrutements oblige tous les acteurs institutionnels de l’emploi à multiplier les initiatives qui soient favorables à une prise de conscience auprès des personnes actives. Il en va de l’équilibre sanitaire de la France, malmené après ces années complexes de crise.

 

 

Des stands d’employeurs et de centres de formation pour accueillir le public…

 

C’est donc dans le cadre de la semaine spéciale réservée aux métiers du soin et de l’accompagnement que s’est greffée l’une des belles initiatives concoctées sur le département de l’Yonne, ce lundi. Un forum spécifique à l’emploi, pouvant interpeller et intéresser des gens en quête du précieux sésame ou des personnes en reconversion professionnelle. Et pas uniquement un public féminin, même si une très large majorité de filles avait été conviées par les services de Pôle Emploi Auxerre à participer à l’évènement.

Sur place, elles ont pu découvrir une dizaine de stands permettant de présenter leur savoir-faire. Tenus par des incontournables de l’emploi, à l’instar du GRETA, du SDIS, de l’ADHAP ou des centres de formation spécialisés dans le domaine du soin comme l’IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers). On notait même la présence d’employeurs (ADAPT) prêts à discuter avec des demandeurs d’emploi.

 

 

Une centaine de postes à pourvoir sur le seul bassin auxerrois…

 

Parmi les autres interlocuteurs de la journée, Pauline GIRARDOT. La secrétaire générale de la préfecture de l’Yonne et sous-préfète d’arrondissement d’Auxerre – elle a salué la qualité de l’initiative en félicitant Séverine DUTREIX, directrice de Pôle Emploi Auxerre qui devait l’accueillir – prit le temps de rencontrer quelques participantes trop heureuses de pouvoir échanger sur leurs projets professionnels.

Trois vagues de cinquante personnes, préalablement sélectionnées par les services de Pôle Emploi, devaient visiter les différents ateliers au cours de l’après-midi. Sachant que plus d’une centaine d’offres sur les cinq cent existantes tous secteurs d’activité confondus sont actuellement disponibles sur les métiers du soin et de l’accompagnement sur le bassin de l’Auxerrois, gérées à l’appétence de l’organisme spécialisé.

Pôle Emploi recherche en parallèle à faire embaucher de nombreuses aides-soignantes car le potentiel est grand dans les établissements spécialisés accueillant une population vieillissante. Un passage obligé par la formation est inéluctable. D’où la présence des centres de formation lors de cette séance de sensibilisation à la filière du soin et de l’accompagnement…Un déclic a-t-il été provoqué à la fin de la journée ?

 

Thierry BRET

 

 

 


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Les jeunes en situation de handicap. Voilà un sujet ô combien névralgique dans notre société dont il est bon de faire écho de temps à autre au détour d’une animation. Celle qui est proposée par le Lions Club Rives de l’Yonne le 29 avril tombe à point nommé. Un concert comme savent si bien les organiser les membres du club service auxerrois parce que prévu sous le sceau de la solidarité.

 

AUXERRE : Vingt heures tapantes, un samedi soir sur la Terre ! On dirait presque du CABREL dans le texte. Il n’en sera sans doute pas question dans le répertoire choisi par la formation devant se prêter au jeu de cette noble cause altruiste – quoique puisque le panel de titres inclus dans la prestation est issu d’un florilège de morceaux français des années 1970 à aujourd’hui ! -, mais on suppose que « Les Chanteurs pour le Plaisir », une chorale de belle facture qui ne cesse de voir sa cote de popularité grimper à l’applaudimètre dans l’Yonne, livreront l’un de ces récitals dont ils ont le secret. Abordé tout en finesse, grâce, esthétique à souhait dans le choix de la vêture et aux impeccables harmonies vocales. On imagine aisément l’acoustique exceptionnelle du site, au service de leurs cordes vocales…

Ils seront donc soixante choristes à l’écoute scrupuleuse de leur chef de chœur Jean QUERON à investir la nef de l’église Sainte-Geneviève aux alentours de vingt heures, ce samedi 29 avril.

Une journée de Sainte Catherine loin d’être ordinaire pour toutes les actrices et les acteurs de cette grande fête en chansons. Une célébration qui n’aura rien de liturgique malgré la sacralisation des lieux mais qui sera exclusivement consacrée à celles et ceux qui souffrent dans leur chair et dans leur âme : ces enfants et adolescents en situation de handicap. Des enfants comme les autres…et dont les intérêts sont défendus mordicus par l’association HANDY ART qui valorise leur créativité, leur permettant d’accéder à des espaces culturels sur notre territoire.

A la baguette, côté organisation une structure. Connue et reconnue pour la multitude d’actions entreprises en faveur de ces jeunes handicapés : un club service, le Lions Rives de l’Yonne, basé à Auxerre – il est l’un des deux clubs Lions de la capitale icaunaise avec Phoenix – et jamais avare en œuvres sociales.

La conjugaison collaborative de ces deux entités, Lions et HANDY ART, a donc enfanté de ce futur concert. Que l’on suppose unique, beau et fort utile à l’intégration des jeunes en situation de handicap dans notre société…

 

En savoir plus :

Concert caritatif des « Chanteurs Pour le Plaisir »

Samedi 29 avril 2023

En l’église Sainte-Geneviève à Auxerre

A 20 heures

Organisation le Lions Club Rives de l’Yonne Auxerre

Au bénéfice des jeunes en situation de handicap, soutenus par l’association HANDY ART

Participation de 15 euros adultes

Gratuité pour les moins de dix ans

 

Thierry BRET

 

 


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« Cru Ale ». C’est le nom de référence commercial du nouveau breuvage, sorti tout droit de l’imaginaire fécond de la Manufacture Bio et de la brasserie artisanale, FAYYAR. Une bière originale qui propose un mariage délicat et subtil entre le malt et le cacao cru. Une boisson déjà très prisée à Paris. Elle a désormais carte blanche dans l’Yonne pour séduire et conquérir de nouveaux amateurs…

 

AUXERRE : Le petit groupe – une dizaine de personnes attentives à la moindre information - écoute avec grand intérêt les explications fournies par l’orateur. Devant lui, sur la table, des fiches techniques relatent l’histoire du malt et le travail de l’agriculteur. Quelques pots dévoilent aussi leurs contenus. Ils illustrent les propos explicatifs de l’un des représentants de la brasserie artisanale, FAYYAR, sise depuis 2020 à Saint-Bris-le-Vineux. Une modèle de micro-brasserie qui avait glané deux belles distinctions, or et argent, en mai 2021 lors du concours international brassicole de Lyon.

Mais cette fois-ci, répondant favorablement à l’invitation de Sébastien LANGLOIS, dirigeant de la Manufacture Bio (et exploitant de la marque GRAMM’S, le fameux pop-corn croustillant de saveurs en bouche), les professionnels de la brasserie sont venus informer leurs clientèles respectives de la sortie imminente de la nouvelle bière – elle n’est pourtant pas de printemps selon les recettes coutumières ! – à base de cacao cru. Un produit commercialisé dès cette semaine – il est encore au stade de la réservation en attendant de résoudre une légère problématique d’étiquettes ! – dans les boutiques des deux partenaires.

 

 

 

Un breuvage déjà très prisé dans la capitale par les amateurs…

 

Un lancement officiel dont auront eu la primeur quelques chanceux ayant pu goûter le breuvage aux termes de cette séquence très instructive de renseignements sur les techniques de fabrication de la « Cru Ale ». Un nom de baptême d’une pure logique qui aura été choisi là, en vérité, puisque faisant allusion au chocolat cru (celui proposé par l’un des fournisseurs de la Manufacture Bio, RRRAW) et au mot anglais, « ale », signifiant « bière », tout bonnement !

A Paris, ce délicat mélange de fèves de cacao de très belle qualité et de bières artisanales fait déjà fureur depuis plusieurs années dans les bonnes brasseries. Une initiative que Sébastien LANGLOIS souhaitait mettre en application au niveau de la stratégie sur l’Yonne, faisant fructifier au passage cet assemblage insolite en se rapprochant d’artisans locaux.

Au palais, le résultat est surprenant. Ni trop amer du fait de la présence d’un cacao cru modéré dans sa puissance, ni trop sucré : juste l’équilibre parfait qui fait de cette lumineuse bière blonde conditionnée dans des bouteilles traditionnelles une dimension un brin exotique. Du fait de la provenance sans doute lointaine des indispensables fèves de cacao ?!

RRRAW, chocolaterie artisanale cocardière basée à Paris, conçoit du cacao cru à partir de fèves non torréfiées. Cela signifie qu’elles ne sont pas cuites afin de conserver tous les éléments propres aux qualités nutritionnelles naturelles du produit. Un cacao originaire pour partie de la région amazonienne.

Epicuriens et férus de bonnes bières artisanales à vos réservations ! Testez, avec plaisir mais en toute modération, la « Cru Ale » à la saveur chocolatée qui sera peut-être la bière de l’été dans le landerneau icaunais…

 

Thierry BRET

 


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Passer des bancs de Sciences Po à une activité salariée au sein d’un cabinet londonien de conseils en développement international relève d’un parcours des plus classiques. Abandonner sa carrière de consultante et partir se mettre au vert dans le Gers pour se lancer dans l’élevage bio de porcs gascons l’est beaucoup moins ! Un chemin de vie atypique que Noémie CALAIS est venue raconter le temps d’une escale auxerroise à Saint-Germain, dans le cadre des « Conversations de l’Abbaye »…

 

AUXERRE : Depuis le film éponyme d’Étienne CHATILIEZ, l’on sait qu’en terre gersoise, le « bonheur est dans le pré » ! Noémie CALAIS pour sa part, a trouvé le sien sous les pattes de ses cochons, des porcs noirs gascons qu’elle élève en bio et en plein air depuis cinq ans. Une reconversion imposée par des problèmes de santé, liés à la pollution citadine, qui s’inscrit aujourd’hui dans un choix de vie et une réflexion collective visant à concilier résultats économiques, ambition écologique, bien-être animal et alimentation de qualité au juste prix pour le consommateur.

Débarquée par hasard dans le Gers - « et comme beaucoup, restée par choix… » - cette jeune femme d’une trentaine d’années s’est installée à Montegut. Une commune située à une dizaine de kilomètres d’Auch, au sein d’un projet agricole collectif et durable, regroupant plusieurs producteurs tous engagés en bio.

 

Un rapport à la mort ayant changé son approche de l’élevage…

 

Confessant un véritable coup de cœur pour le cochon - « un animal qui symbolise la joie, l’interaction et avec lequel on ne s’ennuie jamais… » -, l’ancienne consultante s’est rapidement interrogée sur le sens de la mort infligée à l’animal.

« On ne tue pas impunément un animal qui a un prénom et avec lequel on travaille et vit au quotidien. C’est quelque chose sur lequel, il faut mettre des mots et des émotions pour ne pas créer une rupture dans notre société entre le discours végan et celui des éleveurs… ».

Un rapport à la mort qui a changé son approche de l’élevage, réduisant son cheptel pour lui redonner une fonction complémentaire de toutes les autres activités de la ferme collective. A commencer par l’absorption de tous les déchets alimentaires, « le sens historique paysan de l’histoire du cochon, c’était d’être la poubelle des fermes ». Pas d’abattage systémique et régulier, mais une mise à mort dictée seulement par la nécessité, ce qui ne l’empêche pas de continuer à recevoir des messages d’insultes de la part de personnes végans : « c’est très violent de se faire traiter d’assassin ! ».

 

 

Le Français paie-t-il le juste prix de son alimentation ?

 

Le bio et l’élevage haut de gamme peuvent-ils suffire à nourrir le monde ? Le débat est loin d’être clos et alimente toujours les passions, comme l’a rappelé Arnaud DELESTRE, président de la Chambre d’Agriculture de l’Yonne et autre grand témoin de la soirée : « l’agriculture est multiple et répond à des enjeux différents. L’on se doit d’apporter de la nourriture à l’ensemble de nos concitoyens, avec des normes de qualité mais aussi d’autres « process », permettant de répondre à tous les marchés… ».

Saluant dans le même temps le parcours inattendu et salutaire de la jeune éleveuse à une époque où le renouvellement des générations est devenu le premier enjeu de l’agriculture en France et en Europe, avec plus de la moitié des exploitants prévoyant un départ en retraite dans les dix ans.Le consommateur paie-t-il son alimentation au juste prix ? Là encore, les avis divergent.

 

« Les aides de la PAC, c’est avec nos impôts ! »…

 

Par le biais de la vente directe et une marge conservée sur l’exploitation à chaque étape du « process », Noémie CALAIS parvient à maîtriser ses coûts de production et à en faire bénéficier ses clients avec des prix « moins élevés que ceux de la boucherie traditionnelle installée en face du marché où je vends mes produits ».

Exploitant céréalier installé à Charbuy, Samuel LEGRAND transforme aujourd’hui une partie de ses céréales en farine traditionnelle sur meule de pierre et a une idée tranchée sur la question : « le consommateur doit payer ! Il faut à un moment qu’il y ait un choc dans les esprits et tant qu’il mettra plus d’argent dans son « iPhone » que dans son alimentation, rien ne changera… ». L’ancien président de la Chambre d’Agriculture de l’Yonne, aujourd’hui conseiller départemental et « jeune retraité » de l’élevage Gilles ABRY s’est lui aussi exprimé sur le sujet.

Rappelant que si le consommateur ne payait pas son alimentation au juste prix, c’était parce qu’il s’en acquittait en amont par le biais de l’impôt : « il en est ainsi depuis des décennies et si l’Europe verse des aides PAC, c’est bien avec l’argent de nos impôts… Si aujourd’hui l’on veut remettre en place une vraie société, avec un meilleur respect de l’environnement et d’autres moyens de production, il faut que les consommateurs achètent leur alimentation au juste prix et que les agriculteurs vivent de leurs produits et non de leurs aides… ». Pas certain en effet que, dernier acteur de la chaîne alimentaire, le consommateur par son acte d’achat accepte de passer deux fois à la caisse !

 

 

 

En savoir plus

« Plutôt nourrir - L’appel d’une éleveuse » de Noémie CALAIS

Tana Editions - Prix 18,90 €

Dans ce livre écrit à quatre mains avec Clément OSE, un ancien condisciple de Sciences Po, Noémie CALAIS raconte son combat quotidien pour continuer à travailler dans le respect du vivant et le refus de tout modèle d’élevage intensif.

 

Prochains rendez-vous des Conversations de l’Abbaye :

Jeudi 11 mai 18h30 Salle de conférence
« Vivre et écrire le pouvoir » avec Camille PASCAL
Auteur de romans historiques, Camille PASCAL a aussi été conseiller à la présidence de la République. Son œuvre a été saluée par le grand prix de l’Académie française. Dans son dernier ouvrage, « L’air était tout en feu », il fait renaître le temps enflammé de la Régence et de l’enfance du Roi-Soleil…

Jeudi 15 juin 18h30 Salle de conférence
« D’Auxerre aux sommets du cinéma » avec Jean-Paul RAPPENEAU
L’Auxerrois Jean-Paul RAPPENEAU est une légende du cinéma français. Né en 1932, il a réalisé plusieurs chefs-d’œuvre comme « Cyrano de Bergerac » avec Gérard DEPARDIEU, « La Vie de château » avec Catherine DENEUVE, « Tout feu tout flamme » avec Yves MONTAND et Isabelle ADJANI…

 

Dominique BERNERD

 


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