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Audience de rentrée : le Tribunal de Commerce d’Auxerre partagé entre interrogations sur l’avenir et notes d’espoir
janvier 11, 2023L’année 2023 sera-t-elle celle de l’embellie ou de tous les dangers pour les commerces icaunais ? Lors de l’audience solennelle de rentrée du Tribunal de Commerce d’Auxerre, son président, Pascal BAILLY, s’est bien gardé de pronostiquer sur l’avenir, compte tenu du climat inflationniste affectant tout le tissu économique et de la hausse des prix de l’énergie. Une prudence tempérée par une note plus optimiste, concernant notamment le nombre à la hausse des procédures amiables réalisées en 2022 ainsi que des nouvelles entreprises enregistrées…
AUXERRE : Ces deux dernières années, la cérémonie s’était déroulée à huis clos, crise sanitaire oblige et ce n’est pas sans une certaine satisfaction que Pascal BAILLY a ouvert cette audience solennelle, point d’orgue de l’année judiciaire écoulée, devant un large parterre d’invités.
Si l’heure était au bilan, difficile, au regard du contexte, de ne s’arrêter qu’aux seuls chiffres, selon le président de l’instance juridique consulaire : « compte tenu de la période sanitaire compliquée que nous traversons depuis bientôt trois ans, les chiffres, les statistiques, les comparaisons d’une année sur l’autre, restent très aléatoires et demandent à être manipulés avec beaucoup de précaution… ».
Ce sont néanmoins 116 audiences qui se sont tenues en 2022, dont quatorze de référés, en léger retrait par rapport aux années précédentes, 61 audiences de juge commissaire et 18 de contentieux au cours desquelles ont été prononcés pas moins de 126 jugements, un chiffre en progression de 40 %. Concernant les procédures de prévention, dix-sept ordonnances de mandat ad hoc ont été rendues. Une hausse saluée en ces termes par le président BAILLY : « cela montre en l’espèce que tout le travail de prévention pour faire connaître les procédures amiables, réalisé par le tribunal, mais aussi par les experts comptables et les chambres consulaires porte ses fruits… ».
Des chiffres conformes à ceux observés au national…
Pour ce qui est des procédures collectives, qualifiées de « baromètre de l’économie locale », l’année écoulée a vu se tenir 23 audiences au cours desquelles ont été prononcés près de 400 jugements, six sauvegardes, 21 ouvertures de redressement judiciaire et 71 liquidations judiciaires dont 59 sous la forme simplifiée. Des chiffres supérieurs à 2021 mais bien en retrait des années d’avant COVID et conformes à ceux enregistrés au national. Les liquidations prononcées dans le département concernant en majorité de jeunes entreprises avec peu, voire pas de salariés, victimes des confinements successifs. Un bilan là aussi au diapason des chiffres nationaux où 94 % des procédures collectives ont concerné en 2022 des entreprises de moins de dix salariés. Une note positive toutefois, avec l’enregistrement au greffe du Tribunal de Commerce d’Auxerre de 556 nouvelles entités commerciales, en hausse de 20 % par rapport à 2019 et de 570 immatriculations de personnes physiques dont 494 sous le statuts de micro entreprise, un chiffre là aussi en forte progression, supérieur de 60 % à ceux de 2019.
Venir en aide aux chefs d’entreprise en situation de détresse…
Difficile pour autant, estime Pascal BAILLY, de se livrer à un quelconque pronostic sur l’avenir au regard des chiffres annoncés : « le nombre de procédures à venir sera très certainement corrélé au dispositif de sortie de crise, au retour rapide ou progressif des délais légaux, à l’arrêt des dispositifs d’aide, ainsi qu’aux conditions et possibilités du remboursement des prêts garantis par l’Etat… ».
Autant de facteurs auxquels il faut rajouter bien sûr l’inflation, les coûts de l’énergie et les difficultés à recruter pour de nombreux secteurs…
Parmi les éléments de satisfaction relevés par le président du Tribunal de Commerce d’Auxerre, ce chiffre au national concernant les procédures amiables : « 78 % d’entre elles ont connu un taux de réussite quand parallèlement ce taux n’atteint pas les 40 % en cas de redressement, d’où l’intérêt de toujours agir en amont… ».
L’occasion de rappeler l’existence depuis plus d’un an et sur l’ensemble du département, du dispositif « APESA », dont l’objectif est de venir en aide aux chefs d’entreprise en situation de détresse psychologique face aux difficultés financières de leur entreprise : « cette démarche s’inscrit tout à fait dans la philosophie de notre institution consulaire, qui se veut avant tout d’être à l’écoute des chefs d’entreprises en difficulté et se préoccuper des conséquences humaines de ses décisions… ».
Un dispositif présidé par Michel SAINT-ANTONIN, nommé par ailleurs depuis le 06 janvier dernier, magistrat en charge de la suppléance en cas de vacance de la présidence. Au registre de l’année judiciaire à venir, à noter la nomination à la vice-présidence du Tribunal de Commerce d’Auxerre d’Eric MORIZE ainsi que du juge enquêteur et juge commissaire, Didier BOURGEOIS.
En savoir plus :
Tout en soulignant l’efficacité du prêt garanti mis en place par l’Etat (PGE), avec pour conséquence une baisse importante du nombre de procédures collectives, le procureur de la République d’Auxerre, Hugues de PHILY a fait part des inquiétudes de la Haute Juridiction Financière, quant à l’impact de son remboursement dans le budget des entreprises qui y ont fait appel : « pour les entreprises les moins rentables, la part du chiffre d’affaires mobilisée pour rembourser le PGE serait d’environ 8 %, ce qui affecterait plus de la moitié des bénéfices à consacrer à l’apurement du PGE et des dettes sociales. On ne peut en déduire qu’il faudra se montrer très vigilant pour 2023 et les années à venir… ».
Dominique BERNERD
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La NUPES rejette l’expérimentation de la réforme du RSA dans l’Yonne : « non à un dispositif qui accroît la misère »
janvier 10, 2023Inconcevable ! En visant à imposer à chaque allocataire une activité professionnelle non rémunérée de 15 à 20 heures hebdomadaires, sous peine de voir son allocation se réduire, est une attaque de plus contre les précaires. Cibles principales de la nouvelle expérimentation du RSA qui est applicable depuis le 01er janvier sur le département de l’Yonne. Et de cela, les composantes de la NUPES (LFI, EELV, PCF et PS) n’en veulent pas !
AUXERRE : Marie-France GHERSI BURIER se fait le porte-voix de la NUPES de l’Yonne. A l’instar de ses camarades, fédérés au sein de la structure, à savoir les représentants de La France Insoumise, d’Europe Ecologie Les Verts, du Parti Communiste et du Parti Socialiste, c’est une condamnation ferme et sans appel qui est faite par ces entités politiques vis-à-vis de la nouvelle expérimentation déclinable sur le territoire de l’Yonne, au sujet du dispositif du Revenu de Solidarité Active (RSA). Un dispositif qui ne peut qu’encourager la misère, selon la responsable de la délégation départementale du PC Yonne.
Mais, plus inquiétant pour les membres de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale de l’Yonne, ce système, voué à se généraliser à terme à l’ensemble de l’Hexagone – seuls 18 départements de la métropole et un territoire des DOM/TOM seront en phase de test dans un premier temps – devrait accélérer à la vitesse grand V les plus précaires de la population. Et de cela, la NUPES ne veut pas !
« En plus d’imposer aux allocataires du RSA l’obligation de travailler 15 à 20 heures par semaine sans rémunération, ce dispositif transfère l’accompagnement indispensable de ces personnes éloignées de l’emploi à des employeurs qui ne disent pas leur nom et qui ne disposent pas des compétences d’accompagnement : c’est-à-dire les acteurs économiques et les collectivités territoriales… ».
Le gouvernement, les LR et le RN, même combat pour appauvrir les plus précaires…
Ciblant le gouvernement mais aussi les Républicains et le Rassemblement National – « ces trois-là multiplient la casse de nos acquis sociaux en visant les travailleurs les plus démunis » -, la NUPES veut faire barrage à cette réforme du RSA qui « n’aura pour seul effet que de développer la précarité sans permettre une véritable réinsertion des allocataires du RSA dans le monde du travail ».
De son côté, l’Union populaire des gauches pense au contraire pour que chacun puisse vivre décemment, il faut créer massivement des emplois et augmenter les salaires. En portant, notamment, le SMIC à 1 600 euros net par mois.
« Cela favorisera la hausse des cotisations sociales et donc de pérenniser le système d’indemnisation et d’accompagnement des salariés, explique la NUPES, et surtout de revaloriser fortement les minima sociaux, y compris le RSA… ».
Thierry BRET
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Sortir de l’ARENH et stopper l’indexation de l’électricité sur le tarif du gaz : les priorités de Jean-Christophe LETIERCE (Reconquête !)
janvier 07, 2023Les factures explosent du fait de l’envolée inflationniste (et spéculative) des coûts de l’énergie. Les fermetures de sociétés artisanales, quant à elles, risquent de s’accumuler bon train dans l’Hexagone par effet gigogne. Sous le feu des projecteurs, il y a surtout la filière boulangère et pâtissière. Tout le monde monte au créneau et y va de son soutien indéfectible, voire pour trouver les solutions adéquates à la problématique. Les derniers en date dans l’Yonne à se manifester ne sont autres que les partisans d’Eric ZEMMOUR…
AUXERRE : « Ils se retrouvent aujourd’hui en première ligne face à la crise énergétique ! ». Ils ? Ce sont bien sûr les représentants de l’une des filières de l’artisanat qui possède toujours une cote grosse çà auprès des Françaises et des Français, à savoir les boulangers/pâtissiers. Des professionnels qui se lèvent tôt et qui incarnent à eux seuls le désir d’entreprendre.
Leur récente grogne, pour ne pas dire colère froide face à la récurrence des hausses des tarifs énergétiques appliqués dans l’Hexagone s’étale depuis quelques semaines à la une des médias. Une vindicte qui trouve de plus en plus écho auprès de la sphère politique qui y voit, au-delà du naturel soutien à la filière, une façon de pouvoir s’exprimer sur le sujet. Un sujet qui au vu du contexte international ne devrait pas nous lâcher de l’année 2023…
Délégué départemental du parti « Reconquête ! » dans l’Yonne, Jean-Christophe LETIERCE entre dans la danse, à l’instar de bon nombre de représentants politiques du landerneau, histoire d’expliquer à son tour la position du mouvement souverainiste porté nationalement par l’ancien éditorialiste et polémiste Eric ZEMMOUR.
D’ailleurs, « Reconquête ! » a déplacé le curseur de cette bataille idéologique autour du pain sur les réseaux sociaux, grâce à une campagne de sensibilisation baptisée « je soutiens mon boulanger ».
L’ARENH, une « monstruosité » à l’origine de tous nos maux…
De son côté, le « patron » du parti souverainiste dans l’Yonne rappelle « que les boulangers subissent les choix politiques qui ont été réalisés depuis des années – voire amplifiés par la gouvernance d’Emmanuel MACRON – en matière d’énergie et d’électricité ».
Et de renchérir par la formule suivante : « Tels des pompiers pyromanes, les membres du gouvernement se relaient pour présenter leurs réponses d’urgence face à une situation qu’ils ont largement créée et qu’ils auraient dû anticiper ! ».
Eric ZEMMOUR déclarait après les annonces faites par Bruno LE MAIRE, « le ministre de l’Economie ouvre désormais des guichets d’aides publiques après avoir mis en danger nos artisans ! ».
Le porte-parole de « Reconquête ! » dans l’Yonne estime « qu’il est grand temps de sortir du marché européen de l’électricité et d’en finir avec l’indexation sur le tarif du gaz ». Une aberration totale à ses yeux.
« Il faut que la France investisse de nouveau et massivement dans notre filière nucléaire, ajoute Jean-Christophe LETIERCE, c’est la seule solution pérenne qui permettra de rendre à nos boulangers, mais aussi plus largement à toutes nos entreprises et à tous les foyers un accès à une électricité à prix raisonnable… ».
Le 09 décembre 2021, Eric ZEMMOUR avait tenté d’alerter Bruno LE MAIRE sur la folie et les dangers que représentaient l’ARENH (Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique) et le marché européen de l’électricité.
Un dispositif qualifié de « monstruosité » à l’époque par les anciens dirigeants d’EDF ! Un dispositif dont sont victimes ouvertement aujourd’hui les artisans de la filière boulangère…et l’ensemble des entreprises.
Thierry BRET
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Religion : Joseph RATZINGER/ Benoît XVI même combat, celui de la rigueur théologique…
janvier 05, 2023Benoît XVI, un pape peu ou mal aimé. Benoît XVI fut loin d’avoir fait l’unanimité durant son pontificat. Deux raisons à cela. La première, c’est qu’il était difficile de succéder à Jean-Paul II, pape adulé par toutes les générations et surtout par la jeunesse. La seconde raison a pour nom Jorge-Mario BERGOGLIO, le pape François. En effet, lors de l’élection pour la succession de Jean-Paul II, c’est Mgr BERGOGLIO qui fait l’unanimité autour de son nom. Mais, il est dans l’impossibilité d’accepter tout de suite et demande un report. On connaît la suite…
TRIBUNE: Le cardinal RATZINGER, conseiller de Jean-Paul II, accepte la transition en sachant que son successeur, déjà désigné, est déjà âgé. Benoît XVI démissionnera pour des raisons logiques dans un esprit germanique : extrême fatigue, mauvaise santé et impossibilité d’assurer pleinement sa mission.
Depuis l’an 230, Benoit XVI fut le dixième pape à renoncer au pouvoir. Le pape est non seulement le guide spirituel de plus d’un milliard de catholiques dans le monde, mais aussi le chef d’un Etat : le Vatican.
Une histoire controversée et très critiquée…
Né en 1927 dans une famille modeste, avec un père gendarme et une mère cuisinière dans les hôtels, Joseph RATZINGER est inscrit d’office, à l’âge de 14 ans, sur le registre des « Jeunesses hitlériennes ». Ce sujet fut l’objet de nombreuses polémiques, surtout en France, chez les partisans de la laïcité. Joseph RATZINGER n’a jamais réalisé un acte volontaire en militant pour le nazisme. Son père, en tant que gendarme, avait le choix entre servir le pouvoir et Dachau. Benoît XVI a souvent répondu aux journalistes pour répondre de cet épisode. Les nombreuses enquêtes menées en Allemagne ont démontré la sincérité du pape émérite…
Prêtre, puis archevêque nommé par Paul VI, il est « conseiller expert » durant les rencontres de « Vatican II ». « Vatican II » fut un concile débuté en 1962 par Jean XXIII et achevé en 1965 par Paul VI dans le but de réformer l’Eglise.
Le retour du latin dans la liturgie…
A l’époque de « Vatican II », RATZINGER encore prêtre, s’inscrit dans les réformes avec des positions pleines de nuances : ce sera toujours sa marque. Il prône le langage vernaculaire tout en affirmant l’intérêt du latin dans la liturgie. Il apprécie l’œcuménisme tout en mettant en garde contre une trop grande rapidité aux rapprochements avec les autres Eglises…
Cette herméneutique de la continuité de Benoît XVI sera incomprise autant par les progressistes que par les intégristes ! Dans les années 1980, l’Eglise d’Allemagne demande aux Francs-maçons la remise des rituels maçonniques pour étude. Parmi le groupe de cardinaux allemands, il y a un certain Joseph RATZINGER. Considérant que lesdits rituels contiennent des propos et symboles hostiles à l’Eglise, Rome décide de maintenir son éviction des Francs-maçons : « on ne peut pas être chrétien et Franc-maçon ».
N’oublions pas que Joseph RATZINGER fut le préfet de « la Congrégation de la Doctrine de la Foi », l’ancienne « Sainte Inquisition », qui conduisit au bûcher bon nombre d’hérétiques ! Il devint également président de la Commission pontificale biblique et de la Commission théologique internationale.
Des positions qui n’ont jamais ébranlé sa foi…
Avant son élection sur la chaire de Pierre, il fut membre du Conseil de la IIème Section de la Secrétairerie d'Etat ; des Congrégations pour les Eglises orientales, pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements, pour les Evêques, pour l'Evangélisation des peuples, pour l'Education catholique, du Conseil pontifical pour la Promotion de l'Unité des Chrétiens, de la Commission pontificale pour l'Amérique latine et de la Commission pontificale « Ecclesia Dei ». Une reconnaissance de son immense savoir théologique et de son expérience d’expert.
En 2008, il fut le premier pape à exprimer sa honte pour les victimes des crimes de pédophilie commis par des prêtres.
Le Père RATZINGER, prêtre avant tout, fut un homme de prières et de positions théologiques qui ont marqué toute sa vie, sans jamais ébranler sa conviction d’homme de foi.
La somme d’homélies, de publications diverses et d’ouvrages peuvent certainement l’élever au rang de docteur de l’Eglise. Ils sont déjà trente-cinq reconnus pour tel, comme Sainte Thérèse de Lisieux ou Saint-Thomas d’Aquin… Joseph RATZINGER pourrait le dire lui-même : « laissons le temps au temps, d’apprécier et de juger »…
Comme le pape est un chef d’Etat, c’est à ce titre que la France a envoyé un représentant, le ministre de l’Intérieur Gérald DARMANIN lors de ses obsèques, présidées par François ce jeudi.
Comme on le dit dans tous les milieux, pour Benoît XVI, « Paix à son âme ». « La vraie liberté se réalise en se mettant au service des autres… » Benoît XVI.
Jean-Paul ALLOU
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La vie reprend ses droits à la Ville de Sens : Paul-Antoine de CARVILLE renoue avec la solennité des vœux
janvier 04, 2023L’exercice n’est pas aussi anodin qu’il n’y paraît. D’autant que pour l’interlocuteur principal de cette cérémonie des vœux, il y aura forcément l’ombre de son prédécesseur qui planera avec insistance au-dessus des têtes du public. Celui de la population sénonaise et de ses diverses composantes qui en constituent le socle, soit des acteurs de la vie institutionnelle, politique, économique, associative et citoyenne, réunis ce samedi 07 janvier...
SENS : Plus que jamais, la solennité sera de mise lors de la cérémonie protocolaire des vœux concoctée par la Ville de Sens. Une manifestation traditionnelle qui dans un récent passé a été considérablement perturbée par la crise sanitaire et ses délicates périodes de confinements depuis 2020.
Une célébration qui permet en règle générale à l’édile de la capitale septentrionale de l’Yonne de brosser bilans et perspectives, tout en souhaitant le meilleur aux habitants de la place.
Un exercice de style dans lequel excellait Marie-Louise FORT. Trop tôt disparue, à l’automne dernier, la regrettée personnalité de la vie publique icaunaise sera pourtant dans toutes les mémoires au moment où Paul-Antoine de CARVILLE, son successeur, prendra la parole, samedi peu avant midi dans les grands salons de l’hôtel de ville.
Cette cérémonie sera la première adresse à l’ensemble de la population sénonaise de la part du jeune élu de Sens, investi dans ses nouvelles responsabilités depuis le 07 octobre dernier.
C’est certain, l’ombre de Marie-Louise FORT sera bien présente dans l’immense pièce aux richesses décoratives murales. Qui pourrait l’oublier par ailleurs ?
Paul-Antoine de CARVILLE profitera également de ce temps de parole public pour évoquer les actions qu’il souhaite décliner avec l’ensemble de l’équipe municipale durant l’année 2023. Histoire de bien nous rappeler que malgré tous les aléas de l’existence, la vie reprend ses droits et doit se poursuivre inlassablement…
En savoir plus :
Cérémonie des voeux de la Ville de Sens
Samedi 07 janvier à 11 heures dans les grands salons de l'hôtel de ville.
Thierry BRET
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