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L’Aile ou la Cuisse : près de la gare, le MITIGANA à Migennes mérite plus que deux minutes d’arrêt !
janvier 03, 2023La jolie Saône-et-Loire a toujours été un vivier natal d'excellents cuisiniers (MM. DUMAINE, DUCLOUX et BILLOUX antan, CARETTE, CHAPUIS, DOUCET, BROCHOT de façon plus actuelle). Nicolas BRELAUD n'échappe donc pas à la règle puisqu'il est né à Montceau-les-Mines. Après, un parcours éclectique, provincial puis en étoilé parisien, mais aussi dans des ministères, c'est un peu par hasard, en cherchant une affaire, qu'il aura un coup de cœur pour la cité du rail icaunais, reine des constructions BERARD, dont les rotondes du temps passé accueillirent jusqu'à deux cents locos vapeur !
MIGENNES : L'électrification de l'impériale artère du PLM au lendemain de la Seconde Guerre mondiale vit disparaître les imposants panaches de fumée des majestueuses « Pacific 231 », remplacées par les puissantes « 2D2 », puis « CC 7100 ».
Migennes n'est pas forcément la plus gourmande des cités icaunaises, même si, à la fin du siècle passé, on mangeait bien à l'hôtel-restaurant « Paris », un établissement distingué fort légitimement d'un « bib gourmand » Michelin, d'ailleurs !
Au restaurant du Canal, épaulé par son épouse Caroline, notre entreprenant chef se fit rapidement repérer. Trois entrées, plats (poisson, viande et toujours une pâte) et desserts, le tout fabriqué maison, avec un imparable rapport qualité-prix. Il n'en fallut pas plus pour remplir la salle du restaurant et sa terrasse des beaux jours ! Une pensée émue pour les magnifiques tripes qui firent longtemps la joie des amateurs d'abats, et pas seulement en novembre, leur mois dédié ! Oui mais ça, c'était avant…
La tête de veau s’est embourgeoisée en cromesquis !
Depuis l'automne 2021, Nicolas a déménagé ses fourneaux. Oh ! Pas bien loin cependant. Répondant aux sollicitations municipales, il s'occupe des cuisines du tout nouvel hôtel-restaurant de Migennes, le MITIGANA. Là-aussi, le succès fut immédiat. Pas de hasard, pourra-t-on penser ! Nicolas et sa brigade culinaire ont raffiné la gamme, tout en demeurant fidèles à leurs fondamentaux. Adieu aux tripes. Quant à la tête de veau, elle s'est désormais embourgeoisée...en cromesquis !
Au service, exerce un binôme formidable : Gaëlle et Manu. Ils travaillaient chacun à « Paname ». Le post-confinement leur fit débuter un nouveau chapitre de leur vie. Adieu feux rouges incessants et embouteillages ! Vive la vie provinciale ! La dernière brasserie à avoir employé la dynamique Gaëlle s'appelle « Le Verre de Vin ». L'Yonne apparaît ici, telle une belle évidence !
Des croûtons aillés qui croustillent...
Le cadre est lumineux. L’assise est confortable et de fort jolis couverts sur table précédent un goûteux « Américano » ! En entrée, l'œuf et le vin constituent une fort belle surprise : point de faute de goût dans cet œuf bio poché au Chablis (peut-être celui du truculent Daniel SEGUINOT !). Tout y est fort bon, notamment les croûtons aillés qui croustillent (aspect souvent négligé...). Quant à la terrine de pintadeau traité comme un persillé, c'est inattendu et fort bon !
Ensuite, elle fut annoncée la tête de veau en cromesquis, une façon originale de déguster ce mets si légitimement apprécié dans l'Yonne. La bourride de poissons nous amène, l'espace d'un instant, du côté de Sète ! Un plat là aussi aux saveurs étagées et précises, notamment le délicat aïoli.
Un des établissements les plus prometteurs de l’Yonne…
Même le fromage blanc aux herbes est servi élégamment. Cette élégance est comme une image de cette jeune maison, avant de conclure par un dessert léger à l'ananas.
Meilleurs vœux gourmands pour cette année nouvelle qui débute dans un établissement des plus prometteurs. Quai numéro 2, attention au départ !
En savoir plus :
Les - : une gougère par personne pour l'apéritif. Peut-être pourrait-on pousser à deux ! Et avec le café, un « p'tit » chocolat ou autre serait le bienvenu.
Les + : le service est dynamique et souriant.
Contact :
Hôtel-Restaurant Le MITIGANA
16, Avenue Roger Salengro 89400 MIGENNES
Tel : 03.58.44.90.11.
Formule à partir de 30 euros.
Sauf lundi et mardi.
Gauthier PAJONA
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La Région accompagne l’extension du foyer des BTS de Saint-Joseph, « légitime » pour Isabelle POIFOL-FERREIRA
décembre 31, 2022Accompagner les établissements scolaires du public s’inscrit parmi les prérogatives principales de la Région Bourgogne Franche-Comté. On le sait, la ligne budgétaire accordée par l’organe institutionnel est importante pour améliorer la qualité de vie des élèves et étudiants mais aussi des enseignants chaque année. Un effort qui est également consenti auprès des établissements issus du privé. Ce qui n’est pas une surprise en soi, comme devait le rappeler la conseillère régionale Isabelle POIFOL-FERREIRA, inaugurant le nouveau foyer des BTS, du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle à Auxerre.
AUXERRE; Ce serait presque une lapalissade. La jeunesse représente l’un des socles essentiels des nombreuses missions régaliennes assurées par le Conseil régional sur notre territoire.
L’une de ses représentantes, la conseillère en charge de la Culture, Isabelle POIFOL-FERREIRA – figure de la vie politique auxerroise par ailleurs- assistait il y a peu à la cérémonie inaugurale du nouveau foyer devant accueillir lors de séances salvatrices de repos et de moments de ressource bien mérités, les étudiants des deux sections BTS du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle. Celles et ceux qui suivent les cursus de commerce international et de formation à la filière du notariat.
Une phase d’officialisation où l’élue icaunaise qui connaît particulièrement bien l’établissement, l’ayant déjà visité à maintes reprises, devait rappeler que « l’éducation et la formation représentaient l’avenir des jeunes générations… ».
Très surprise, mais de manière agréable, d’avoir été accueillie par des étudiants posés et polis – le savoir-vivre est une règle de bonne conduite inculquée dans l’établissement catholique de la capitale de l’Yonne -, Isabelle POIFOL-FERREIRA a félicité les responsables du groupe lasallien pour la qualité de l’enseignement proposé en ces murs.
« Nous avons pour obligation de nous occuper des conditions de travail et à leurs améliorations des étudiants reçus dans les établissements publics, souligna-t-elle, mais aussi de soutenir celles et ceux qui fréquentent aussi les établissements privés car ces derniers contribuent à dispenser un enseignement qualitatif… ».
Et de ponctuer ainsi ses propos par la formule suivante, « si l’on est bien accueilli dans un établissement scolaire, c’est qu’il s’y passe de belles choses… ».
Avant de visiter la nouvelle extension de ce bâtiment, ouvert depuis le printemps, qui occupe deux niveaux de surface avec une mezzanine du plus bel effet, Isabelle POIFOL-FERREIRA devait insister sur la nécessité de pouvoir disposer à Auxerre de telles infrastructures permettant d’accueillir et de fidéliser des étudiants dont le département a grandement besoin afin de mieux rayonner au niveau de son attractivité. Qu’elle soit éducative, voire économique, il va de soi…
Thierry BRET
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Pelé, dieu du football, s’en est allé juste après le Mondial, un dernier penalty face à l’éternité…
décembre 31, 2022Un dieu. Un prodige. Un mythe…A lui seul, il sera au fil des deux décennies de carrière l’incarnation du football et du beau jeu dans toute sa splendeur et technicité, tels que les férus de cette discipline sportive, la plus populaire au monde, aiment la vivre à chaque rencontre disputée sur une pelouse. A 82 ans, le roi Pelé tire donc sa révérence, emmenant avec lui son aura légendaire et ses 1 283 buts que nul amateur de ce sport ne peut décemment ignorer. Respect envers cette figure iconique…
BILLET ; A croire qu’il ne voulait pas gâcher la fête du ballon rond, symbolisé par cette Coupe du monde au suivi planétaire. Son objet fétiche qui lui a apporté fortune et célébrité. Avec pudeur et humilité, celui que les spécialistes qualifiaient de plus grand footballeur de tous les temps s’en est donc allé, presque sur la pointe des pieds, entouré des siens dans une chambre d’hôpital, soigné pour une maladie incurable. Quelques jours après la victoire de l’Argentine, mettant un terme définitif à ce Mondial 2022. Rideau…
Lui qui se voulait encore rassurant auprès de ses admirateurs du monde entier se fendait d’un communiqué de presse aux intonations rassurantes sur son état de santé pour le moins déclinant en pleine Coupe du Monde disputée au Qatar.
C’est vrai, une légende ne meurt jamais, c’est bien connu.
Pourtant, les avis des médecins à son chevet ne prêtaient guère à l’optimisme ces dernières semaines. Mais, de là à imaginer que le triple champion du monde brésilien laisserait tout un peuple orphelin juste après Noël et avant la passation de pouvoir du nouveau président LULA le 01er janvier n’était guère concevable dans l’esprit de ces millions de Brésiliens, fidèles d’entre les fidèles avec celui qui leur ramena par trois fois la coupe Jules-Rimet à la maison.
A l’instar d’un Diego MARADONA du côté de Buenos-Aires, le pays des favelas et du carnaval vit donc un deuil de trois jours avant les funérailles de la star, tel qu’il a été décrété par la présidence de la République. Une situation impensable à vivre avec notre regard d’Européen et de Français de l’autre côté de l’Atlantique. Preuve qu’en Amérique du Sud, le football place ses idoles sur un piédestal faisant office parfois de religion.
Les plus anciens d’entre nous se souviennent encore des dribbles et des passements de jambes quasi célestes réalisés par ce personnage si sympathique au large sourire. De ses exploits avec des buts inscrits de nulle part au Mexique en 1970 comme de sa fin de carrière, auréolée d’un pont de dollars, dans le prestigieux club new yorkais du Cosmos en 1977.
Les plus jeunes de nos lecteurs, adeptes de football, auront sans doute entendu un jour prononcer ce nom mythique de Pelé sans savoir de quoi il en retournait précisément. Il était donc naturel de leur rafraîchir quelque peu la mémoire. C’est une page de l’histoire qui vient de se tourner. Un chapitre, que dis-je, un livre complet qui se termine avec le départ de Pelé qui va rejoindre la feuille de match de ces grands noms de la discipline aujourd’hui dans les nuages à l’instar d’un Johan CRUYFF, Diego MARADONA, Raymond KOPA ou Alfredo Di STEFANO. Pour y disputer, peut-être, une rencontre extraordinaire avec les anges ?
Thierry BRET
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« Noir, c'est noir »... : Ursula KRAFT invite à la contemplation de ses béances visuelles chez Hors Cadre
décembre 28, 2022Trêve des confiseurs oblige, la galerie auxerroise Hors Cadre referme temporairement ses portes à partir de ce jour jusqu’à…l’année prochaine. Sempiternelle tradition, ô combien respectée par bon nombre de nos concitoyens ! Toutefois, il ne faudra pas patienter trop longtemps avant de pouvoir replonger dans l’univers artistique fertile que sait nous concocter Nathalie AMIOT. « Trous Noirs », l’exposition du moment servie par la photographe Ursula KRAFT, restera à l’affiche jusqu’à la mi-janvier avec ses interrogations « cosmiques » qu’elle suscite…
AUXERRE: Réouverture de la galerie, le 04 janvier 2023 ! Oyez, oyez, qu’on se le dise, braves gens et au gui l’an neuf ! Comme le précise l’adage à pareille époque. Et si vous aviez manqué par inadvertance ou pour n’importe quelle raison que ce soit la phase liminaire de l’exposition à l’affiche au 49 de la rue Joubert, vous avez toujours la possibilité de vous y rendre dès le quatrième jour de l’an nouveau, soit à partir de mercredi.
Une prolongation, plutôt bienvenue, au plan culturel de poursuivre avec délectation et mystères cette rencontre peu ordinaire mêlant l’insolite, l’étrange, le profond, peut-être le métaphysique à certains endroits, en découvrant les œuvres atypiques de l’artiste originaire d’Allemagne, Ursula KRAFT.
Une bouillonnante trentenaire très créative et à l’imaginaire fécond, native de Stuttgart, mais bel et bien installée en terre de Bourgogne depuis près de quatre ans. Juste un peu avant la crise sanitaire après avoir quittée Paris.
Une invitation visuelle à pénétrer dans un monde inconnu…
Une chose est certaine avec Nathalie AMIOT, gestionnaire experte de cette galerie associative Hors Cadre qui porte bien son appellation, rien n’est jamais pareil à chaque rendez-vous artistique. De surprises en étonnements, de réflexions en sentiments, il faut prendre le temps d’humer les tendances et de se cultiver des différences d’une manifestation à l’autre pour faire le tour de la question en matière culturelle. L’offre est riche et se veut éclectique. Surprenante parfois comme ces séries de clichés originaux, constituant l’exposition « Trous Noirs ».
L’artiste, Ursula KRAFT, s’explique sur la genèse de ce travail abouti qui occupe depuis le 19 décembre la galerie auxerroise.
« Lorsque le premier cliché scientifique d’un trou noir cosmique a été réalisé, cela m’a donné l’envie de concrétiser cette construction mentale hybride dans un projet artistique… ».
Un sujet qui touché par la grâce photographique de la jeune femme évoque autant l’intime que le corps et les rapports existants avec l’espace-temps, le cosmos ou la Terre. Cette exploration nous invite à pénétrer dans un monde inconnu. Elle est mise en relation avec des bribes de textes et citations parcourant les murs entre les différents clichés.
L’astronomie comme source d’inspiration artistique…
Fascinée par ce qui existe dans l’univers, Ursula KRAFT livre par ailleurs quelques notions subtiles et instructives, des codes bien utiles en la matière, pour mieux appréhender le fruit de ce travail de très belle facture.
« Sagittarius A est le trou noir le plus proche du centre de la Voie Lactée, à environ 26 500 années-lumière de la Terre, précise-t-elle pédagogue, pour illustrer l’immensité des trous noirs – rappelons qu’ils absorbent la lumière – disons simplement que la Terre, à l’échelle inversée, peut se loger dans un trou de 1,8 cm… ».
Faisant varier les échelles de perception, à l’instar d’un zoom dont elle maîtrise l’usage avec dextérité, l’artiste propose une analogie fine et adroite entre territoires physiques et psychologiques, à partir de prises de vues personnelles que la photographe a réalisées à l’abord de gouffres naturels ou artificiels, mais aussi d’orifices corporels comme cette bouche si caractéristique formant un « O » avec ses lèvres, ouverture insondable vers cet inconnu qui aspire…
Des faisceaux lumineux et une ambiance sonore pour accompagner la visite…
L’extérieur de la galerie – ses vitrages – a été obstrué par une enveloppe noire, un film opacifiant l’intérieur du centre d’art contemporain auxerrois, le plongeant dans une pénombre propice à la découverte sensorielle et intimiste de l’œuvre de l’artiste. Une mise en scène des plus logiques puisque la perception du temps ou de sa définition est presque omniprésente dans le travail d’Ursula KRAFT.
Les œuvres bénéficient de la présence de faisceaux lumineux qui sont dirigés sur la surface mate des tirages photographiques, disposés de manière oblique ou perpendiculaire au mur. A même le sol, certaines pièces supposent une contorsion des visiteurs afin de mieux les contempler.
« C’est une manière de rappeler que le bord d’un trou noir cosmique est son point d’accroche, souligne l’artiste d’Outre-Rhin, le dernier seuil stable avant l’abîme… ».
Les visiteurs perçoivent en arrière-plan un tapis sonore quasi imperceptible en référence avec le « son de l’univers » qui les emporte d’une analogie à l’autre lors de ce lent cheminement. Impression étrange de se promener dans une autre dimension spatio-temporelle.
Une façon astucieuse de visualiser et de contextualiser les pourtours de ces « trous noirs », décidément au centre de tous les intérêts. Qu’il s’agisse de cette fameuse bouche grande ouverte qui avale ou qui dévore selon son interprétation, déjà évoquée par ces lignes – « la porte des enfers, selon DANTE » - ou du pavillon d’une oreille, chemin de traverse menant vers l’inconscient. Que dire de l’image d’un vagin, symbole des expériences les plus intimes et de leur amnésie.
Même la mythologie japonaise – la référence concerne « Awa no Iwato », la grotte où se cache la déesse du soleil- fait office de point de repère judicieux auprès d’un public admiratif à initier et qui veut comprendre le sens profond de toutes ces représentations aux coloris si impénétrables…
En savoir plus
« Trous Noirs », une exposition photographique signée Ursula KRAFT
Galerie Hors Cadre à Auxerre
49 Rue Joubert
Du mercredi 04 janvier au samedi 14 janvier 2023
De 14h à 18h
Entrée libre.
Thierry BRET
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« Riche et constructive » : la visite du préfet de l’Yonne à Chevannes satisfait son maire Dominique CHAMBENOIT
décembre 27, 2022La pose photographique se veut solennelle sur le perron de la mairie. Logique ! Ce n’est pas tous les jours que le représentant de l’Etat, à savoir le préfet de l’Yonne Pascal JAN, consacre un peu plus de temps que d’ordinaire pour visiter les aspects attractifs d’une agglomération. Le maire de Chevannes avait inscrit au programme de cette immersion, vécue le 19 décembre, deux temps forts sur le terrain : le chantier de la maison de santé et la découverte du laboratoire artisanal du maître boulanger/pâtissier Laurent BISSON.
CHEVANNES : Accueilli par Dominique CHAMBENOIT, premier élu de la localité périphérique d’Auxerre, le préfet de l’Yonne Pascal JAN a pu prendre le pouls de cette bourgade, implantée à quelques encablures de la capitale départementale, membre de facto de la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois. Un rendez-vous officiel, qualifié de « riche et de constructif » par le maire, qui était depuis longtemps biffé sur l’agenda de ce dernier.
A la rencontre d’un maître artisan de la boulangerie/pâtisserie…
Le haut fonctionnaire eut droit en guise de préambule (et peut-être pour se mettre en appétit !) à la visite de la boulangerie/pâtisserie de Laurent BISSON, maître artisan de la double spécialité de ces métiers de bouche qui font toujours recettes auprès des villageois dans nos campagnes.
Outre la découverte du laboratoire où s’affairent au quotidien les équipes du couple qui régale les habitants de leurs savoureux produits, il aura été question aussi de la situation économique de ces professionnels de l’artisanat en proie aux crises successives de la COVID – qui ne se souvient pas des interminables périodes de confinement ? –, de la crise énergétique qui nous guette avec le renchérissement du gaz et de l’électricité, et des problématiques inhérentes à l’emploi et au recrutement.
Puis, le préfet, accompagné de son « guide » municipal, prirent la direction du chantier de la maison de santé, un projet dont le terme est prévu d’ici la fin du premier trimestre si toutes les conditions sont réunies.
Etat des lieux sur le chantier de la future maison de santé…
L’édifice, toujours en construction, une fois sorti de terre, accueillera sur un espace d’environ 400 mètres carrés plusieurs cabinets de praticiens, notamment des généralistes ainsi que deux dentistes. Un projet de belle envergure – une enveloppe budgétaire de près d’un million d’euros TTC – qui avait été soutenu à l’époque par l’ancien député de la circonscription, Guillaume LARRIVE, et conçu par Benoît BAZEROLLES, l’une des têtes pensantes du cabinet d’architectes auxerrois, ATRIA.
Parmi les financeurs, outre la Région et le Département, il y avait aussi l’Etat à hauteur de plus de 275 000 euros TTC, au titre de la fameuse DETR, la Dotation des Equipements des Territoires Ruraux.
La dernière partie du déplacement préfectoral où se ralliaient également les conseillers départementaux du canton Delphine BILLON et Pascal HENRIAT devait se conclure dans le bureau du maire.
Il y fut abordé notamment le toujours très délicat dossier se rapportant aux gens du voyage et les projets d’aménagement d’aires de grand passage sur l’Auxerrois, conformément aux textes législatifs en vigueur.
On n’en saura pas davantage sur le contenu de ces échanges, certes passionnants, mais privatifs…
Thierry BRET
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