Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
La démocratie participative, socle de « Vivre l’Auxerrois » : les échéances de 2026 déjà dans le viseur de l’association
décembre 09, 2022Principe de base élémentaire de la rencontre, faire connaissance. Sous l’égide de la concertation citoyenne, chère aux trois animateurs de la session : soit la conseillère régionale Isabelle POIFOL-FERREIRA et les deux élus de l’opposition auxerroise, Sophie FEVRE et Mani CAMBEFORT. Lors de cette seconde séance publique de « Vivre l’Auxerrois », différentes thématiques seront abordées. L’examen des missions et compétences ainsi que leurs répartitions entre la communauté d’agglomération et la municipalité. Mais aussi, le bilan de ce qui se fait et de ce qui se dit au sein de ces deux organes institutionnels…
AUXERRE : Partant du simple postulat qu’il n’existe guère d’opportunités aujourd’hui de pouvoir s’exprimer librement entre les organes décisionnels de la Ville, de l’Agglomération et les administrés – une vision qui est soutenue par les représentants de l’opposition de la majorité actuelle à l’origine de ce concept -, « Vivre l’Auxerrois » a été portée sur les fonts baptismaux à l’automne 2021.
Arguant qu’il est bon de retrouver les principes de la démocratie participative – elle s’exerçait lors du mandat précédent sous l’ère du socialiste Guy FEREZ par le biais des conseils de quartier désormais supprimés -, il a donc été créé cette structure associative, ouverte à tous, reposant sur la défense des solidarités, de la citoyenneté et de l’écologie.
Un laboratoire d’idées et de réflexions ouvert à bien des domaines…
Une association qui s’inscrit résolument dans la case politique du fait qu’elle s’occupe de la cité. Mais, nullement dans le sens « politique » politicien du terme que l’on connaît si bien. Dont les trois chefs de fille sont la conseillère régionale Isabelle POIFOL-FERREIRA, ancienne adjointe de la Culture à la Ville d’Auxerre – elle appelle de ses vœux à l’alternance politique en 2026 -, Sophie FEVRE, élue communautaire et municipale d’opposition ainsi que Mani CAMBEFORT qui présente un profil similaire. Ce dernier lors de sa présentation s’alignera sur les propos tenus par la conseillère régionale de divers gauche en rappelant que cette nouvelle entité apparue il y a peu dans le paysage de la réflexion citoyenne locale pouvait représenter un véritable creuset de suggestions et d’idées nouvelles à défendre en vue d’une éventuelle alternance.
Face aux trois interlocuteurs, une trentaine de personnes écoutait attentivement les éléments informatifs transmis lors de cette séance. En premier lieu, il fut question des conseils communautaires et municipaux en explorant les grands items qui y sont traités régulièrement. A savoir la hausse de la fiscalité, la transition écologique, la mobilité. Le volet économique ne fut pas occulté pour autant. Notamment la vente de parcelles de terrain tant dans la zone artisanale de Venoy que celle d’Appoigny qui suscite bon nombre de réflexions et d’interrogations de la part des élus de l’opposition.
Ne pas brûler les étapes même si 2026 est dans toutes les têtes…
Un chapitre concernait également le bilan des grandes réalisations de la majorité actuelle depuis son accession au pouvoir au printemps 2020. Provoquant une moquerie volontaire du premier fédéral du Parti Socialiste, Mani CAMBEFORT, pour qui « les sanisettes ne s’inscrivent pas parmi les grandes priorités du mandat ! ».
Parmi les autres thématiques de la soirée, accueillie salle Anna, on relèvera la présentation des missions régaliennes assurées par l’Agglomération et celles de la Ville, afin que chacun des citoyens présents comprenne bien le rôle et les prérogatives de chacun de ces organismes institutionnels.
Des post-it – ces fameux petits bouts de papier jaune ! – circulèrent ensuite parmi l’assistance à la manière d’une réunion affairiste du BNI afin que chacun puisse y écrire un mot selon les vertueux principes d’un exercice collaboratif.
L’objectif étant de récolter des idées collégiales sur le traitement des déchets, le développement économique ou encore la gestion de la petite enfance.
De l’aveu de Mani CAMBEFORT, le cycle de ces réunions participatives va se poursuivre en 2023, au rythme d’un rendez-vous trimestriel, en faisant émerger de nouvelles idées et préconisations pouvant constituer ensuite une liste de données alternatives – la base élaborée d’un programme peut-être – avant les futures échéances électorales des municipales 2026.
Toutefois, devait insister le premier fédéral du PS de l’Yonne, « on est toujours dans le mandat actuel ! ».
Une façon de bien recadrer les choses sans en brûler les étapes. Mais, a contrario, de construire patiemment un réceptacle où toutes les idées et initiatives sont bonnes à prendre, en préparant l’avenir…
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Elles et ils ne sont pas restés dans l’inactivité. Bien au contraire. Depuis le début du conflit, survenant aux portes de l’Europe de manière si inattendue, plus de 70 réfugiés ont ainsi été accueillis par les membres de la jeune structure associative, qui a pris corps dans l’Auxerrois. Face à la rudesse de l’hiver, et à la privation de chauffage et d’électricité, l’organisme fait un appel aux dons et à la générosité pour soutenir tout un pays en proie à l’horreur…
AUXERRE : Vêtements chauds en bon état pour enfants et adultes, couvertures, plaids, couettes, bougies, produits alimentaires secs ou en conserve… : la liste est loin d’être exhaustive tant les besoins sont importants pour venir en aide et au secours des Ukrainiens qui vivent le dixième mois d’une guerre surréaliste mais ô combien meurtrière aux origines fratricides et impensables dans ce XXIème siècle dit civilisé.
Président de l’association Ukraine Solidarité 89, Denis HACQ monte au créneau en cette période hivernale et délicate qui débute pour les populations privées d’électricité et de gaz, sous le feu nourri quotidien des missiles russes, pour un appel à la générosité. Il y a urgence à apporter de l’aide !
« Nous sommes également à la recherche de petits groupes électrogènes, précise-t-il, si vous avez cela dans votre garage et ne l’utilisez pas, sachez qu’en Ukraine, ils en ont grand besoin… ».
Des dons à déposer mais qui peuvent être aussi récupérés…
Des dons qui peuvent se réaliser lors de permanences tenues par l’association les mercredis et samedis de 17h à 18h30 au 44 rue Marcel Hugot – c’est l’ancienne pharmacie – à Coulanges-la-Vineuse. Jusqu’au 14 décembre avant que ne soit convoyés l’ensemble de ces marchandises vers le pays agressé.
« Si vous ne pouvez pas venir à Coulanges, donnez-nous vos coordonnées et disponibilités en nous contactant : nous nous organiserons pour venir les chercher, ajoute Denis HACQ.
Un message à distiller auprès de ses réseaux relationnels, amis, famille, etc., il va de soi.
L’association prévoit également une grande soirée d’amitié, avec la trentaine de personnes ukrainiennes actuellement suivies dans l’Auxerrois le 07 janvier prochain, au moment des vœux. Des vœux de paix et de bonheur auxquels aspirent légitimement ces personnes ayant fui leur pays…
En savoir plus :
Contact :
Denis HACQ
Association Ukraine Solidarité 89
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
0611224858
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Le dernier tour de piste d’une belle plume de la chanson française : Didier BARBELIVIEN face à son public en dédicaces à Joigny...
décembre 05, 2022Sobriété. Mais, forte en symboles la pochette très épurée du nouvel album de l’une des plus belles plumes de la variété hexagonale, Didier BARBELIVIEN. Elle représente une enveloppe affublée d’un timbre postal oblitéré. A 68 ans, l’artiste qui n’a décidément plus rien à démontrer dans la filière musicale qui est sienne depuis tant d’années (« Petite fille du soleil », « On va s’aimer », « A toutes les filles », « Les Sunlights des Tropiques »…), nous revient avec douze nouvelles chansons, concoctées dans le studio d’enregistrement de l’Icaunais Mathieu CHOCAT (« Production Artistique), prétexte d’une séance de dédicaces organisée à la Médiathèque de Joigny ce mercredi 07 décembre…
JOIGNY : « Souvenirs », « Le Secret », « Le Temps d’aimer », « Les artistes » ou « Ta main ». Autant de nouveaux titres parmi les douze créations nouvelles à découvrir depuis le 21 octobre sur les plateformes ou chez les disquaires que propose l’un des compositeurs interprètes les plus prolifiques de l’Hexagone, Didier BARBELIVIEN.
Qu’on en juge ! Le natif de Paris a composé depuis ses débuts dans le circuit artistique en 1978 plus de deux mille chansons enregistrées par lui-même et les plus grands artistes de ces cinq dernières décennies ! De Céline DION à Julien CLERC, de Mireille MATHIEU à DALIDA, de Johnny HALLYDAY à Patricia KAAS, ou encore de Démis ROUSSOS à Julio IGLESIAS, tous ont collaboré avec cet auteur, compositeur et d’interprète de talent et prolixe qui compte une vingtaine d’albums à son actif.
Le dernier en date, paru fin octobre et dont il assure depuis la promotion sur les plateaux de télévision et en radio, s’intitule sobrement « Didier BARBELIVIEN ». Il représente une enveloppe en papier kraft, comprenant son patronyme, affublé d’un timbre postal, oblitéré…L’envoi d’une ultime livraison, peut-être ?
La présence de l’Icaunais Mathieu CHOCAT dans ce disque à la couleur jazzy…
C’est avec le regretté CHRISTOPHE « Petite fille du soleil » ou Gilbert MONTAGNE « On va s’aimer » qu’il tutoiera les sommets en sa qualité d’auteur, décrochant les premières places dans le hit-parade hexagonal d’alors, le « Top 50 »
La Médiathèque Olympe de Gouges – la bien-nommée ! – l’accueillera ce mercredi 07 décembre dans l’après-midi lors d’une séance de rencontre avec son public et de dédicaces. Logique que le chanteur consacre du temps à l’Yonne puisque ce dernier opus a été enregistré et travaillé dans les studios d’enregistrement de l’ex-accordéoniste bien connu autrefois, Mathieu CHOCAT, un pur produit de la Bourgogne septentrionale qui exerce désormais ses talents professionnels dans la production artistique et les arrangements musicaux comme le nom de sa société l’indique.
La présence de Didier BARBELIVIEN est un évènement à Joigny d’autant que le chanteur laissera bientôt la place désormais à l’auteur puisque ce nouvel album est censé être son dernier…
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
L’Aile ou la Cuisse : la tradition culinaire de la Mère DAUGIER se perpétue avec bonheur au « Chevreuil »
décembre 05, 2022A l'instar de Chablis, Meursault est le nom d'une commune vineuse bourguignonne, connue de par le monde. Il suffit de se promener dans les paisibles rues de ce joli village pour s'en convaincre ! On y entend causer anglais of course, mais aussi suédois, japonais ou bien espagnol. Nos amis d'ailleurs font un peu grimper les cours, faisant le bonheur des vignerons. Bienvenue en Côte de Beaune ! Ici, le comptoir du bistrot propose même du Puligny-Montrachet au verre !
MEURSAULT (Côte d'Or) : La façade du séculaire établissement « Hôtel-restaurant du Chevreuil » attire vite le regard. La mention « Maison de la Mère DAUGIER » interpelle le convive. La cuisine bourgeoise, précurseur de la cuisine des mères, est née d'un lointain traumatisme causé par le bain de sang révolutionnaire.
A Lyon, les bourgeois et autres soyeux, réfugiés dans de douillets intérieurs, prirent l'habitude de traiter leurs affaires, chez eux, à table. Dès lors, les femmes prirent le pouvoir, évinçant avec talent, maitres-queux et autres charcutiers, affirmant avec force le contraire de cette idiote maxime socratique de la cuisine : « l’art est trop important pour le confier aux femmes ».
Comme la mère DAUGIER au siècle dernier, les mères furent souvent lyonnaises (Léa FILLOUX et la célébrissime Eugénie BRAZIER, deux fois auréolée des naissantes trois étoiles Michelin dès 1933). Elles furent parfois voisines (la mère BOURGEOIS, éphémère triple étoilée Michelin d'avant-guerre à Priay dans l'Ain). A cette brève évocation non exhaustive, ajoutons-y la jolie mère CASTAING, sise à Condrieu, à l'Hostellerie du Beau Rivage. Imagine-t-on pareille dénomination culinaire en 2022 ? Sans commentaires !
Une recette de terrine chaude à l’inspiration du XIXème siècle…
Comme tout plat, la terrine chaude de la mère DAUGIER a une histoire. Celle de la première « paulée », un repas d'après les vendanges, souvent joyeux qui apparut après la grande Guerre, voilà un siècle. Notre cuisinière, s'inspirant d'un de ses prédécesseurs du XIXème siècle, adapta cette recette de terrine chaude, avant de l'améliorer pour le plus grand plaisir des convives. Ces derniers, entre deux godets de Meursault-Charmes, adoptèrent cette création gastronomique, baptisée du beau patronyme de cette cuisinière, qui ainsi un siècle après, demeure toujours dans l'histoire de la tradition culinaire bourguignonne.
La salle du restaurant est claire et lumineuse. Au fond, on devine une terrasse, à déconseiller en ce jour pluvieux de décembre ! Le chevreuil est ostensible, sur les murs, en sculpture ou trophée de chasse. A la table voisine, un vigneron s'exprime péniblement en anglais face à des interlocuteurs asiatiques, plus sensibles, semble-t-il, au charme de Bacchus qu'à ses propos hésitants !
Un mélange de viandes très délicatement confites…
En guise d’apéritif, l’Américano est accompagné de bonnes gougères au Comté, moelleuses à souhait. Ensuite, la mise en bouche (une crème froide d'épinards additionnée de saumon) est quelconque, surtout froide, et elle serait meilleure un brin tiédie.
Arrive ensuite « LE » plat repère de la maison : la terrine chaude, fort justement servie avec du riz à la créole. Ce plat d'exception, quand on prenait le temps de bien faire les choses (sans micro-ondes, dos de cabillaud et autre steak haché congelé...) devrait inspirer quelque peu nos chefs qui parfois oublient de cuisiner, désormais.
Ce mélange de viandes très délicatement confites (du porc, un rien de poulet, et sûrement un peu de chevreuil me semble-t-il...) avec une sauce embaumant porto et fines épices est aussi goûteux que délicieux.
« Il en fallut du temps et de d'application pour arriver à pareil résultat » songeais-je alors, tout en me régalant.
Découvrir un mets nouveau fait plus pour le bonheur que de découvrir une étoile…
Ensuite, ce fut une assiette de fromages ou fromage blanc, notamment aux herbes, avant de terminer par un dessert fruitier de saison, avec une poire pochée, là aussi contenant quelques épices voyageuses.
Revenez rassurante, cuisine des mères ! Pouvait-on penser en quittant l'établissement. Toque basse à la Mère DAUGIER, car comme le citait en son temps sieur BRILLAT-SAVARIN : « la découverte d'un mets nouveau fait plus pour le bonheur du genre humain que la découverte d'une étoile… ».
Dont acte !
En savoir plus :
Les - : la mise en bouche est quelconque.
Les + : le service est plaisant et efficace. Bravo de perpétuer ainsi ce plat d'anthologie !
Contact :
Le Chevreuil
Place de l'hôtel de ville
21190 MEURSAULT
Tel : 03.80.21.23.25.
Le menu Mère DAUGIER est servi à partir de 38 euros.
Gauthier PAJONA
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Placements : l’avenir spéculatif des crypto-monnaies revu et corrigé par de nouvelles règles du jeu ?
décembre 04, 2022Depuis la nuit des temps, la spéculation est au cœur de la volonté de l’homme de pouvoir s’enrichir sans travailler. Souvenons-nous de la spéculation effrénée sur les bulbes de tulipes et le krach de la première bulle spéculative au XVIIème siècle. Voire, quelques siècles plus tôt, de THALES qui va parier sur une forte récolte d’olives sur son île. Il lève une option pour louer tous les moulins de l’île et le moment venu loue lesdits moulins aux producteurs, au prix exorbitant d’un monopole ! Pari : le mot est lâché ! Mais, un pari n’a jamais été vertueux…
TRIBUNE : Pour la crypto-monnaie, c’est bien de cela dont il s’agit. L’année dernière, lors d’un précédent article, nous avions pointé du doigt les risques de l’investissement en crypto-monnaies. Aujourd’hui, il convient d’arbitrer entre un effet de mode et un pari sur l’avenir.
Démocratisée entre 2008 et 2009 avec l'arrivée du bitcoin, la crypto-monnaie séduit toujours des investisseurs. Mais si l'industrie est en perpétuelle évolution, les ménages restent méfiants. Une étude menée par IPSOS en février dernier démontre que seulement 8 % des Français détiennent à ce jour des actifs en crypto-monnaie, tandis que 30 % d'entre eux pensent à y placer de l'argent.
Si à l'heure actuelle, il existe plus de 13 000 crypto-monnaies valorisées entre 1 500 et 3 000 milliards de dollars, le bitcoin et l'éthereum représentent à eux deux plus des deux tiers de la taille du marché. Alors, quand le 12 mai dernier, les deux ont subi une dévalorisation de plus de 50 % de leur valeur, c'est tout ce marché qui en a subi les conséquences.
Les crypto-monnaies sont très volatiles…
Personne n'avait vu venir l'intensité du krach de début mai. Du jour au lendemain, le bitcoin, qui avait établi son record à 67 000 dollars en novembre 2021, a perdu plus de 50 % de sa valeur, peinant aujourd'hui à atteindre les 16 000 dollars US.
Le concept est clair : la crypto-monnaie est une monnaie numérique virtuelle qui permet, tout comme une monnaie classique, d'acheter des biens et services, ou encore de spéculer. Le krach du printemps 2022 a eu pour conséquence de faire disparaître les outils de stabilisation des crypto-monnaies (stable-coin, TERRA USD…).
Le risque est donc de plus en plus important. C’est un risque de perte en capital. Hélas, les organismes spécialisés et autres courtiers incitent encore à spéculer sur les crypto-monnaies, en précisant qu’il faut une grande culture financière pour intervenir sur ces marchés et que leur rôle est indispensable, voire obligatoire ! Ils mentionnent qu’eux seuls peuvent paliers les risques tout en indiquant que personne n’a vu venir le krach de mai 2022 !
Aux USA, 59 % des Démocrates et 53 % des Républicains s’accordent pour dire que les crypto-monnaies ont de l’avenir. Même si 80 % estiment que la règlementation n’est pas adaptée…
Les règles du jeu sont en passe de changer…
En droit français, les crypto-monnaies n'ont pas de statut juridique clair et ne sont pas reconnues comme des instruments financiers. De ce fait, elles ne sont pour l'heure pas réglementées. Ainsi, la France devient une place internationale de choix : on voit s’installer des « licornes » (start-up valorisées à plus d’un milliard de dollars).
Si environ 8 % des Français ont déjà investi dans le bitcoin, nous poursuivons nos mises en garde : la volatilité est de plus en plus forte et en juin 2022, les aides à l’Ukraine ont été fortement ralenties à cause du krach sur le bitcoin. Quant aux états, sociétés financières, voire trafiquants de drogues, ils investissent dans les crypto-monnaies ! Des entités qui ont les moyens de restreindre du jour au lendemain leurs interventions sur ces marchés.
De plus, en France comme aux Etats-Unis, les règles du jeu vont nécessairement changer et personne ne connaît encore les dispositions possibles…
J’oubliais un détail : aujourd’hui il y a comme perspectives les conséquences de l’inflation, du prix des énergies, des sociétés en dépôts de bilan - un phénomène en croissance en France -, de la récession dans de nombreux pays… Qui va encore pouvoir spéculer sur le bitcoin ?
Et comme l’écrivait Marc TWAIN au XIXème siècle : « octobre est un mois particulièrement dangereux pour spéculer en bourse. Mais il y en a d’autres : juillet, janvier, septembre, avril, novembre, mai, mars, juin, décembre, août et février ! ».
Il est donc grand temps de changer de paradigme…
Jean-Paul ALLOU
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99