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Plus de 4 % de progression au niveau de l’export pour les entreprises françaises d’ici 2020 : c’est l’objectif que s’est fixé le gouvernement d’Edouard PHILIPPE pour doper la présence des grands groupes et surtout des PME aux quatre coins de la planète. L’Etat a souhaité mettre ses ambassadeurs à contribution en les sollicitant lors de la récente conférence qui réunissait à Paris 112 hauts fonctionnaires, représentants nos intérêts à l’étranger. Cette démarche positive s’appuie très largement sur l’économie diplomatique. Dont se fait le porte-parole, Jean-Baptiste LEMOYNE, Secrétaire d’Etat à l’Europe et aux Affaires étrangères…

AUXERRE : A peine achevée, en date du 31 août, et déjà les ambassadeurs en poste aux quatre coins du globe mettent en pratique auprès des institutionnels, élus et entrepreneurs des régions de France ce qu’ils ont entendu lors de la Conférence annuelle de rentrée qui leur était dédiée. Le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves LE DRIAN, en charge du commerce et du tourisme, désire une plus grande implication de la part de ces hauts fonctionnaires de l’Etat en faveur du développement économique. Dans les pays où ils accomplissent leurs missions de représentativité des intérêts de la nation.

En déplacement dans l’Yonne aux côtés de l’une des délégations d’ambassadeurs qui visitait les provinces de l’Hexagone, le Secrétaire d’Etat à l’Europe et aux Affaires étrangères, Jean-Baptiste LEMOYNE, a évoqué la nouvelle stratégie du gouvernement. User de l’économie diplomatique pour être facilitateur auprès des entreprises désireuses de conforter leur positionnement à l’international, voire de s’y installer.

De véritables ambitions à atteindre d’ici deux ans…

« Le monde est un vaste théâtre de la guerre économique continuel, précisa en forme d’introduction le porte-parole de Jean-Yves LE DRIAN, il est grand temps que le pavillon français reprenne des couleurs et renforce sa stratégie à l’exportation. Notre ambition est de hausser la présence de nos forces vives économiques sur les cinq continents… ».

Jean-Baptiste LEMOYNE, au fil de ses explications face à la presse, lâche un chiffre : ce projet devrait s’établir à plus de 4 % de hausse des exportations d’ici deux ans.

« Notre pays dispose de sérieux atouts en ce sens, continua-t-il, il suffit de penser à l’excellence de nos filières agricoles, viticoles, industrielles, des services, du luxe, de la logistique, du commerce ou de l’artisanat pour assurer une réelle dynamique à cette activité vers l’international… ».

A Paris, durant les travaux parallèles de la Conférence des ambassadeurs, ces derniers ont eu l’heureuse opportunité de pouvoir échanger avec plus de 1 500 entrepreneurs. Besoins et doléances ont constitué la trame essentielle de ces rendez-vous formels qui n’étaient que le prélude aux futures visites régionales.

Constituer une équipe de France de l’export…

« Par cette démarche, notre volonté est de créer une vraie équipe de France consacrée à l’export, poursuivit le Secrétaire d’Etat bourguignon, en y englobant l’ensemble des acteurs et partenaires du développement économique à l’international. La Région Bourgogne Franche-Comté, mais aussi les services ad hoc de la Chambre de Commerce et d’Industrie, Business France, le Conseil du commerce extérieur ou les préfectures, constituent des interlocuteurs privilégiés avec lesquels nous allons davantage travailler à l’avenir sur la phase évolutive de ce dossier favorable à nos entreprises… ».

Des propos qui furent commentés ensuite par la dizaine d’ambassadeurs présents. Dont Sylvain BERGER, en poste en Zambie, pays de l’Afrique équatoriale qui n’accueille aujourd’hui qu’une petite quarantaine de sociétés françaises. Rien à voir avec l’artillerie lourde déployée par l’Allemagne, les Etats-Unis ou la Chine dans cette vaste région du monde.

Un exemple qui fit dire à Jean-Baptiste LEMOYNE qu’il était temps de se relever les manches afin d’inverser la tendance et rendre attractif à l’international le savoir-faire à la française. Le Secrétaire d’Etat eut aussi l’opportunité de s’en entretenir longuement en aparté avec Sébastien VALLET, le directeur général de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne.


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La sélection départementale du concours des Meilleurs Apprentis de France (M.A.F.), catégorie cuisine, organisée dans les locaux du CIFA de l’Yonne à Auxerre, aura comblé d’aise les membres prestigieux d’un jury, composé de fines fleurs de la gastronomie française. C’est un jeune garçon aux origines indiennes, souriant et esthète en la matière, qui a glané ce précieux sésame, le qualifiant pour l’épreuve régionale…

AUXERRE : Tout sourire à l’énoncé du verdict définitif, après une rude journée à peaufiner recettes et ingrédients mis à sa disposition, le jeune Mohammad ZIARUL, apprenti chez le chef Jany PRIVE (Auberge d’Augy), n’a en rien altéré sa joie de vainqueur de ce challenge départemental.

Remporter le titre de Meilleur Apprenti de France de l’Yonne, dans sa catégorie de prédilection, celle de la cuisine, lui aura procuré le plus grand bien. Et l’admiration de tous.

S’attelant à travailler avec dextérité le menu imposé par l’impitoyable jury (une croustade d’œufs pochés florentine, un médaillon de veau sauté Duroc et sa fondue de tomates et pommes cocotte, et un œuf à la neige aux pistaches et au miel du Morvan), le jeune homme n’aura pas failli.

Malgré une très belle concurrence, identifiée par la présence de sept autres apprentis, le garçon s’imposera au final devant Aude BRIOLLAND, apprentie accueillie chez Davide LE CORRE (Paris Nice à Joigny) et Mathilde VOISIN, en formation au « Petit Marmiton » chez Manu DELANNOY à Auxerre.

Une promotion de très belle facture au plan qualité…

Les autres candidats de cette compétition très relevée aux dires du jury terminèrent tous à la quatrième place, ex-aequo, et sous les applaudissements nourris malgré quelques larmes de déception. Rendons hommage à ces futurs talents qui ont pour nom : Laura LEBARZIC, Nathan BAUCHET, Mathias OJALVO et Eva FARIA DA CRUZ.

Le jury, présidé par le talentueux chef Marc MARCHAND au parcours caractéristique de la réussite de cette filière dès lors que l’on sait la maîtriser avec finesse et subtilité, a confirmé sa satisfaction d’avoir noté le travail qualitatif de cette promotion 2018.

Mohammad ZIARUL représentera le département de l’Yonne lors du prochain concours interrégional avec Mathias OJALVO, apprenti qui exerce son jeune talent chez Patrick GAUTHIER, l’emblématique toque du restaurant « La Madeleine » à Sens. Il a en effet obtenu la meilleure note pratique au dernier CAP.


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Face à l’inflation galopante des remboursements liés à la récurrence des transports médicaux sur notre territoire, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie tire la sonnette d’alarme. Ce poste représente aujourd’hui près de 31 millions d’euros et ne cesse de progresser depuis plusieurs années. Soucieuse de préserver les équilibres budgétaires, la CPAM s’est fendue d’une nouvelle communication sur ce sujet d’actualité qui concerne l’ensemble des assurés…

AUXERRE : Vigilance et préconisation. La Caisse primaire d’assurance maladie veille au grain dans cet épineux casse-tête que représentent chaque année la gestion des transports médicaux et leurs onéreux remboursements.

Depuis plusieurs années, au plan comptable, le coût des remboursements s’envole, suivant une courbe ascendante progressive. A l’échelle de la région Bourgogne-Franche-Comté, la somme équivaut à 145 millions d’euros. Pour le seul territoire de l’Yonne, le montant de ces dépenses supplémentaires s’établit à 31 millions d’euros à la charge de la structure de santé départementale.

Dans les deux cas, les responsables de la CPAM souhaitent mettre le holà sur cette dérive inflationniste qui perdure dans le temps.

Une récente communication à destination des assurés est venue rappeler les bonnes pratiques à respecter à ce propos. Et de repositionner le rôle déterminant du praticien comme un élément essentiel à la prise de décision de préconiser un mode de transport approprié selon l’état de santé du patient.

Le médecin est le seul à prescrire le transport médical…

Si le transport médical peut générer un remboursement à partir d’un acheminement du malade vers un centre hospitalier ou de soins via son véhicule personnel ou les transports en commun, en revanche, il n’est pas prescrit de façon systématique lors des déplacements d’un patient. La décision relève uniquement du professionnel de la médecine.

C’est une question de pure logique puisque son remboursement obéit à des conditions très strictes. En ce sens, la direction de la Caisse primaire d’assurance maladie se veut insistante sur ce point : « la prescription médicale de transport relève d’une décision médicale pure et ne s’apparente nullement à une quelconque facilité sociale… ».

Dans l’absolu, elle doit être réalisée avant le déplacement et transmise pour l’obtention d’un accord de principe dans un délai de quinze jours précédant l’acte auprès du service médical de l’assurance maladie.

Un message clair et précis qui a été relayé, sans l’once d’une ambiguïté de la part du service Communication de la CPAM, vers les assurés de l’Yonne qui sont invités à le connaître et surtout à l’appliquer.

 

 


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A l’occasion du traditionnel exercice de prise de parole face à la presse en cette période de rentrée scolaire, le président du Conseil départemental de l’Yonne, Patrick GENDRAUD, avait choisi le collège de Saint-Valérien dans le Gâtinais pour convier les journalistes. Une rencontre prolixe en termes de chiffres et de perspectives où le patron de l’exécutif icaunais devait expliquer point par point à ses interlocuteurs l’ensemble des compétences de l’organe institutionnel en matière de gestion des collèges et leurs concrétisations réelles avant d’aborder une nouvelle saison 2018/2019, synonyme de travaux et d’aménagement.

SAINT-VALERIEN : « Nous possédons de très beaux collèges dans le département de l’Yonne, qui reste un territoire plutôt bien loti. En fonction de nos moyens, nous assumons pleinement notre rôle pour leur consentir les dotations nécessaires destinées soit à leur mode de fonctionnement, soit à l’amélioration de leurs équipements… ».

Aux côtés de l’inspectrice d’Académie Annie PARTOUCHE, le président du Département Patrick GENDRAUD s’est livré ce mardi 04 septembre à une analyse approfondie de la situation scolaire vécue dans les collèges quelques heures après la rentrée. Avant d’énoncer les chiffres essentiels qu’il avait à commenter aux élus qui l’accompagnaient sur le terrain (l’ancien secrétaire d’Etat à la Coopération internationale Henri de RAINCOURT, la députée de la circonscription Michèle CROUZET, les représentants du Conseil départemental Christophe BONNEFOND, Jean MARCHAND, Delphine GREMY ou encore Grégory DORTE), le premier élu de notre territoire félicita le principal du collège de Saint-Valérien de l’avoir accueilli en si bon endroit. Dans ce site pédagogique où l’ambiance et l’état d’esprit lui ont paru très positifs.

Un léger tassement des effectifs par rapport à l’année dernière…

Observant une sensible baisse de 140 élèves par rapport à la rentrée précédente, et ce répartie sur les 23 des 31 collèges existant, Patrick GENDRAUD rappela que l’effectif total des collégiens dans le public s’élevait à 14 370 individus. La lente diminution de la démographie constatée depuis plusieurs années sur le département en serait la cause.

« Nous n’avons pas encore suffisamment d’éléments informatifs pour anticiper cette observation, ajouta le président, une chose est sûre : le nord de l’Yonne connaît une démographie haussière ; ce qui n’est pas le cas du centre et du sud du département. Néanmoins, j’attends une lecture plus fine de ces statistiques pour me forger une opinion… ».

Nonobstant, la question turlupine les élus. Pragmatiques, et soucieux de maîtriser les paramètres relatifs à ce constat, un séminaire sera organisé à huis clos le 11 septembre en présence des 42 élus du Département à Auxerre. Sa thématique concernera la politique éducative des collèges où chacun des représentants de l’institution aura son mot à dire.

Insistant sur l’importance de ce rendez-vous, Patrick GENDRAUD souhaite associer l’Education nationale à cette réflexion : « Vous savez, précise-t-il, on ne décide pas d’un seul claquement de doigts la fermeture ou l’ouverture d’un collège comme cela ! ». Quand on sait que le coût de sa construction équivaut à une enveloppe budgétaire comprise entre 15 à 20 millions d’euros. La perte des effectifs accumulée au cours de ces cinq dernières années oscille entre 350 et 500 éléments dans l’Yonne. Le président de l’exécutif départemental entend mener cette grande réflexion avec tous les élus responsables qu’ils soient maires ou présidents des EPCI.

S’attardant sur les résultats obtenus au brevet des collèges, Patrick GENDRAUD observa que la cuvée 2018 restait inférieure de trois points à ceux de la moyenne académique : 86,8 % dans l’Yonne versus 89,9 % sur l’ensemble de la Bourgogne Franche-Comté.

Des dotations maintenues au même niveau qu’en 2017…

Depuis 2001, le Département a consenti plus de 170 millions d’euros d’investissement aux établissements du secondaire. L’enveloppe accordée aux collèges cette année représente 6,2 millions d’euros, sur les 34 millions d’euros que constitue le bas de laine total de l’organisme. 4,8 millions d’euros sont ainsi revenus aux collèges publics ; 1,4 millions d’euros ont été affectés aux établissements privés.

Les différents équipements en matériel ont nécessité une enveloppe de 883 500 euros dont le poste informatique (210 500 euros), la restauration (281 000 euros), le renouvellement de matériel et de mobilier (180 000 euros) et le plan numérique (212 000 euros).

Le facteur humain n’aura pas été oublié par le Conseil départemental. Comme le souligna le président, il n’y a aucun gel de poste cette saison.

« 314 agents techniques exercent leur activité professionnelle en équivalent temps plein dans l’Yonne. Nous veillons à un juste équilibre en matière de répartition de ces postes d’un établissement à l’autre (sachant qu’il existe d’importantes disparités entre collèges), et nous sommes très vigilants sur le vecteur de la santé de ces personnes. C’est un travail que nous menons avec la direction des ressources humaines de ces établissements. D’ailleurs, depuis 2011, un chargé de prévention contribue à améliorer les conditions de travail des agents… ».

360 000 euros destinées aux actions éducatives

La sensibilisation au patrimoine naturel représente une grande nouveauté cette année. Un budget de 50 000 euros favorisera la découverte des richesses infinies du patrimoine naturel peu connu. Des naturalistes construiront des projets pédagogiques en accointance avec le corps enseignant.

Quant aux projets culturels, ils seront soutenus à hauteur de 15 000 euros. Un parcours d’éducation artistique et culturelle sera proposé. A l’instar de l’acquisition d’une base cinématographique via la découverte d’œuvres lors de projections dans le cadre de l’opération collège au cinéma (25 000 euros). Enfin, « Angle de Vue », concept né du partenariat entre l’Education nationale, le Département et la société GUIDIGO, permettra aux collégiens de découvrir les subtilités patrimoniales de l’Yonne grâce à l’outil numérique. Versées en phase directe auprès des établissements depuis 2012, les aides aux familles soutiennent près de 700 collégiens dans leur scolarité. Leur montant équivaut à 320 000 euros et bénéficie à 2 311 jeunes. La répartition en est la suivante : 1 998 bourses d’enseignement secondaire (225 666 euros) et 313 bourse apprentissage et mobilité, soit 93 515 euros.

Depuis l’adoption de la loi NOTRe, la compétence transport scolaire a été transférée à la région Bourgogne Franche-Comté. Exception faite du transport scolaire spécial de personnes en situation de handicap (cela se rapporte à 300 jeunes élèves dans l’Yonne). Aujourd’hui, le budget alloué à cette typologie de transport s’élève à 1,4 million d’euros pour la mise en place de 80 circuits. Précisons, enfin, que le plan numérique fera l’objet d’une autre conférence de presse ; quant aux travaux, ils seront abordés dans un autre article.


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On est loin, très loin du compte à l’heure du bilan quantitatif de feu la première édition de cette épreuve ludique et sportive qui devait accueillir selon les prévisions les plus optimistes de son organisateur, près de 4 000 participants sur l’Auxerrois. Porté par la société « RUN IN THE WORLD », aujourd’hui dissoute depuis le 24 août, l’évènement n’a en fait que très peu motivé de futurs candidats à cette expérience pourtant unique dans l’Yonne : environ 500 personnes ayant déboursé des tickets d’entrée compris entre 25 et 50 euros selon le package initial choisi. Après avoir justifié ces chiffres face à ses partenaires économiques lors d’une explication de texte douloureuse, le jeune dirigeant de la société organisatrice a rencontré la presse, afin de faire toute la lumière sur une affaire qui trouvera son épilogue auprès de la justice…

AUXERRE : Triste, le regard perdu dans le vide, le jeune responsable de l’ex-entreprise « RUN IN THE WORLD » se retrouve face aux journalistes chez l’un de ses partenaires pour que ces derniers tentent de comprendre les raisons de cet échec pathétique. A quelques jours de la célébration de cet évènement qui aurait dû se transformer en plénitude pour son concepteur (du 07 au 09 septembre), l’annonce, soudaine d’une annulation abrupte, sonnera le glas de celles et ceux qui croyaient dur comme fer en la crédibilité de ce projet.

Mais, cette prise de parole avec les médias ne devait être point comparable avec les échanges tenus en présence des soutiens financiers quelques minutes plus tôt. Rien ou presque ne filtrera de ce premier contact officiel entre les représentants des six sociétés, courroucées par l’absence d’information durant plusieurs jours, et le jeune homme de 21 ans en mal de participants.

Un département de l’Yonne à faible pouvoir d’achat…

S’étant accordé quelques jours salutaires de réflexion et une prise de recul pour le moins curieuse avant de revenir sur le devant de la scène pour s’expliquer et affronter les critiques acerbes, le responsable du CRAZY Race Festival insista sur sa mobilisation acharnée dans le montage de ce projet.

« J’y ai mis tout mon cœur, plaide-t-il, malheureusement, le résultat n’est pas à la hauteur de mes espérances… ».

S’insurgeant envers celles et ceux qui parlent ouvertement d’escroquerie et d’arnaque, voire le traine dans la boue, le garçon réfute tout de go ces accusations. « J’assume l’entière responsabilité de cet échec et les conséquences de la prise de décision ayant abouti à la suppression du CRAZY Race. Ce projet était trop ambitieux pour un territoire tel que celui de l’Auxerrois qui souffre au plan économique. Sans doute, les tickets d’entrée selon les différentes formes de package étaient-ils trop élevés… Car,  au niveau de la communication, tout a été fait dans le bon sens ».

Pour étayer ses dires, le jeune homme ajoutera qu’une étude, commandée par ses soins auprès d’un consultant, étayait cette thèse de la faiblesse du pouvoir d’achat dans l’Yonne. Mais, est-ce vraiment la cause de cet échec ?

Reconnaissant son erreur de ne pas avoir tenu à jour les statistiques (trompeuses) parsemant les réseaux sociaux (il y était mentionné un nombre d’inscrits tutoyant les sommets avec plus de 3 200 concurrents), l’ex-dirigeant de la société, en revanche, ne déroge pas d’un iota à la règle déclinée à travers les lignes de son règlement : aucun remboursement n’est envisageable.

« La société RUN IN THE WORLD ne le peut pas, explique-t-il, elle n’en a pas les moyens ; d’ailleurs, elle n’existe plus… ». Dont acte.

Budget : une enveloppe globale de 130 000 euros…

Poursuivant son discours explicatif, l’organisateur aborda la structure de son budget prévisionnel, in fine déficitaire d’environ 100 000 euros pour être orienté vers le positif.

« Concrètement, les recettes engendrées par le soutien des partenaires et les inscriptions ont financé la campagne de communication (4x3, flyers, dépliants, spots radio…). Ce budget dévolu à la communication s’élève à 30 000 euros. Il nous manquait entre 70 000 et 100 000 euros pour les quatre mille participants… Notre seuil critique avait été fixé à 2 000 participants minimum pour maintenir la manifestation ».

Soucieux de rétablir des vérités, de chercher à découvrir les véritables raisons de ce chaos, le jeune homme assure péremptoire qu’il y aura des dédommagements avec les entreprises.

« Une clause engage la société à rembourser et une seconde clause stipule qu’en cas de force majeure (absence des autorisations préfectorales, nombre d’inscrits insuffisant…), une procédure de négociation pourrait s’enclencher. Mais, ce sont à elles seules de décider de poursuivre ou non leurs plaintes… ».

En revanche, les participants ne peuvent espérer un quelconque revirement de situation dans le cas des remboursements financiers.

« C’est à la justice d’intervenir. J’ai reçu des menaces. Et je condamne cet élan de haine. Tout cela est inadmissible. La justice confirmera que cette affaire n’était pas une escroquerie montée de toute pièce… ».

Souhaitant se faire entourer au plan juridique, le promoteur du CRAZY Race Festival tire sa révérence quant à son avenir professionnel dans ce type d’évènement. « C’est fini : il n’y aura jamais plus de projet de ce type : je ne désire qu’une seule chose. Que tout cela s’apaise ! Je m’excuse auprès de toutes les personnes qui ont cru en ce projet que l’on voulait réaliser au mieux… ».

Clap de fin pour l’interview. Au terme de cet entretien, il devait se rendre volontairement au commissariat de police dans le cadre d’une audition. L’affaire du CRAZY Race Festival n’en est qu’à ses débuts…


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