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Unique dans l’Yonne, le concept se veut cocardier, ne serait-ce que par son appellation un brin insolite. « Le Bouillon Auxerrois ». Un nom facile à retenir pour un nouvel établissement, idéalement bien placé au cœur du centre-ville. A l’emplacement de feu « Le Schaeffer », qui rappelle de biens jolis souvenirs en se remémorant l’agréable sourire de Marie qui en tenait les rênes. Ici, la politique tarifaire sera volontairement basse sans en dénaturer la qualité des produits, garantis à la fraîcheur optimale. Foi de Cyril PARMENTIER, à la barre de ce nouveau restaurant, qui fera équipe avec son associé, le viticulteur de Chablis Daniel-Etienne DEFAIX…

 

AUXERRE : Le principe de ce genre d’estaminet est simple. En ces murs, la cuisine doit être bonne, fraîche, peu coûteuse, abondante, abordable même pour celles et ceux qui connaissent des fins de mois difficile, tenant bien au ventre et au cœur ! C’est le précepte même de ce que l’on caractérisait jadis par le vocable très parisianiste de « bouillon ». Un ersatz du fameux « bouchon » lyonnais, mais adapté à la partie septentrionale de la France !

On doit la dénomination de ce type de maison populaire à un boucher parisien qui fit ses choux gras en 1855 en ouvrant dans la capitale de l’Hexagone cette famille de restaurants qui proposaient des plats uniques et peu chers à sa clientèle ouvrière. Une sorte de cantine conviviale, mêlant les classes sociales et les atmosphères festives selon les convives. Sauf qu’ici, au 14 Place Charles Lepère, en plein centre de la capitale de l’Yonne, c’est bien une cuisine bourguignonne des plus traditionnelles qui sera proposée pour garnir les assiettes !

 

Un régal de spécialités gastronomiques très populaire

 

Citons pêle-mêle, l’œuf mayonnaise, le filet de hareng pommes à l’huile, les escargots made in Bourgogne (il va de soi !), les terrines maison, les œufs en meurette, la gougère aux escargots et à la persillade, une saucisse au couteau – l’emblématique plat popularisé par les bouillons parisiens de jadis -, le jarret de porc caramélisé, le bœuf bourguignon…

La carte des desserts devrait elle aussi mettre en appétit celles et ceux qui viendront se sustenter dans ce lieu et admirer les fresques de verre, murales et au plafond, qui valent amplement le détour en termes d’attributs décoratifs somptueux.

Les gourmets y retrouveront avec plaisir la traditionnelle mousse au chocolat, le riz au lait à l’ancienne, la crème brûlée, de succulentes profiteroles dégoulinantes de chocolat nappé, etc.

Autant de recettes à faire titiller les papilles des épicuriens et autres férus de ces établissements populaires à ambiance festive comme peuvent l’être les bouchons lyonnais et les bouillons parisiens, qui seront proposées à des prix ultra doux et compétitifs.

« Ce seront les prix bouillon, confirme un Cyril PARMENTIER joyeux comme un pape venant d’accéder au Saint-Siège après l’élévation de la fumée blanche et le verre de blanc à la main en cette soirée inaugurale, veille d’ouverture de son nouveau jouet, codirigé avec son ami de longue date, le viticulteur et aussi propriétaire d’établissements épicuriens à Chablis, Daniel-Etienne DEFAIX, habillé pour la circonstance de la célèbre tenue des grandes brasseries parisiennes, chemise blanche, pantalon et tablier noir, le tout agrémenté d’une cravate épousant les mêmes coloris.

 

 

 

Des tarifs ultra doux pour toutes les bourses

 

Pour les entrées, on devra débourser de trois à neuf euros ! Quant aux plats, ils apparaîtront sur la carte à des prix plutôt sympathiques, compris entre dix et quatorze euros. Les desserts ne coûteront que la bagatelle de cinq à sept euros pour pouvoir se régaler ! Bref : il va falloir réserver pour pouvoir occuper l’une des 65 places accueillies dans cet espace qui aura été relooké après la fermeture du « Schaeffer » dont il ressuscite en partie l’esprit.

Cyril PARMENTIER agrémentera sa carte d’un menu du jour selon la formule usuelle (entrée, plat, dessert). Le vendredi soir sera réservé à la soirée moules/frites à volonté à partir de 20 euros, avec des pommes de terre préparées comme en Belgique à base de graisse de bœuf. Dans sa cible clientèle, le néo-gestionnaire de l’établissement tablera également sur les étudiants qui pourront tous les midis sur simple présentation de la carte ad hoc emporter le plat du jour et une boisson, servis à dix euros !

Les végétariens se rattraperont sur la gamme de salades fraîcheur. Les poissons seront cuisinés également dans cet endroit qui devrait très vite attirer une clientèle d’habitués.

 

 

Une création de quatre emplois

 

Après le « Dilo » à Saint-Florentin, le « Seignelay » et le « Café de la gare » à Auxerre, Cyril PARMENTIER poursuit son aventure culinaire en relevant ce nouveau challenge original, lui permettant de travailler de concert avec Daniel-Etienne DEFAIX. Les puristes auront d’ailleurs l’opportunité de déguster, avec modération tout de même, les nectars issus de sa production vineuse. La plupart des appellations de l’Yonne trouveront ici chaussure à leurs pieds au niveau des amateurs de ces vignobles. Avec là aussi, des prix tirés irrésistiblement vers le bas.

Respectueux du travail réalisé par les anciens occupants de cette maison quand elle se nommait encore le « Schaeffer », Cyril PARMENTIER a pourtant voulu redonner une nouvelle esthétique à ce lieu aux décorations très sympa. Une enveloppe de 25 000 euros aura été consentie pour relooker la maison, telle que la voulait Daniel-Etienne DEFAIX et Cyril PARMENTIER, afin de redonner vie à ce site bien connu des Auxerrois, dont certains éléments patrimoniaux datent du XIVème siècle !

Fermé les mercredis et les dimanches, « Le Bouillon Auxerrois » accueillera selon de larges amplitudes horaires les futurs clients. Ils feront ainsi connaissance avec les quatre personnes en poste au sein de cet établissement dont la jeune femme officiant derrière les fourneaux. Un cordon bleu, dixit Cyril PARMENTIER qui est lui-même un véritable « bec fin » !

 

Thierry BRET

 

 


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Ils avaient débuté à l’automne 2022. Inscrits dans le projet de territoire 2021-2031, les travaux d’aménagement et de végétalisation de ce qui fut longtemps un parking sans âme ont donné naissance à un espace piétonnier de belle facture, destiné à réduire en été à Auxerre, les îlots de chaleur encore trop présents en centre-ville. Son inauguration a donné lieu à une mise en lumière « haute en couleurs » des façades environnantes et à la projection de vidéos retraçant 2 000 ans d’histoire du quartier.

                                                                                                    

AUXERRE : Bientôt 22 heures… Les façades des bâtiments annexes de la mairie et de ce qui fut un jour le musée d’Auxerre se parent de couleurs multiples, portées par la magie des LED. Le public venu nombreux semble apprécier et les portables sont de sortie pour immortaliser l’instant : c’est bon signe ! Adjoint à l’urbanisme, aux travaux et à l’accessibilité, Nordine BOUCHROU apporte quelques renseignements aux personnes qui l’entourent : « les LED sont destinées à rester en place et illumineront les façades en fonction des événements, rose en octobre, vert pour la Saint-Patrick, etc… ».

La technique est sans limite et l’on peut imaginer aussi pourquoi pas, des murs aux couleurs arc-en-ciel le 17 mai, pour la Journée internationale contre l’homophobie ou en orange le 25 novembre, pour celle dédiée à l’élimination de la violence à l’égard des femmes…   

 

Des bâtiments chargés d’histoire

 

Lors d’une consultation de la population auxerroise organisée fin 2022, le choix d’une fontaine végétalisée avait été retenu par plus de 70 % des personnes qui s’étaient alors exprimées. Ses quatre pans de pierre sur lesquels s’accrochent des plantes aquatiques encore timides, trônent au milieu de la place, comme pour rappeler l’ancien castrum, enceinte fortifiée qui courait à cet endroit au IVème siècle, réapparue lors des fouilles archéologiques menées l’an passé pendant plus de quatre mois avant que ne débutent les travaux. Aujourd’hui, quelques clous dorés installés sur le sol, au-dessus de son ancien tracé, en soulignent l’existence aux visiteurs.

Véritable condensé de l’histoire d’Auxerre, la place du Maréchal Leclerc n’a cessé d’évoluer au fil des siècles, comme l’a rappelé le « mapping » vidéo projeté sur la façade de ce qui fut successivement un palais comtal, puis le siège du bailli, avant de devenir tribunal, remplacé dans les années 1860, par un musée et une bibliothèque, en fonction jusqu’à la fin des années 70. Aujourd’hui, seule la salle Eckmühl abritant les souvenirs de la famille Davout et de l’épopée napoléonienne témoigne encore du passé. Une place qui fut aussi lieu d’enfermement, à l’image de cette prison pour femmes érigée en 1820, à l’endroit même où les archéologues de l’INRAP ont mis à jour l’an dernier une nécropole antique.

 

 

Quel sera le devenir du mapping vidéo ?

 

Il faudra sans doute se montrer un peu patient avant que la quinzaine d’arbres plantés pour offrir de l’ombre aux visiteurs et les végétaux couvrant le sol ne transforment la place en « canopée urbaine » mais la curiosité a poussé nombre d’Auxerrois à venir tout au long du week-end « tester » les bancs, installés autour de la fontaine et les premiers retours étaient plutôt positifs.

Elles étaient au programme, mais pour les toilettes publiques, il faudra encore attendre un peu. Idem en ce qui concerne « l’aire de jeux » pour enfants, réduite à ce jour à sa plus simple expression, avec une seule petite balançoire sur ressorts. Mais, on le sait bien, « Autussiodurum ne s’est pas faite en un jour » !

Quid des projections vidéo ? Seront-elles pérennisées dans le temps à destination des touristes de passage les soirs d’été ? Ce serait là un attrait supplémentaire pour Auxerre et une belle occasion de redonner un second souffle à son centre-ville. Un projet d’autant plus facile à réaliser que les deux étages supérieurs de l’ancien immeuble Boucharat, à partir duquel était projetée la fresque vidéo trois jours durant, ont été acquis il y a trois ans par la ville et la Communauté d’agglomération. 

 

 

 

Plusieurs partenaires pour subventionner le projet

 

Faire d’un univers minéral dédié à la voiture un « poumon vert » en cœur de ville possède un coût. Le budget initial de 1,3 million d’euros a très vite été dépassé, pour atteindre in fine plus de 3,1 millions. Si la ville, maître d’œuvre, a apporté la plus grosse contribution avec plus d’un million d’euros, les partenaires de l’opération sont multiples : Union Européenne, ministère de la Culture, Agence de l’eau Seine-Normandie, Fonds Verts, Etat, Communauté de l’Auxerrois, sans oublier la subvention de plus de 470 000 euros en provenance de la région Bourgogne Franche-Comté.

Un chiffre qu’a rappelé sur sa page Facebook, Isabelle POIFOL-FERREIRA, conseillère régionale et élue municipale d’opposition, soulignant au passage que pour autant, la région BFC « n’avait pas soutenu l’implantation du chêne à 89 000 euros provenant des Pays-Bas ».

Le chêne écarlate installé l’an passé dans la cour de la mairie n’a pas fini de faire voir « rouge » dans le landerneau et il faudra sans doute plus d’une fontaine, fût-elle végétalisée et bienvenue, pour éteindre la polémique !

 

Dominique BERNERD

 


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Le rendez-vous est habituel. Il nous revient tel un métronome en période de printemps. Régulier et précis. C’est-à-dire annuel et détaillé dans la somme de chiffres et de perspectives qui y est annoncée. Une boussole intéressante pour les observateurs afin de mieux tâter le pouls d’un établissement bancaire qui demeure le partenaire idoine de l’économie locale, mais aussi de l’ensemble des clientèles, particulières et collectives. Une vision positive pour la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, confortant ainsi son crédo : « être utile aux autres »…bien au-delà de 2030 !

 

DIJON (Côte d’Or) : On connaît le slogan publicitaire usité depuis des lustres lors des campagnes audiovisuelles ou à la télé. « Vous être utile ». Trois mots qui en disent long sur les intentions de la structure entrepreneuriale qui les prononce. Sauf que là, manifestement lors de la présentation des résultats financiers de l’exercice écoulé, la formule coutumière a quelque peu différé, même si en bout de course l’objectif reste le même ! « Etre utile aux autres ! ». C’est par ces termes caractéristiques qui résument à eux seuls le positionnement stratégique de l’établissement bancaire que le président du Conseil d’Orientation et de Surveillance de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, Eric FOUGERE, a ouvert la conférence de presse, devant accueillir une huitaine de médias régionaux, en les murs du nouveau siège social dijonnais, sis dans le quartier d’affaires de Valmy, il y a quelques jours.

 

Petite explication de texte teintée de pédagogie

 

Un Eric FOUGERE qui n’aura pas manqué de s’attarder en guise de préambule sur l’entité dont il est également le président du COS hexagonal, le groupe BPCE, structure regroupant outre la Caisse d’Epargne, la Banque Populaire, le Crédit Coopératif et NATEXIS. Soit un effectif de 100 000 personnes pour 24 milliards d’euros de PNB, produit net bancaire. Une paille, en somme ! Une introduction à la présentation des résultats de la CE régionale se justifiant à plus d’un titre. Non seulement, l’orateur en profita pour exprimer la volonté de renforcer la nature coopérative des différents acteurs de la BPCE sur tous les territoires, mais aussi de travailler à le faire pour le temps long. Un groupe devenu européen sur la filiale du crédit-bail après le rachat d’une structure (BPCE ES). Un autre projet dans la gestion d’actifs avec GENERALI est en cours de négociations avec un portefeuille à gérer de 1 900 milliards d’actifs, ce qui en ferait à l’issue le second gestionnaire d’actifs en Europe !

Puis, Eric FOUGERE aborda en trois points les tenants et aboutissants du contexte économique du moment, impactant le monde de la finance. Se voulant rassurant, l’orateur rappela que les taux étaient plutôt favorables à date aux établissements financiers exerçant en France. Des taux servant de référents pour l’attribution des crédits immobiliers et des taux de refinancement sur le court terme plus faibles. Conséquence : les activités financières bancaires dans l’Hexagone sont rentables. Puis, Eric FOUGERE évoqua les problèmes d’adéquation entre la ressource et le financement, avec une ressource qui coûte plus cher que ce qui a été prêté. Usant de pédagogie, le président du COS insista sur les origines des financements bancaires  – « ce n’est que l’argent des dépôts des clients que l’on a prêté pour financer une opération » -, un particularisme franco-français qui prête quasiment à taux fixe et non pas à taux variable comme la plupart des pays européens sur le marché de l’immobilier. D’où une profitabilité moindre des banques françaises observée en bout de course.

 

 

 

Vers une permanence de stratégies au service du territoire

 

« Notre rôle est simple, poursuivit Eric FOUGERE, nous sommes là pour financer le territoire ! Et ce n’est pas un poncif ! ». Affirmer ainsi la force du rôle sociétal de la Caisse d’Epargne, au service de ses clientèles et de son territoire, permettra  à l’interlocuteur de s’attarder sur la question. La base déontologique même de l’établissement bancaire qui veut marquer cette stratégie comme au fer rouge sur la peau. « Il ne faut jamais oublier que notre activité ne vient que du territoire, martela le président du Conseil d’Orientation et de Surveillance de la caisse régionale, ainsi que notre rentabilité. C’est notre postulat de départ ! ».

Puis, vint le temps de parler des « nouvelles proximités », un facteur que nul ne peut ignorer de nos jours. « Personnellement, je reste convaincu que dans la relation clientèle cette proximité est incarnée par l’agence commerciale, assure Eric FOUGERE, mais, il est vrai au regard des analyses statistiques qu’il y a moins de passage dans les agences. Mais, de là à dire qu’il faut supprimer des agences, je ne le pense pas ! Ces « nouvelles proximités » (comprenez par-là tous les auxiliaires imputables aux nouvelles technologies) doivent être regardées sur du temps long et sont complémentaires de la vitrine commerciale… ».

Rien ne remplacerait la nature de la relation humaine pour le président du COS ? « Oui, en quelque sorte, puisque lorsque vous souscrivez à une offre de prêt immobilier, il est important d’obtenir des explications précises fournies par un conseiller spécialisé… ».

Ne parlons pas des conseils prodigués aux seniors ou aux chefs d’entreprise sur des opérations spécifiques ! Le rôle des agences demeure primordial dans la perception stratégique que se fait le binôme décisionnel de Jérôme BALLET, président du directoire de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté. Eric FOUGERE prophétise : « attention de ne pas connaître un jour les problématiques liées aux déserts médicaux en France – ce serait les déserts financiers faute de banques – et optimisons le réseau des agences en leur assurant une rénovation… ».

Soit un investissement annuel de cinq millions d’euros chaque année au sein de la Caisse d’Epargne BFC. Une réhabilitation des agences qui intégrerait de ce fait une offre permanente de stratégies à décliner au sein de l’établissement afin d’éviter toute stratégie conjoncturelle réalisée dans l’immédiateté et au coup par coup. L’art de l’anticipation sur du long terme, en somme !

 

Un plan stratégique déclinable sur les deux années à venir

 

Ensuite, Jérôme BALLET prit le relais. Le président du directoire de l’établissement régional ne souhaita pas rendre trop fastidieuse sa présentation en l’inondant de trop de chiffres. Il en changea la présentation coutumière : « Sachez que nous partons sur un nouveau plan stratégique qui se nomme « Destination 2027 ». Il repose sur trois axes majeurs : être un partenaire historiquement responsable, être celui du développement local et de l’habitat durable de la région… ».

S’appuyant ensuite sur des exemples concrets pour illustrer les trois axes retenus dans ce plan, Jérôme BALLET s’attarda d’une part sur un premier chiffre : 50 000 euros, une enveloppe destinée aux appels à projets biodiversité que souhaitent encourager la CEBFC.

« Nous avons pris un fil conducteur autour du chiffre cinq pour accentuer nos exemples, fit remarquer un brin amusé le président du directoire.

Cette thématique de la biodiversité est soutenue par les quinze caisses régionales de « l’Ami Financier », un vieux slogan qui caractérisait jadis les actions de cette banque, membre du groupe BPCE. Une autre somme, 60 000 euros, concernera tous les projets associatifs soutenus depuis plusieurs années par les Sociétés locales d’Epargne de la région se rapportant au développement durable, le handicap et les seniors.

 

Des investissements dans la transition énergétique et l’habitat durable

 

Membre de la CEC (Convention des Entreprises pour le Climat), la Caisse d’Epargne BFC a pour projet ambitieux de résorber de 10 % son empreinte carbone d’ici la fin 2027. Une empreinte qui avait déjà été diminuée de 22 % depuis 2019 ! Dans le viseur de la direction : les déplacements des collaborateurs. « Nous souhaitons privilégier les mobilités douces en cycle, transport en commun et véhicules électriques, précisa Jérôme BALLET.

Rappelons que le groupe emploie aujourd’hui 1 625 collaborateurs et respecte la parité au niveau de son encadrement selon la règle du 50/50 qui ne serait pas pour déplaire à Jean-Pierre FOUCAULT ! A peine 40 % d’hommes responsables, désormais, au sein du Conseil d’Orientation et de Surveillance, ne manquera pas d’ajouter avec humour Eric FOUGERE !

Partenaire du développement local – la Caisse d’Epargne a signé moult conventions emblématiques avec des structures comme la CPME, le MEDEF, le Réseau Entreprendre, etc.-, la banque ambitionne d’être référencée comme une clé de voûte au centre des transitions et des préoccupations des dirigeants économiques, et des élus. A ce titre, une enveloppe de 50 millions d’euros sera dédiée aux financements des projets de rénovation énergétique imputables aux collectivités locales.

Quant à l’habitat durable, il mobilise à hauteur de 5 milliards d’euros (cela représente le total des crédits en vérité) la Caisse d’Epargne de notre contrée. Des crédits qui soutiennent les projets immobiliers des particuliers, sans omettre leurs travaux, mais aussi la promotion immobilière via l’accompagnement de programmes spécifiques lancés par des bailleurs sociaux comme HABELLIS en Côte d’Or ou encore sur le volet du logement social.

Signalons que les parts de marché du crédit immobilier ont augmenté de manière continue pour l’établissement (un point obtenu chaque année) depuis 2021 ! Grâce au PEAC (Plan Epargne Avenir Climat), la CEBFC dote les jeunes gens âgés de moins de 21 ans d’une solution pratique pour les aider à financer leurs projets immobilier en investissant dans la transition écologique.

Côté diagnostic et audit énergétiques, le partenariat établi avec COZYNERGY permet aux particuliers de bénéficier d’un panel complet de solutions en matière de rénovation énergétique de leur logement ou la pose de panneaux photovoltaïques pour réduire la facture électricité.

Il n’y a pas à dire mais plus que jamais le credo « Vous être utile » prend ici tout son sens, à l’énoncé de ce plan stratégique Destination 2027 !

 

Thierry BRET

 


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L’emplacement est unique. Non loin de la place des Cordeliers, dans l’hyper-centre d’Auxerre. Une devanture attrayante qui attire l’œil et interroge sur ce qui se passe derrière la vitrine. « Cuisine MOOD » ! Tiens, tiens, serait-ce la présence commerçante d’une énième référence à la vente et à la pose de cuisines ultra-modernes et équipées des derniers gadgets électroniques dans le vent ? Que nenni ! Sitôt passé le pas de porte, on est là pour y suivre des cours de cuisine et de pâtisserie afin de faire de vous de vraies toques culinaires du dimanche en famille !

 

AUXERRE : Et dire qu’elle est diplômée en sociologie et en criminologie, masters à l’appui, la jeune trentenaire souriante native de Nantes – une ville de football ! - qui accueille les visiteurs à l’entrée de sa boutique ! D’ailleurs, on peut y lire bien en vue sur le bureau de ce hall une petite phrase pas si anodine que cela et qui résume parfaitement la philosophie de cet espace professionnel des plus accueillants : « la gourmandise est un bien joli défaut ! ».

Nous voilà donc dans l’antre de cet atelier culinaire auxerrois, très joliment décoré et hyper fonctionnel, apparu depuis quelques mois, et qui a déjà réussi à défrayer la chronique médiatique par ses inspirations solidaires en réalisant des actions altruistes en faveur des personnes les plus démunies et les plus précaires de notre société ! « Cuisine MOOD » ! Un nom à bien se caler entre les deux oreilles !

Sans doute, est-ce son attirance – sa gourmandise ? -  pour la pâtisserie qui a poussé un jour la jeune Marie GILOT à se lancer dans une folle aventure pédagogique, celle de tenter le CAP de la même discipline à l’âge de 28 ans ! Un cursus suivi à distance par la demoiselle, experte ès activités commerciales, sociologue et criminologue de formation. Une démarche peu commune alors qu’elle exerçait ses activités professionnelles au sein de cabinets conseils réputés siégeant à Paris. Sa passion de l’artisanat la conduira même à enrichir ses connaissances en ajoutant un stage dans le secteur de la boulangerie durant un an et demi !

 

 

Un projet initial en ouvrant un salon de thé…

 

Son rêve initial n’est autre que l’ouverture d’un salon de thé. Car, Marie n’envisage qu’une seule et unique chose dans sa projection de carrière : prendre sa destinée en main et abattre l’atout majeur de l’entrepreneuriat.

Toutefois, l’étude de marché établie sur l’Auxerrois confirmera la présence de trop de commerces de ce style dans une ville de dimension moyenne. D’où un effet concurrentiel évident ! Bref, l’idée de donner des cours de pâtisserie infusera progressivement dans sa tête. Il ne lui restait plus qu’à mettre en musique son concept, en trouvant un local adéquat, ce projet qui a vite pris la forme de… « Cuisine MOOD », dont l’ouverture fut officialisée le 06 décembre 2024.

Une fois les travaux terminés après deux mois de labeur, Marie GILOT a pu ouvrir ce commerce au positionnement un peu décalé. Il est le premier de ce genre dans le département, fonctionnel avec pignon sur rue. Côté juridique, il ne restait plus qu’à finaliser l’EURL qui porte la structure.

Quant au choix du patronyme, il est à double sens. « MOOD », en anglais, signifiant humeur ! Mais, si on francise le terme, on joue sur la connotation modale du lieu. Soit l’on est d’humeur à cuisiner, soit c’est devenue une mode de se mettre derrière les fourneaux en poussant les portes de cet endroit, plus bien conçu au niveau ergonomique.

 

 

Tout le monde est le bienvenu !

 

Plans de table permettant d’accueillir de huit à dix personnes, équipements électro-ménagers de dernier cri, salle de réunion, coin salon pour se détendre…Marie GILOT a su mettre tous les atouts dans sa besace pour faire de ce lieu professionnel un lieu de vie très agréable à fréquenter, que l’on soit particulier, en famille avec des enfants, membres de clubs souhaitant découvrir une atmosphère décalée lors de ses réunions statutaires, professionnels férus de séminaires ! On l’a compris : ici, tout le monde est le bienvenu ! Que l’on soit béotien en cuisine comme esthète des arts de la table !

Pédagogue et à l’écoute, la jeune entrepreneuse élabore avec ses hôtes des recettes (gâteaux mais aussi des plats à faire saliver les papilles) en apportant les explications techniques et le tour de main nécessaire à la réussite des mets. La phase de dégustation ne manque jamais de sel, côté humour et ambiance !

Si l’envie vous prend de tenter votre chance en matière de gastronomie, n’hésitez pas ! Poussez la porte de « Cuisine MOOD » !

 

Thierry BRET

 

 


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Une première réussie pour le Pôle Formation 58/89 qui, après leur brillant parcours en régional, envoie trois de ses jeunes concourir en octobre prochain à Marseille pour la 48ème édition de la compétition nationale des métiers organisée par WorldSkills France. Avec à la clé, en cas de victoire, un billet qualificatif pour les épreuves mondiales qui se tiendront en 2026 en Chine, à Shanghai.

 

AUXERRE : L’avenir, on le sait, sourit aux audacieux. Quand le culot se conjugue avec le talent, la réussite est forcément au rendez-vous ! Près de deux mois après la finale régionale, disputée en mars dernier à Dijon, Olivier LASSAUSSE, directeur général adjoint du Pôle Formation 58/89 était, lors de la soirée de remises des trophées, toujours aussi enthousiaste et pas peu fier d’avoir impulsé le projet : « le plus important était déjà de trouver chez nous des formateurs assez fous pour nous suivre, car les WorldSkills, on peut en faire un vrai challenge pour nos jeunes et un vrai vecteur de communication pour nos métiers… ».

Suffisamment convaincant pour emmener dans l’aventure huit jeunes inscrits en cyber-sécurité, maintenance industrielle et chaudronnerie. Avec à l’arrivée, trois médailles d’or, une d’argent et une de couleur bronze… Pas mal pour un coup d’essai ! D’autant que le niveau était particulièrement relevé avec notamment, parmi les candidats en lice, nombre de jeunes Compagnons du Devoir dont la réputation en matière d’excellence et d’exigence n’est plus à faire ! 

 

Des épreuves qui se jouent à différentes strates

 

Créés en Espagne à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, dans l’esprit d’attirer via les métiers artisanaux ou industriels les meilleurs jeunes pour contribuer à la reconstruction du pays, les WorldSkills ont vu au fil du temps, d’autres nations rejoindre l’aventure. A ce jour, ils sont 86 pays, répartis à travers le monde, à se reconnaître dans les valeurs d’excellence, d’ouverture et de partage, que porte le mouvement. A travers des épreuves territoriales portées par les Conseils régionaux, suivies de la compétition nationale où sont sélectionnés selon leurs résultats, les participants aux EuroSkills et à l’épreuve phare, la compétition mondiale des métiers WorlsSkills, dont la 48ème édition se déroulera du 22 au 27 septembre 2026 en Chine, à Shanghai.

 

 

L’art de s’isoler et de se concentrer !

 

Elève de BTS première année en maintenance industrielle, Yann MALAQUIN a décroché l’or à Dijon. Un résultat qui ne surprend pas pour autant son maître d’apprentissage, Daniel DE BARROS : « il n’y a jamais eu besoin de le motiver, il a toujours été à fond et demandeur. J’ai essayé de lui apporter ce que je pouvais, mais il sait aller chercher les choses par lui-même… ».

Pas toujours facile dans ce type de compétition, de s’enfermer dans sa bulle et d’oublier les centaines de personnes présentes autour de soi, rappelle Yann : « le plus difficile, c’est de bien gérer son temps, de ne pas se laisser envahir par le stress. Au début, j’ai eu beaucoup de mal à me mettre dans ma bulle. J’avais oublié de m’équiper de mes bouchons pour les oreilles ! Dès que j’ai réussi à m’isoler, j’ai pu reprendre le dessus et j’ai même fini en avance ! ».

La barre était haute pourtant et les sujets multiples : maintenance préventive, proactive, dispositif d’alignement laser, robotique, usinage… Autant de domaines de compétences indispensables aujourd’hui au métier de technicien « pluri-technologies ».

 

Un passeport systématique vers la Chine en cas de succès !

 

Théotim ROY et son binôme Floyd LAFORGE ont aussi été couronnés d’or à Dijon, en cyber-sécurité. Pas de quoi impressionner le jeune homme, qui a déjà sa feuille de route en tête : « on va devoir travailler beaucoup mais évidemment, on va gagner la médaille d’or à Marseille pour se rendre à Shanghai ! ». Une confiance que n’est pas loin de partager Olivier LASSAUSSE « puisqu’on est fous, on peut bien tenter d’aller à nouveau gagner une médaille et si on décroche l’or, passeport pour la Chine ! ».

Prêt à ce que le Pôle Formation 58/89 obtienne en octobre à Marseille le titre de « roi de La Canebière » ! Et si les portes des nouvelles routes de la soie conduisant à Shanghai restent fermées, aucun doute sur le fait que celles de l’emploi seront grandes ouvertes pour accueillir demain les jeunes sélectionnés…

 

 

Les lauréats :

Médaille d’or : Yann MALAQUIN (BTS MS 1ère année maintenance industrielle) / Maître d’apprentissage : Daniel DE BARROS / entreprise MM Packaging

Médaille d’or : Théotim ROY (EPSI M1 cyber-sécurité) / Maître d’apprentissage : Jérôme LOUIS / entreprise Virtua Networks

Médaille d’or : Floyd LAFORGE (BTS SIO 2e année cyber-sécurité) / Maître d’apprentissage : Laurent ETHEVE / entreprise SDIS

Médaille d’argent : François POIRIER (BTS CRCI 1ère année chaudronnerie) / Maître d’apprentissage : Emma VENTRIN / entreprise Nexson

Médaille de bronze : Kevin BERNADAT (BTS MS 1ère année maintenance industrielle) / Maître d’apprentissage : Florian SAINJON / entreprise SNCF

 

Dominique BERNERD

 


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