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Il aura profité de la tribune qui lui était offerte à l’issue de la découverte du site d’exploitation de TECHNIP Energies pour lancer un appel à manifestation d’intérêt, le ministre délégué en charge de l’Industrie et de l’Energie Roland LESCURE ! L’expérimentation du stockage du carbone (Co2) en France est donc présente dans les tuyaux ! Une opportunité en or, selon le représentant du gouvernement, pour réconcilier enfin économie et écologie…

 

SENS : Tel un coach ambitieux à la tête d’une équipe qui gagne, il souhaite que le team France devienne le champion du monde du stockage sous-terrain de carbone dans les prochaines années, le ministre délégué en charge de l’Industrie et de l’Energie ! Avec la venue de Roland LESCURE sur le territoire de l’Yonne, ce vendredi 26 avril en fin de matinée, c’est bel et bien à l’écologie du possible que le représentant de l’Etat est venu rendre hommage. Mais, attention pas n’importe quelle écologie. Peut-être pensait-il à celle, punitive et coercitive qui exaspère d’ordinaire ses compatriotes avec ses contraintes ?

Non, là, dans le cas présent, prétexte à la visite de l’entreprise TECHNIP Energies qui profita de ce cérémonial pour célébrer son cinquantième anniversaire, Roland LESCURE a vanté les prouesses et qualités d’une écologie devenant conciliante, enfin, avec la réalité économique du pays.

« Je veux porter l’écologie du possible, répètera-t-il plusieurs fois lors de sa prise de parole. Une écologie permettant de montrer les capacités de la France de décarboner les industries traditionnelles et d’inventer l’industrie de la décarbonation… ».

Bref, inventer dans le même temps les outils d’aujourd’hui et de demain. Une gageure ? Non, une réalité, d’après lui.

 

 

Le stockage du carbone, en Norvège mais aussi sur le sol de France

 

La genèse de l’histoire prend ses sources en 2022. Lorsque le président de la République Emmanuel MACRON avait rassemblé à l’Elysée les cinquante entreprises les plus émettrices de Co2 de l’Hexagone.

« A elles seules, rappelle Roland LESCURE, elles représentaient 60 % des émissions de carbone de l’industrie française. L’enjeu de cette rencontre était de travailler avec l’Etat à la décarbonation de l’industrie nationale. Soit une cinquantaine de contrats passés avec des aciéries, des cimenteries, des fabricants d’aluminium… ».

Aujourd’hui, ce sont 37 de ses sociétés industrielles qui ont changé de méthodologie depuis cette entrevue élyséenne. En modifiant leurs techniques et leurs procédés. Louables intentions, certes, mais in fine, le carbone reste toujours omniprésent dans l’environnement industriel. Et ce pour longtemps.

« Ce carbone, ajoute le ministre, on a besoin de le capturer, de le liquéfier, de le transporter, et de le renvoyer là d’où il vient ! En l’occurrence, en mer du Nord ou pourquoi pas en France… ».

La stratégie de capture de carbone fait petit à petit son chemin parmi les stratégies à mettre en place. Lors de son intervention, jeudi à la Sorbonne, Emmanuel MACRON a souligné que « l’Europe pouvait devenir la première économie décarbonée de la planète ». Comment ? En en faisant un levier industriel très fort !

 

 

 

Etre à la pointe de la transition écologique…

 

« Cette capture de carbone, poursuivit l’orateur, on est capable de la mettre en œuvre de manière pratique en France mais aussi dans le monde… ».

Une adaptation concrète de la planification écologique et de ses actions qui ouvrent la voie à un nouveau chapitre pour le pays. Et Roland LESCURE de réaffirmer en insistant que la capture de carbone sera possible en France, à l’identique du stockage de carbone in fine. Une France qui serait alors à la pointe de la transition écologique dans les années à venir.

Dès lors, les entreprises désireuses de capter et stocker le carbone doivent répondre à l’appel à manifestation d’intérêt, lancé de vendredi matin sur les ondes des radios hertziennes.

« Ces entreprises, nous les encourageons à nous contacter pour nous proposer des tests et pour qu’on aille dans les gisements d’hydrocarbure présents en France afin de sonder ces sites pour y stocker du carbone… ».

Concrètement, dès 2025, quatre à cinq gisements d’hydrocarbure français subiront une série de tests et d’analyses pour voir s’il est possible d’y stocker du carbone. L’objectif étant de transformer ces endroits en de véritables zones de stockage du carbone en 2026, voire en 2027. Confirmant de facto que la planification écologique est bien une réalité.

Le ministre prit soin de se référer à TECHNIP Energies, le lieu idéal pour se mettre en action. « Cette entreprise est en train de passer de l’économie du XXème siècle dans laquelle elle est à celle du XXIème siècle. Depuis cinquante ans, cette structure fabrique des bras de chargement ici dans le Sénonais. Elle intervient depuis cinq décennies sur des plateformes pétrolières, sur des plateformes de méthane ; elle invente l’avenir… ».

 

 

Un ministre ému devant tant de prouesses et de volonté…

 

Evoquant un récent voyage en Norvège, Roland LESCURE témoigne de la pertinence du bras de chargement de Co2 de TECHNIP, l’un des trois premiers appareils conçus par l’entreprise de l’Yonne au rayonnement planétaire.

« La France va devenir au fil des années l’un des champions mondiaux de cette filière industrielle que l’on est en train d’inventer, affirma le ministre de l’Industrie, GRT Gaz, TOTALEnergies, AIR LIQUIDE ou TECHNIP Energies intègrent le nouvel écosystème qui se crée et que nous souhaitons développer. ».    

Ayant apprécié la démonstration d’un bras de chargement en mouvement proposée par deux techniciens de la société icaunaise – « franchement, cela a de la gueule ! dira Roland LESCURE – le ministre fit part de son émotion devant les prouesses techniques, automatiques et…silencieuses de l’énorme engin se mouvant dans les airs.

« Ce qui m’a ému le plus, renchérit-il, c’est vous toutes et vous tous ! C’est les femmes et les hommes qui derrière ces usines, derrière ces innovations, continuent à travailler, à prévoir, à produire, à façonner l’avenir. Ce qui me rend plus que jamais optimiste et déterminé ! ».

Une chance en or, en vérité de transformer l’avenir ? Oui, insiste le représentant de l’Etat. « Oui, car avec ce type d’entreprise, on peut créer de la prospérité et de l’emploi dans tout le territoire. On peut redonner espoir à des gens qui n’en ont plus… ».

Un message en forme de clin d’œil adressé aux jeunes générations qui doivent postuler dans les filières industrielles, porteuses d’emplois pérennes. Avis à celles et à ceux qui ont du talent et qui ont envie de le mettre au profit des filières technologiques de demain ! La France veut être championne mondiale !

 

Thierry BRET

 

 


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Il reste moins de cent jours avant l’évènement planétaire ! Le compte à rebours est désormais enclenché et le Département de l’Yonne ne veut pas manquer une occasion pour rappeler à notre bon souvenir ce rendez-vous qui ne revient dans l’Hexagone qu’une fois par siècle, dans sa version estivale il va de soi. Dans les faits, cela s’est traduit il y a peu par l’inauguration de l’esplanade olympique, agrémentée d’une imposante statue de la flamme, œuvre du sculpteur Yvan BAUDOIN. Il n’y a pas de doute, le territoire est bel et bien dans les starting-blocks !

 

AUXERRE : Sur le petit promontoire, situé à l’entrée du « 89 », le siège du Conseil départemental de l’Yonne, une forme bizarroïde est encore recouverte d’une bâche plastifiée de couleur bleu sombre. Deux sangles de cuir entourent la curieuse et massive figure qui s’érige vers le ciel. Sans que l’on sache de quoi il s’agit précisément en termes de représentation. La fameuse flamme olympique, qui sera dévoilée un peu plus tard dans la soirée...

Non loin de là, le site institutionnel présente une effervescence inhabituelle. Ici, un mini stand de handball en fauteuil est fonctionnel. Là, un panneau de basket et quelques ballons sont installés par des moniteurs. Un peu plus loin, des tables qui accueilleront dans quelques instants des pongistes en herbe. Il est vrai que depuis l’émergence médiatique des frères LEBRUN, promis à de belles aventures olympiques à Paris, le tennis de table possède une cote royale auprès des plus jeunes dans l’Hexagone !

On est loin de l’affectation habituelle du lieu, constituant le parvis de l’imposant édifice, une zone de stationnement ! C’est un grand jour, du moins une belle fin d’après-midi pour les organisateurs de cette manifestation : la célébration du seuil des cent jours avant les Jeux de Paris. Avec un Conseil départemental plus que jamais mobilisé et engagé avec ses partenaires – ils sont à date plus de 120 artisans de ce succès à être rassemblés au sein du club éponyme -, en premier lieu le CDOS 89, le Comité départemental Olympique et Sportif de l’Yonne.

 

 

Une cérémonie d’ouverture sur la Seine ou…sur l’Yonne ?!

 

A l’intérieur, ça bouge également dans tous les sens ! Franck CHAUFOURNAIS, dirigeant du Centre E.LECLERC de Sens, est soumis à la question sur le stand improvisé de nos confrères de France Bleu. Celles posées par l’infatigable Nathalie RIVAUD que l’on aperçoit désormais partout ! Ici et là, y compris du côté de l’AJA !

On s’essaie à la prise de vue aux côtés des mascottes officielles des JO de Paris, on admire dans le hall d’entrée de l’autre espace menant vers l’auditorium les œuvres de l’artiste JACOBLEU – il nous avait déjà gratifié la saison dernière d’une très belle exposition à Auxerre dans une galerie sise près de l’Abbaye Saint-Germain – ou la fresque murale extérieure de CRAZYPRAY, haute en couleurs. Les convives se serrent comme des sardines vers un petit pupitre avant que ne débutent les prises de parole. Celle, notamment, très attendue, du « boss » du CD 89, à savoir Patrick GENDRAUD.

« C’est une bonne thérapie que de sentir du bien-être autour de soi, plaisante l’orateur dès le préambule de son intervention, nous sommes à cent jours d’un moment historique que nous attendons avec impatience. Nous sommes à cent jours de la cérémonie d’ouverture qui sera accueillie sur…l’Yonne, car comme j’aime à le rappeler, c’est bien l’Yonne qui coule à Paris et non la Seine ! ».

Une affirmation qui lancera sans doute maintes polémiques chez les puristes de la chose géographique mais qui fera éclater de rires une assistance attentive aux propos tenus.  

 

 

Taïwan, Ouzbékistan, Canada…l’Yonne s’ouvre à l’international avec les Jeux

 

Très tôt, dès le mois de mai 2022, le Conseil départemental de l’Yonne s’était positionné sur l’accueil de la flamme olympique sur le territoire. Une procédure qui s’était soldée par la signature officielle d’un partenariat avec le Comité national organisateur de l’évènement à Paris, entre Patrick GENDRAUD et le triple champion olympique de canoë-kayak, Tony ESTANGUET, président de ladite institution.

« Tous, élus, partenaires et agents jouent le jeu des Jeux, poursuivit l’orateur, dans le cadre du concept « Yonne 2024 », piloté par Philippe LALA et son équipe… ».

S’en suivirent des applaudissements nourris pour cette structure organisationnelle des animations autour des Jeux, qualifiée de « soudée ».

Porteur de bonnes nouvelles, Patrick GENDRAUD annonça qu’en plus d’une délégation de sportifs canadiens (rugby à VII), une sélection en provenance de Taïwan (tir sportif) sera accueillie dans l’Yonne, très prochainement. Une autre délégation, en para-athlétisme, et en provenance de l’Ouzbékistan fera de même.

 

 

 

Des informations prouvant que l’Yonne possèdera bien cette dimension internationale avec la réception de ces athlètes de haut niveau à l’été prochain.

Un vrai défi pour l’Yonne, qui se définit depuis toujours dixit l’élu départemental comme une « terre d’exploits » (architecturaux, gastronomiques, patrimoniaux, artistiques) et qui veut véhiculer le message de paix et de fraternité à l’ensemble du monde, le 11 juillet prochain.

« Gageons que ce message fraternel et unitaire se propage dans toutes les zones de conflits, souligna Patrick GENDRAUD moins optimiste, il est vrai qu’il y en a beaucoup qui secouent le monde actuellement… ».

 

Le 11 juillet dans tous les viseurs !

 

Se retournant vers son voisin de droite, le sculpteur Yvan BAUDOIN, le président du Conseil départemental parla ensuite de cette pierre de Massangis avec laquelle a été travaillée la magnifique flamme, encore cachée quelques instants des regards des invités.

« Cette flamme va perdurer dans le temps, ajouta Patrick GENDRAUD, on sera tous morts que elle, elle sera encore là ! ». De l’humour, toujours et encore.

Un président, fier et content d’être là, faisant sourire l’auditoire, avant, un peu plus ému de saluer le travail émérite de l’artiste icaunais, « vous avez fait éloge de très belle manière de notre département grâce à vos publications numériques et de cela je vous en remercie… ».

Evoquant le passage de la flamme le 11 juillet, Patrick GENDRAUD invita le public à prendre encore son mal en patience, et ce jusqu’au 04 mai, pour connaître tous les détails de ce périple dans l’Yonne. Notamment dans les sept villes traversées.

 

 

« La flamme n’est pas encore là, mais ça brûle déjà au niveau de l’enthousiasme, insista l’ancien maire de Chablis, d’ailleurs, ce 11 juillet, il faudra vibrer à Avallon, partager à Vézelay, embraser Sens, fêter Saint-Fargeau, applaudir à Migennes, adorer Chablis et célébrer Auxerre… ».

Prenant le temps d’apprécier la fresque olympique, peinte par CRAZYPRAY sur l’un des murs de l’édifice départemental, le public fut convié ensuite au dévoilement de la flamme à l’extérieur, près de l’entrée principale du « 89 ».

Avant de participer aux mini-épreuves concoctées par de nombreuses associations sportives, réunies par Patrice HENNEQUIN, le président du CDOS 89. Les porteurs de la flamme posèrent également pour la séance photographique aux côtés de François BOUCHER, vice-président du CD 89 et du président GENDRAUD.

« Merci de tout cœur pour tout ce que vous faites, clôturera ce dernier sobrement, le sourire aux lèvres. Belle image que celle-ci…

 

Thierry BRET

 

 


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Un groupe de onze apprenants, venus d’horizons professionnels différents, s’est formé durant huit mois, ceci avec un objectif commun : l’obtention du titre pro de Conseiller en Insertion Professionnelle (CIP). Une formation qui a débuté le 23 octobre 2023. Elle est financée par France Travail et portée par l’AFPA, en collaboration avec le GRETA 89.

 

AUXERRE : Pour cela, il aura fallu pour tous ces apprenants, faire preuve d’adaptation, de patience, d’écoute active et surtout d’empathie ! Autant de qualités, de compétences et de valeurs qui seront les fondements d’une posture professionnelle d’un CIP.

L’humain est au cœur de leurs préoccupations. Ils auront pour vocation l’accompagnement de bénéficiaires cherchant à réaliser ou consolider un projet professionnel.

Pour mettre en application la théorie acquise durant les cours, ils ont effectué deux stages d’une durée de trois mois dans différentes structures du bassin d’emploi de l’Yonne. Ceci pour renforcer et valider les compétences nécessaires pour la validation des ECF (évaluation en cours de formation) ainsi qu’au final pour l’obtention du titre pro de Conseiller en Insertion Professionnelle (CIP).

Pour développer leurs réseaux, outil essentiel de l’accompagnant à l’emploi, ils ont eu l’opportunité de rencontrer des intervenants et acteurs majeurs de l’insertion tels que la CCI, GEIQ BTP, la BGE, ou encore Presse Evasion.

Force de proposition, ils sont aussi allés à la rencontre de leurs futurs partenaires au Forum de l’emploi à Sens où ils ont pu échanger avec France Travail, la Mission Locale ou encore l’ADIE et le Conseil départemental de l’Yonne.

Une formation qui touchera à sa fin mi-juin. Onze stagiaires qui sont d’ores et déjà à la conquête de leurs futures structures où ils pourront s’épanouir et continuer de développer leurs savoir-faire.

Ce qu’ils retiendront : « accompagner quelqu’un, c’est se placer, ni devant, ni derrière, ni à la place, c’est être à côté. » Joseph TEMPLIER

 

Sonia DAOUAH, Océane LECLERC, Siham KHABOUZ, Laurine SOMMET et Joanna MAILLARY

 


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C’est un cap n’ayant rien de fatidique fort heureusement qui vient de tomber ces jours-ci ! La barre des 300 000 sociétaires a été franchie, fin mars, au sein de la caisse régionale du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne. L’information, divulguée par son président Jean-Yves REMILLET, lui a procuré de la joie. Logique ! « C’est pour nous une très grande fierté ! ». Une belle preuve d’utilité, en tout cas, pour les clients, qui sont ainsi engagés dans le soutien aux actions concrètes menées par la Banque Verte sur le terrain…

 

DIJON (Côte d’Or) : Trois cents mille ! Bing ! Voilà un chiffre qui résonne dans les oreilles ! Un brin abrupt, il a été annoncé par le président de la caisse régionale du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne, Jean-Yves REMILLET, lors d’une rencontre avec la presse il y a quelques jours dans la capitale des ducs de Bourgogne.

Il correspond au nombre de sociétaires qui composent désormais et ce, depuis le mois de mars, l’ossature mutualiste de l’entité bancaire régionale. L’une des premières de sa zone de chalandise puisque finançant 30 % de l’économie locale, à cheval, rappelons-le sur la Champagne avec deux de ses départements (Haute-Marne et Aube) et la Bourgogne, avec la Côte d’Or et l’Yonne.

Toutefois, que l’on ne se méprenne pas ! Trois cents mille sociétaires ne signifient pas systématiquement autant de clients ! Ces derniers sont bien plus élevés encore en nombre, sur les quatre territoires de prédilection travaillés par la structure financière. On en dénombre plus de 605 000 aujourd’hui ! Plutôt révélateur de l’état de bonne santé d’un Crédit Agricole CB en belle progression à l’issue de l’exercice 2023 !

 

Le Crédit Agricole, première coopérative au monde ? Certes !

 

D’ailleurs, ce premier palier franchi de 300 000 sociétaires n’est pas une finalité en soi. Comme devait le rappeler le président de la caisse régionale, très satisfait des résultats et ému par cette mobilisation mutualiste. « Tout client a pour vocation d’être un jour sociétaire de notre établissement, justifia-t-il, nous allons donc continuer sur cette voie… ».

Des sociétaires qui jouent un rôle très important dans ce modèle économique solide que représente la banque. S’ils sont plus de 15 000 nouveaux sociétaires à avoir dépassé le Rubicon au terme de l’exercice 2023, il n’en demeure pas moins que les clients (sociétaires ou non) contribuent à faire vivre l’écosystème de leur contrée à leur manière.

« De cela, ajoute Jean-Yves REMILLET, on ne peut que les remercier ! Une banque comme le Crédit Agricole Champagne-Bourgogne qui est détenue par 300 000 sociétaires qui en sont les propriétaires, c’est unique ! ».

Pour mémoire, ils sont aujourd’hui, aux quatre coins de l’Hexagone, près de 12 millions (11,8) à être dans la même position stratégique, ce qui fait du Crédit Agricole la première coopérative au monde !

Du côté du nombre de nouveaux venus à avoir choisi le réseau « vert », la tendance est également à la hausse avec 21 834 contacts certifiés de plus à ajouter dans les registres de la clientèle régionale.

« C’est grâce à cette manne de clients, anciens et nouveaux, que l’établissement de Champagne-Bourgogne est aujourd’hui une banque solide, dans un environnement soumis à de nombreux chocs, qu’ils soient climatiques, géopolitiques, économiques, sociétaux… ».

Un environnement néfaste qui se répercute par la hausse de l’inflation et la remontée des taux, comme chacun le sait.

 

 

Une progression du résultat net de + 4,7 % !

 

Nonobstant ces aléas, la caisse régionale affiche pourtant un résultat net de 91,1 millions d’euros, soit une progression de 4,7 % sur un an. Son PNB (produit net bancaire) tutoie les 360 millions d’euros (358,6 exactement), fruits de la vente de produits d’assurance (24,9 %), de services bancaires (19,1 %), de collecte et de crédits (34,9 %), de titres (2,1 %) et de revenus financiers (19 %).

Directeur général de la structure, Emmanuel VEY apporte ensuite des compléments d’information, notamment sur les résultats de l’exercice écoulé.

« La caisse montre sa résilience et voit ses chiffres augmenter, souligne-t-il, grâce à la dynamique commerciale du réseau et de ses équipes, nous avons pu maintenir nos parts de marché dans le domaine de l’habitat et de l’immobilier, à 29,02 % tout en enregistrant une belle progression sur la collecte monétaire pour atteindre 28,93 % ».

Mais, ce n’est pas tout ! Les bonnes nouvelles tombent comme à Gravelotte pour l’établissement ! Du côté des nouveaux financements, le CACB a pu réaliser en 2023 et malgré les contours tarabiscotés de la conjoncture, plus de 2,2 milliards d’euros dans des opérations diverses et variées.

Ce qui permet à Emmanuel VEY de renchérir : « même si l’année a été marquée par le ralentissement du marché immobilier, nous avons réalisé 1,1 milliard d’euros de crédits dans le domaine de l’habitat : l’accès à la propriété occupant une place importante dans la vie de nos clients… ».

Dans les faits, ce sont plus de 22 300 foyers qui ont ainsi financé leur projet de vie en bénéficiant des crédits de la « Banque verte ». Quant à la collecte, elle aussi aura profité de cette poussée haussière, avec une progression de 2,1 %, soit 21,3 milliards d’euros.

 

 

Etre en soutien de « toutes les agricultures »

 

Pourvu de 84 caisses locales et de 930 administrateurs, le Crédit Agricole Champagne-Bourgogne décline via des pactes territoriaux un certain nombre d’actions où élus de l’institution et collaborateurs (1 755 salariés) agissent en symbiose en se rendant « utile » au territoire. Ce qui en fait la deuxième plus grande caisse régionale de France. Les exemples se multiplient tant dans le domaine de la santé que du tourisme, que celui de la jeunesse ou de l’environnement.

Evoquant le dixième anniversaire de la Fondation AGIR, Jean-Yves REMILLET parla du succès de la structure à travers les 84 projets financés en 2023, soit une enveloppe budgétaire de 380 000 euros et un total de 675 réalisations depuis les débuts de l’entité. Des opérations qui sont de plus en plus axées vers la jeunesse, grâce à des ateliers pédagogiques sur la tenue d’un budget ; une nouvelle génération devenue le cœur de cible prioritaire de la fondation au fil du temps.

La ligne « mécénat » 2023 se traduit, quant à elle, par un soutien de 1,2 million d’euros de la part de la banque régionale, dispatché sur de « très belles choses » dira en substance le président de la caisse régionale.

Il fit une parenthèse, naturellement, sur le volet de l’agriculture. « Au-delà du sociétariat, je souhaitai conclure mes propos sur ce monde agricole avec cette situation complexe où le mal être s’est installé… ».

Principale banque du milieu agricole, l’établissement « vert » finance à l’installation neuf jeunes sur dix qui désirent embrasser la filière. « Nous sommes très attentifs au renouvellement des générations, observe Jean-Yves REMILLET, c’est pourquoi nous avons lancé le prêt à taux zéro pour les jeunes agriculteurs en phase d’installation… ».

Un accompagnement qui concerne aussi la transition énergétique, il va de soi, de « toutes les agricultures » !

Récemment, les premiers Cafés de l’installation et de la transmission agriculture/viticulture ont été lancés dans deux départements de la zone de chalandise de la banque. Un modèle qui s’inspire des fameux Cafés de la Création/Reprise d’entreprises ayant fait florès, avec succès, au sein du groupe bancaire depuis pas mal d’années déjà.

 

Thierry BRET

 


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Il est des évènements de l’histoire qui sont autant de failles temporelles où s’inscrit à jamais la mémoire. On se souvient tous de ce que l’on faisait, de l’endroit où l’on était quand tomba l’information sur les attentats de Charlie ou ceux du Bataclan. Quand on découvrit que deux avions venaient de frapper le World Trade Center à New York ou pour les plus anciens, quand fut annoncée la mort de Jacques BREL ou l’assassinat de John KENNEDY… L’incendie de Notre-Dame, il y a cinq ans le 15 avril, est resté lui aussi gravé dans les cœurs et hante les mémoires. Nul besoin pour cela d’être croyant ou d’avoir des attaches catholiques, foi de parpaillot !   

 

HUMEUR : « Je me souviens »…C’est la jolie devise du Québec en référence à son histoire commune avec la France. C’est aussi le titre d’un célèbre recueil du regretté Georges PEREC, où l’auteur égrène ses souvenirs enfouis sous forme d’anaphore, martelant ces trois mots en début de chaque phrase pour mieux ressusciter des fragments de vie communs à tous. A sa façon, l’auteur de ces lignes se souvient de ce lundi 15 avril 2019…

« Je me souviens,
de David PUJADAS, interrompant à 19h34 ses invités sur LCI, pour évoquer un incendie « très sérieux » à Notre-Dame de Paris…

Je me souviens,
de l’annonce faite par l’Elysée à 19h41, du report de l’allocution présidentielle prévue délivrer à 20h les arbitrages d’Emmanuel MACRON après la crise des Gilets jaunes…  

Je me souviens,
de l’épaisse fumée noire au-dessus de la cathédrale, vaisseau de pierre immobile semblant prêt à larguer les amarres…

Je me souviens,
de la consternation et de la stupéfaction qui se lisaient sur les visages des journalistes et commentateurs présents en plateau…

Je me souviens,
de la foule silencieuse rassemblée, où croyants et agnostiques, paraissaient communier de concert, témoins impuissants d’une mort en direct…

Je me souviens,
des forces de police en émoi, criant dans l’urgence aux badauds d’évacuer…

Je me souviens,
du point zéro situé sur le parvis de Notre-Dame, matérialisant le lieu où les routes de France entament leur voyage…

Je me souviens,
de cette flèche embrasée, point d’orgue de tous les regards, qui à 19h50 s’inclina lentement en un ultime hommage avant de s’effondrer sur la nef…

Je me souviens,
de la couleur orangée des flammes dévorant la charpente et des fumées jaunes gorgées de vapeurs de plomb…

 

 

Je me souviens,
des bateaux qui pompaient l’eau de la Seine pour l’envoyer sur le brasier…

Je me souviens,
de cet échafaudage resté debout, squelette de métal rescapé sur lequel semblait reposer l’édifice tout entier…

Je me souviens,
de Donald TRUMP, évoquant l’idée d’envoyer des Canadair pour bombarder d’eau Notre-Dame et éteindre l’incendie, sans préciser si, comme pour le COVID, il suggérait pour cela de privilégier de l’eau de Javel !

Je me souviens,
du recteur archiprêtre de la cathédrale, Patrick CHAUVET et de son masque triste aux faux airs de l’acteur Michel BLANC, racontant qu’il prenait un verre en terrasse sur l’île Saint-Louis, quand on l’informa du début d’incendie…

Je me souviens,
des 12 apôtres et 9 évangélistes, statues de cuivre ornant la flèche de la cathédrale, rescapées de l’incendie pour avoir quelques temps auparavant été envoyées dans le Périgord pour restauration…

Je me souviens,
des larmes de plomb fondu dessinant des gerbes de feu sous le plafond éventré de la nef…

Je me souviens,
des mots du général Jean-Claude GALLET, après que l’incendie se soit propagé dans le beffroi nord, prévenant les autorités à 21h34, du risque de voir s’effondrer le bourdon de Notre-Dame, plus grosse cloche de France, dont les 13 tonnes pouvaient entraîner tout l’édifice dans sa chute…

Je me souviens,
des fragments de poutres calcinées jonchant les trottoirs alentours, élevés au rang de reliques et collectés pieusement par les passants…

Je me souviens,
des croyants à genoux, entonnant des cantiques persuadés que leur foi à défaut de soulever des montagnes parviendrait à éteindre l’incendie…

 

 

Je me souviens,
des œuvres les plus précieuses du trésor, rescapées de l’incendie, parties trouver asile à l’hôtel de ville et de la maire de Paris, Anne HIDALGO s’inquiétant de savoir si tout tiendrait dans son coffre-fort…

Je me souviens,
de la vingtaine de sapeurs-pompiers envoyés dans la tour nord pour une mission de la dernière chance et de l’annonce à 22h50 que Notre-Dame était sauvée…

Je me souviens,
de ce coq de cuivre imaginé par VIOLLET-LE-DUC, rénové en 1937, qui trônait depuis cette date en haut de la flèche et que l’on retrouva le lendemain, au pied des arcs boutants, cabossé, meurtri, noirci, mais « vivant ! »...

Je me souviens,
des camions de pompiers s’enfonçant dans la nuit une fois l’incendie sous contrôle, sous les applaudissements et remerciements des Parisiens encore debout…

Je me souviens,
des thèses complotistes qui dès le lendemain enflammèrent les réseaux sociaux, remettant en cause le caractère accidentel de l’incendie, comme cet « incendiaire » perché sur le toit de Notre-Dame, contemplant les flammes, en fait une statue !...

Je me souviens,
de Stéphane BERN racontant le lendemain matin de l’incendie sur BFMTV avec forces trémolos dans la voix, qu’il faudra « 40 à 50 ans pour reconstruire Notre-Dame » meurtri à l’idée qu’il ne connaîtra pas cela de son vivant…

Force est de constater, cinq ans après, que « Monsieur Patrimoine » était dans l’erreur et pêchait par excès de pessimisme ! La vieille dame de 850 ans, après un chantier et des moyens humains exceptionnels, est prévue rouvrir officiellement au public le 08 décembre prochain. Elle appartient à tous, n’en déplaise à cette frange identitaire de la sphère catholique française qui a déjà prévu d’y faire converger à la mi-septembre un vaste pèlerinage ayant traversé la France tout l’été, suivi d’une messe géante le lendemain, manière de rappeler que la cathédrale est avant tout un lieu de culte avant d’être l’un des joyaux les plus prestigieux du patrimoine national. Il en est deux là-haut dans les tours, qui n’ont que faire de ces polémiques. Plus de cinq ans que Quasimodo attendait de refaire chanter ses cloches et il sait déjà que sa belle gitane d’Esmeralda dansera pour lui le 08 décembre, sur des notes d’éternité…

 

Dominique BERNERD

 

 


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