C’est l’évènement du mois à l’espace MOUV’ART auxerrois. La présence artistique d’une créatrice de talent surfant sur l’originalité de ses pièces de feutre et de textile où son imaginaire nous offre un vagabondage de l’esprit étonnant : Stéphanie BODIN. L’exposition s’installe dès lundi, avant son ouverture le lendemain. Une belle opportunité de découvrir « Rêver l’Obscur » de cette esthète du travail de la laine cardée, feutrée, modelée en mode enchanteur et onirique.
AUXERRE : Depuis plusieurs jours, elle inonde les réseaux sociaux de messages invitant à la découverte de sa nouvelle présentation officielle de son travail. L’artiste de l’Yonne possède la maîtrise de la communication dans sa stratégie relationnelle. En parler, encore et toujours, via les outils numériques mais pas seulement. La presse, aussi, est à son écoute. La preuve !
Le retour de Stéphanie BODIN à Auxerre doit se savourer comme une succulente confiserie fondant délicatement sur la langue. Après sa précédente intervention au Domaine de l’Ocrerie à Pourrain, la dame pose ses valises – ses œuvres à la typicité éclectique dirons-nous plutôt – dans l’un des endroits que les férus de la culture locale apprécient beaucoup -, cet espace MOUV’ART réservant toujours d’excellentes surprises.
De quoi parle-ton cette fois-ci avec Stéphanie BODIN ? D’une série de coiffes et de masques en feutre de laine dont elle a le secret conceptuel. Toutefois, l’artiste ajoutera d’autres pierres dans cet édifice textile avec notamment la fabrication de gilets en feutre. Une matière qu’elle affectionne tout particulièrement pour assouvir sa féconde créativité.
Le bonus supplément d’âme : les ateliers de création
Clin d’œil à l’époque et au calendrier, Stéphanie nous gratifiera d’une représentation très réussie de…champignons ainsi que de fleurs en textile ! Rien d’hallucinogène dans l’interprétation de « Rêver l’Obscur » en variante végétale mais les champignons pourront se présenter de multiples couleurs quant à leurs chapeaux : bleu, jaune, rouge, marron et même rose ! Tous les goûts sont dans la nature, non ?! Particularisme : quelques « Vénus » de feutre, étranges personnages un peu mystiques, seront également dévoilées au regard curieux des visiteurs.
Si le vernissage est prévu le samedi 09 novembre à 18 heures, il sera bon de noter sur les agendas deux autres dates se rapportant à cette exposition fleurant bon le climat automnal fait d’humus et de pluies, le 10 novembre et le 17 novembre. Deux matinées dominicales où à partir de 10 heures, des ateliers feutrage de la laine sur site seront assurés en présence de l’artiste. Un petit plus dans cette animation, façon supplément d’âme, afin de bien appréhender et de dévoiler les techniques du feutrage de la laine cardée. Un bonus que Stéphanie BODIN expérimente pour le plus grand plaisir de celles et de ceux qui se passionnent pour son travail…
En savoir plus
Exposition Stéphanie BODIN
Espace MOUV’ART Auxerre au 02 Rue de l’Yonne
Du 05 au 17 novembre 2024
« Rêver l’Obscur » (coiffes, parures, gilets, parures…).
Du mardi au vendredi de 14h à 18h
Samedi et dimanche de 14h à 18h
Entrée libre.
Inscriptions pour les ateliers au 06.13.88.37.17.
Vernissage le samedi 09 novembre à 17 heures.
Thierry BRET
Une nouvelle ère commence. Celle d’une transition mûrie entre deux équipes directionnelles. Mais, un même et unique but. Le renforcement des actions de la structure associative sur sa zone de prédilection, la Nièvre et l’Yonne, afin d’atteindre ses objectifs. Optimiser ses partenariats favorables au développement de l’accompagnement des porteurs de projets et des créateurs/repreneurs d’entreprises. Sans omettre le volet de la formation et l’essor des services post-création. Un nouveau millésime qui s’avère plutôt prometteur pour une BGE en plein renouveau…
JOIGNY : Le temps du renouveau chez BGE ? Celui-ci s’est greffé initialement en avril dernier, avec la nomination le 15 de ce même mois, de Cyril AUBRY, en qualité de directeur de la structure associative, à cheval sur deux des départements du nord de la Bourgogne, la Nièvre et l’Yonne. La tendance s’est complétée quelque temps plus tard avec le départ du président Arnauld MERIC de la présidence de la vénérable institution, remplacé par une personnalité icaunaise que l’on connaît bien dans le sérail de la vie associative, Jean-Luc KLEIN. Paradoxe curieux : c’est ce dernier qui avait fait connaître BGE au président sortant il y a longtemps de cela ; aujourd’hui, par le truchement d’un changement de poste à la tête de la structure, Jean-Luc KLEIN, membre depuis des années de l’ancienne boutique de gestion, en prend donc enfin les rênes ! Un nouveau président très investi puisqu’il officie toujours en qualité de responsable de « Mobil Eco ».
Présent à ses côtés, lors de ce point presse organisé à la pépinière d’entreprises du Jovinien, Cyril AUBRY, le nouveau directeur du réseau associatif encourageant la création d’entreprise. A 52 ans, notre homme a choisi après un parcours professionnel vécu dans le domaine de la bio de se relancer en acceptant le challenge qui lui tendait les bras : celui de BGE Nièvre Yonne.
Un bilan flatteur, côté chiffres…
Une réelle opportunité pour lui de se positionner à travers cette structure qui a fait ses preuves depuis deux décennies dans le landerneau. « J’aime l’entrepreneuriat, confie-t-il, j’ai longtemps accompagné des créateurs de magasins bio en France. Même si j’ai eu une parenthèse dans l’humanitaire durant quelques années au sein d’une ONG… ».
Son atome crochu avec le président KLEIN se nomme…le Pérou ! Tous deux échangent d’ailleurs des souvenirs sur leurs expériences humanitaires du côté de Lima ou de l’Altiplano. Redescendant de leurs hauteurs andines, nos deux interlocuteurs savourent cet instant où ils peuvent évoquer l’ensemble des chantiers mis en exergue au sein de la BGE. Un organisme qui franchement se porte plutôt bien. Ne serait-ce qu’à l’énoncé des chiffres égrenés et commentés par le nouveau directeur.
« En 2023, nous avons accompagné 1 350 personnes dont certaines d’entre elles ont généré de la création d’entreprises (230) dont 70 % dans la micro activité, précise Cyril AUBRY, ajoutons à cela que 450 structures ont été immatriculées avant même leur création… ».
Un bilan plus que flatteur pour BGE Nièvre Yonne qui ne cesse de se faire connaître d’année en année dans les arcanes de l’entrepreneuriat régional. Pour être tout à fait complet sur ce tableau statistique, soulignons que 65 % de ces néo-entrepreneurs possèdent le niveau bac et plus, que 40 % sont issus de la gent féminine, 70 % étaient jusque-là des demandeurs d’emploi, 12 % sont localisés dans les quartiers prioritaires des villes, 15 % intègrent la catégorie des travailleurs handicapés, et que 28 % de ces néophytes de l’entrepreneuriat sont âgés de moins de trente ans.
La valeur ajoutée d’une dizaine de collaborateurs
Toutefois, BGE ne s’intéresse pas uniquement aux jeunes désireux de prendre des responsabilités patronales. Les seniors intègrent ses objectifs.
« De plus en plus, confirme Cyril AUBRY, les seniors expriment le besoin de changer d’orientation professionnelle en basculant vers la reconversion. Parfois, avec des parcours existentiels insolites comme le cas de cette personne qui était ingénieur dans le nucléaire et qui a tout lâché pour ouvrir une société de conserverie bio ! ».
Quant aux secteurs d’activité choisis par les porteurs de projets poussant la porte de BGE, ils sont éclectiques. On notera une prolifération de structures qui se positionnent dans les services, le bâtiment, l’artisanat, le commerce, l’automobile via la réparation mécanique ou le…cycle ! Un phénomène observable dans la partie atelier qui est accueillie au siège social de l’association à Nevers, où bon nombre de concepts favorables à la mécanique y ont élu domicile.
Côté effectif, BGE Nièvre Yonne s’appuie sur les compétences et le savoir-faire d’une dizaine de conseillers. Six évoluent dans l’Yonne, le département qui a pris depuis plusieurs années l’ascendance sur le berceau originel de la Nièvre.
« Il n’y a pas de turn-over au sein de notre structure, remarque Jean-Luc KLEIN, chacun des collaborateurs apporte sa valeur ajoutée… ».
Pour l’heure, aucun recrutement supplémentaire n’est envisageable même si à l’avenir le président a conscience qu’il sera nécessaire d’étoffer un peu les équipes.
Un « BGE Club » proposant la régularité informative
Tissant des liens étroits avec les acteurs consulaires (CCI, CMA), BGE Nièvre Yonne exerce ses attributions également avec France Travail et toutes les parties inhérentes à la création/reprise d’entreprise du secteur. La formation est devenue aussi au fil des ans un auxiliaire précieux qu’il faudra promouvoir, selon Jean-Luc KLEIN. Des formations portant sur différents items tels que la communication, la digitalisation, les réseaux, les aspects juridiques, le recrutement, les statuts. L’organe est par ailleurs labellisé QUALIOPI.
Grâce à l’émergence de l’outil « BGE Club », la structure a su également ratisser plus large au niveau de son potentiel d’accompagnants, une douzaine de réunions sont ainsi proposées dans la saison avec des thèmes portant sur l’actualité de l’entrepreneuriat. La prochaine session, en date du 12 novembre, à l’hôtel d’entreprises de Joigny, aura comme point d’ancrage informatif, l’IA. Une intelligence artificielle, dont on ne cesse de vanter les bienfaits dans l’entreprise…
Aujourd’hui, à l’instar de la Nièvre et de l’Yonne, il y a une quarantaine de structures qui sont opérationnelles à travers l’Hexagone. Soit un panel de 1 400 collaborateurs, ce qui fait de BGE une belle PME en termes d’employabilité. L’idéal pour mieux comprendre les problématiques des créateurs/repreneurs actuels ?
Thierry BRET
C’est à Fontenay-près-Chablis, hôte de la prochaine Saint-Vincent, que s’est déroulé samedi en matinée le baptême du millésime 2024 des vins de Chablis, avec pour marraine la comédienne Ophélia KOLB et pour parrain, le musicien et chanteur Thomas DUTRONC. Un duo de choix ! Il a conquis le public par leur sourire et leur simplicité, pour le plus grand plaisir des chasseurs de « selfies » ...
FONTENAY-PRES-CHABLIS : A voir le nombre de voitures stationnées sur le bas-côté de la route, il y avait déjà comme un petit air de Saint-Vincent, samedi matin, à Fontenay-près-Chablis. Un public de connaisseurs avertis, amoureux de la dive appellation et ils étaient nombreux à arborer le précieux ruban or et vert, signe d’appartenance à la prestigieuse confrérie des « Piliers Chablisiens ».
Pour décor : un soleil radieux et un été indien à faire grimper les températures, ultime pied de nez de « Dame nature » envers des vignerons peu épargnés cette année par les conditions climatiques comme l’a rappelé amèrement le président de l’Office du Chablis, Patrice VOCORET : « nous baptisons aujourd’hui un millésime qui a déjà reçu beaucoup d’eau sur la tête ! ».
Et dire que l’an passé la sécheresse était de toutes les conversations ! Au registre de 2024 : gelées de printemps, grêle, orages, records de pluviométrie, mildiou… Avec à la clé, des rendements très hétérogènes et pour certains, à peine une demi-récolte. Mais que les épicuriens se rassurent, les deux campagnes précédentes ont heureusement permis d’engranger et il y a du stock !
L’élégance et le sourire de la belle Ophélia KOLB
Pas rancuniers, les viticulteurs n’en ont pas moins baptisé le « nouveau-né » de belle manière, comme le veut la tradition. Pas évident de passer des plateaux de cinéma et de théâtre à la redoutable épreuve de bouchage à l’ancienne d’une bouteille de vin ! Mais, la comédienne Ophélia KOLB a « fait le job » avec sourire et élégance, à son image. Seul accroc relevé avec amusement dans sa présentation, le rôle que la lauréate des Molière 2019 tenait dans la célèbre série télévisée « Dix pour cent » : « vous incarniez Colette, une jeune vérificatrice des impôts, un métier qu’on n’aime pas toujours voir par chez nous… ! ».
« Cul vert » ou « cul verre » : l’humour tel père tel fils chez les DUTRONC !
Est-il encore besoin de présenter Thomas DUTRONC ? « Il aurait fallu hiberner pendant cinquante ans pour ne pas savoir qu’il est le fils de François HARDY et Jacques DUTRONC », comme s’en amusait un des membres de la confrérie. On sait moins qu’il est titulaire d’un DEUG en arts plastiques, option cinéma et qu’il s’essaya à la peinture et à la photographie avant de se prendre de passion avec le succès qu’on lui connaît, pour la musique et le jazz manouche en particulier. Sa connaissance des vins de Chablis remonte à loin, « c’était un élément important à la table familiale et j’en bois beaucoup… ».
Des propos valant bien tous les passeports pour se lancer à la découverte des coteaux de la région et se faire ouvrir les portes de toutes les caves ! Un passionné revendiquant haut et fort ses amours bachiques : « j’aime le vin pour la dégustation, j’aime l’apprécier, j’aime en parler, mais j’aime aussi ses effets… ».
Une appétence à déboucher de bonnes bouteilles qui ne l’a pas empêché de sortir à son tour victorieux de son combat de la matinée avec l’antique boucheuse à main !
Elevé comme sa comparse, au rang de « stylobate » au sein de la confrérie des « Piliers Chablisiens », avec pour mission de vanter la renommée du chablis pendant toute une année… Une tâche qui devrait être dans les cordes du nouvel intronisé, déjà ambassadeur des clémentines corses, comme il s’est plu à le rappeler : « et pour savoir si c’est une vraie, il faut s’assurer qu’elle ait le cul vert… (sic) ».
Cul vert…, cul verre… : voilà au moins un premier élément commun avec le chablis !
Dominique BERNERD
C’est un projet phare pour la commune. Son aboutissement après quatre années de réflexion et de travaux a été salué par pléthore de personnalités de l’Yonne, il y a quelques jours, tant auprès du monde institutionnel et politique, que du milieu sportif. Footballistique, devrait-on préciser ! Il est vrai que ce n’est pas tous les jours qu’une localité icaunaise inaugure son terrain de sport synthétique. Un lieu qui s’identifie à l’une des figures emblématiques de ce territoire du nord de la Bourgogne, à savoir Guy ROUX ! Un hommage rendu à l’enfant du pays, en quelque sorte…
APPOIGNY : Voilà un nouvel équipement sportif qui entre déjà dans la postérité ! Il suffit de lire la plaque qui lui permet d’être « baptisé ». Le terrain Guy-Roux ! Rien que cela ! Nul besoin de présenter l’auguste personnage et sa silhouette connue de tous, le célèbre bonnet bleu rivé sur le chef ! Un natif de la commune à qui l’on doit bien cela. C’était le choix de l’édile actuel, Magloire SIOPATHIS. C’était aussi celui de son conseil municipal qui avait déjà en 2020 pressenti l’avenir. Une équipe municipale, renouvelée, qui avait donné quitus à son maire pour construire un terrain synthétique en lieu et place d’une des trois infrastructures existantes à l’époque. Un projet intégrant le programme de réhabilitation, rénovation et modernisation des équipements communaux. Dont celui du stade Maurice LAGUILLAUMIE.
Un projet de « ouf » sur le papier, certes ! Mais, un concept novateur où les demandes de subventions auront été multipliées vers le plus grand des financeurs potentiels. Surtout que le projet était estimé à plus de 775 000 euros.
C’est là que Magloire SIOPATHIS entre en jeu. Le maire, du fait de son passé professionnel exercé entre autres au Conseil départemental de l’Yonne, connaît bien les ficelles administratives et financières des collectivités. Il se fait le porte-fort de ce projet innovant auprès des financeurs et de leurs organismes, en multipliant rencontres, tractations et réunions. La participation au financement de ce terrain synthétique – une surface de plus en plus usitée dans la conception moderniste des stades de football – est d’ailleurs sans équivoque, à la lecture du communiqué de presse expliquant les arcanes budgétaires de ce dossier, savamment réalisé.
Une belle brochette de partenaires financeurs !
L’Etat a été sollicité à hauteur de 140 000 euros par le biais de la DETR, la fameuse Dotation d’Equipements des Territoires Ruraux ; de son côté, la Région Bourgogne Franche-Comté a injecté 110 000 euros à la réalisation de cette pelouse à la surface plus rapide ; que dire du Conseil départemental de l’Yonne, puisque l’organisme icaunais a subventionné à hauteur de 232 000 euros le complexe sportif ; idem pour la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois avec son enveloppe de 100 000 euros et même la Fédération Française de Football y a été de son obole, avec un geste financier de 30 000 euros !
On notera également, afin d’être tout à fait complet sur ce sujet, que le District Yonne Football et le club local, l’Etoile Sportive d’Appoigny, apporteront eux aussi leur contribution budgétaire, en les modulant, en fonction du montant restant à verser pour atteindre les 80 % de subventions sur le montant total du concept, s’élevant à 775 416 euros hors taxes. Bien évidemment, la commune n’est pas en reste au niveau de sa contribution participative. Elle est intervenue à hauteur de 20 %, engageant ses fonds propres, conformément à la réglementation en vigueur.
Une infrastructure reconnue par la Fédération Française de Football
Validé dès le mois d’octobre 2022, le marché est revenu après appel d’offres à la société « ID VERDE », un spécialiste européen de la création et l’entretien d’espaces verts. L’objectif était clair : produire un équipement de qualité, au rayonnement départemental et à la hauteur du dynamisme que représente l’Etoile Sportive d’Appoigny, une entité présidée par Dominique AMARAL. Elle s’enorgueillit d’être le troisième plus grand club de l’Yonne, en termes d’effectif. Pas moins de 440 licenciés et la priorité de développer le football féminin et adapté ! Sachant que ce nouvel équipement sera également utilisé par le Centre de Loisirs de la localité et tous les amateurs de ballon rond…
D’ailleurs, le jour J de l’inauguration en présence de l’inoxydable Guy ROUX et d’un aréopage de personnalités, de jeunes joueuses et joueurs du club, âgés de 5 à 13 ans, ont assuré le spectacle, démonstration footballistique à l’appui.
Quant au choix de la pelouse synthétique, il s’explique ainsi. Les baisses du temps et des coûts d’entretien imputables à cette typologie de surface, mais aussi la praticabilité d’un terrain qui n’est aucunement altéré par des dégradations selon les conditions de jeu, tant en été qu’en hiver, ce qui facilitera, en outre, l’accueil des activités sportives du Centre de loisirs local.
Il n’aura fallu in fine que quelques mois, depuis janvier 2024, pour réaliser cet ouvrage, une fois les accords de subventions obtenus. Livrée en septembre, cette infrastructure classée de niveau 4 par la FFF (Fédération Française de Football) peut ainsi accueillir toutes activités sportives locales mais également des matchs de championnats de France amateurs 2, ceux de France féminin élite, ainsi que les compétitions seniors masculines des divisions d’honneur des ligues régionales.
De bel augure en termes de perspectives pour le développement du sport et du football dans la commune, située au nord d’Auxerre, et son rayonnement…
Thierry BRET
La forfaiture, de quoi parle-t-on ? Certes, il serait bon de dire en réalité, de « qui » parle-t-on ? Depuis quelques jours, certains hommes politiques et des journalistes demandent une enquête pour savoir si le gouvernement a voulu cacher la réalité financière de la France aux élus et aux Français. Emmanuel MACRON aurait donné des consignes aux ministres, afin qu’ils taisent la réalité financière de la France afin de ne pas entacher les prochaines élections européennes ! Tout le monde, apparemment, savait, mais tous se sont tus, visiblement…
TRIBUNE : Bruno LE MAIRE vient de sortir le parapluie en déclarant : « la vérité apparaîtra plus tard ». Si ces faits sont avérés, nous sommes dans un cas de forfaiture. Une commission d’enquête, voulue par l’Assemblée nationale, a été nommée. Elle devra dévoiler la vérité sur cet imbroglio. Les accusations relayées par des médias sont graves, mais encore non prouvées à date. Si la forfaiture est démontrée, nul doute qu’elle ouvrira la porte à la destitution du locataire de l’Elysée…
Mais de quoi s’agit-il avec la forfaiture ? Cela signifie qu’il y a eu un manquement grave, une infraction ou un crime commis par un fonctionnaire dans le cadre de ses fonctions. La forfaiture est une trahison de la confiance donnée.
Forfaiture est synonyme de prévarication : « aujourd’hui, les budgets de l’Etat sont exécutés en dépit du bon sens avec l’aval du FMI et de la Banque mondiale, qui froncent parfois les sourcils quand les ficelles de la prévarication deviennent trop grosses ». Une remarque faite par le journaliste Laurent BIGOT, dans le quotidien national « Le Monde » du 16 août 2017.
Ce terme vient du droit féodal. La forfaiture était la violation du serment de foi et d’hommage, prêté par un vassal envers son suzerain. Elle pouvait entraîner la confiscation du fief. Le forfait est en effet un « crime détestable ».
L’emploi le plus célèbre de ce terme a été fait par le président du Sénat Gaston MONNERVILLE (de 1958 à 1968), qui avait qualifié de « forfaiture » l’attitude du Premier ministre Georges POMPIDOU (d’avril 1962 à juillet 1968) face à l’initiative du Président de la République Charles de GAULLE (de 1959 à 1969) en 1962 d’organiser un référendum sur l’élection au suffrage universel direct du chef de l’État. Jeanne d’Arc fut accusée de forfaiture par ses juges ainsi que Bonaparte par Chateaubriand !
La forfaiture : un conte philosophique pour mieux l’expliquer
Il était une fois, dans un très beau pays, bordé de mers, aux campagnes verdoyantes, aux forêts luxuriantes, aux montagnes offrants des sommets enneigés, un Roi régnant en maître absolu sur ses ministres et ses sujets. Le pays s’appelait « Absurdi » et le Roi Mammon. Mammon se prenait pour Dieu, et déjà on pouvait souligner un antagonisme latent : Dieu et Mammon ne pouvaient en aucun cas s’accorder, d’où des conflits intérieurs pour ce roi psychologiquement perturbé. Afin de copier les amis de la perfide Albion, il avait mis en place un parlement. Des parlementaires soumis aux dictats permanents du roi, satisfaits de leurs privilèges, et ceux qui avaient obtenu un maroquin, utilisait leur faible pouvoir aux seules fins de satisfaire le roi !
Il y avait un aréopage de ministres très en vogue : le grand patron des ministres, Monsieur Tjaty, était le grand vizir du roi. Il se définissait comme celui qui est la volonté du maître, les oreilles et les yeux du roi. Il était le garant de l’ordre. Son rêve caché : devenir calife à la place du calife.
Athéna avait pour portefeuille les arts. Elle était suffisamment rouée pour avoir séduit rois et vizirs aux fins de gagner une place de ministre ! Indétrônable à son poste, elle se faisait de nombreux ennemis, à commencer par Anne Fandango, la grande prêtresse de la ville de Paris.
Froussard s’occupait de la guerre. En bon disciple de Phobos, il s’occupait surtout de la défense avec des soldats et du matériel, déguisés en peau de chagrin !
Monsieur Corsaire avait la justice pour territoire. Il bénit ceux qui sont fidèles à ses lois de pirateries : « ne condamnez pas inutilement quelqu’un qui s’est rendu et prenez ce que vous voulez mais ne donnez rien en retour… ».
La loi de Corsaire est un code de conduite qu’il a décrété, sous la houlette de Mammon. C’est un labyrinthe byzantin de mœurs et de traditions sociales, déroutantes, contradictoires et permissives ! Ploutos, devenu le maître de la richesse, jouait en permanence de ces grands airs. Mammon, afin que Ploutos évite de devenir un bienfaiteur de la nation, et menace ainsi son pouvoir, a décidé de le rendre aveugle. Les biens distribués par Ploutos iront en conséquence, essentiellement vers les nantis…
Une histoire sortie de l’imagination mais qui n’est pas inimaginable !
La police, c’est Vidocq, spécialiste du renseignement ! Il déjoue les stratégies des criminels, quitte à en inventer, pour faire croire qu’il est efficace. Il décrétait des mesures populaires, mais il savait que le Conseil des Sages les retoquerait ! Ainsi, il séduisit le peuple et flatta son roi. Au chevet des malades, au poste de la Santé, Agnès Bobo. Il fallait à tout prix que sa mission coûte le moins possible, et son budget était réduit à la portion congrue. Poste délicat s’il en fut, d’autant que pour faire face aux pestes et autres virus, ces prédécesseurs faisaient croire à l’efficacités des remèdes des rebouteux et autres charlatans. De là à penser qu’il y avait des graissages de pattes, il n’y a qu’un pas que personne n’a osé franchir.
Maurice Périgord a accepté de séjourner à la diplomatie. Il parlait assez mal la langue de Molière mais son ministère concernait surtout le domaine réservé du roi. Toujours très méprisant, Mammon, à l’instar de son glorieux prédécesseur, Napoléon, lui aurait dit : « Monsieur, vous êtes de la m…. en bas de soie ». Comme pour Napoléon, cette déclaration ne fut jamais établie. Un peu las de son manque de pouvoir, Maurice Périgord, protégé du grand vizir, se fit parachuter dans une cour européenne.
La gabegie des finances, le peu de crédit accordé par le peuple à ses ministres et à son roi, les citoyens finirent par renverser l’Assemblée, et le roi fut accusé de prévarication. Enfermé dans son somptueux palais, Mammon se résigna à inaugurer les chrysanthèmes et à organiser de somptueuses fêtes. Abandonné de tous, le roi se morfondait et hésitait entre la condamnation pour forfaiture et l’abdication. Il fut tenté de suivre les conseils de la reine. A ce jour, personne ne connaît la suite…mais l’attend avec impatience !
Moralité : « Tout vient à point à qui sait attendre… ». Mise en garde, cette histoire est née de l’imagination, et toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé, ne serait que pure coïncidence…Mais, si cette histoire est née de l’imagination, elle n’est donc pas inimaginable !
Paul GUILLON