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Les pages de la plaquette se tournent à la simple pression de son index. Le résultat lui procure un petit sourire de contentement. L’ensemble se veut qualitatif et le bilan de l’année écoulée, résumé en une douzaine de feuillets que contient ce fascicule, est à la hauteur de ses espérances. Avec sa double casquette de trésorier (Yonne Développement) et président (Yonne Equipement), le Conseiller départemental François BOUCHER sait apprécier ce qu’il a sous les yeux. Un vadémécum satisfaisant dont peuvent être fiers les Icaunais…

 

MIGENNES: Il y croit dur comme fer. Il aurait tort de s’en priver ! Outil à forte potentialité d’attractivité économique pour notre territoire, le binôme Yonne Développement/Yonne Equipement vient de dévoiler sa plaquette institutionnelle, présentant ses excellents résultats obtenus sur l’année 2022. En qualité de président de la SEM (Société anonyme d’Economie Mixte) Yonne Equipement, l’édile de Migennes, François BOUCHER prend un peu de son timing très serré pour évoquer cette belle réussite du développement économique décliné sur notre département. Un concept qui fait équipe en toute logique avec l’association Yonne Développement dont il gère la trésorerie.

L’élu s’exprime, en résumant d’un trait pédagogique la genèse de ce dispositif d’accompagnement de projets immobiliers, qualifié par ses soins de « sur mesure », au bénéfice des porteurs de projets et entrepreneurs de tout horizon désireux de s’implanter en Bourgogne septentrionale.

« Le concept a pour vocation de construire des bâtiments ou de rénover des édifices existants afin de répondre aux besoins des chefs d’entreprises, souligne-t-il, dans un souci d’aménagement territorial qui ne peut être que profitable à notre département ».

 

Un binôme efficace et très complémentaire au service du territoire…

 

Visiblement, François BOUCHER se sent très investi par cette mission éco citoyenne. En qualité de « président bénévole », insiste-t-il le sourire aux lèvres.

« Vous savez, avec ce type de structure, on ne demande pas de dividendes sur les parts des actionnaires – 74,6 % d’entre eux sont issus du public et le reliquat provient du privé -. Tout est réinjecté dans les projets, nombreux, que nous engrangeons… ».

Parmi ces actionnaires de poids qui soutiennent la prolifique démarche favorable à l’attractivité économique : citons la Caisse d’Epargne, la Banque des Territoires, le Crédit Agricole, la Banque Populaire, la Région, le Département, de multiples EPCI, EDF, etc.

« Ce que j’apprécie dans ce mode de fonctionnement, poursuit le président de la Communauté de communes du Migennois, c’est cette dualité entre Yonne Développement qui détecte en amont les besoins entrepreneuriaux des dirigeants économiques en prodiguant ses conseils pertinents et Yonne Equipement qui s’attache à trouver les solutions adéquates dans leurs réalisations par le biais du foncier et de l’équipement infrastructurel à financer. C’est une vraie complémentarité au service de notre territoire… ».

 

Les friches industrielles et leur réhabilitation : une manne à exploiter…

 

Une stratégie qui s’avère payante à tous les étages et qui ne se cantonne pas aux seules limites de la terre icaunaise ! Bien au contraire, les cinq collaborateurs de ce binôme si spécifique, placés sous la houlette managériale de leur directrice, Clarisse MARTIN, multiplient les déplacements hors de nos frontières départementales, afin de se faire le relais utile lors de salons et autres événementiels de toutes ces initiatives, pavés de bonnes intentions.

Ce dispositif fer de lance pour le département de l’Yonne se promeut au quotidien en multipliant les salons et autres évènementiels nationaux afin d’attirer de nouvelles entreprises sur le territoire.

« On s’aperçoit, précise François BOUCHER, qu’il est nécessaire de se spécialiser dans la réhabilitation des friches industrielles. Nous le faisons depuis l’année dernière et cela est très vertueux au niveau économique afin de pouvoir bénéficier des aides de l’Etat. Redonner vie à un vieux bâtiment permet d’économiser du budget et de modérer les loyers des entrepreneurs… ».

Par chance, l’Yonne dispose de belles réserves foncières de ce type que compte bien exploiter à bon escient la SEM Yonne Equipement. Une réhabilitation de vieux bâtiments qui devient prioritaire compte tenu des contraintes inhérentes à la loi ZAN (Zéro Artificialisation Nette) et sa réduction drastique des surfaces constructibles pour les collectivités à l’avenir.

 

 

Une présence au SIMI 2023 à Paris déjà confirmée…

 

Parmi les autres avantages dont sont bénéficiaires les entrepreneurs : la possibilité de choisir son futur lieu d’implantation. « On peut présenter de trois à quatre sites différents, ajoute le président de la SEM, en prenant en compte des critères de sélection qui englobent le bassin de vie, les aspects routiers et les voies de circulation, l’accessibilité. Et puis, un autre aspect proposé par la SEM c’est de n’avoir aucun endettement sur la partie immobilière – les charges locatives – et de profiter de l’obtention de prêts, de la gestion des sinistres et de la possibilité d’acquisition du bâtiment grâce à une option d’achat… ».

Autant d’arguments qui font tilt dans les oreilles grandes ouvertes des néo-investisseurs intéressés par une implantation dans l’Yonne.

En 2023, le binôme institutionnel va poursuivre ses phases de prospection auprès des entreprises tout en veillant à répondre avantageusement aux attentes des décideurs économiques avec l’offre immobilière. L’organisme a d’ores et déjà biffé sur son agenda sa présence au SIMI 2023 (Salon de l’Immobilier d’Entreprise), programmé du 12 au 14 décembre prochain à Paris.

Mais, le côté lyonnais intéresse aussi le président BOUCHER. « On ne joue pas assez cette carte de visite vers l’axe méridional de l’Yonne pour nous promouvoir, explique-t-il, nous allons y remédier à l’avenir… ».

D’autres idées germent dans sa tête. L’accentuation de la stratégie digitale, le renforcement de la communication, la valorisation positive de notre département.

« La bonne tenue de la SEM Yonne Equipement est un baromètre positif pour le territoire icaunais, conclut-il, notre processus de fonctionnement est validé grâce à la certification Iso 9001, gage de qualité…c’est primordial ! ».

Les chiffres, quant à eux, plaident en faveur de l’organisme. En l’espace de deux décennies, il se sera édifié plus de 85 bâtiments sous l’égide de ce tandem Yonne Développement/Yonne Equipement que beaucoup de territoires nous envient. Soit 80 millions d'euros en investissement pour 150 000 mètres carrés de bâtiments construits ! 

Un cocorico synonyme de succès, tout à la gloire de l’Yonne…

 

Thierry BRET

 

 

Cela couvait depuis un moment. Comme un feu se consumant très lentement avant de se transformer en un brasier inéluctable. Une situation qui n’était plus tenable, de l’aveu même du principal intéressé, l’édile de Tonnerre, Cédric CLECH. Celui-ci a décidé de jeter l’éponge lors du dernier conseil communautaire du Tonnerrois-en-Bourgogne et de mettre ainsi la clé sous le paillasson. Reprenant sa liberté de penser et surtout d’agir, « afin de ne plus être empêché »…

 

TONNERRE: Stop ou encore ? Homme de média et de communication, le conseiller départemental et maire de Tonnerre s’est-il inspiré du titre de l’antépénultième émission radiophonique accueilli depuis des lustres sur les ondes de RTL, avant de prendre sa décision ? Irrévocable, celle-ci l’a été et le restera, visiblement ! Ce sera donc « stop » !

Plus qu’un coup de semonce, c’est une tornade blanche qui a traversé l’hémicycle du conseil communautaire du Tonnerrois-en-Bourgogne le 23 février dernier à l’annonce de cette démission qui aura claqué telle la foudre par un soir d’été dans le secteur oriental de notre territoire. Un départ qui en aura engendré un deuxième : celui de la cinquième vice-présidente de l’assemblée communautaire, Emilie ORGEL, elle-même première adjointe de la ville de Tonnerre, donc une très proche collaboratrice de Cédric CLECH.

 

Des élus de Tonnerre le plus souvent stigmatisés…

 

Présidée par Anne JERUSALEM, l’appareil communautaire du Tonnerrois-en-Bourgogne perd ainsi, outre les deuxième et cinquième vice-présidents de la structure, les deux têtes de file défendant les intérêts de Tonnerre, la ville phare de cette zone géographique importante. Un claquement de porte spectaculaire que Cédric CLECH assume sans aucune ambiguïté.

« A partir du moment où l’exécutif de la CCLTB, par pure tactique politique, cultive auprès de sa majorité le fantasme de l’opposition Tonnerre versus les communes rurales, nous n’avancerons pas, souligne un Cédric CLECH très déterminé, nous tentons à l’échelle de la ville de Tonnerre, depuis le début de cette mandature, un nouveau pari. Cela se voit, en lien, avec des partenaires de confiance… ».

 

 

De son côté, Emilie ORGEL se positionne dans ses déclarations sur une ligne similaire que le premier élu tonnerrois.

« Depuis plus de deux ans maintenant, les membres du COMEX de la Communauté de communes du Tonnerrois-en-Bourgogne représentants la ville de Tonnerre sont très  souvent stigmatisés. La mauvaise entente ne permet pas un travail serein dans l’intérêt général des administrés du territoire. On est bien loin de la synergie tonnerroise affichée… ».

Bref, devant cette situation de forte houle permanente observée au sein de l’institution, les deux élus de Tonnerre ont préféré mettre un terme à l’expérience et opter pour un nouveau cap. Celui du divorce et du cavalier seul en ce qui concerne leurs projets, portant un coup indéniable à la gouvernance de l’intercommunalité.

 

 

Des orientations budgétaires non cautionnées par les deux élus démissionnaires…

 

Ce sont les orientations budgétaires présentées par l’exécutif communautaire lors de cette séance de travail qui auront été le fil d’Ariane déclencheur de la situation que l’on sait.

« Des choix budgétaires qui organisent la dérive des dépenses courantes du budget 2023, explique Cédric CLECH dans son communiqué officiel, qui conduisent à un déséquilibre de plus de 600 000 euros du fait, principalement des dépenses de personnel. Ainsi, depuis le début de cette mandature, la seule masse salariale augmenterait d’un million d’euros alors qu’aucune nouvelle compétence n’est exercée par l’exécutif communautaire… ».

Le contexte conjoncturel du moment n’arrange donc rien. Le bureau communautaire a également acté une hausse des impôts qui se répercuterait avec des effets néfastes sur les entreprises et par ricochet sur l’emploi. « Sans omettre les ménages, renchérit le maire de Tonnerre, qui sont déjà asphyxiés par la baisse de leur pouvoir d’achat… ».

Mais, le nombre de griefs reprochés à la gouvernance de la CCLTB ne se cantonne pas aux seules incidences conjoncturelles. Emilie ORGEL et Cédric CLECH désapprouvent d’une même voix l’absence d’une commission des finances – cela est d’usage dans toutes les collectivités -, la non-mutualisation des fonctions supports ce qui pourrait éviter l’hémorragie des dépenses du personnel ; la volonté de supprimer plusieurs groupes scolaires dont l’école Pasteur ; l’abandon de la gestion de l’aire d’accueil des gens du voyage ou encore le report – s’agit-il d’un arrêt définitif ? – du projet d’agrandissement de la crèche.

Un inventaire à la Prévert qui se rapporte aussi à l’inertie d’un contrat local de santé – le besoin présentiel de praticiens se fait sentir sur le territoire - ; le désengagement de la structure communautaire du Centre de développement du tonnerrois ; le manque de stratégie économique ; la non-prise en compte de réels problèmes autour de la mobilité.

Reste un ultime point revendicatif de la part des deux élus démissionnaires : le manque d’équité de traitement entre l’ensemble des communes et des habitants du Tonnerrois ce qui met en évidence de sérieux dysfonctionnements.

Avec de tels arguments dans leur besace, le divorce ne pouvait être que consommé sans autre conciliation par les deux vice-présidents de l’intercommunalité. Ils le font savoir et ne s’en privent pas. Libres dans leurs têtes…

 

Thierry BRET

 

L’orage gronde : la retraite par répartition demeure le système premier pour financer notre retraite. Or, la capitalisation est aussi une possibilité d’améliorer l’ordinaire et de bien préparer sa retraite. Dans le labyrinthe des placements possibles, essayons de nous orienter. Je vous invite d’abord à méditer une pensée de Sénèque : « la vie, ce n’est pas d’attendre que l’orage passe, c’est d’apprendre à danser sous la pluie… ».

 

TRIBUNE : Les agences bancaires proposent de multiples produits et des solutions financières à nos projets de placements et assurances. Nos conseillers ne possèdent pas toutefois la triple compétence de banquier, d’assureur et de financier. Ce n’est pas leur faire injure, mais face aux centaines de produits dont ils disposent, ils ont parfois du mal à s’y retrouver eux-mêmes ! N’oublions jamais que la plus grande carence des réseaux bancaires, c’est le droit !

Quand on veut placer de l’argent, il y a une question essentielle à se poser : quel est l’objectif central que je poursuis ? Pour ma future retraite, il faut des placements qui ne rapportent rien, ou peu, mais qui maintiennent le pouvoir d’achat de mon capital. Quand je suis en retraite, il faut des placements qui rapportent un maximum, mais en contrepartie, le capital s’érode. De plus, n’oublions jamais que la rentabilité est proportionnelle au risque… On peut ajouter la protection des enfants en simplifiant la succession. De toute façon, il sera indispensable de consulter son notaire : l’incontournable en matière de transmission du patrimoine. Il aura un avis éclairé sur les placements que vous envisagez, compte tenu de vos objectifs.

 

L'assurance-vie : un placement adapté…

 

Les contrats d’assurance-vie offrent une grande souplesse pendant la phase de constitution de l’épargne et sur les modalités de sortie. Vous pouvez récupérer vos sommes épargnées, soit sous forme de capital, soit sous forme de rente et vous constituer ainsi des revenus supplémentaires à vie. Elle offre également des avantages fiscaux importants, notamment une fiscalité privilégiée en cas de retrait après huit ans d’ancienneté du contrat. Par ailleurs, en cas de retrait plus tôt, l'impôt s'applique uniquement sur la quote-part de plus-value comprise dans le retrait. En outre, en cas de décès, l'épargne est transmise aux bénéficiaires librement désignés, dans la majeure partie des cas sans droits de succession. Un conseil : vous n’êtes pas tenu de donner le nom du ou des bénéficiaires en cas de décès. Il suffit simplement d’indiquer que le nom est déposé chez le notaire. C’est plus simple lorsque l’on souhaite changer le nom des bénéficiaires en cours de route.

 

 

Le PER (Plan d’Épargne Retraite)…

 

L’assurance-vie est concurrencée par le PER (Plan d’Épargne Retraite). Cette enveloppe juridique et fiscale permet de se constituer un complément de retraite, en plus des régimes obligatoires. Vous pouvez transférer l'épargne des anciens plans (Perp, contrats Madelin…) déjà ouverts sur votre nouveau PER. Le PER est très avantageux fiscalement, puisque les versements volontaires sont déductibles de l’assiette de l’impôt sur le revenu à hauteur de 10 % de vos revenus d’activité de l’année précédente, avec un plafond maximum de 32 909 euros pour 2021.

 

Le PEA : un placement boosté par la loi Pacte…

 

Le Plan d’Épargne en Actions (PEA) permet d'investir à long terme, majoritairement dans des actions d'entreprises françaises ou européennes, et de générer, après un minimum de 5 ans, une rente viagère exonérée d'impôt sur le revenu. Le PEA bancaire permet d'investir en bourse. Il prend la forme d'un compte titres associé à un compte espèces. C’est plus intéressant pour la préparation de la retraite car le PEA Assurance permet de bénéficier à la fois des avantages du PEA, mais aussi des atouts des contrats de capitalisation en unités de compte. Les conditions de fonctionnement de ce compte sont fiscalement plus avantageuses qu'un compte titres standard. En outre, un peu d’or ne nuit pas. Au début de l'année 2023, la valeur du métal jaune a dépassé le seuil de 2 000 dollars l'once. Investir dans l'or en 2023 semble donc être une bonne idée, surtout compte tenu du taux d'inflation estimé à 6,1 % en juillet 2022.

 

 

 

L’immobilier, un placement toujours à la pointe…

 

Le premier placement immobilier, c’est l’achat de sa résidence principale. Il permet de capitaliser pour sa retraite. Au moment de la retraite, la vente du bien en viager permet un complément de ressources non négligeable. Viennent ensuite les placements individuels et collectifs. Banquiers, assureurs et notaires proposent des placements sous forme de SCPI (Société Civile de Placement Immobilier). L’achat de parts de SCPI offre quelques avantages. Depuis la transformation de l’ISF (Impôt de Solidarité sur la Fortune) en IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière), les patrimoines immobiliers supérieurs à 1,3 million d’euros sont imposables à l’IFI. Les parts de SCPI investies dans des parcs de biens immobiliers entrent ainsi dans ce calcul.

Le démembrement des parts de SCPI peut permettre de réduire sa facture fiscale. Concrètement, il s’agit de séparer la nue-propriété des parts et leur usufruit. L’épargnant achète la nue-propriété et possède les parts de SCPI mais ne perçoit pas les revenus. Il récupérera la pleine propriété des parts à la fin de l’usufruit. L’usufruitier, de son côté, perçoit les loyers pendant toute la durée du démembrement. Cette technique permet d’investir à moindre coût et de ne pas alourdir sa fiscalité (impôt sur le revenu et IFI) pendant la durée du démembrement. Dans le cadre de la préparation de la retraite, il suffit de bien caler la durée du démembrement pour la faire coïncider avec la période de vie active où la fiscalité peut être parfois lourde. Au moment de la retraite, les revenus issus des parts pallient alors la baisse des revenus.

L’achat d’appartement présente des risques : loyers impayés, dégradations, squats… On peut envisager des placements orientés vers l’acquisition de studios pour étudiants : bon turnover des locataires, meilleure actualisation des loyers, et caution des parents. Le LPMP, Loueur en Meublé non Professionnel, est un statut permettant d’investir dans un bien immobilier afin de le louer meublé et de percevoir des revenus peu ou pas fiscalisés. Il s’agit de résidence étudiante est destinée à accueillir pendant plusieurs mois au moins 70 % d’étudiants. Ce qui veut dire qu’elle peut également accueillir 30 % d’autres types de locataires, en priorité des jeunes travailleurs ou des touristes. Le taux d’occupation avoisine donc souvent les 100 %. Les résidences sont exploitées par un gestionnaire exploitant unique qui assure le remplissage de la résidence, son entretien, et assure le paiement des loyers aux investisseurs dans le cadre d'un bail commercial.

Investir dans une résidence étudiante est un placement qui offre des perspectives sur un marché en plein essor : la population étudiante ne cesse d'augmenter, alors que l'offre de logements en résidences couvre à peine un tiers de la demande. C'est, surtout en période d'incertitude économique, un investissement sur une valeur refuge. Avec un ticket d'entrée autour de 70 000 euros, c'est aussi l'opportunité pour les personnes désirant investir dans la pierre avec un budget limité. Le rendement annuel moyen va de 3,5 % à 4 % nets de charges. Sans risque de vacances, d'impayé ni de souci de gestion ou d'entretien. Grâce au bail commercial signé avec la société gestionnaire, c'est un investissement sécurisé et sans imprévu.

 

 

Investir dans des « éco-parking » en profitant des rendements…

 

L’investissement dans des box de voiture ou des places de parking correspond à un placement pour de petits budgets et permet de se constituer un patrimoine progressivement. Les charges sont limitées et pour les box, les dégradations se limitent à la porte. Une nouvelle forme de placement  émerge : l’éco-parking ou la place de parking avec borne électrique. Il s’agit d’un placement immobilier éco responsable et cohérent avec le développement des véhicules électriques. La rentabilité annoncée est de l’ordre de 10 à 12 %. On peut trouver des places de parking à 10 000 euros, mais il faut compter 50 000 euros à Paris et 3 400 euros à Oissel en Normandie…

En tant que propriétaire d’un investissement locatif, vous devez déclarer les loyers perçus sur vos revenus locatifs, et vous acquitter de la taxe foncière. L'emplacement entre dans le calcul de votre impôt sur la fortune immobilière (IFI) à hauteur de sa valeur patrimoniale (prix de l'emplacement moins le montant de la dette immobilière). A Auxerre, nous avons noté une place de parking à 7 500 euros et un box à 12 600 euros.

Précisons que les investissements immobiliers sont soumis à l’IFI. Si vous êtes concernés, il est possible d’y échapper par des montages juridico financiers en intégrant  des SCI familiales : dans ce cadre il est impératif de prendre conseil auprès du notaire.

Il existe un Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR) qui protège les titulaires de comptes en cas de défaillance de la banque. Toutes les banques établies en France adhèrent à ce fonds. Les avoirs sont couverts jusqu'à 100 000 euros par personne et par établissement. Votre épargne placée sur un Livret A, un Livret de développement durable (LDD), un Livret d’épargne populaire (LEP) est garantie en totalité par l’Etat, et non par le mécanisme de garantie des dépôts.

Les sommes placées sur ces livrets d’épargne ne sont donc pas décomptées du plafond de 100 000 euros. Il existe aussi une garantie des titres, plafonnée à 70 000 euros par détenteur de compte titres.

En matière de constitution d’un patrimoine, la diversification est vitale. Il ne faut pas oublier l’adage : « ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier ». Et penser à la carte « chance » du jeu de Monopoly : « faites des travaux dans vos maisons » ! En conséquence, tout investissement immobilier doit générer 10 à 15 % de liquidités disponibles sur des livrets par exemple.

Les solutions pour préparer sa retraite par capitalisation sont multiples et peuvent correspondre à tous les cas de ressources et de projets. Il faut s’entourer d’un banquier, d’un assureur, d’un notaire et éventuellement de son avocat. Les consultations sont gratuites. Après, il faut choisir son camp : cigale ou fourmi !

En dernier recours, Voltaire nous propose un ultime conseil : « Si vous voyez un banquier sauter par la fenêtre, suivez-le, c’est qu’il y a de l’argent à prendre »…

 

Jean-Paul ALLOU

 

Il ne fallait pas arriver avec cinq minutes de retard. Sous peine de louper la découpe officielle du ruban à 09 heures précises avec les personnalités du cru. Et la photo de famille qui s’en suivit, regroupant les instigateurs de ce premier Salon de l’Etudiant et de l’Apprentissage, accueilli dans le plus grand des espaces du parc des expositions auxerrois ! Un évènement soutenu par le Conseil départemental de l’Yonne, comme il se doit, qui possède parmi ses compétences régaliennes la gestion des collèges de notre territoire.

 

AUXERRE : Larges sourires sur la photographie officielle ! Et pour cause, à l’occasion du premier Salon de l’Etudiant et de l’Apprentissage concocté dans l’Yonne, de nombreux élus du Conseil départemental avaient pris soin de biffer sur leurs agendas respectifs la date et l’horaire de cette inauguration, ce vendredi officialisant ce rendez-vous. Un évènement qui en appellera d’autres comme devait le confirmer l’un des organisateurs de cette manifestation, Sébastien FUENTES, directeur d’AUXERREXPO, satisfait de la tournure de la situation alors que les portes de l’infrastructure venaient à peine de s’ouvrir. Il semblerait que le Salon de l’Etudiant et de l’Apprentissage prenne date désormais dans la programmation annuelle de la structure évènementielle gérée par Centre France Parc Expo.

Un salon idéalement bien placé dans le calendrier, en pleine période du choix des orientations requises par le programme PARCOURSUP et permettant d’offrir une vision globale des opportunités estudiantines et de l’alternance par la voie de l’apprentissage sur notre territoire. Voire d’un peu plus loin, parmi des secteurs limitrophes.

 

 

Un évènement qualifié de belle réussite dès son coup d’envoi !

 

Construit en partenariat avec les chambres consulaires et l’exécutif institutionnel départemental, le concept ne pouvait être accueilli ailleurs que dans les locaux du parc des expositions auxerrois. AUXERREXPO en étant tout naturellement le principal promoteur.

Ouvert aux collégiens, lycéens, étudiants, le salon regroupe les centres de formation ainsi que les filières publiques et privées de l’Yonne, de la Nièvre et de Côte d’Or. Une découverte s’appuyant sur des ateliers de démonstrations où sont déclinés des présentations ludiques, pédagogiques, pratiques, voire incitatives.

Souriant, Patrick GENDRAUD, président du Conseil départemental, prit soin de découvrir la cinquantaine de stands présents – une belle réussite de l’avis de Sébastien FUENTES ! – tandis que les équipes de l’institution départementale accueillaient les visiteurs afin d’échanger sur différentes thématiques dont les métiers de la collectivité, les métiers du soin et de l’autonomie, l’aide à l’apprentissage, mais aussi la première année de médecine à Auxerre qui sera opérationnelle dès septembre au sein de l’IUT Auxerre avec le concours de l’Université de Bourgogne, etc.

 

Thierry BRET

 

 

L’heure du bilan - déjà ? - a sonné pour les élus de gauche, réunis sous le vocable du collectif « Vivre l’Auxerrois ». Une revue d’effectif réalisée deux ans et demi après l’accession au pouvoir de l’équipe en place, pilotée par le premier des élus, le président-maire Crescent MARAULT, afin d’en tirer de substantifiques éléments d’analyses. Autant dire que les chefs de file contestataires de la politique locale que sont Isabelle POIFOL-FERREIRA, Sophie FEVRE et Mani CAMBEFORT n’ont pas été tendres avec la gouvernance actuelle dans leurs ressentis.

 

AUXERRE : C’est un inventaire à la Prévert qui a été proposé là. Une sorte de catalogue à charge, façon « La Redoute », abondamment fourni et illustré de nombreux exemples autour de cinq thèmes majeurs, qui récapitule dans les faits tout ce que l’opposition – du moins la partie représentative de la soirée - reproche à l’actuelle gouvernance dans son mode de gestion et d’action. Le temps du bilan, en somme, même si le mandat de l’édile de la Ville d’Auxerre et président de l’Agglomération de l’Auxerrois est bien loin d’être terminé. La prochaine échéance électorale municipale étant prévue, comme chacun le sait, au printemps 2026.

Pourtant, le trio d’élus de l’opposition, porte-étendard de la structure associative « Vivre l’Auxerrois » - celle-ci a pour principe de proposer des rendez-vous réguliers à base d’échanges avec les citoyens en quête d’informations – n’aura pas attendu le terme de la mandature pour pointer d’un index rageur les points d’achoppement de la politique actuelle à ses yeux. Un index se voulant être également interrogateur quant à la direction décisionnelle voulue par le maire et appliquée par ses équipes sur le devenir de la cité et sa proche périphérie.

« On ne sait pas où nous mène réellement Crescent MARAULT…, souligne tout de go l’élue socialiste, Sophie FEVRE, en ouvreuse de bal de cette rencontre bilan, à partager avec les représentants de la presse. Avec en sus, cette petite phrase qui prononcée dans la bouche de la militante socialiste auxerroise n’a rien d’anodine évidemment : « désormais, il ne peut plus se réfugier derrière son prédécesseur ! ». L’ombre de Guy FEREZ plane le temps d’un long silence au-dessus des têtes.

 

Une hausse des impôts et une explosion de la dette à prévoir ?

 

Une fois l’introduction amorcée, ce fut à trois voix et à tour de rôle que s’égrena la liste non exhaustive, visiblement, des réprobations faites à l’endroit de la majorité communautaire/municipale. Via un Mani CAMBEFORT, au meilleur de sa forme oratoire – on sait que le garçon potasse patiemment ses dossiers ! -, qui aborda la situation financière de l’exécutif.

« Lorsque que cette majorité est arrivée aux affaires, précise-t-il, les finances de la Ville et de l’Agglomération étaient saines. Avec des comptes équilibrés et une dette nulle… ».

Or, poursuit le premier fédéral du Part Socialiste de l’Yonne, les choses ont bien changé depuis. Il relève au niveau du fonctionnement que les finances dérapent sur certains postes (missions, réceptions, cérémonies…). Dans le même temps, du côté de l’Agglomération, Mani CAMBEFORT observe que la dette communautaire augmente en flèche (de zéro en 2019 à plus de dix millions d’euros en 2022), en comptant l’EPF (établissement public foncier). Une dette qui impacte la Ville à hauteur de 60 millions d’euros (en comptant l’EPF). « Soit le niveau de 2017, ajoute le trentenaire incarnant le renouveau du socialisme dans le département.

« Sur l’investissement, renchérit-il, on a d’abord eu deux années d’immobilisme en 2020 et 2021, avec plusieurs conséquences notoires : nous sommes passés à côté de l’essentiel du plan de relance ; plusieurs projets qui avaient été budgétés à l’époque ont été abandonnés et certains financements à l’instar de celui se rapportant  au projet de l’Arquebuse ont été perdus. On est donc passé depuis 2022 d’un extrême à l’autre avec une frénésie d’investissements affichés et des achats à tout-va sans objectif clairement défini. Ce qui n’est pas le rôle d’une collectivité… ».

Pour compenser ce manque à gagner, des suppressions de postes ont été constatées. Elles ont eu pour effet de réduire, voire de faire disparaître de l’organigramme certains services.

« Cela a engendré une mauvaise ambiance parmi ceux-ci, affirme Mani CAMBEFORT, ils sont moins performants qu’auparavant… ». A date, soixante-dix postes seraient même vacants.

Mais, ce qui alerte le plus le représentant de « Vivre l’Auxerrois », c’est la potentielle hausse des impôts sur l’agglomération.

« Alors que l’on nous a réitéré il y a deux mois que les charges fiscales n’augmenteraient pas, il risque d’y avoir de nouvelles progressions des impôts dans les prochaines années, estime le conseiller d’opposition. La dette va exploser et se rapprocher des seuils d’alerte. Si c’est le cas, Crescent MARAULT qui se présente comme un bon gestionnaire, deviendrait alors le président-maire de l’augmentation des impôts et de l’explosion de la dette… ».

 

 

 

Des postes supprimés et non remplacés ainsi que des dysfonctionnements…

 

Jusque-là demeurée silencieuse mais très attentive aux propos tenus par ses deux coreligionnaires, Isabelle POIFOL-FERREIRA intervint à son tour en mettant l’accent sur le volet social. Et plus spécifiquement « sur le manque de considération des agents municipaux qui ont souffert à cause de multiples mouvements de grèves (éboueurs, ATSEM) ».

« On supprime des postes et on ne remplace pas les départs, or la masse salariale augmente. Cherchez l’erreur, ironise-t-elle ».

Un questionnement qui lui permet ensuite d’énumérer ce qu’elle considère comme des dysfonctionnements flagrants : l’état civil ouvert seulement par demi-journées pendant plusieurs mois – un comble selon elle car Auxerre avait obtenu le label « Qualiville » qui salue la qualité du service de l’accueil en mairie en 2017 ! Voire le baromètre AFNOR l’année suivante pour l’accueil des villes de moins de 50 000 habitants – ; les équipements de territoire (celui du centre-ville a été supprimé et quid de la Maison de quartier des Rosoirs ?) ; la fermeture de la bibliothèque ou de la piscine pendant les vacances ; la diminution du nombre de tournées de ramassage des déchets ; l’absence de dialogue avec les milieux associatifs et les habitants des quartiers ; la suppression des vœux, etc.

Le chapitre développement économique offrit l’opportunité à Mani CAMBEFORT de reprendre la main sur la présentation. Le jugement de l’élu socialiste est sans appel : « cela pourrait se résumer en une phrase, le président-maire vit sur les acquis de la précédente majorité quand il ne les dénature pas… ».

 

 

Et l’interlocuteur de citer la zone industrielle de Venoy (« un cadeau fait au maire de cette commune »), la zone d’activité Aux R Parc (« on est passé complétement à côté de l’objectif initial avec des études d’implantation d’entreprises franciliennes qui permettaient d’accueillir 1 500 nouveaux emplois… »), le désintérêt de vouloir promouvoir de nouvelle filière innovante afin de favoriser le bassin en manque de compétitivité et les doutes autour de l’hydrogène.

Selon Sophie FEVRE, « l’absence de démocratie de proximité nuit aux échanges avec les Auxerrois. Le citoyen n’est pas concerté et les conseils de quartier n’existent plus alors que la collectivité est tenue d’en assurer l’organisation… ».

Reste pour clore ce panégyrique peu flatteur les aspects concernant la transition écologique. Sur ce sujet, Mani CAMBEFORT n’y va pas quatre chemins dans ses commentaires : « c’est raté ! ».

« Les zones d’activité vont avoir un lourd impact environnemental et vont peser lourd dans nos objectifs de ZAN (Zéro Artificialisation Nette), de 100 sur 190 ha. En outre, il y aura une recrudescence de la circulation des camions sur les routes, avec davantage de pollution de l’air. De même, on n’entend plus parler de nouveaux réseaux de chaleur. Quant à la circulation avec des cycles, l’idée est bonne mais son développement est bien trop coûteux avec des problématiques d’infrastructures cyclables… ».

Mais, au fait, y aurait-il au terme de ce bilan de mi-mandat de l’opposition auxerroise des points positifs à mettre au crédit de l’équipe en place ?!

« Oui, plaisante Mani CAMBEFORT, sur la végétalisation où nous partageons les objectifs généraux… ».

Oui, c’est bien sûr ? Ou plutôt oui mais ?!

La chute ne se fait pas attendre de la part de l’intéressé ! « Mais, on n’en voit pas la couleur et ça ne doit pas se faire au détriment des habitants. La crise climatique et biologique doit nous obliger à changer radicalement de braquet et à rendre notre ville résiliente au changement climatique et proactive en termes de développement durable… ».

Incorrigible, Mani CAMBEFORT, il aura donc eu le mot de la fin !

 

Thierry BRET

 

 

 

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