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Entrepreneurs et décideurs économiques étaient conviés par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, mardi soir, à prendre part à Auxerre à un exercice devenu aussi traditionnel que la cérémonie des vœux chaque année : la présentation dans ses moindres détails de la nouvelle loi de finances…

AUXERRE : Pour poser les jalons de ce rendez-vous annuel ô combien nécessaire à la saine compréhension dudit texte, le directeur de la chambre consulaire en personne, Jérôme MAYEL, accueillait, plutôt décontracté, les « courageux » participants à cette séance explicative, placée néanmoins sous de bons augures.

En effet, les deux intervenants qui feraient office d’orateurs dans les minutes à suivre n’étaient autres que les présidents de la Chambre départementale des notaires de l’Yonne, Me Laurent TOPIN, et son homologue, à la tête de la chambre départementale des experts-comptables, Marc DEMONTEIX.

 

 

Bref : un tandem de poids et de choc pour s’infiltrer parmi les méandres tarabiscotés des technocrates de Bercy qui ont concocté ce texte approuvé ensuite par les parlementaires.

Il fallait profiter de l’esprit de vulgarisation et de la capacité adaptative de nos deux intervenants, esthètes dans l’art de la synthèse, pour que les chefs d’entreprises, tous secteurs confondus, ne se perdent pas dans ce dédale d’alinéas fort touffus.  

 

 

 

 

Certes, la loi de finances ne fut pas abordée dans ses moindres circonvolutions intellectuelles mais bien dans ses grandes lignes.

L’exercice, agrémenté de slides visualisés à l’écran, permit aux deux spécialistes de la filière du chiffre et du droit d’analyser durant une heure et demie, avant de se soumettre au traditionnel jeu des questions/réponses, un texte, manifestement aussi complexe que celui voté l’année dernière.

L’indispensable collation qui suivit dans une salle annexe de l’amphithéâtre de la CCI de l’Yonne permit aux entrepreneurs de disserter à loisir et en vis-à-vis avec les intervenants ; sans aucun doute sur des points précis et particuliers

 

 


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L’apaisement. Ce mot si simple à prononcer et vertueux dans sa signification est devenu un véritable leitmotiv dans sa bouche. Il s’insère très souvent dans l’entretien que le vieux sage de la politique nous a accordé. Robert BIDEAU se refuse à entretenir de quelconques polémiques qui seraient discordantes et néfastes aux intérêts de sa commune de prédilection. Coupant court derechef aux tensions actuelles qui auraient pu encore subsister…

MONETEAU : A 78 ans, l’édile de MONETEAU ne se succèdera pas à lui-même. C’est désormais une évidence. Un choix dûment mûri dont il avait déjà esquissé les contours approximatifs lors de la cérémonie des vœux de janvier 2019. Pour autant, cela ne signifiait le retrait sine die de cet exégète de la politique icaunaise.

Le Conseiller départemental a décidé de soutenir, en figurant à ses côtés, l’une de ses adjointes qui a concocté sa propre liste dans la course des prochaines échéances électorales : Arminda GUIBLAIN…Une décision qui n’a pas été prise à l’emporte-pièce. « Il était temps de passer la main… confie l’élu après quatre mandats de maire.

Plusieurs prétendants devaient par la suite s’engouffrer dans la brèche. Dont la quatrième adjointe aux affaires sociales qui a trouvé grâce par la qualité de son travail aux yeux du maire actuel. Dont également Patrick PICARD, le premier adjoint de la mandature, qui est depuis démissionnaire de sa fonction (voir notre précédent article à ce propos).

 

Pas de systématisation autour de la candidature d’un premier-adjoint…

 

C’est à partir de là que les choses se sont quelque peu gâtées dans la paisible bourgade de la périphérie auxerroise. Arguant de la théorie suivante, c’est-à-dire qu’il revenait à un premier adjoint de pouvoir légitimement se positionner un jour ou l’autre comme le candidat à la stature naturelle au poste de futur maire, Patrick PICARD, suivi par une dizaine d’élus du conseil municipal, acta sa candidature officielle. Faisant de facto dissidence avec la ligne stratégique voulue par Robert BIDEAU qui a placé tous ses espoirs en sa nouvelle égérie, Arminda GUIBLAIN.

Mais, tenir le rôle de premier adjoint avec plus ou moins de brio ne donne pas systématiquement tous les droits selon Robert BIDEAU. Ce dernier est catégorique à ce sujet : « Je ne peux pas soutenir quelqu’un, même s’il a occupé cette fonction, à la tête d’une liste municipale parce que justement il a été premier adjoint de la commune… ».

D’autant que pour corroborer ses dires, la majorité du conseil municipal a accordé son blanc-seing à l’élue en charge des affaires sociales pour que cette dernière endosse la vêture officielle de leader de la future liste des municipales, du côté de la majorité.

Un désaveu, certes, pour l’outsider Patrick PICARD, qui a parlé ouvertement de trahison malgré les années d’amitié qui le lient avec le vice-président du Département.

 

L’amitié n’est pas à remettre en cause…

 

Alors, quel est l’état des lieux précis des relations personnelles entre ces deux stratèges de la vie municipale quotidienne ?

Réponse sans ambages de Robert BIDEAU : « Nous nous sommes encore serrés la main ce matin dans les couloirs de la mairie, plaisante-t-il, il ne faut pas tout confondre et mélanger : l’amitié n’a rien à voir avec des orientations imputables à des choix déontologiques… ».

D’ailleurs, ajoute-t-il un brin goguenard, tout cela se résoudra via les électeurs dans les urnes !

Mais, reprenant son sérieux, Robert BIDEAU stipule que son choix de soutenir tel candidat au détriment d’un autre s’est fait sur la personne qui possédait, selon son intime conviction, « les meilleures capacités intellectuelles à pouvoir diriger la destinée de la commune ».

Puis, il confirme qu’il aurait aimé qu’il y ait une entente entre Arminda GUIBLAIN et Patrick PICARD afin de ne pas envenimer les choses.

Détestant les conflits, Robert BIDEAU souhaite enfin que les tensions s’atténuent et laissent la place à une campagne qui se fasse dans un bon état d’esprit.

Lui qui briguera sans aucun doute un nouveau mandat aux Départementales de 2021 aux côtés de son fidèle binôme, Malikha OUNES, laissera un bilan positif à la future équipe.

Les projets de développement sont multiples. Quant à l’endettement, il a été maîtrisé durant toutes ces années de mandature. Tout le monde ne peut pas en dire autant sur l’Auxerrois !

 

 

 


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L’exercice d’une prise de parole de cette nature est taillé sur mesure. Pour délivrer des messages forts et percutants qui doivent marquer les esprits d’une assistance à l’écoute du moindre indicateur potentiel. Une sorte de traceur indélébile de ce que pourrait être la conjoncture liée à la nouvelle année débutante et ses perspectives. Et à ce jeu-là, celui qui fut le plus prolixe pour venir s’exprimer à la tribune de la Maison de l’Entreprise lors de la traditionnelle cérémonie des vœux du monde de l’industrie n’était autre que Jean-Dominique DAGREGORIO. Le nouvel homme-lige, patron de la société NOGUES, à la cause indéfectible de l’UIMM et à la défense de ses valeurs. Compte rendu… 

AUXERRE : Bien sûr, il y avait en vedette américaine de ce premier rendez-vous annuel propre à la sphère patronale et économique le philosophe, politologue et essayiste Luc FERRY, ex-ministre de l’Education nationale. Promis à un grand succès d’audience (ce qui se confirmera par la suite) tant le personnage décline son propos avec le verbe facile, une aisance naturelle dès qu’il se place devant un micro et une méthode analytique passionnante et étayée, ponctuée d’un sens de l’humour à tenir en éveil le spectateur même le plus assoupi !

Bien sûr, il y eut l’intervention protocolaire du nouveau préfet de l’Yonne, fraîchement émoulu sur notre territoire, Henri PREVOST, qui petit à petit et à force de contacts officiels répétitifs grâce aux cérémonies de vœux commence à se constituer le réseau idoine et nécessaire dans l’optique de pouvoir gérer de manière optimale ses futurs dossiers.

Il y eut même une courte mais dynamique intervention d’un Guillaume LARRIVE au meilleur de sa forme dans l’entre-deux de la soirée. Le député de la circonscription ne pouvait manquer une telle opportunité de prendre la parole devant un parterre, aussi dense et représentatif de l’entrepreneuriat local, histoire là-aussi de marquer les esprits.

 

 

 

Avec en prime, un petit tacle adressé à la municipalité auxerroise qui selon ses dires n’a toujours pas su prendre la réelle mesure de l’électrification de la ligne ferroviaire reliant la capitale de l’Yonne à la halte obligée de Laroche-Migennes !

Bien sûr, il y aura nécessairement la prise en main de cette soirée concoctée devant un amphithéâtre plein comme un œuf (Luc FERRY n’était pas revenu en de telles circonstances dans l’Yonne depuis 2011) par Claude VAUCOULOUX. On l’a déjà dit et écrit mais le délégué général de la Maison de l’Entreprise, du MEDEF et de l’UIMM, possède une faconde particulière dans sa manière à animer ce type d’évènementiel. Toujours avec élégance, minutie et tact, mettant à l’aise ses interlocuteurs en sachant maîtriser le temps.

Bref, si un jour, il doit se reconvertir, Claude VAUCOULOUX n’aurait aucun mal à faire carrière dans cette approche physique et visuelle de la communication orale, un exercice qui lui sied à ravir !

 

 

 

 

Le recrutement : le mouton noir de l’actualité économique icaunaise…

 

Si Etienne CANO, président du MEDEF départemental, écourta son intervention, préférant laisser aux branches professionnelles le soin de pouvoir s’exprimer, Xavier PAPIN et Jean-Dominique DAGREGORIO usèrent davantage d’arguments oratoires pour présenter le bilan de la saison écoulée et les perspectives de leurs secteurs respectifs d’activité.

L’un, le premier, en sa qualité de président de la puissante Fédération départementale du Bâtiment. Le second, et c’était sa grande première en qualité d’orateur officiel – il a succédé à André BEX à ce poste en juin dernier – réalisa un baptême du feu de belle facture dans cette salle à la contenance de près de 300 places.

Pour Xavier PAPIN, l’exercice lui aura servi de répétition. Quelques jours avant l’organisation d’une cérémonie similaire qui sera donnée dans les locaux de la fédération rue de l’Ocrerie.

 

 

Mettant l’accent sur la fragilité des entreprises et la faiblesse de leurs marges avec de surcroît des trésoreries difficiles, le président de la FFB ne put cacher son désarroi face à la situation symptomatique de l’Yonne où un tiers des logements n’a pas été mis en chantier par rapport à l’exercice antérieur.

« Il serait grand temps, lâcha-t-il, péremptoire, que les donneurs d’ordre prennent enfin conscience qu’il est nécessaire de faire travailler les locaux s’ils veulent soutenir le développement de l’économie dans l’Yonne… ».

Un pavé dans la mare qui espérons-le fera quelque peu bouger les lignes dans un avenir proche.

 

 

A quand l’entente parfaite autour du programme « Territoire d’Industrie » ?

 

Quant à Jean-Dominique DAGREGORIO, il déplora tout de go le manque de solutions à court terme à apporter sur l’un des sujets les plus récurrents et alarmistes qui préoccupent les chefs d’entreprise aujourd’hui : celui du recrutement. Nous y reviendrons dans le détail par ailleurs en développant son intervention.

Il salua également le concept « GISAéro », rassemblant des entreprises de la région ayant comme dénominateur commun la filière aéronautique. Une vraie réussite, à ses yeux, à poursuivre sans renâcler.

Le dirigeant de NOGUES eut un mot de conclusion dur mais tellement réaliste sur la convention « Territoire d’industrie », programme de développement initié l’année dernière sous la tutelle de l’Etat et de la Région qui n’a pas encore reçu d’écho favorable dans l’Yonne.

 

 

Ce texte indispensable pour être éligible aux financements facilitant le développement économique territorial n’a toujours pas reçu l’onction nécessaire des forces vives de notre territoire !

Rageur dans ses arguments, le président de l’UIMM a invité les élus du département à oublier « leurs notes discordantes à deux sous » afin de s’entendre et rendre désormais plus attractive une zone géographique en déshérence qui en a grand besoin. L’année 2020 peut désormais débuter avec cet espoir…

 

 


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Idéalement, le concept devrait être opérationnel dès les premiers jours de septembre. Logique, car il faudra alors répondre avec célérité aux attentes et besoins de celles et ceux qui travaillent au quotidien dans la zone artisanale et industrielle la plus développée du Sénonais. Eriger une crèche au beau milieu d’une zone d’activité économique ne semble donc pas utopique en soi. Le projet, encouragé par l’Agglomération et les acteurs institutionnels qui agissent dans le secteur de la petite enfance, nécessitera un investissement d’un million d’euros. Et, il va sans dire, il sera créateur d’emplois…

SENS : Son sourire illumine son visage. Il traduit un optimisme rayonnant qui fait plaisir à voir. Celui d’une jeune femme de 36 ans, farouchement déterminée à atteindre ses objectifs professionnels.

Heureuse d’apporter un service concret qui résout l’épineuse problématique de la garde d’enfants lorsque les parents actifs travaillent, Christina NGOUMBI ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.

A peine la crèche « COPAINS CABANA », sortie de terre il y a peu à Paron, que déjà elle se projette sur la seconde phase évolutive de sa société, une SAS, qu’elle pilote à la perfection.

La Sénonaise sait parfaitement ce qu’elle veut. Et aujourd’hui, son regard et ses choix stratégiques se tournent vers la zone industrielle sise en bordure est de Sens : celle des VAUGUILLETTES.   

Si tout se passe pour le mieux, septembre coïncidera avec l’ouverture du deuxième établissement qui accueillera les bambins des actifs s’affairant chaque jour dans les entreprises de ce secteur géographique.

Une opportunité que ne pouvait qu’encourager les stratèges du développement économique locaux. Demain, la zone se muera en zone d’activités d’intérêt régional (ZAIR) dans le cadre du programme « Territoire d’Industrie », auquel le Grand-Sénonais a décidé d’adhérer.

 

Le plébiscite des acteurs économiques et institutionnels…

 

Et pour faciliter l’accueil de nouvelles entreprises et forces vives sur la zone septentrionale de notre département, nul n’est besoin d’être un prophète en son pays pour considérer que l’apport de services spécifiques supplémentaires sera du pain béni pour accroître l’attractivité d’un secteur et faire la différence vis-à-vis d’autres contrées de l’Hexagone.

Or, parmi les projets d’extension de qualité auxquels les décideurs politiques, institutionnels et économiques croient dur comme fer, la prolifération de services communs intègre ces priorités. Dont la présence de crèches à proximité des structures entrepreneuriales !

Or, c’est peu dire que le concept déjà fonctionnel de Christina NGOUMBI (entrepreneuse soutenue par le réseau Entreprendre Bourgogne-elle en a été lauréate officielle- et l’accompagnateur INITIACTIVE 89 qui lui a consenti un prêt d’honneur) sur la localité voisine de Paron, interpelle en haut lieu.

Validé par la Communauté d’Agglomération du Grand-Sénonais et la Ville de Sens, le dossier est désormais en bonne voie de concrétisation.

D’autant que le Conseil départemental et la Caisse d’allocations familiales (CAF) pourvoiront à son développement. Même si la société porteuse est sous statut privé.

 

Les entretiens d’embauche débuteront en mars…

 

Dans l’absolu, le second élément à ajouter au futur triptyque de ce programme ambitieux (on sait déjà qu’un troisième établissement verra le jour au nord de Sens un peu plus tard) créera de nouvelles embauches.

Des salariés au profil professionnel, certes classique pour exercer dans cette filière mais ô combien nécessaire à l’essor de l’entreprise : auxiliaires de puériculture, éducateurs de jeunes enfants, titulaires de CAP petite enfance…

Déjà, les candidatures affluent sur le bureau de Christina. Les premiers entretiens s’effectueront courant mars.

Avant que n’ouvre la nouvelle structure, la jeune dirigeante aura pris soin de multiplier les contacts avec les services DRH des entreprises de cette zone, bien pourvue, mais aussi ceux de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne. Rappelons que l’institution occupe une position éminemment stratégique avec son Village d’entreprises.

Une vingtaine de berceaux devraient être mis ainsi à la disposition des parents d’une soixantaine de familles dès cet automne. Un plus indéniable pour optimiser la gestion du quotidien et le rendre plus facile pour les parents…   

 

Un article réalisé en partenariat avec l’Agglomération du Grand-Sénonais, la Ville de Sens et INITIACTIVE 89.

 

 

 

 


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Il y a eu le temps d’échanges avec le président du Département, Patrick GENDRAUD. Les membres de la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) n’auront pas été omis des priorités en matière de discussions. Ni, et c’est une évidence, la direction de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) et ses partenaires où la Secrétaire d’Etat a fait étape. Quant à la rencontre avec les familles, elle garantira son lot d’émotions et de témoignages poignants : ils démontrèrent le désarroi de celles et ceux (les aidants) qui vivent le handicap au quotidien. Ne restait alors que le passage obligé auprès des médias afin de tirer les leçons de cette visite…

PERRIGNY : A l’écoute, attentive, prenant des notes, et redonnant de l’optimisme et de l’espoir à la vingtaine de personnes présentes lors de cette séquence directe en phase avec la problématique du handicap, Sophie CLUZEL aura pris le temps. Bousculant quelque peu le timing d’un après-midi de visite à la Maison départementale des personnes handicapées de l’Yonne, très serré.

En marge des diverses rencontres que la représentante du gouvernement s’était octroyée avec toutes les composantes institutionnelles, associatives et familiales ayant trait au sujet, elle s’accorda une brève pose. Histoire de répondre aux interrogations des journalistes. En voici un condensé…

 

Comment améliorer le quotidien des personnes handicapées en France ?

La certification aux droits à vie des personnes handicapées est indispensable. C’est pour cela que je réalise le tour de France des MDPH. Vous le savez, de nouveaux droits ont été octroyés depuis le 01er janvier. Ils représentent un levier supplémentaire pour alléger la charge des équipes pluridisciplinaires. Il nous faut faire confiance aux personnes, à la fois sur l’expression de leurs besoins et de leurs attentes, dans un esprit de partenariat. C’est pourquoi l’Etat a décidé de soutenir la politique du handicap qui est partagée avec les départements et les associations. Ces trois acteurs peuvent vraiment changer la donne à l’avenir s’ils opèrent dans la concertation…

Justement, alléger les charges imputables aux familles n’est-il pas le meilleur moyen pour que ces dernières soufflent un peu ?

Nous y concourons ! L’octroi à vie de l’allocation adulte handicapé à partir de l’âge de 20 ans, si le taux du handicap possède un impact important sur la vie quotidienne à hauteur de 80 %, est l’une de ses réponses favorables que nous mettons en place. Il est totalement irrespectueux de redemander un certificat médical tous les trois ans à ces familles alors que l’on sait que la situation ne peut évoluer de façon positive. Il y a aussi d’autres possibilités telles que la reconnaissance de qualité de travail adulte handicapé à vie, la carte mobilité inclusion, le premier complément d’allocation enfant pour l’éducation sur vingt ans…On va d’ailleurs allonger l’octroi des compensations à la scolarisation en s’appuyant sur des dispositifs efficaces comme ULIS ou la présence d’accompagnants sur le cycle scolaire.

 

 

Parmi les problèmes observés par les personnes handicapées, celui de la mobilité représente une réelle entrave à l’insertion professionnelle ou à la pratique d’activités de loisirs…

Effectivement. APF France Handicap a publié un sondage pour connaître le ressenti de ces personnes. C’est vrai que le problème de la mobilité reste entier. Il nous faut donc travailler sur le cheminement, le parcours, la qualité d’usage de ce parcours. Par exemple, un arrêt de bus peut être accessible mais le cheminement pour y parvenir ne l’est pas. Nous sommes dans une vision très cloisonnée dans cette possibilité de circuler en totale liberté

Quelles sont les possibilités offertes aux aidants lorsqu’ils ont envie de faire une pause, et de s’accorder un temps de répit…

Le gouvernement prend en compte dans sa stratégie sur laquelle il travaille en direction des aidants cet aspect de leur quotidien. En complémentarité avec l’action d’Agnès BUZYN, nous étudions diverses pistes de solutions de répit pour soulager les aidants. Un service d’accompagnement qui exerce son activité en totale confiance avec les personnes vient à domicile pour se substituer le temps d’un week-end à la famille. Cette méthode qui se nomme le relayage ou le balluchonnage nous vient du Canada.

Il nous faut également identifier les solutions de répit qui existent et qui ne sont pas encore connues de toutes les associations gestionnaires. C’est l’un des enjeux du numéro unique que nous avons créé, afin de recenser le nombre de place d’accueil disponibles.

Face à la sacro-sainte lenteur administrative qui perdure en France, comment accélérer les processus ?

Il est clair que les équipes de la MDPH doivent pouvoir travailler de manière plus rapide quand elles ont de nouveaux dossiers en instance. On est à la fois dans cette injonction contradictoire où l’on doit faire du sur-mesure et répondre aux demandes urgentes. L’Etat, service facilitateur, est là précisément aujourd’hui pour montrer sa mobilisation. Et apporter son aide aux associations gestionnaires et au département. C’est tous ensemble que nous améliorerons le processus en simplifiant les choses, en les rendant plus souples et opérationnelles, et surtout en faisant changer le regard que l’on peut porter sur les personnes handicapées, notamment sur le sujet de l’employabilité…

Ambassadrice de cette démarche qui doit se construire et se partager avec le concours des Conseils départementaux, Sophie CLUZEL rappela en guise de conclusion à cet entretien que vingt-cinq millions d’euros venaient d’être alloués à l’harmonisation du système informatique des MDPH au plan national. Comblant ainsi un retard vieux d’une douzaine d’années !

Déployé avec la Caisse nationale de solidarité et d’autonomie, et en appui des besoins des MDPH, l’outil numérique tel, utilisé dans l’Yonne, devrait améliorer les choses à l’avenir, représentant une bonne méthode gérée en coresponsabilité.

 


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