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Après l'Aube, direction la jolie Saône-et-Loire, en Bourgogne dite du sud. Antan, la pub la dénommait celle du soleil.  Mais, désormais l'astre diurne rayonne aussi dans sa partie septentrionale ! Au siècle dernier, les livres culinaires bourguignons désignaient souvent la belle cité de Tournus (5 700 habitants environ) comme étant « LA » capitale gastronomique bourguignonne. Sa position en bord de rivière,  proche de la Bresse, pouvait l'expliquer. De nos jours, il paraît que ce serait Dijon et sa nouvelle Cité de la Gastronomie, évoquée voici quelques semaines dans nos colonnes, qui semble plutôt dévolue aux bobos citadins !

 

TOURNUS (Saône-et-Loire) : Dans cette bourgade commerçante, il a toujours fait bon s'attabler, hier comme aujourd'hui. Une belle et bonne étape, le long de l'ex-RN6, de la voie ferrée Dijon-Lyon, mais aussi proche d'une sortie autoroutière de l'A6. Près du bourg,  en direction du sud - décidément ! - se dresse l'hôtel-restaurant « Les Terrasses ». Au siècle dernier, la maison est légitimement réputée pour sa cuisine classique bien troussée : le pâté chaud de colvert  cohabite gaillardement avec le sandre bardé au jambon du Morvan, les quenelles de brochet « Henri RACOUCHOT », le poulet de Bresse sauté nature « Jean DUCLOUX » (mythique chef local de l'époque du restaurant Greuze) et autres pigeons en cocotte aux gousses d'ail confites. Sans oublier : le majestueux soufflé au dessert.

 

 

 

La « fidélité » : le maître mot de la famille CARRETTE…

 

Bref, tout va bien pour le chef Michel CARRETTE et son élégante épouse, Henriette, que l'on entend de loin, grâce aux cliquetis de ses chaussures à talon ! En 1999, déjà détenteur d'un « bib » gourmand, le Michelin leur y adjoint une étoile. Maison ainsi doublement récompensée (système que Michelin ne maintint que quatre à cinq ans ensuite...) et l'assurance pour les gourmets d'une étape gourmande de grande qualité. Pendant ce temps, Jean-Michel, leur fils unique, est cuisinier chez TROISGROS à Roanne, l'un des temples culinaires de l'époque. 
Mais en 2005, c'est le drame. Michel, âgé de 52 ans, décède prématurément.  Dans des conditions pas forcément faciles, Jean-Michel revient alors précipitamment reprendre la succession paternelle en cuisine. Il est épaulé par Amandine, sa jeune et charmante épouse, et sa maman. Cet excellent cuisinier, pudique et discret, aura tout d'abord à cœur de maintenir l'étoile Michelin, gagnée par ses parents. Il sut alors avec intelligence et compétence, s'appuyer sur la brigade créée par son papa. « Fidélité » : un vrai mot chez les CARRETTE...

 

 

Place aux produits locaux qui ont la part belle !

 

Et comme petit à petit l'oiseau fait son nid, Jean-Michel conserva le pâté en croûte paternel - dont il est un orfèvre - mais fit peu à peu évoluer sa cuisine, et l'établissement. De concert avec Amandine qui le transforma de fond en comble. La traditionnelle auberge de bord de route nationale s'est muée en un antre gourmand dans laquelle de grandes baies vitrées inondent de lumière ce décor de matériaux bruts (bois et pierre). Sans oublier l'apaisant jardin, dixit le Michelin.

Adieu menus formels ! Selon l'appétit,  le convive choisit trois, cinq, huit plats (menu à partir de 35 euros). Les produits locaux y ont la part belle : les ablettes de la Seille (cours d'eau local) accompagnent un Américano hors du commun, ou encore les légumes de Jérôme, le fidèle maraîcher. 

 

 

 

 

Le clin d’œil sympathique au terroir de l’Yonne…

 

Les vins sont souvent ceux de jeunes vigneronnes et vignerons qui viennent de se lancer ! De jolies assiettes dans lesquelles sont dressées des mets fins et délicats : on pense aux tomates de Jérôme et leur eau goûteuse et sucrée ;  l'étonnant carpaccio de haricots verts au coq (quel accord !), les petits pois, l'impeccable langoustine cuite sur bois ou le pigeonneau délicatement rosé (petit clin d'œil affectueux à la cuisine paternelle, peut-être...).

Le comté de vingt-quatre mois râpé et sa crème au Savagnin sont aussi un modèle du genre. Et, c'est sciemment que l'on conserve un « p'tit » cocorico icaunais pour la fin, puisque la truite servie provient de Crisenon !

 

 

 

Un régal de s’attabler dans cette maison qui pourrait être la nôtre…

 

Le tout, avec un service jeune et dynamique, auquel Lou, la fille de la maison, vient  d'ailleurs parfois prêter main forte ! Les chambres sont modernes elles aussi, à l'unisson de cette table pas comme les autres. Dont la décoration fut notamment prise en charge par une ancienne icaunaise, Martine FENART, mariée à Joël qui fut maire du village de Villiers-Louis.

Ce n'est pas par hasard si  l'on fait, depuis Sens, trois heures de train confortable (profitons encore des dernières rames Corail !) pour s'attabler ici, où, sous la férule d'Amandine, de Jean-Michel et de leur brigade, l'on se sent, l'espace d'un déjeuner, un peu comme chez soi !

 

 


En  savoir plus

 

Les - : le temps y  passe trop vite !


Les + : belle mise de table où le pain et le beurre sont délicieux. 

 

 

Contact :

Hôtel-restaurant aux Terrasses

18, avenue du 23 janvier

71700 Tournus

Téléphone : 03. 85. 51. 01. 74.

Fermeture le dimanche et le lundi.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 

 


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Un large sourire s’affiche sur son visage respirant enfin la sérénité. Jusqu’au terme de l’énoncé du verdict, le lauréat du concours du « Un des Meilleurs Apprentis Cuisiniers de France » de l’Yonne, proposé par les Maîtres Cuisiniers de France, aura retenu son souffle. Craignant d’être coiffé sur le fil par l’audacieux Gaëtan GUIGNARD, son dauphin qui le talonnera de peu. Sublimant le jury par leurs prouesses culinaires respectives, les deux compères défendront les couleurs de l’Yonne lors de l’épreuve régionale le 03 octobre à Auxerre…

 

AUXERRE : Pas facile de prendre part à une joute sélective de l’un des concours de renommée internationale devant d’illustres prédécesseurs, esthètes de la gastronomie qui ont su donner tant de lettres de noblesse à cet art de vivre à la française ! Dont l’inénarrable Stéphane DERBORD, président du jury, maître cuisinier de France, étoilé fort prisé à Dijon (et ailleurs !), et de surcroît membre auditeur de l’Académie culinaire nationale.

Il suffisait d’examiner les visages juvéniles de chacun des six candidats, un brin crispé avant de recevoir les résultats pour comprendre les enjeux réels qui se tramaient lors de cette soirée. Participer à ce challenge de haute volée comme peut l’être une sélection départementale à un concours de meilleur apprenti de France organisé par les Maîtres Cuisiniers de France se mérite. Sachant que le rendu officiel validé par le jury peut bouleverser une existence.

 

 

Une belle brochette de chefs parmi le jury…

 

Sagement alignés en rang d’oignons durant la phase préliminaire de la manifestation, ces jeunes gens revêtus de leurs habits d’apparat écoutaient avec beaucoup d’attention la moindre des paroles prononcées lors des allocutions. Celles-ci devant apporter un éclairage précis sur les qualités émérites de ces as de la cuisine, réunis ce soir-là au CIFA de l’Yonne. Une belle brochette de personnalités qui constituaient le jury officiel.

Impatients d’en savoir connaître davantage sur leur classement au terme de cette folle journée dure psychologiquement, les candidats rongeaient donc leur frein. Ruminant tous les scénarios possibles quant à la victoire finale et à l’attribution du titre de « meilleur apprenti cuisinier » de l’Yonne.

 

Une avalanche de retrouvailles culinaires à vivre au CIFA cette saison…

 

Organisé conjointement par l’Amicale des Cuisiniers de l’Yonne – la structure est depuis le 01er janvier présidée par Jean-Marie LAMOUREUX qui a succédé à Daniel AUBLANC – et le CIFA dont les deux responsables, chantres de l’excellence à tout crin dans la formation Michel TONNELLIER, président et Marcel FONTBONNE, directeur étaient présents, ce concours ouvre le bal de la saison gastronomique.

Un nouvel exercice où la mise en bouche fut très appétissante et que l’on nous promet déjà intense en retrouvailles avec plusieurs challenges culinaires intéressants devant être accueillis dans le « saint des saints » de l’orientation et de la formation icaunais dont la troisième édition de l’IRON COOK !

On notera au passage que le centre de formation auxerrois accueillera le 03 octobre la sélection régionale de ce concours de cuisine, un terrain de jeu idéal pour les deux qualifiés de l’Yonne qui y défendront nos couleurs, Paul CHAMEROY et Gaëtan GUIGNARD.

 

 

 

En savoir plus :

 

Les résultats :

1er Paul CHAMEROY (QUILLIN traiteur),

2ème Gaëtan GUIGNARD (Domaine du Roncemay),

3ème Mathis GEORGES (Restaurant Le Bourgogne),

4ème ex-aequo : Moussa CONDE (Restaurant du Canal à Migennes), Lucian LEGRAS (Auberge du Cheval Blanc à Charny-Orée-de-Puisaye) et Kylian JAYOL (Auberge de la Vanne).

Mention spéciale pour la jeune Cathy BOUILLERY du Restaurant chez Gusto qui n’a pu concourir pour raison de santé.

 

Les membres du jury :

 

Stéphane DERBORD, président du jury, maître cuisinier de France et membre auditeur de l’Académie Culinaire de France,

Daniel AUBLANC, commissaire du concours, président d’honneur de l’Amicale des Cuisiniers de l’Yonne,

Philippe GHERARDI et Mathias OJALVO, jury de production,

Stéphane DERBORD, Michel GAUTHIER, Manu DELANNOY, Gilles GOURDIN, Dominique COURTAIN et Marcel FONTBONNE, jury de dégustation.

 

Thierry BRET

 


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Le beau et le sacré, exprimés dans toute leur splendeur reviennent comme chaque été avec sa kyrielle d’émotions sur la Colline éternelle. Voilà ce que propose, aux mélomanes avertis mais aussi aux néophytes en quête de découvertes initiatiques et de profondes introspections, ce festival de référence, vingt-deuxième du nom, sur le registre de l’art vocal. Concoctée par « La Cité de la Voix », la manifestation accueillera du 25 au 28 août le gotha international des interprètes et musiciens de cette discipline…

 

VEZELAY : Les augures sont de la partie. En recevant en son sein une nouvelle édition de ces fameuses Rencontres Musicales à la renommée dépassant le simple cadre de l’Hexagone, Vézelay peut s’enorgueillir de proposer une partition artistique de très belle facture. Lui permettant de s’inscrire via ce festival parmi les rendez-vous incontournables de l’été. Hors des frontières de l’Yonne…

Avec cette vingt-deuxième manifestation – gage de pérennité, l’évènement commence à prendre de la bouteille en se bonifiant au niveau de sa qualité et de son éclectisme d’année en année -, c’est le signe symbolique de la réussite qui auréole l’ensemble. Ce vingt-deuxième rendez-vous est à biffer sur les agendas, du 25 au 28 août. Il comprend une vingtaine de récitals qui seront interprétés par la fine fleur des artistes et instrumentistes à la notoriété internationale évoluant dans ce milieu parfois hermétique du classique.

Profitant des joyaux du patrimoine architectural historique que sont la basilique Sainte-Marie-Madeleine et la plupart des églises romanes de la contrée, le festival est dédié à l’un de ces arts majeurs, le chant, et est l’œuvre du centre national d’art vocal, « La Cité de la Voix ».

On y retrouvera à la plus grande satisfaction du public d’audacieux talents en devenir aux côtés de musiciens aguerris et confirmés. Dans une programmation qui s’articulera autour d’inspirations baroques et sacrées, entre traditions et intimités, entre mémoire et exploration, sans omettre pour autant de remarquables incursions vers le répertoire des musiques du monde. Bref, un kaléidoscope subtil de plages musicales puisant ses sources entre les XIXème et XXème siècles.

 

 

La démocratisation de l’art vocal vers le plus grand nombre…

 

Chaque année, en provenance des quatre coins de l’Hexagone, ce sont plus de six mille mélomanes qui arpentent les rues de la Colline éternelle et ses environs pour assister à l’un des concerts, composant ce très dense programme. Ciselé à la perfection par le directeur de La Cité de la Voix, François DELAGOUTTE.

Ce dernier a gâté une fois de plus celles et ceux des spectateurs qui aiment la diversité. Voire l’insolite avec des immersions réussies dans le patrimoine vocal de la Bulgarie, de la Lettonie, du peuple tzigane, mais aussi du baroque, du sacrée et du contemporain. Un melting-pot universaliste qui sied magnifiquement bien à l’endroit, plébiscité par l’UNESCO, étape inéluctable du tourisme spirituel.

Preuve avérée que La Cité de la Voix cherche par tous les moyens à vulgariser le plus possible l’art vocal vers de nouveaux mélomanes : la série de concerts qui parsèmera la future saison 2023 en l’honneur des BEATLES où les musiciens classiques reprendront à cœur joie certains morceaux d’anthologie des « Quatre de Liverpool » – on peut penser immédiatement à « Yesterday » à placer dans ce répertoire-.

 

     

Telles de jolies fleurs en pleine éclosion…

 

Mais, revenons à cette programmation estivale. Certains artistes se produiront pour la première fois en terre de l’Yonne méridionale. Ce sera le cas de Reinoud VAN MECHELEN qui ressuscitera l’œuvre de Pierre JELIOTE, éminent haute-contre ayant inspiré Jean-Philippe RAMEAU ; Paolo ZANZU faisant miroiter « Esther » une œuvre majeure du compositeur allemand HAENDEL pourtant peu interprétée avec le concours divin du jeune chœur de Paris qui l’accompagnera ; le talentueux claveciniste Bertrand CUILLER qui réunira dix voix solistes exceptionnelles autour du poignant « Stabat Mater » de Scarlatti ; Bruno KELE-BAUJARD qui fera honneur au « Codex Caioni » avec l’ensemble ZENE.

Mais aussi des chefs et ensembles prestigieux fidèles au festival à l’instar de Mathieu ROMANO avec l’ensemble AEDES et les Compagnons des Siècles, Sigvards KLAVA qui dirigera le chœur de la radio lettone. Quant à Giulio PRANDI  - sa prestation magnifique clôturait le festival la saison dernière –, il sera au pupitre pour conduire le chœur GHISLIERI sur un chemin constellé d’étoiles : POULENC, TCHAIKOVSKI, ROSSINI, BRUCKNER…Ou encore Magali LEGER qui redonnera vie à l’inoubliable Joséphine BAKER le temps d’une soirée.

 

 

En savoir plus :

L’intégralité du programme des Rencontres Musicales, soutenues par France Musique...

Jeudi 25 août

14h30 | Avallon, Mairie, salle des maréchaux,

Nicolas Dufetel & Guy Gosselin, musicologues

Mise en oreille du concert de 16h

Partez à la découverte des œuvres que vous allez écouter en concert, à l’aide de clefs simples et de nombreux exemples sonores à l’appui.

16h | Avallon, collégiale Saint-Lazare

A Nocte Temporis | Reinoud Van Mechelen, haute-contre et direction musicale

Jéliote, haute-contre de Rameau

Vedette des opéras de Rameau, Pierre de Jéliote est indéniablement l’un des plus grands chanteurs hautes-contre de tous les temps. Fort de ses qualités vocales éblouissantes, le ténor belge Reinoud Van Mechelen lui rend un hommage magistral au gré d’un florilège d’airs du compositeur dijonnais et de ses contemporains. Un délice de haute-volée… À la française !

 

Jean-Philippe RAMEAU (1683-1764) : extraits de Hippolyte et Aricie, Les Fêtes d’Hébé, Dardanus, Platée, Zoroastre, Castor et Polux, les Boréades

François Colin DE BLAMONT (1690-1760) : extrait de Les festes Grecques et Romaines

François REBEL (1701-1775) et François FRANCŒUR (1698-1787) : extrait de Scanderberg

Charles-Louis MION (1699-1775) : extrait de Nitétis

Pierre DE JÉLIOTE (1713-1797) : extrait de Zélisca

Antoine DAUVERGNE (1713-1797) : extrait de Les Amours de Tempé

Jean-Joseph CASSANÉA DE MONDONVILLE (1711-1772) : extrait de Daphnis et Alcimadure

Pierre-Montan BERTON (1727-1780) : extrait de Érosine

Jean-Benjamin DE LA BORDE (1734-1794) : extrait de Ismène et Ismenias

18h | Vézelay, terrasse de la basilique

Ana Carla Maza, voix & violoncelle

Roger Mas, piano

Marc Ayza, batterie

Luis Guerra, percussions

Bahía

Unanimement saluée pour son charisme, sa maturité et sa créativité, la pétillante chanteuse et violoncelliste virtuose Ana Carla Maza poursuit sa route en quartet avec Bahía, ode à son quartier d’enfance et à la folle sensation cubaine entremêlée d’embrassades vibrantes à ses voisins d’Amérique latine.

19h | Vézelay, Cité de la Voix, grange

Nicolas Dufetel & Guy Gosselin, musicologues

Mise en oreille du concert de 21h

Partez à la découverte des œuvres que vous allez écouter en concert, à l’aide de clefs simples et de nombreux exemples sonores à l’appui.

21h | Vézelay, basilique Sainte-Marie-Madeleine

Le Stagioni | Paolo Zanzu, direction

Rachel Redmond, soprano

Carlo Vistoli, contre-ténor

Zachary Wilder – Nicholas Scott, ténors

Lisandro Abadie, baryton-basse

Le jeune chœur de Paris | Richard Wilberforce, direction

Esther

georg friedrich haendel

D’abord un masque composé entre 1718 et 1720 à Cannons, Esther est le premier oratorio anglais de l’histoire où peinture des passions, splendeur des chœurs et raffinement de l’orchestre annoncent les grandes œuvres londoniennes de Haendel. Accompagnés par une distribution d’exception, Paolo Zanzu et Le Stagioni font leurs premiers pas aux Rencontres musicales en redonnant vie à cet ouvrage fondateur, où amour et justice triomphent de tous les maux.

 

Vendredi 26 août

8h | Vézelay, terrasse de la basilique

Antoine Jomin

Qi gong en musique

Le Qi gong, pratique corporelle taoïste qui associe mouvements lents et exercices respiratoires vous mènera sur le chemin d’une harmonie entre le corps et l’esprit pour débuter la journée en douceur et avec énergie !

9h | Tharoiseau, domaine La Croix Montjoie

Ana Carla Maza

Petit déjeuner en musique

Nous vous invitons à partager un moment de convivialité autour d’un café/croissant… en musique !

10h30 | Vézelay, salle Clavel

Avec Svent du groupe Ommm

Atelier de chant – Human beatbox

Avec ses plus de 10 ans d’expérience, l’atelier proposé par Svent est une petite initiation au monde du human beatboxing. La voix est un instrument aux possibilités presque illimitées, sa malléabilité est mise à l’épreuve quotidiennement dans la discipline. Avec cet atelier, il s’agit de partager une manière de décrypter la musique et les sons qui nous entourent, de comprendre les différents mécanismes physiques pour exprimer ces rythmes qui nous habitent et créer de la musique tous ensemble.

Atelier ouvert à tous, à partir de 11 ans.

12h | Vézelay, terrasse de la basilique

Chet Nuneta

Maita Chén

À la frontière entre musiques du monde et musiques actuelles, Chet Nuneta cultive fougueusement son goût du métissage avec cet hommage à la terre mère, puissant écho aux luttes féminines et aux voix qui défendent notre environnement naturel.

Apéro-concert pour la plus grande joie de vos papilles et de vos oreilles, venez prendre un apéritif agrémenté d’un concert gratuit.

14h30 | Vézelay, cour du centre Sainte-Madeleine

Marcela & Aven Khelas

Atelier de danse tsigane

Venez partager un moment de rencontre avec les artistes et découvrir leur univers en attendant le rendez-vous de samedi soir, à ne pas manquer !

Atelier ouvert à tous sans prérequis. Inscription obligatoire au 03 86 94 84 40.

14h30 | Vault-de-Lugny, salle des fêtes

Nicolas Dufetel & Guy Gosselin, musicologues

Mise en oreille du concert de 16h

Partez à la découverte des œuvres que vous allez écouter en concert, à l’aide de clefs simples et de nombreux exemples sonores à l’appui.

16h | Vault-de-Lugny, église Saint-Germain d’Auxerre

Le Caravansérail | Bertrand Cuiller, orgue et direction

Maïlys de Villoutreys – Aleksandra Lewandowska – Hasnaa Bennani – Grace Durham, sopranos

Léandro Marziotte – Paul Figuier, contre-ténors

Thomas Hobbs — Valério Contaldo, ténors

Benoît Arnould – Nicolas Certenais, basses

Stabat Mater

scarlatti

Désignée comme « sublime poème de la douleur » par Vincenzo Bellini, la séquence du Stabat Mater fut une source inépuisable d’inspiration pour nombre de compositeurs. Incomparable chef-d’œuvre pour dix voix solistes, celui de Domenico Scarlatti constitue l’une des plus poignantes expressions des souffrances de Marie révélant tout à la fois la personnalité et les couleurs du maître italien, si chères et si familières à Bertrand Cuiller.

18h | Vézelay, terrasse de la basilique

Quatuor Balkanes

Martine Sarazin – Milena Jeliazkova, sopranos

Diana Barzeva, mezzo

Milena Roudeva, contre-alto

Apolonia

Chants bulgares millénaires, mélodies populaires et compositions originales composent le bouquet bigarré d’Apolonia, du nom du petit paradis de la mer Noire dans lequel ces quatre voix féminines aux timbres fascinants vous entraînent… Laissez-vous porter !

19h | Vézelay, Cité de la Voix, grange

Nicolas Dufetel & Guy Gosselin, musicologues

Mise en oreille du concert de 21h

Partez à la découverte des œuvres que vous allez écouter en concert, à l’aide de clefs simples et de nombreux exemples sonores à l’appui.

21h | Vézelay, basilique Sainte-Marie-Madeleine

Chœur de la Radio Lettone | Sigvards Kjava, direction

A Mercy of Peace

Justesse, équilibre, sensibilité sont parmi les qualités remarquables des voix divines du Chœur de la Radio Lettone qui compte parmi les plus prestigieuses formations chorales européennes. Guidées par Sigvards Kļava, elles révèlent ici la spiritualité profonde de deux monuments de la musique - Bruckner et Tchaïkovski - souvent confrontés par le biais de leurs inoubliables symphonies. Une prière grandiose, entre dévotion et aspirations à de nouvelles floraisons liturgiques

 

Piotr Ilitch TCHAÏKOVSKI (1840-1893) : Liturgie de Saint-Jean-Chrysostome

Anton BRUCKNER (1824-1896) : Motets latins : Locus iste, Virga Jesse, Christus factus est, Salvum fac populum tuum, Ave Maria, O Just

22h30 | Vézelay, jardin de la terrasse

Les Itinérantes

Manon Cousin

Pauline Langlois de Swarte

Élodie Pont

À la lanterne

Suivez Les Itinérantes dans les jardins de la colline inspirée pour une escapade musicale nocturne envoûtante, où créatures enchantées et odes à la nature se racontent, se rencontrent, et s’illuminent à la lueur des lanternes...

 

Samedi 27 août

8h | Vézelay, terrasse de la basilique

Antoine Jomin

Qi gong en musique

9h | Saint-Père, roseraie de Val en Sel

Voice Messengers

Petit déjeuner en musique 

Nous vous invitons à partager un moment de convivialité autour d’un café/croissant… en musique !

10h30 | Vézelay, salle Clavel

Quatuor Balkanes

Atelier de polyphonies bulgares

Le chant bulgare profane a traversé les siècles en sauvegardant son originalité. Largement diffusé en France depuis une vingtaine d’années, il reste cependant énigmatique pour les oreilles occidentales. Cette musique populaire et traditionnelle, qui s’est transmise oralement pendant les siècles, continue de toucher tous les publics grâce à sa forte charge émotive. Lors de cet atelier, les chanteuses du quatuor Balkanes vous proposent quelques clés pour comprendre et interpréter des chants traditionnels des Balkans.

Atelier ouvert à tous sans prérequis.

12h | Vézelay, terrasse de la basilique

Ommm

Jusqu’ici

Composé de quatre chanteurs, d’un human beatboxeur et d’un dubmaster, le groupe vocal français Ommm aime repousser les limites du chant a cappella et se plonger dans les rythmes puissants. Après deux albums, de nombreux prix remportés et plusieurs tournées internationales, le groupe Ommm revient avec un nouveau répertoire pop en français à découvrir !

Apéro-concert pour la plus grande joie de vos papilles et de vos oreilles, venez prendre un apéritif agrémenté d’un concert gratuit.

14h30 | Vézelay, cour du centre Sainte-Madeleine

Marcela & Aven Khelas

Atelier de danse tsigane

Venez partager un moment de rencontre avec les artistes et découvrir leur univers en attendant le rendez-vous de samedi soir, à ne pas manquer !

Atelier ouvert à tous sans prérequis. Inscription obligatoire au 03 86 94 84 40.

14h30 | Vault-de-Lugny, salle des fêtes

Nicolas Dufetel & Guy Gosselin, musicologues

Mise en oreille du concert de 16h

Partez à la découverte des œuvres que vous allez écouter en concert, à l’aide de clefs simples et de nombreux exemples sonores à l’appui.

16h | Vault-de-Lugny, église Saint-Germain d’Auxerre

Ensemble Zene | Bruno Kele-Baujard, direction

Zsuzsanna Vàrkonyi soliste

Transylvania

Trois siècles avant Kodály et Bartók, le vicaire général Kájoni János de Transylvanie entreprend un relevé à grande échelle des musiques de l’Est européen dont le codex éponyme nous livre un instantané inédit. Fier de ses racines, Bruno Kele-Baujard puise dans ces sources la matière d’un itinéraire musical haut en couleurs au cœur du royaume de Hongrie, entre tradition et réinvention, teinté des sonorités et des influences multiculturelles d’un répertoire oublié.

 

Anonymes : extraits du Codex Caioni, Chorea Polonica, Lepus intra sata quiescit, Dádé Zingaricum

Johann Joseph FUX (1660-1741) : Symphonia ex C Turcaria”

Anonyme : chant populaire tsigane, Bajba, Bajba Pelom

Anonyme : extrait du Codex Caioni, poème de Balassi BÁLINT (1554-1594), Bocsásd meg Úristen

Anonymes : extraits du Codex de János MADÁCH-RIMAY (1570-1631), Pöngését koboznak, Ó, mely csudálatos Isten

Anonyme : extrait du Codex Vietoris, Caioni, Magyar tàncok

Philippe HERSANT (1948) : sur le poème de Balassi BÁLINT (1554-1594), Bocsásd meg Úristen
création mondiale

18h | Vézelay, terrasse de la basilique

Ensemble Contraste

Magali Léger, soprano

Paris mon amour

Son pays, c’est Paris ! Un tour de chant pour revivre la complicité magique de la mythique chanteuse, danseuse et meneuse de revue Joséphine Baker avec son public, inspiré de son concert d’adieu à l’Olympia en 1968.

19h | Vézelay, Cité de la Voix, grange

Nicolas Dufetel & Guy Gosselin, musicologues

Mise en oreille du concert de 21h

Partez à la découverte des œuvres que vous allez écouter en concert, à l’aide de clefs simples et de nombreux exemples sonores à l’appui.

 

21h | Vézelay, basilique Sainte-Marie-Madeleine

Ensemble Aedes | Les Siècles | Mathieu Romano, direction

Marianne Croux, soprano

Stabat Mater

poulenc

Fidèles complices, Aedes et Les Siècles s’associent dans l’interprétation d’un monument de la musique sacrée, le Stabat Mater de Francis Poulenc, compositeur fétiche de l’ensemble depuis ses débuts. Dépassant la vision de la Vierge éplorée, la lecture de Mathieu Romano trace ici un véritable chemin de foi, jalonné d’espoir, de désolation, de confirmation et de ferveur jusqu’à l’éclosion de la parole de Marie, portée en message d’espérance face à la révélation divine.

 

Clément JANEQUIN (1485-1558) : O doulx regard, o parler

Rodion SHCHEDRIN (1932) : L’ange scellé, premier mouvement

Carlo GESUALDO (1566-1613) : Sparge la morte al mio signor

Arvo PÄRT (1935) : The deer’s cry

Charles IVES (1874-1954) : The unanswered question

Olivier MESSIAEN (1908-1992) : Poèmes pour Mi : L’épouse

Francis POULENC (1899-1963) : Stabat Mater

22h45 | Vézelay, terrasse de la basilique

Marcela & Aven Khelas

Marcela Cisarova, chant

Benoit Vincent, guitare & chant

Loran Bozic, violon

Yoann Godefroy, contrebasse

Charles Lamouroux, guitare & derbouka

Ersoy Kazimov, percussions

Ana Talabard – Alissa Doubrovitskaia, danse

Michto Drom

bal tsigane

Entourée de ses amis, Marcela Cisarova, chanteuse tsigane d’origine Kalderash vous invite à danser au rythme d’un savant mélange entre folklore et modernité des pays d’Europe centrale et de l’Est. Un bal détonnant de joie sous le signe du partage !

Dimanche 28 août

8h | Vézelay, terrasse de la basilique

Antoine Jomin

Qi gong en musique

10h | Vézelay, basilique Sainte-Marie-Madeleine

Ensemble Aedes | Mathieu Romano, direction

Messe

11h | Saint-Père, église Notre-Dame

Ensemble Masques | Olivier Fortin, clavecin, orgue et direction

Élodie Fonnard, soprano

Romain Bockler, basse

Cantate participative BWV 32

Rejoignez Olivier Fortin et l’ensemble Masques autour d’une rencontre originale et participative avec Jean-Sébastien Bach ! Le principe ? Les musiciens interprètent la cantate et comptent sur vous pour chanter avec eux le choral final.

 

Jean-Sébastien BACH (1685-1750) : Liebster Jesu, mein Verlangen, BWV 32

13h | Vézelay, terrasse de la basilique

Voice Messengers

avec la participation de chanteurs stagiaires *

Comme le temps passe

Alliant l’esprit des big bands de jazz et polyphonie vocale, l’ensemble Voice Messengers s’impose depuis bientôt 30 ans par sa musicalité, son swing et son brio vocal. Ils nous présentent Comme le temps passe, leur nouvel album, hommage à leur fondateur Thierry Lalo. Au menu : standards revisités, arrangements inédits, grands moments de poésie et de folie... le tout avec une mise en scène épatante ! Et pour que la fête soit encore plus grande, le groupe invite sur scène les chanteurs amateurs qui ont suivi le stage du festival avec eux. Savourez !

* Participez au concert des Voice Messagers après deux journées de travail (ven. 26 & sam. 27) autour des polyphonies jazz arrangées pour l’occasion. Inscriptions sur lacitedelavoix.net ou au 03 86 94 84 40. Tarif : 80€.

14h30 | Vézelay, Cité de la Voix, grange

Nicolas Dufetel & Guy Gosselin, musicologues

Mise en oreille du concert de 16h

Partez à la découverte des œuvres que vous allez écouter en concert, à l’aide de clefs simples et de nombreux exemples sonores à l’appui.

16h | Vézelay, basilique Sainte-Marie-Madeleine

Coro Ghislieri | Guilio Prandi, direction

Marie Lys, soprano

José Maria Lo Monaco, mezzo-soprano

Edgardo Rocha, ténor

Christian Senn, baryton

Francesco Corti, piano

Deniel Perer, harmomium

avec la participation de l’ensemble vocal Anima (Guillaume Labois, direction)

Petite messe solennelle

gioachino rossini (1792-1868)

Mondialement réputé dans le cénacle de la musique ancienne, le chef italien Giulio Prandi s’attèle ici à l’un des der- niers péchés de vieillesse du maître bel cantiste pour clore cette édition du festival. L’occasion de redécouvrir ce joyau incontournable du répertoire sacré au plus proche de sa version d’origine : lumineux dans son esprit chambriste et profondément spirituel dans la recherche aboutie d’une voie pure et authentique. « Sacrée musique » !

 

Thierry BRET

 


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Avis à la population ! Il est bon parfois de sortir de nos frontières icaunaises, peu lointaines au demeurant (Cruzy-le-Chatel est toute  proche ainsi qu'Arthonnay où est implantée la formidable scierie Gabriel TAVOT, producteur de charbon de bois à l'ancienne) pour faire de belles découvertes. La route d'accès via la D 905, toujours baptisée route de Genève, est un modèle du genre. Elle se prolonge joliment ensuite via Germigny, Chaource et les Riceys dont le rosé à 22 euros la bouteille environ semble un brin « chérot » même s’il apporte de la fraîcheur en bouche !

 

GYE-SUR-SEINE (Aube) : Deux minutes d’arrêt ! Oui, mais ça...c'était il y a longtemps, le long de cette ligne ferroviaire désaffectée, entre Troyes et Dijon. La gare est devenue un salon de coiffure-visagiste, comme l'on dit de nos jours. Quant à l'ancien dépôt de messagerie, il a été transformé voici quelques années en un restaurant potager. Bienvenue au « Garde champêtre » !

Et merci encore au journal « Le Figaro » - rendons à César ! - d'avoir joliment dans ses colonnes en juin dernier, évoqué cette adresse atypique. Celle-ci est nichée dans un village de 500 habitants. Quand la proximité et la qualité se donnent rendez-vous !

 

 

Un endroit calme où un chien vous accueille…

 

L'endroit est fort  beau. Il est doté d'une belle âme, un brin ferroviaire (PN 4) qui plaira aux amateurs. Tout autour,  il y a un joli potager, constellé de tâches rougeâtres, ADN des tomates de pleine terre. A l'intérieur, en lieu et place du défunt SERNAM (les messageries de la SNCF), un vaste comptoir et la cuisine où cela s'active avec bonne humeur. En terrasse, l'accueil est assuré par une jolie chienne qui remue la queue, en vous voyant. Les abords sont paisibles : les enfants en profitent pour jouer.

Au déjeuner, un menu unique à 25 euros est proposé, indiquant un icaunais parmi leurs fournisseurs : le truculent Guillaume VERDIN, fermier producteur d'agneaux notamment, à Noyers-sur-Serein. On admire la très jolie carte des vins, souvent bio. Et je le confirme : le rosé des Riceys me semble tout de même d'un prix excessif !

 

 

 

La justesse de la cuisson et des assaisonnements…

 


Les assiettes servies sont plutôt agréables à l’œil. Le pain est fort bon et bien cuit. En entrée, les tomates rôties, les nectarines, le jaune d'œuf râpé sont délicieux. La tomate a un goût puissant de soleil dont s'est gorgée sa chair, et forme une alliance adaptée avec l'acidité de la nectarine. Quant à la soupe de courgettes, sa puissante verdeur n'a d'égale que son goût harmonieux. Le service pro est efficace.

En plat de résistance, les boulettes de cochon, moles, sont agrémentées d’une sauce relevée que l’on doit à la cuisine mexicaine. Servi avec des épinards, le tout est délicieux. Les assaisonnements sont précis et la cuisson de cette viande porcine au goût affirmé est parfaite.

 

 

 

Un établissement distingué par l’étoile verte « Michelin »…

 

 
Une « p'tite » assiette de fromages variés suit, avant de terminer par un dessert de saison, autour de l'odorante lavande, prunes et délicate verveine. Voilà un repas dégusté avec mon frère Eric et ma belle-soeur Pascale (dont je vous conseille le blog culinaire aux recettes familiales éprouvées : lesrecettesdepascale.fr ) qui sont conquis par le charme des lieux.

Un brin dévolu aux bobos urbains ! C'est indéniable mais pas que, faites-moi confiance !

Vingt-cinq euros pour ce menu de vraie cuisine, comparé aux sommes dépensées pour de médiocres pitances estivales, dans des lieux bondés et touristiques, ce n’est rien ! L'étoile verte « Michelin » distingue fort légitimement ce bel endroit pour lequel tout semble rouler à la mesure humaine des tortillards d'antan.

 

 

 

En savoir plus :

 

Les - : rien à signaler pour aujourd'hui !

Les + : le rapport qualité/prix est correct. Quant aux toilettes, elles sont impeccablement propres. 

Coup de cœur :

Vous aimez la cuisine ainsi que la lecture ? Alors ce roman est fait pour vous : « Chef » de Gautier BATTISTELLA (belle plume !) publié chez Grasset. C'est émouvant parfois, drôle aussi et fort bien documenté, mêlant le réel, le passé,  l'imaginaire. Cela se déguste comme un joli plat de saison !

 

 

Contact :

 

Le Garde Champêtre

50, rue des Riceys

10250 GYE-SUR-SEINE

Signalons des chambres à proximité.

Téléphone : 03.52.96.00.06.

Réservation sur legardechampetre.fr et réseaux divers.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 

 


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Vide de chez vide le rayon des moutardes de l’un des commerces alimentaires emblématiques du cœur de ville d’Auxerre ! Alors que la mayonnaise et le ketchup affichent une « bonne santé » en termes de production, au vu du nombre de pots garnissant les étalages, le fameux condiment dont la Bourgogne a fait l’une de ses spécialités culinaires reconnues à l’international a totalement disparu des supermarchés. Le retour à la normale côté approvisionnement n’est pas prévu avant le printemps 2023 !

 

AUXERRE : Laissez tomber la moutarde, devenue une denrée rare en France à l’instar des autres pays du globe et privilégiez désormais des sauces au yaourt, à base de raifort ou à l’échalote en guise d’accompagnement de vos viandes, de vos plats ou de vos frites lors des repas ! Quant à la vinaigrette, elle se fera de la manière la plus édulcorée qui soit, à l’huile et au vinaigre !

Dans la série estivale des nombreuses pénuries qui s’accumulent à n’en plus finir à la façon des sagas interminables du style NETFLIX en cette année 2022, celle qui s’agrémente autour de la moutarde n’est donc pas prête de se terminer, selon les spécialistes.

 

Le Canada, à la source du problème…

 

La faible production de la graine nécessaire à la composition de ce condiment très goûteux dont la Côte d’Or s’enorgueillit en période normale côté fabrication est à l’origine de cette incroyable situation que personne n’envisageait de vivre un jour. Pas même les gastronomes et autres épicuriens avisés, n’est-ce pas cher Gauthier PAJONA !

Où se situe donc l’origine réelle du problème ? De la Russie qui nous aurait coupés sine die le robinet de ce précieux auxiliaire alimentaire servant à faire avaler une viande un tantinet trop cuite ?

De l’Ukraine qui ne peut plus exporter ces fameuses graines dont on a tant besoin en France (et surtout en Bourgogne centrale pour en concevoir des milliers de pots) parce que ses zones portuaires sur la mer Noire subissent un blocus ? Que nenni !

 

 

Même si les deux frères ennemis de l’instant intègrent la catégorie des producteurs de ces graines, il faut se tourner de l’autre côté de l’Atlantique pour entrevoir avec pertinence la véritable problématique.

Au Canada, précisément, numéro un de l’exportation mondiale de ce produit qu’il cultive de manière intensive. Or, la forte sécheresse (déjà) survenue en 2021 a réduit à néant ou presque (une baisse de plus de 50 %) la production de la fameuse graine.

Conséquence : on connaît la suite face à ces phénomènes économiques qui deviennent récurrents, une production en berne pour alimenter le réseau mondial et des prix qui ont pris la poudre d’escampette de manière vertigineuse vers la hausse !

 

Une production française insuffisante pour répondre aux besoins…

 

C’est très simple : selon les analyses officielles, le prix de la moutarde a grimpé de 9 % en l’espace d’une année. De quoi grever un peu plus le porte-monnaie des consommateurs de l’Hexagone qui n’en sont plus à une augmentation près, au niveau des denrées alimentaires.

La disparition des pots de moutarde des rayonnages risque de perdurer. D’une part, les conditions climatiques de cet été 2022 caniculaire n’ont guère été favorables au développement de la graine tant en France qu’au pays de l’Erable. D’où un impact certain sur les récoltes.

D’autre part, le conflit situé à l’est de l’Europe ne permet pas à la Russie, sous le joug des sanctions économiques occidentales, et à l’Ukraine, prise dans la tenaille de l’Ours russe en mer Noire, de livrer leurs graines sans rencontrer de réelles difficultés.

Il reste toutefois la culture pratiquée dans l’Hexagone qui représente 50 % de la production européenne. Mais, celle-ci est insuffisante pour couvrir les besoins de la consommation française et satisfaire pleinement les amateurs du condiment si savoureux.

Bref, plutôt que la moutarde ne nous titille fortement les narines de sa trop longue absence, il vaut mieux prendre son mal en patience en se rabattant sur la mayonnaise et le ketchup qui eux regorgent sur les étals !

 

 

  

En savoir plus :

 

Les professionnels de la filière moutarde sont regroupés au sein d’une structure, baptisée l’Association Moutarde de Bourgogne qui fédère différents pôles.

L’un est consacré à la recherche pour la sélection des variétés, l’autre concerne la production – il est géré par l’Association des Producteurs de Graines de Moutarde de Bourgogne dont sont membres les producteurs et les organismes stockeurs dont Dijon Céréales, 110 Bourgogne, Soufflet…-,  le troisième volet se rapporte à la transformation au sein duquel on retrouve les industriels moutardiers comme UNILEVER, Reine de Dijon, Fallot, etc.

 

   

Thierry BRET

 


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