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La finale hexagonale de l’épreuve se déroulera dans l’antre de l’Assemblée nationale ! Rien que cela ! Ce sera le 16 novembre prochain. Mais, pas de quoi perturber la toujours sémillante Agathe ROUZAUD dont la voix n’a pas tremblé en assurant son pitch contre de nombreux projets régionaux, tout aussi géniaux que le sien, lors du SIIVIM 2023, le Sommet International de l’Innovation en Villes Médianes, accueilli à Nevers cher à l’édile Denis THURIOT…

 

NEVERS (Nièvre) : Le concept ne manque pas d’originalité. Un véhicule accueillant, sous le principe de l’itinérance, des startups de Bourgogne Franche-Comté qui viennent y concourir en se présentant sous la forme d’un pitch.

Après avoir gagné la sélection départementale icaunaise de ce « Fundtruck BFC 2023 » un peu particulier, la société ECOLLANT et l’une de ses dirigeantes, Agathe ROUZAUD, toujours en verve lorsqu’il s’agit de démontrer les bienfaits de la jeune structure à l’oral, se sont rendus dans le département voisin afin d’y disputer la finale régionale.

 

 

Un moment capital puisque accueilli dans le cadre du 5ème SIIVIM, le Sommet International de l’Innovation en Villes Médianes, se déroulant deux journées durant à Nevers, où participèrent de nombreuses délégations étrangères.

Là, face à quelques pépites territoriales de bon aloi, la porte-flambeau de la société ECOLLANT jettera toutes ses forces et son talent oratoire afin de subjuguer le jury régional de la retenir en vue de la finale nationale du 16 novembre à Paris. Dans un cadre remarquable, le palais Bourbon, siège de l’Assemblée nationale ! Pari réussi pour la jeune Agathe : le billet qualificatif est dans la poche !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Parce qu’elle est cataloguée « Ville moyenne », l’agglomération la plus septentrionale de notre département va bénéficier d’un agréable coup de pouce de la part de la Région Bourgogne Franche-Comté. Une enveloppe de 800 000 euros qui va permettre à l’ancienne cité des Sénons de mettre en œuvre des projets d’envergure liées aux fonctions de sa centralité…

 

JOIGNY : Dans le cadre du soutien de l’institution régionale au PETR du Nord de l’Yonne, Sens a obtenu une enveloppe complémentaire de 800 000 euros, somme qui est loin d’être négligeable au demeurant. Des subsides qui seront engagés dans l’accompagnement de la requalification d’espaces publics structurants et multifonctionnels, ceux qui répondent aux grands enjeux du territoire.

Invité à s’exprimer lors de la signature du contrat « Territoires en action » entre la Région BFC et le Pôle d’équilibre territorial et rural de la partie septentrionale de l’Yonne (PETR), Paul-Antoine de CARVILLE, édile de Sens, s’est montré très satisfait de ce particularisme qui aura permis à la ville dont il gère la destinée de bénéficier de cette manne supplémentaire.

« Les collectivités ont des PPI (Plan Pluriannuel d’Investissement) qui sont colossaux, devait-il déclarer, à titre d’exemple, sur Sens, on a cinquante millions d’euros sur trois ans, ce qui est très délicat à porter ! Donc, si on ne compte uniquement que sur nos petites recettes, on n’y arrivera pas. Il est impératif d’aller chercher de l’investissement ailleurs, auprès de la Région, avec le FEDER, et aujourd’hui, la grande difficulté que nous observons, c’est que l’on passe plus de temps à monter les dossiers que de réaliser les travaux ! ».

Un paradoxe, effectivement qui peut laisser rêveur. Déplorant cette situation, Paul-Antoine de CARVILLE devait ajouter que « le besoin d’être aidé était pourtant fondamental pour parvenir à la réalisation desdits projets…».  

 

 

L’aménagement des promenades, un budget global de 8 millions d’euros

 

S’en suivi un exemple concret choisi par le jeune maire de Sens, celui des promenades du cœur de ville dont les aménagements futurs devraient optimiser l’endroit.

« On a lancé officiellement le chantier de cette réflexion en novembre 2022, et avant qu’il n’y ait les premiers coups de pioche, il se sera écoulé presque deux ans. Ce sont deux années de réflexion, d’accompagnement technique (environ 100 000 euros) et de travail pour un budget final de huit millions d’euros, toutes dépenses comprises. Un budget qui se décompose en cinq millions de travaux, certes, mais aussi d’études préalables, de destructions, d’accompagnements techniques et d’assurances… ».

Et l’élu de poursuivre de manière très arithmétique, « quand une collectivité met cent euros pour investir, en fait, il n’y a que soixante ou soixante-dix euros qui soient réellement consacrés à la transformation… ».

Sans les aides de la Région, du Département ou de l’Europe avec sa kyrielle de programmes de financements, les collectivités connaitraient les pires des difficultés pour financer seules de telles réalisations, néanmoins profitables à leurs administrés.

D’où les remerciements nourris et enthousiastes du maire de Sens (et ceux du président de l’agglomération du Grand-Sénonais Marc BOTIN) aux structures venant conforter avec la manière les opérations fléchées initialement par les collectivités territoriales…

 

Thierry BRET

 

 

 


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La remarque, à la limite d’une plaisante boutade, émane de l’un des élus du Nord de l’Yonne, soucieux de donner son avis au terme de la cérémonie protocolaire : « au moins, avec la signature du contrat « Territoires en action » entre la Région Bourgogne Franche-Comté et le PETR du Nord de l’Yonne, force est de constater que le PETR sert vraiment à quelque chose ! ». D’autant que l’enveloppe budgétaire obtenue est loin d’être négligeable avec 5,6 millions d’euros à la clé dont 800 000 euros iront directement injecter les projets de la ville de Sens. Il n’y a pas à dire : le PETR, il n’y a que cela de vrai pour aller à la quête aux subventions !

 

JOIGNY : Le coup de pouce est conséquent. Il s’établit à 5,6 millions d’euros et des poussières – le montant exact de ce soutien de la Région Bourgogne Franche-Comté au PETR du Nord de l’Yonne s’élève à 5 698 721 euros – qui font briller les yeux des élus septentrionaux de notre département.

Une manne financière, très importante, devant servir à élaborer le projet de territoire de ce secteur géographique à vocation industrielle et agricole, selon quatre objectifs : l’accompagnement des transitions écologiques et énergétiques, la promotion d’une agriculture locale et durable, l’ancrage de l’endroit en matière d’attractivité, de solidarité et d’agilité (sans doute au niveau économique) et le développement des mobilités durables et solidaires.

 

Une enveloppe spécifique affectée à l’agglomération de Sens

 

5,6 millions, la belle affaire ! Dont une partie (800 000 euros, excusez du peu !) sera affectée au bénéfice de Sens dans le cadre d’une bonification à l’estampille « ville moyenne ». Une manière sympathique d’accompagner les projets stratégiques de l’agglomération sénonaise et ceux-ci ne manquent pas, qu’on se le dise !

Faisait-il donc office de Père Noël bien avant l’heure, le vice-président de l’institution régionale en charge de la Cohésion territoriale, de la politique de la ville, des ruralités et des parcs naturels ? En tout cas, la visite de l’élu franc-comtois Eric HOULLEY – il possède à son actif une autre carte de visite en sa qualité d’édile de la ville de Lure en Haute-Saône – devait en satisfaire quelques-uns, présents parmi les institutionnels dans l’une des salles de l’hôtel de ville de Joigny, accueillant la signature d’un double accord entre la Région et le PETR du cru, à savoir le contrat « Territoires en action » et la convention « Centralités rurales en Région », avec la commune de Joigny.

Le septième vice-président de la Région ne sera pas venu les mains vides avec dans sa besace ces bonnes nouvelles pour le développement territorial. Avec cette somme de belle facture, ce seront autant de réalisations qui sortiront de terre ou qui bénéficieront d’un sérieux lifting côté rénovation, à commencer par les quais de l’Yonne de la cité chère à Nicolas SORET qui en fit brièvement l’inventaire.

 

 

 

Quatre axes prioritaires répondant aux critères de « Territoires en action »

 

« 40 % de l’enveloppe (soit 4 898 721 euros après le retrait des 800 000 euros destinés à la ville de Sens) sera consacrée à l’adaptation au changement climatique, précisera le numéro trois du Conseil régional, cela comprendra des projets de rénovation énergétique de bâtiments publics, et des aménagements urbains qualitatifs, végétalisés et multithématiques… ».

Puis, poursuivant sur sa lancée, Nicolas SORET expliquera dans un deuxième temps l’affectation des crédits dévolus à l’attractivité territoriale. « 45 % de cette enveloppe permettra de créer de nouveaux équipements exemplaires à destination des jeunes. Nous moderniserons aussi les structures existantes telles que les centres socio-culturels ou les clubs sportifs ».

La mobilité, autre vecteur stratégique essentiel de la bascule des territoires vers une transition écologique et énergétique raisonnée, verra ses actions financées à hauteur de 10 % de ces subsides régionaux. Les itinéraires cyclables seront ainsi priorisés parmi les projets. Reste le reliquat de 5 %. L’enveloppe sera dédiée à la santé…

« En injectant ces fonds dans ce domaine, souligne Nicolas SORET, nous souhaitons soutenir la construction de maisons de santé pluridisciplinaires et favoriser l’accueil de nouveaux professionnels de santé sur le territoire… ».

En sus, le maire de Joigny devait rappeler que les aides de la Région ne s’arrêtaient pas là !

« Obtenir grâce au Pôle d’équilibre territorial et rural (PETR) ces fonds ne correspond pas à un solde de tout compte de la part de la Région, devait-il ajouter à l’auditoire composé en majeure partie des élus du PETR du Nord de l’Yonne. D’autres fers sont déjà au feu nous et nous attendons maintenant les fonds européens ! ».

On connaît l’appétence de l’élu socialiste pour trouver des mannes financières qui n’ont rien de providentielles puisqu’elles sont existantes. Son seul credo qui l’anime : « avec les fonds européens, c’est simple, affirmera-t-il, il faut être le premier arrivé pour être le premier servi ! ».

A l’instar de ses coreligionnaires du nord de l’Yonne, il est déjà dans les starting-blocks !

 

Thierry BRET

 

 


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Une poudrière. Prête à exploser. A s’enflammer et à se répandre incandescente à la moindre étincelle, bien au-delà des frontières des belligérants. Entraînant dans son sillage son lot funeste de milliers de morts et autant de blessés. D’innocentes victimes, confrontées au quotidien à la dure réalité de la guerre qui prend ses racines au tréfonds d’une haine sans nom, plusieurs fois séculaires…et inéluctable.

Entre les Palestiniens et les Israéliens, le torchon ne brûle pas d’hier. Le feu nourricier de cette vindicte farouche entretenu tel le « Buisson ardent » de Moïse, à la limite du supportable après les actes perpétrés le 07 octobre dernier sur le sol d’Israël, se consume depuis trop longtemps entre ces deux peuples.

Profond, irréductible, immuable, presque éternel. « Eternel », voilà un étrange mot que celui-ci quand on évoque cette terre dite « Sainte » qui a engendré deux des grandes religions monothéistes. A croire que Dieu, quel que ce soit les attaches spécifiques selon les rites et traditions où on le vénère en qualité de croyant, en aurait presque oublié de bénir ces lieux afin de mieux les préserver du pire…

 

Après une telle tuerie, le pardon est-il possible ?

 

Le pire est toujours à venir, dit-on. Sans doute, cela est-il vrai. Pour les 1 400 malheureuses victimes, la plupart vivant dans des havres de paix – ces kibboutz communautaires rappelant la grande période du « Flower Power » américain où tout n’était que « peace and love » dans un grand élan d’humanisme -, prises par la mort et son visage tragique et injuste au petit matin de ce samedi 07 octobre – le 11 septembre, désormais, de l’Etat hébreu -, combien de victimes corolaires seront écrasées par effet gigogne par les frappes aveugles de Tsahal qui a pour habitude de pratiquer la loi du Talion et son fameux adage plus que jamais d’actualité : « œil pour œil, dent pour dent » ? Cinq mille, sept mille, dix mille ? Plus encore ?

Des femmes, des enfants, des adolescents, des vieillards, des adultes. Tous anéantis par des milliers d’obus et de missiles balancés sans relâche, jour après jour, qui auront blanchi leur nuit de la lumière blafarde de mort.

Oui mais, voilà. Israël, état souverain et démocratique, est en droit de se défendre face aux agressions. Surtout quand celles-ci sont cruelles, inhumaines, barbares, d’un autre temps, inimaginables.

Bébés décapités, fœtus extraits des corps de leurs mères éventrées, personnes handicapées mutilées à vif, personnes âgées calcinées de leur vivant, parents exécutés froidement sous le regard de leurs enfants, viols à répétition, carnages à n’en plus finir dans les kibboutz …comment cela est-il pardonnable ? En acceptant, tel Jésus, de tendre la joue gauche après la joue droite s’il avait été giflé violemment ?

 

 

 

Une frénésie de violences belliqueuses aux quatre coins de la planète…

 

Vu de notre prisme cocardier de petit Français privilégié, vivant dans notre confort tranquille, de nos problématiques et tracasseries administratives et inflationnistes, et surtout la hantise de l’invasion des punaises de lit, le grand buzz de cet automne 2023, il est impossible de juger le contexte. D’en esquisser avec objectivité les tenants et les aboutissants…

Tout juste, faut-il garder la tête froide et suffisamment de discernement pour bien analyser les choses afin d’essayer d’y voir plus clair, de comprendre les enjeux des uns et des autres, et surtout de s’intéresser aux inévitables conséquences que cette nouvelle poussée de fièvre et de violences va engendrer dans l’Hexagone, ainsi que sur le Vieux Continent.

Pour ne pas dire, la planète toute entière qui n’avait pas besoin de cela dans une conjoncture sentant déjà le souffre du nucléaire et de la guerre ouverte aux portes de l’Europe, avec le conflit opposant Russes aux Ukrainiens. Quand ce ne sont pas les Chinois qui s’agitent avec frénésie du côté de Taïwan ou de la Corée du Nord qui s’amuse régulièrement à nous faire peur en balançant en veux-tu en voilà des missiles balistiques intercontinentaux à titre d’essais qui pourraient nous amener tout droit vers l’Apocalypse !

   

Des points de vue à géométrie variable…

Car, manifestement, ce conflit peut aussi s’exporter en France comme ailleurs dans le monde, au-delà de ses appréciations partisanes, selon que l’on soit pour un camp ou pour un autre, on l’aura bien vu ces jours derniers dans de nombreuses métropoles qui accueillent des manifestations, plus ou moins interdites. Un casse-tête de plus pour une administration parfois dépassée par les évènements…

Bien sûr, le Hamas n’est pas un «  mouvement de résistance » comme les autres - la fameuse citation conspuée même par son propre camp et prononcée à la légère par la députée de La France Insoumise Danièle OBONO qui aura perdu une occasion de se taire et a provoqué le courroux de Gérald DARMANIN qui l’attaque en justice ! – mais qui pratique avec délectation des actes de terrorisme, proches de la boucherie.

Quoi qu’en pense et quoi qu’en dise un Recep Tayyip ERDOGAN décapant et imprévisible, qui à sa grande habitude en sa qualité de président de la Turquie, souffle le chaud et le froid, entre Orient et Occident, entre OTAN dont il est membre actif avec le net soutien des Américains qui y ont déployé plusieurs bases militaires et « ami » indéfectible de la Russie du « grand démocrate » Vladimir POUTINE, entre Tel-Aviv dont il cherche les faveurs économiques et les marchés consuméristes afin d’y écouler ses produits, et le Hamas, dont il a reçu il y a peu dans son palais présidentiel à Ankara l’une des têtes pensantes de cette entité qui possède aussi sa branche politique. Un grand écart de pensée à géométrie variable, digne du détroit du Bosphore, ne trouvez-vous pas ?!

Au même titre que jadis, l’ETA ibérique ou l’IRA nord-irlandaise savaient jeter le trouble en représentativité conventionnelle et groupuscules armés de l’ombre, appliquant leur stratégie à grand renfort d’attentats et autres actions spectaculaires, laissant moult cadavres et familles en pleurs sur les lieux de leurs exactions.

Dans le genre, « faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais », il y a mieux, en vérité !

 

 

Un conflit impitoyable sur fond de territorialité et de religiosité…

 

Reste, que la France qui a enregistré la perte de 35 de ses ressortissants après cette macabre matinée du 07 octobre, est aussi en première ligne de cette poussée de tension avec ce nombre d’otages si important, prélevés à leur liberté. Une dizaine de nos compatriotes, possédant parfois la double nationalité franco-israélienne, croupissent depuis trois semaines dans les geôles des kidnappeurs, terrés comme des taupes dans l’immense réseau de souterrains dont Gaza City est l’épicentre.

Cela explique le récent déplacement du Président de la République Emmanuel MACRON à Jérusalem et l’omniprésence de la ministre des Affaires étrangères, Catherine COLONNA, mobilisée sur le sujet.

Aujourd’hui, des familles attristées – elles sont plus de 220 de toutes identités nationales confondues –  espèrent un retour au calme et une intervention « raisonnée » de Tsahal, l’armée de l’Etat hébreu, afin de préserver le sort des otages. Des enfants, des ados, des femmes, des vieux, des hommes. Des personnes ordinaires embarquées dans une opération extraordinaire…

La question est la suivante : que pèse véritablement la vie de 220 otages même aux origines planétaires différentes dans ce conflit ouvert et impitoyable de cruauté de part et d’autre, sur fond de territorialité et de religiosité qui remonte aux calendes grecques entre les Juifs et les Arabes ?

La réponse, candide, pourrait presque nous être suggérée par l’une des chansons d’Alain SOUCHON, « Et si le ciel était vide… ». Cela changerait peut-être la donne à tout cela, non ?

 

Thierry BRET

 

 

 


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C’est peut-être le remède vital à tous les maux de la société. A ne pas distiller à dose homéopathique si l’on veut en voir les effets le plus vite possible sur le terrain. Rien de miraculeux en soi – cela se saurait ! – mais il repose sur du bon sens et de la pratique quotidienne, pour éradiquer la méconnaissance et la bêtise qui mènent tout droit vers l’obscurantisme.

Ce plan d’actions pourrait s’articuler autour de la lutte contre l’illettrisme. L’une des plaies ouvertes de nos sociétés, dites pourtant civilisées. Un fléau qui concerne, ne serait-ce que dans notre pays, un jeune Français sur dix !

On tombe des nues ou presque à la simple lecture du rapport publié par le ministère de l’Education  nationale, en juin dernier. Un jeune sur dix connaît des difficultés de lecture et d’écriture dans l’Hexagone. Encore plus consternant : près de la moitié de ces 10 % est en situation totale d’illettrisme.

 

La Nièvre dans le trio de tête des mauvais élèves de l’Hexagone

 

Avec un tel constat, observé dans l’une des démocraties les plus puissantes sur le papier de la planète, comment au XXIème siècle peut-on encore tolérer cela ?! Où sont les failles dans le système éducatif et familial pour arriver à ce piètre résultat ? Un résultat qui fait le jeu, en contre-point, de toutes les dérives manipulatrices qui fleurissent çà et là sur les réseaux sociaux. Ou ailleurs ! Car, sans recul ni logique ni discernement, plus rien n’abreuve les neurones : c’est donc l’ouverture vers l’obscurantisme et ses innombrables scories.

Géographiquement, l’étude révèle des faits qui sont pour le moins éloquents : les régions d’Outre-Mer caracolent dans la stratosphère de ces mauvais résultats avec des pics de jeunes illettrés qui atteignent des sommets. En métropole, le bonnet d’âne échoie aux départements du Nord, de l’Aisne, de la Somme. Etrangement, les difficultés à la lecture sont plus développées qu’ailleurs. Ne souriez pas : la Bourgogne Franche-Comté ne fait pas partie des bons élèves ! Nos voisins de la Nièvre le savent à plus d’un titre avec 15 % de jeunes en difficulté…sans omettre les adultes.

 

 

Rompre l’isolement de ces personnes en grande difficulté

 

Dans l’Hexagone, les chiffres font peur : plus de 2,5 millions de personnes savent à peine lire et écrire, soit 7 % de la population. C’est en Bretagne que les gens sont les plus instruits.

Bref, à l’heure de l’intelligence artificielle, cette réalité « invisible » qu’est l’illettrisme est aujourd’hui pointée du doigt par l’Etat. Désormais, la thématique intègre ses priorités. Les départements qui ont la compétence dans la gestion des collèges et les régions qui suivent de très près ce qui se vit dans les lycées leur emboîtent le pas. La lutte contre l’illettrisme est devenue une plaie béante dont il faut résoudre coûte que coûte les symptômes.

Dans la Nièvre, justement – c’est l’un des départements français les plus touchés par ce phénomène qui concerne aussi les demandeurs d’emploi et les allocataires du RSA -, un plan d’actions, baptisé astucieusement « Etre en toutes lettres » vient d’être lancé.

Il comprend quatre articulations : mobiliser et coordonner tous les acteurs du territoire face à ce fléau, proposer un suivi régulier et adapté aux personnes en grande déshérence intellectuelle, faire de l’illettrisme un vrai enjeu de société et assurer une continuité véritable dans toutes les actions qui seront déployées avec le concours de l’Etat.

Avec en toile de fond, rompre l’isolement de ces personnes qui peinent à lire et à s’instruire, et qui progressivement se marginalisent, s’extériorisent de tous les systèmes conventionnels, et…se radicalisent en bout de course, choisissant cette voie comme ultime solution pour exister.

L’Etat souhaite une plus large implication de tous les acteurs institutionnels et économiques de la société. Si l’illettrisme se repère avec facilité sur les bancs d’une école ou d’un collège, il ne doit plus passer inaperçu en entreprises où bon nombre de salariés éprouvent les plus grandes difficultés à lire une feuille de route, voire leur bulletin de salaire.

 

 

Ce besoin de reconnaissance si vertueux et paisible

 

Le chantier est important mais pas insurmontable. D’autant que l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme et les nombreuses associations familiales veillent au grain pour remettre sur de bons rails celles et ceux de nos compatriotes – mais aussi des étrangers – qui se seraient égarés en route.

Ce sont en effet chaque année plus de mille manifestations qui sont ainsi organisées à l’automne avec conférences, débats, expositions, projections de film, remises de diplômes…Un grand pas vers l’encouragement et l’estime de soi !

Tellement fondamental, ce degré de reconnaissance qui est ô combien nécessaire pour ne pas s’éloigner du bon chemin. Celui de la vertu, de l’audace et…de la paix.

 

Thierry BRET

 

 


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