Le constructeur américain se positionne désormais sur le marché de la mobilité énergétique. Les douze prochains mois constitueront une étape charnière et stratégique pour le groupe. Un choix très opportun dont profiteront sciemment les distributeurs de la marque parmi le réseau européen. Concessionnaire de l’enseigne sur plusieurs départements du Centre, de Champagne et de Bourgogne, le groupe aubois AMPLITUDE voit d’un très bon œil cette nouvelle orientation importante. Elle devrait impacter ses ventes et ses résultats, comme l’a confié le responsable du développement dans l’Yonne, Olivier LANSIAUX…
AUXERRE : Nouveaux produits et nouvelle philosophie pour le constructeur FORD à l’aune de 2019. Si le consommateur lambda, fidèle à la marque, ne connaissait que les versions motorisées, essence et Diesel, de ces automobiles, il devra s’habituer dorénavant à étendre sa gamme de références avec les arrivées prévues sur le marché des modèles à énergie propre.
Dès 2019, FORD fera sensation en Europe, en y commercialisant des modèles hybrides, électriques et ceux qui fonctionnent à base d’éthanol.
Des nouveautés qui seront particulièrement suivies et attendues par le marché. Car, le constructeur n’a nullement caché ses ambitions à pouvoir jouer les premiers rôles sur des segments concurrentiels.
Recrudescence de la demande des boîtes automatique
En septembre, les concessions FORD du groupe AMPLITUDE ont optimisé leurs résultats grâce à la sortie de la nouvelle version de la Focus Sport Wagon et de la berline classique. Courant janvier, la variante « active », servie en cross over, fera parler d’elle avec son design new-look et avantageux.
« Une importante communication sera effective autour de ce produit à ce moment-là, explique Olivier LANSIAUX, responsable développement des concessions multimarques du groupe AMPLITUDE sur le territoire de l’Yonne, l’utilisateur disposera d’une technologie intéressante. Ce véhicule possèdera le plus grand coffre de sa catégorie. Il sera équipé d’un système électronique prévenant le risque de potentielles collisions. Pourvu d’une boîte automatique, une technologie que nous réclame de plus en plus de nos acheteurs, ce véhicule proposera des rapports sur huit vitesses… ».
Gageons que les neuf vitrines commerciales à l’estampille du groupe de l’Aube seront mettre en vedette les particularismes de ce modèle, premier d’une longue série à bénéficier d’un lancement l’année prochaine.
Le groupe distribue, doit-on le préciser, les marques Opel, Kia, Volvo et Land-Rover dans vingt-six concessions. Une petite dernière, Jaguar, a rejoint cet univers de véhicules de belle facture, en termes de maniabilité, confort et technologie. L’emblématique automobile aux origines britanniques est accueillie depuis peu à Troyes.
Fort de ses 315 collaborateurs, le groupe AMPLITUDE a vendu 5 900 véhicules neufs toutes marques et 6 600 véhicules d’occasion cette année. Son chiffre d’affaires s’établit à 205 millions d’euros.
Le « job dating », organisé mi-décembre par le Crédit agricole Champagne Bourgogne et WIZBII, la plateforme pour l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes, dans la capitale bourguignonne, a une fois de plus répondu aux attentes des participants. Enregistrant la présence de huit entreprises, ce sont plus de quatre-vingts jeunes diplômés qui se sont ainsi prêtés au jeu de rencontres individuelles, leur permettant au terme d’entretiens qualitatifs de toucher du doigt le Graal. C’est-à-dire l’un des dix-sept postes à pourvoir. Une trentaine de prétendants ont été retenus pour un entretien lors d’un second rendez-vous après avoir convaincu leurs contacts…
DIJON (Côte d’Or) : Concept national qui s’inscrit dans le paysage de la recherche d’emploi et de la mise en relation directe entre les services RH et les prétendants à une fonction professionnelle, « Premier Stage, premier Job » s’immisce petit à petit dans notre environnement régional.
En un laps de temps restreint, à peine deux années, ce processus facilitateur d’une intégration réussie dans la vie active aura mobilisé, à l’échelle de notre territoire, plus d’une vingtaine d’entreprises. Leurs responsables recrutement auront eu la faculté de pouvoir jauger les valeurs personnelles et les ambitions de carrière de près de 170 candidats.
Qu’il s’agisse de Troyes, d’Auxerre ou de Dijon, ces sites où se concentre une forte présence stratégique de l’un des organisateurs, le Crédit agricole Champagne Bourgogne, ont connu le succès à travers cette initiative.
Au cours d’une centaine d’animations au plan national, ces jobs dating qui offrent l’opportunité de contacts directs et efficients entre les interlocuteurs, auront mobilisé plus de 6 600 candidats. Près de 900 entreprises, toutes catégories sectorielles confondues, acceptèrent de cautionner, dans leur intérêt, ce dispositif alléchant. Juste retour des choses, elles n’éprouvèrent guère de difficultés à trouver chaussures à leurs pieds pour pourvoir les 1 774 postes à disposition.
Au vu des résultats obtenus, il n’y a eu aucune hésitation parmi les stratèges de l’établissement bancaire pour déployer ce système à 34 caisses régionales.
Des postes de managers et de commerciaux à disposition…
A Dijon, il n’était donc point surprenant de constater une telle participation de jeunes gens, désireux de profiter des bienfaits de ce mode opératoire. Beaucoup connaissaient l’engagement de la plateforme WIZBII à leurs côtés dans la quête de ce précieux sésame que représentent un stage et, de surcroît, un emploi.
Rappelons que la plateforme compte deux millions de membres. En 2017, elle avait pu pourvoir 40 000 emplois auprès de ses visiteurs. Soit un jeune Français sur trois qui avait consulté le site.
Mi-décembre, les candidats se présentant à cette session, concoctée à Dijon, n’avaient que l’embarras du choix parmi les profils de poste recherchés. Des fonctions de développeurs informatiques, de responsables achats, en communication et marketing ou de commerciaux formaient un vaste panel de possibilités sur lesquelles ils pouvaient prétendre tenir leur rang.
D’autres rencontres, « Premier Stage, Premier Job », agrémenteront le calendrier de la nouvelle année.
En livrant début janvier de nouveaux modules d’ameublement destinés à équiper un établissement hôtelier de grand standing à Evian-les-Bains, BMO Agencement, entité entrepreneuriale née de la récente fusion entre BEAUJARD Agencement et MOBIFORM, entend renforcer sa présence sur le marché du luxe. Son dirigeant, François-Xavier RICHARD, lauréat du Réseau Entreprendre, intègre ces perspectives de développement parmi ses grandes priorités en 2019…
JOIGNY : Spécialiste dans la conception et fabrication de mobilier destiné à agencer les édifices publics et commerciaux, BMO Agencement, structure née de la récente fusion entre BEAUJARD Agencement et MOBIFORM, entreprise rachetée en 2016 par la précédente enseigne, souhaite conforter sa présence sur le marché de l’agencement de luxe. Un segment d’activité qui se rapporte à l’hôtellerie haut-de-gamme et aux palaces que recense l’Hexagone.
L’entreprise de Joigny s’est vue confier il y a peu un important contrat avec l’un de ces lieux prestigieux qui accueille des touristes en provenance du monde entier, en Haute-Savoie, dans la station thermale d’Evian-les-Bains.
Validé début décembre, ce chantier consiste à concevoir plusieurs meubles faisant office de vitrines pour y commercialiser des produits cosmétiques et des bijoux.
Un effectif qui ne cesse d’augmenter…
D’autres pièces, destinées à habiller le restaurant gastronomique, de cet établissement à la renommée internationale, complèteront ce lot. Une heureuse opportunité pour le dirigeant de BMO Agencement, François-Xavier RICHARD, qui espère travailler sur d’autres projets d’une ampleur similaire avec la nouvelle année.
« Stratégiquement, devait-il préciser, ces chantiers correspondent à l’évolution naturelle que notre structure voulait se doter sur le segment du luxe… ».
Fort d’un effectif en constante progression (une quarantaine de collaborateurs), BMO Agencement qui a recruté cette saison trois nouvelles personnes (un menuisier poseur sur chantier et des menuisiers polyvalents pour le montage de mobilier) a connu une très nette poussée de son chiffre d’affaires (plus de 10 %) pour atteindre aujourd’hui 5 millions d’euros.
Apparue en 2010, et initiée par trois jeunes diplômés de l’Ecole de commerce de Grenoble (GEM), la plateforme nationale de recherche d’emploi auprès des jeunes générations a atteint son seuil de rentabilité en 2017. La réalisation d’une nouvelle levée de fonds, pour un montant de dix millions d’euros, place désormais sur l’orbite du leadership français ce groupe qui propose un ensemble de services à forte valeur ajoutée au bénéfice de la carrière de la jeunesse, vraie relève professionnelle. En charge du développement de la communication, Sophie LEBEL nous a accordé une interview sur les perspectives de développement et la stratégie de cette entreprise en 2019…
GRENOBLE (Isère) : Quelle est la genèse de ce concept WIZBII, une plateforme dédiée à la recherche d’emploi auprès des jeunes générations ?
Wizbii a été créée en 2010 par trois jeunes diplômés de l’école de commerce de Grenoble (GEM). Initialement, nous étions un réseau social professionnel dédié à l’emploi des jeunes. Puis, au fur et à mesure des années, nous avons fait évoluer notre modèle pour devenir aujourd’hui un groupe qui propose un ensemble de services à forte valeur ajoutée pour la carrière des jeunes.
Comment se présente le bilan de la structure depuis son année de lancement, survenu en 2010 ?
Nous avons atteint un seuil de rentabilité en 2017. Notre chiffre d’affaires et notre équipe ont fortement évolué ces dernières années. Aujourd’hui, nous sommes cent collaborateurs, répartis sur Grenoble (le siège), Paris et Pau.
Une offre de 350 000 emplois constitue le socle de votre réseau. Pourriez-vous nous détailler la typologie de ces postes dans les grandes lignes ?
Chez WIZBII, nous pensons que TOUS les jeunes, venus de TOUS horizons, devraient avoir les mêmes chances de réussite. Ainsi, nous proposons des postes dans tous les domaines, que ce soit via notre offre en ligne ou via nos évènements. Sur WIZBII, vous pouvez trouver un poste de développeur web, de serveur, de chargé de projet ou même d’équipier polyvalent.
Vers une grande campagne de communication en 2019…
Votre outil de communication repose d’ordinaire sur les jobs dating. Cette méthodologie reste-t-elle efficiente selon vous dans l’approche optimale d’un réseau professionnel ?
En réalité, nous avons travaillé pendant plusieurs mois avec une grande agence de « branding » parisienne. Cela nous a permis de travailler sur la formulation d’une nouvelle plateforme de marque que nous allons dévoiler début février. Jusqu’ici, nous communiquions beaucoup via nos réseaux sociaux et nos évènements. Mais en 2019, nous allons déployer une grande campagne de communication à 360 degrés.
Quel est votre modèle économique ?
Nous imaginons et offrons les services les plus utiles et innovants pour répondre aux envies d’avenir des jeunes. Nos services seront toujours gratuits pour eux et nous nous appuyons sur des grandes entreprises et des banques pour proposer ces services.
Pourquoi le Crédit Agricole est-il devenu le partenaire idoine dans l’opération « Premier Stage, premier job » ?
Pour la deuxième année consécutive, nous organisons le dispositif « 1er Stage, 1er Job » avec le Crédit Agricole. C’est un acteur particulièrement légitime sur ce dispositif déployé sur l’ensemble du territoire français, de par ses valeurs mutualistes, son ancrage sur le territoire, et parce qu’il s’agit de la première banque des entreprises et des jeunes.
Quels sont les enseignements de cette opération après la première année d’exploitation au plan national ?
La première année de « 1er Stage, 1er Job » fut un large succès. Avec le Crédit Agricole, nous avons organisé 102 Jobs Dating, permis à plus de 6 600 candidats de rencontrer 825 entreprises. De nombreux postes ont été pourvus et la satisfaction des jeunes et des entreprises était au rendez-vous. Voici pourquoi nous avons signé une seconde édition de cette initiative.
Une sélection, au niveau des candidats qui fréquentent ces évènementiels, s’effectue en amont. Sur la base de quels critères ?
Effectivement, nous prenons le contre-pied d’un forum emploi classique, dans nos évènements. Notre équipe « sourcing » recherche des candidats qui vont correspondre aux besoins des entreprises présentes (une dizaine par évènement pour 60-80 jeunes). Le CV est pris en compte mais surtout la motivation des candidats. Un entretien téléphonique est organisé par notre équipe lorsque les jeunes s’inscrivent sur notre site web.
Une présence en développement à l’international…
Que recherchent précisément les entreprises en termes de profil et de compétences ?
Cela est très variable selon les entreprises. Nous en avons qui recherchent des candidats très juniors, même sans expérience, et d’autres qui recrutent des profils avec quelques années d’expérience (en tenant souvent compte des stages et alternances). Quoi qu’il en soit, le job dating permet aux candidats de faire valoir sa motivation et sa personnalité auprès des entreprises. Les entreprises attendent d’eux qu’ils soient naturels, motivés et souvent capables de travailler en équipe.
WIZBII intervient au niveau international désormais. Dans quels pays ? Et quelle est la stratégie de développement hors de France ?
Nous sommes présents en France, Espagne, Allemagne, Italie et Grande-Bretagne. Notre site est d’ailleurs traduit dans toutes ces langues. Pour le moment, notre stratégie est de continuer à conquérir de nouveaux membres à l’étranger avant de commencer toute commercialisation. Nous avons beaucoup de belles opportunités commerciales en France et pour le moment nous nous concentrons sur celles-ci.
La méthodologie que vous utilisez est-elle la meilleure solution aujourd’hui pour trouver un job ?
Nous n’avons pas la prétention de dire que nous sommes la meilleure des solutions, mais nos services ont largement fait leurs preuves. Et, c’est très encourageant de voir toutes ces belles histoires se former au sein de notre communauté. Quelque chose d’assez unique chez WIZBII, c’est que nous allions le digital et le physique (« phygital ») ce qui permet de renforcer notre action pour l’emploi des jeunes.
Vous travaillez avec beaucoup de jeunes diplômés dans vos bases de données, quid des autres personnes en décrochage scolaire et/ou professionnel ?
Nous avons souvent cette image d’être réservé aux personnes diplômées, comme c’est souvent le cas chez d’autres acteurs du milieu, ce n’est pourtant pas le cas. Comme indiqué au début de l’interview, nous nous adressons à tous les jeunes et nous offrons de nombreux services pour permettre à chacun de réussir sa vie professionnelle. Par exemple, nous avons un service qui s’appelle Fibii.co et qui aide les jeunes à trouver toutes les aides étudiantes dont ils peuvent bénéficier et ainsi pouvoir réellement choisir leur avenir. Aussi, nous avons un blog qui s’appelle http://laruche.wizbii.com qui donne chaque jour des conseils très pratiques pour réussir son entrée dans la vie active.
Quelle est votre marge de progression sur le marché de l’emploi des jeunes ?
Notre challenge est aujourd’hui de développer notre notoriété et devenir « top of mind » chez les jeunes, pour accompagner toujours plus de personnes. Aujourd’hui, nous avons 2,5 millions de membres en France et en Europe. Notre idée est devenir le service préféré des jeunes.
Est-ce que demain vous serez ouvert aux seniors ?
Nous avons beaucoup à faire pour l’emploi des jeunes, aussi pour le moment nous continuons à nous focaliser sur cette cible qui a beaucoup de besoins.
Quelles sont vos perspectives sur l’année 2019 ?
En 2019, nos objectifs sont de continuer à développer nos partenariats commerciaux, de lancer de nouveaux produits (dont notamment un lié aux financements des études) et de devenir « top of mind » chez les jeunes.
Quel est votre chiffre d’affaires à l’aune de la nouvelle année ?
Nous ne communiquons pas sur notre chiffre d’affaires mais celui-ci ne cesse de se développer. Nous avons atteint notre seul de rentabilité en 2017 et nous venons de réaliser une nouvelle levée de fonds pour un montant de 10 millions d’euros…
Premier centre de formation professionnelle dans l’immobilier en France, l’ESI (Ecole supérieure de l’immobilier) fêtera sa quinzième année d’existence en 2019. Portée sur les fonts baptismaux par la FNAIM, l’établissement pédagogique prépare les acteurs de cette filière incontournable de l’économie aux enjeux de demain et à une profonde mutation intellectuelle et comportementale de ses membres. En y injectant davantage de méthodologies ultra modernes qui ont recours aux outils de la digitalisation et du numérique…Rencontre avec son directeur, le Sénonais Thierry CHEMINANT.
COURBEVOIE (Hauts-de-Seine): L’Ecole supérieure de l’immobilier est-elle une référence dans cette branche professionnelle ?
Oui, on peut l’affirmer. L’ESI a été créée par la FNAIM en 2004 sur un modèle dual : une structure de formation mariant à la fois formation initiale et formation continue. Quinze ans après, les faits sont là : 400 étudiants en formation initiale, tous en alternance, et plus de 35 000 adultes sont formés chaque année. Ce qui fait de nous aujourd’hui le premier centre de formation professionnelle dans l’immobilier en France. Et la première école à ne dispenser que des formations pour l’immobilier en alternance qui, toutes donnent, accès aux cartes professionnelles.
Quelle est sa genèse ? Quel est son mode de fonctionnement ?
Il fallait répondre à deux besoins identifiés : former les futurs professionnels de l’immobilier et former les acteurs déjà en poste dans les entreprises du secteur. Le concept mis en avant à l’époque est que pour être crédible en formation continue, il faut pouvoir démontrer qu’on sait faire de l’enseignement supérieur.
Dès lors, nous avons mis en place au fils des ans, six partenariats avec des Universités françaises, nous permettant de délivrer au sein de l’ESI seize diplômes d’Etat, tous en alternance (professionnalisation ou apprentissage). Ce modèle est bel et bien unique. Nous allons ainsi du BTS professions immobilières au Master 2. Tous les étudiants sont basés dans nos locaux à Courbevoie. Pour ce qui concerne la formation continue, nous proposons aujourd’hui un catalogue de plus de 400 formations entièrement dédiées à l’immobilier. Ce qui représente pour 2018, l’organisation de plus de mille sessions de formations sur la France métropolitaine et Outre-mer (Martinique, Guadeloupe, Guyane et la Réunion).
Pour se faire, nous bénéficions du soutien de nos chambres FNAIM, réparties sur l’ensemble du territoire qui sont nos centres de formation en région. Ce maillage territorial unique pour une organisation professionnelle telle que la FNAIM, est pour nous un atout majeur de notre développement et de notre présence au plus près des territoires. Par ailleurs, nous avons développé depuis 2016 une offre de formation 100 % en ligne sous forme de classes virtuelles (autrement dit « webinaires » ou « visio-conférences synchrones). Aujourd’hui, notre catalogue digital, fort de plus de soixante thématiques, attire plus de quatre mille apprenants par an.
L’ESI est-elle entièrement adossée à la FNAIM ? Des professionnels non-affiliés peuvent-ils bénéficier de ces formations ?
L’ESI émane de la FNAIM et appartient entièrement à la FNAIM. C’est notre ADN ! Nous formons tous les adhérents de la FNAIM qui le souhaitent et depuis quelques années, nous sommes ouverts aux entreprises non adhérentes, qui paient un tarif différent bien sûr. Tout le monde peut venir se former chez nous. Je veux également préciser que nous avons des programmes qui s’adressent spécifiquement aux demandeurs d’emploi en reconversion professionnelle. A ce titre, nous en accueillons plusieurs centaines par an.
Que proposerez-vous en matière d’offres de formation pour l’année 2019 ?
Nos catalogues 2019 viennent de sortir fin novembre. Nous avons renouveler près du tiers des programmes. Comme chaque année, l’accent a été mis sur l’éco rénovation énergétique et les nouvelles dispositions de la loi ELAN, entre autres.
Côté étudiants, nous avons proposé à la rentrée plusieurs parcours nouveaux en licence et master.
La crédibilité de l’offre, gage de sérieux et de professionnalisme…
L’instauration de la loi ALUR oblige les professionnels de l’immobilier à suivre des formations continues. Comment cela se concrétise-t-il au quotidien ?
Pour nous, cela s’est traduit par un accroissement très important de notre activité en formation continue depuis 2016, de l’ordre de plus 20 % par an. Depuis deux ans, nous avons beaucoup plus d’apprenants dans les sessions et nous avons un taux de maintien de plus de 80 % desdites sessions inter-entreprises.
Si l’on prend comme point de repère les années 2017 et 2018, quels sont les chiffres clés qui caractérisent vos missions ?
L’ESI en 2018, c’est plus de mille sessions de formations en présentiel sur l’ensemble du territoire, y compris l’ultramarin, dans nos cinquante centres de formations accueillis dans les chambres syndicales FNAIM. Soit près de 35 000 jours/stagiaires, et plus de 4 000 personnes formées à travers notre digital Learning (webinaires), sans oublier nos 400 étudiants tous en alternance, préparant du BTS professions immobilières au Master 2.
Le taux de placement des personnes ayant suivi vos séances pédagogiques s’élève à 100 % lorsqu’elles désirent intégrer la vie active. L’ESI dispose nécessairement d’une précieuse « aura » pour obtenir de tels résultats ?
On peut dire qu’aujourd’hui, l’ESI a su prouver la qualité de son modèle et la crédibilité de son offre de formation, faisant de nous un des principaux acteurs de la formation aux métiers de l’immobilier.
Est-il nécessaire pour un jeune qui souhaite se diriger vers cette filière professionnelle de posséder le maximum de diplômes pour réussir ?
Non, pas forcément. Même si les métiers de l’immobilier sont de plus en plus exigeants, avec un encadrement règlementaire qui ne cesse d’évoluer, j’en veux pour preuve la promulgation de la loi ELAN, fin novembre. Nous proposons des parcours accessibles dès le niveau bac, jusqu’à des Masters qui nécessitent un bac + 4. Tout est question de volonté, de motivation et d’intérêt pour ces professions qui sont exigeantes, certes, mais passionnantes. Surtout, il s’agit d’aider les ménages ou les entreprises à se loger, ce qui est un acte récurent et pérenne.
L’ESI propose 17 formations diplômantes et 400 thématiques. Quelles sont-elles ?
Le BTS professions immobilières, puis en partenariat pédagogique avec nos Universités partenaires (Perpignan, Lorraine, Limoges, Aix Marseille, Dijon, Paris VIII): six licences professionnelles, quatre Masters 1 et six Masters 2, tous 100 % immobilier, urbanisme et/ou gestion patrimoniale. Vous avez le détail sur notre site www.groupe-esi.fr...
Par manque de temps, peut-être par ignorance, les professionnels ont parfois du mal à se dégager de leurs contraintes pour suivre une formation, ou envoyer leurs collaborateurs. Comment remédier à cela ?
Déjà, la formation n’est pas une perte de temps. C’est un investissement qui permet de toujours mieux répondre aux exigences de ses clients. La meilleure des réponses pour les « sur- bookés », c’est la formation digitale à travers nos « webinaires ». On se forme, depuis son bureau, en « visio-conférence synchrone », sans déplacement. C’est le formateur qui vient « virtuellement » à vous ! C’est un énorme gain de temps…
« Avec Jean-François BUET, le président de l’ESI, il n’y a pas de problème entre Bourguignons ! »
Votre siège social est situé à Courbevoie. Une facilité, sans doute, pour faire converger tous les apprenants vers la capitale et l’Ile de France ?
C’est un choix qui répondait à notre cahier des charges et nos contraintes financières. Courbevoie, c’est la Défense. Mais, c’est une ville agréable à dix minutes de Paris centre par les transports !
Disposez-vous de représentativité à travers l’Hexagone ?
Nous sommes présents pour la formation continue à travers nos cinquante centres de formation dans nos chambres syndicales. Mais, nous allons proposer dès le premier semestre 2019 un modèle qui va nous rapprocher encore plus des territoires…
Financièrement, quel est votre modèle économique ?
Nous sommes une entreprise comme les autres. La FNAIM a beaucoup investi au départ pour lancer ce projet. Aujourd’hui, nous sommes fiers de pouvoir être un centre d’activité à l’équilibre et qui, je le crois, permet à la FNAIM de faire un réel retour sur investissement.
Comment voyez-vous la formation dans les années à venir ?
La nouvelle loi sur « la liberté de choisir son avenir professionnel », promulguée le 05 septembre dernier, est une révolution copernicienne, comme il est bon de dire… Elle contient des éléments positifs. D’autres qui appellent à la vigilance. Je pourrai vous en dire plus quand les quatre-vingts décrets que nous attendons seront parus. Ce que je peux affirmer, c’est que nous sommes prêts à gérer ce nouveau biotope réglementaire au service de nos adhérents FNAIM et de nos autres clients.
L’ancien président de la FNAIM, Jean-François BUET, est désormais le président de l’ESI. Comment fonctionne votre binôme au sein de l’ESI ?
Entre bourguignons, il n’y a pas de problème ! Jean-François BUET m’a recruté il y a quinze ans (il était à l’époque président de la FNAIM par intérim). Nous avons eu le temps d’apprendre à nous connaître, et je crois, à nous apprécier. La formation est un enjeu majeur pour la FNAIM, et notre nouveau président fédéral Jean-Marc TORROLLION, de même que son président-adjoint, Loïc CANTIN. Ils travaillent également étroitement avec nous sur les dossiers.
Maîtriser la formation, gage d’excellence, demeure-t-il le meilleur moyen de faire front à la concurrence exacerbée qui sévit à l’heure actuelle sur votre secteur d’activité ?
Notre modèle a fait ses preuves désormais, nous essayons d’être « agiles » face à notre environnement. Il en va de même pour les professionnels qui viennent se former chez nous. La marque « ESI », associée à la FNAIM, est aujourd’hui reconnue et représente un gage de sérieux et compétence. Notre travail de plus de quinze années est en train de porter ses fruits.