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Hugues AUFRAY évoque sa passion pour le « Petit Gris » de Ferguson avec les collectionneurs de l’Yonne
mars 12, 2022Président d’honneur du Club Ferguson France, l’artiste s’est accordé un petit moment de détente ce samedi après-midi avant de monter sur la scène d’AUXERREXPO pour son récital. Passionné par ces mythiques engins agricoles, des tracteurs de première génération dont le fameux « Petit Gris », il a partagé le verre de l’amitié aux côtés de Jean-Baptiste TREHOREL et de quelques amis férus de mécanique, sur le parvis du parc des expositions.
AUXERRE : Parler de « Petit gris » en Bourgogne est de la pure logique. Au pays de la gastronomie et des traditionnels escargots qui ont fait saliver tant d’épicuriens fréquentant les tables régionales, c’est presque une lapalissade. Sauf que là, dans les discussions du jour entre l’interprète de l’indémodable « Céline » et la poignée d’amis icaunais venus saluer l’artiste sur le parvis du parc des expositions, c’est bel et bien de mécanique agricole dont il a été question !
Affable, affichant une excellente forme, le chanteur a retrouvé un public de connaisseurs en matière de « Ferguson TE 20 », le fameux modèle qui a envahi les espaces agricoles de l’Hexagone au sortir de la Seconde Guerre mondiale grâce au Plan Marshall. D’ailleurs, Hugues AUFRAY en possède plusieurs exemplaires.
Nommé président d’honneur du Club Ferguson France, l’admirateur de Bob DYLAN a pu admirer deux jolis spécimens de tracteurs, exposés devant l’entrée du parc auxerrois. Des engins placés là non pas du fait du hasard, naturellement !
Touché par cette délicate attention, l’artiste a pris le temps de déguster un petit verre de blanc du terroir régional (ce qui ne manque pas par ailleurs !), et prendre la pose avec ses amis du jour. Depuis 2014, Hugues AUFRAY est le président d’honneur de cette structure associative dont il est membre depuis fort longtemps. Celle-ci compte aujourd’hui 580 adhérents répartis aux quatre coins du pays.
Jean-Baptiste TREHOREL, l’un des administrateurs dans l’Yonne, a pour objectif de la développer au fil de ces prochains mois. Le 14 mai, au gîte « Ferme du Bois de la Dame » se déroulera la 19ème assemblée générale nationale du club à FESTIGNY dans l’Yonne. Une manifestation que sans doute d’ores et déjà Hugues AUFRAY a pu biffer sur son agenda…
Thierry BRET
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Le tout électrique applicable à la filière automobile en 2030 ? Marine LE PEN y est fondamentalement opposée
mars 12, 2022Face à un parterre de chefs d’entreprise industriels dont ceux issus de la filière automobile réunis sous l’égide de l’UIMM à Paris, la candidate du Rassemblement National s’est montrée très catégorique quant aux directives actuelles, devant rendre obsolète les véhicules à motorisation thermique d’ici 2030.
PARIS : Parmi le florilège de questions qui lui a été posée lors de sa rencontre publique avec les entrepreneurs de la filière industrielle hexagonale le 09 mars dernier à la Mutualité sous l’égide de l’UIMM, Marine LE PEN a dû réagir à une intervention concernant le devenir du secteur automobile. Une activité économique qui est particulièrement affectée en cette période trouble par la crise sanitaire et le ralentissement des marchés.
Un tout électrique imposé sans concertation auprès des acteurs de la filière…
L’un des nombreux spectateurs, de facto chef d’entreprise et inféodé à l’Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie, devait prendre la parole pour l’inciter à donner son avis sur ce thème par rapport à son plan d’action mis en exergue dans son programme de campagne. Une interrogation servant à concilier, d’une part, l’ambition politique de la candidate à la présidentielle, tout en tenant compte des réalités conjoncturelles, inhérentes à l’économie, la technologie et les perspectives sociales.
« Je ne suis pas une idéologue mais une pragmatique, furent dans l’instantanéité de la réponse les premiers éléments de langage de l’oratrice.
Critiquant la prise de décisions initiales de la gouvernance (le tout électrique à horizon 2030) sans qu’il n’y ait eu la moindre concertation avec les professionnels de la filière, Marine LE PEN a déclaré tout de go qu’en cas de succès à la présidentielle elle reviendrait sur l’interdiction des véhicules thermiques. Une contrainte, selon elle, qu’elle a par ailleurs qualifiée de très brutale, mettant à mal au plan économique et sur le domaine de l’emploi depuis l’ensemble de la filière automobile et ses sous-traitants.
Des délais qui sont objectivement intenables…
« C’est une méthode détestable de prise de décision, ajouta l’intervenante face au millier d’entrepreneurs présents dans la salle.
Un mot, détestable, qu’elle martèlera à maintes reprises, insistant de fait sur le péril qui a été occasionné auprès de toute la filière par la suite.
« La culture du tout électrique, je m’en méfie, devait-elle souligner, on peut l’avoir mais on est pas obligé de l’imposer avec des délais qui sont objectivement intenables… ».
Puis, se référant au passé, Marine LE PEN a expliqué qu’elle avait déjà vécu cela avec le diesel, encensé de prime abord par les pouvoirs publics puis voué aux gémonies de la consommation. Observant que les mesures imposées actuellement aux Français en matière de réglementation thermique ainsi qu’aux filières industrielles n’étaient pas tenables durablement, la cheffe de file du mouvement souverainiste affirma que cela était le fruit d’une idéologie destructrice.
« Donc, poursuivit-elle, je m’oppose fondamentalement à cela ! ».
Un soutien à la recherche massive autour de l’hydrogène…
A contrario, Marine LE PEN croit beaucoup aux vertus de l’hydrogène.
« On doit investir massivement dans la recherche liée à l’hydrogène, devait-elle expliquer, je pense qu’il faut avoir de tout en matière de moyens énergétiques pour avancer… ».
Se voulant rassurante auprès des entrepreneurs de la filière industrielle, celle qui est créditée de 17 % d’intentions de vote au premier tour de l’élection le 10 avril, a conclu son intervention en précisant qu’une fois élue, elle reviendrait sur l’interdiction très brutale du thermique, imposée à la filière automobile.
Thierry BRET
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Un livre blanc pour se faire entendre des politiques : la CAPEB avance ses arguments avant les élections
mars 11, 2022C’est le branle-bas de combat au sein de tous les états-majors de la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment. La double échéance électorale, présidentielle et législative, mobilise les troupes à travers l’Hexagone. Faire circuler des messages clairs et forts, sous la forme de propositions constructives favorables à la filière, est plus que jamais le mot d’ordre. La CAPEB veut peser du poids de ses 57 126 adhérents sur les deux scrutins…
AUXERRE : Traditionnel vecteur de communication servant à véhiculer des messages informatifs précis et bien ciblés, à la limite de la revendication, le livre blanc refait donc surface dans le sérail du bâtiment à l’approche des élections présidentielles et législatives. Et à ce petit jeu de la transposition épistolaire de suggestions et autres idées lumineuses à adresser aux représentants de la classe politique, la CAPEB demeure une habituée de ce genre d’exercice.
Depuis peu, l’opus de la nouvelle campagne 2022 est remis en main propre aux parlementaires et élus de l’Yonne pour qu’ils s’imprègnent des idées émises par l’ensemble de la corporation qui tente de faire face à la crise. La première, sanitaire tout d’abord, qui aura perturbé quelque peu la progression des carnets de commandes, impactant les chiffres d’affaires de ses acteurs. La seconde, l’opposition belliqueuse entre la Russie et l’Ukraine et ses conséquences sur l’envolée des prix des matières premières et sur le coût de l’énergie, dont on ne connaît pas encore les retombées économiques.
Dernièrement, Jean-Christophe REPON, le numéro un de la CAPEB, remettait à l’une des têtes pensantes du cercle rapproché de la candidate Valérie PECRESSE, Jean-Michel FOURGOUS, un expert sur les aspects économiques, le précieux document.
Finalité de la mesure : se faire entendre en qualité d’acteur prioritaire de l’économie auprès des forces en présence au plan politique. D’où la publication de ce livre blanc, qui est résolument positionné autour d’une économie plus durable et vertueuse.
Un livre blanc articulé autour de trois volets essentiels…
Côté argumentaire, de quoi s’agit-il ? Il s’agit d’un triple constat, dans les faits, de la part de la confédération. Primo, obtenir l’équité entre toutes les entreprises du secteur, qu’elles soient petites ou grandes. Avec en filigrane, la place occupée par les TPE au sein de la représentativité patronale. Sur le principe, une entreprise égale une voix.
Secundo, un besoin plus qu’urgent de simplification, applicable au quotidien. La CAPEB souhaite davantage de lisibilité, notamment en matière de besoins administratifs ainsi que pour les dispositifs d’aides aux ménages qui concernent les travaux de rénovation et d’accessibilité. Il est vrai qu’il y a de quoi perdre son latin entre les outils MaPrimeRénov’, ECO PTZ, PTZ Accession, sans omettre tout le volet induisant la RGE et les contraintes de la CEE !
Enfin, ultime requête, celle qui se rapporte à la stabilité et lisibilité des mesures fiscales et sociales. Des règles qui ne cessent d’évoluer en permanence.
Les offres à 1 euro : l’Eldorado des pratiques commerciales frauduleuses…
D’autres ingrédients s’ajoutent à cet inventaire à la Prévert. Les questions inhérentes au recrutement (sempiternelles !), celles qui touchent la valorisation des déchets, l’attractivité des métiers du bâtiment ou encore l’incitation à suivre des cursus formatifs auprès des plus jeunes.
Deux items sont à observer toutefois : celui de la TVA qui pourrait être ramenée à 5,5 %, du fait de l’inflation galopante qui s’applique sur les matières premières, et le serpent de mer historique, la concurrence déloyale.
A ce propos, l’organisme fustige le gouvernement d’avoir laissé faire pour mettre en place des pratiques commerciales agressives, voire illicites, à l’origine de nombreuses fraudes et mécontentements auprès des consommateurs dans le cadre des programmes de ces fameuses offres à 1 euro, très discutables dans le landerneau !
Recréer un ministère spécifique à l’artisanat et au commerce ?
Les exigences de la CAPEB seront-elles entendues par la classe politique ? En tout cas, comme le martèle Jean-Pierre RICHARD, président de l’antenne de l’Yonne, « le poids de notre confédération n’est pas à négliger puisque nous intégrons l’U2P et quatre autres fédérations entrepreneuriales qui représentent in fine 93 % de l’économie française… ».
Le message est donc suffisamment clair à celles et à ceux qui veulent l’entendre. « Si vous ne nous écoutez pas, le taux d’abstention lors de ces deux futurs enjeux qualifiés de fondamentaux pour l’avenir de notre pays pourrait en être corrélé… ».
Et le président de la CAPEB – il est également le porte-étendard de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne – de souligner que l’on ne parle pas assez de l’artisanat dans cette campagne.
« Il serait grand temps de réinstaurer un ministère de l’artisanat et du commerce qui a été supprimé sous l’ère de Nicolas SARKOZY afin que la gouvernance soit à l’écoute constante de nos besoins… ».
Cela ne semble pas être au programme des principaux prétendants au strapontin de l’Elysée. Attention, que ce livre blanc de la CAPEB ne vire pas au livre noir de la colère artisanale…
Thierry BRET
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Obsolescence des téléphones portables : il y a toujours du monde en bout de ligne grâce à Orange !
mars 10, 2022Comment optimiser les téléphones portables d’ancienne génération devenus obsolètes plutôt que de les laisser croupir au fond d’un tiroir ? La réponse est simple comme bonjour : les recycler comme tout bon matériel usagé qui se respecte dans le cadre d’une opération initiée par ORANGE, il va de soi !
DIJON (Côte d’Or) : Que faire d’un ancien smartphone dont on n’a plus l’utilisation ? Le condamner à devenir une pièce de collection stricto sensu au fond d’un tiroir ? Oui alors lui proposer de renaître de ses cendres, en suivant le parcours de retraitement imaginé par le circuit de l’économie circulaire ?
Il y a quelques jours, Véronique MORLIGHEM, déléguée régionale d’Orange en Bourgogne, s’est rendue dans le sud de la Saône-et-Loire afin d’y entériner un partenariat qui fera date : celui qui l’unit avec la Communauté de communes de la Côte Sud Chalonnaise dans le cadre de la collecte et du recyclage de portables usagés.
Cela fait presque une décennie que l’opérateur de télécommunications procède ainsi en initiant des partenariats avec les collectivités territoriales aux quatre coins de l’Hexagone.
Partant d’un simple postulat, celui qui s’appuyait sur une étude analytique produite par l’organisme ECOSYSTEM, ORANGE collecte, reconditionne et revend ces appareils relookés au profit d’une noble cause : celle portée par Emmaüs International. Il est vrai que les données statistiques délivrées par l’organisme frisaient avec l’indigestion de ces vieux appareils ne servant plus à rien et encombrant les tiroirs des bureaux : ils sont près de 100 millions de téléphones localisés dans les placards des Français !
25 000 mobiles récupérés valent un emploi créé…
Se rapprocher des collectivités représente une véritable aubaine pour ORANGE. Cela lui facilite la tâche en matière de récupération desdites pièces. Une urne en carton est ainsi fournie par l’opérateur afin que les administrés déposent le précieux objet de tant de convoitise.
Selon ORANGE, 25 000 mobiles recyclés correspondent en équivalence à un emploi d’insertion crée en France ! Quant aux bénéfices de cette vente, ils sont reversés à Emmaüs International afin de financer leurs œuvres caritatives.
Gageons qu’au vu de la période trouble du moment, bon nombre de personnes éprouvent du plaisir à se débarrasser de leurs vieux portables.
La semaine prochaine, Véronique MORLIGHEM abordera lors d’un point avec la presse l’actualité de l’opérateur liée au déploiement de la fibre optique sur l’agglomération de l’Auxerrois à Chitry. En profitera-t-elle pour évoquer la tenue de cette opération recyclage lancée au sud de la Bourgogne ?
Thierry BRET
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Serait-ce une réelle chance pour l’industrie hexagonale ? Au vu des nombreux items abordés qui y gagnent en efficience, nul ne pourrait en douter. La nouvelle convention collective de la métallurgie, officialisée par moult signatures le 07 février dernier à Paris, prendra effet d’ici moins de deux ans. Impulsant un élan considérable à tout un pan de l’activité entrepreneuriale de notre pays. Au nom de l’attractivité, de la compétitivité mais aussi de l’équité et de la concertation. Un réel progrès pour la filière ? Non mieux que cela : un élan fédérateur au supplément d’âme certain pour l’industrie !
AUXERRE : « Ce n’est pas une contrainte, ce n’est qu’une amélioration… ». La jubilation du délégué général de l’UIMM (Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie) de l’Yonne fait plaisir à voir. Le nouveau dispositif conventionnel, adoubé récemment par toutes les composantes de la filière, fait figure de premier pas sur la Lune. « Un petit pas pour l’homme, un grand bond pour l’humanité ! » avait lancé Neil ARMSTRONG au meilleur de sa forme en foulant le sol poussiéreux de notre satellite en juillet 1969. Simplifier la vie de la relation sociale en entreprise offrirait-elle les mêmes sensations auprès de personnes, plutôt terre à terre que sont les acteurs de l’industrie française ? Possible !
L’aboutissement de cette signature après une genèse entamée depuis le début des années 2010 est qualifié de rendez-vous « historique ». Tant par Claude VAUCOULOUX qui nous en explique les contours vu du prisme de l’Yonne, que par les communiqués de presse officiels qui abreuvent les rédactions depuis la date de ce précieux paraphe.
« Nous venons de vivre l’acte de naissance d’un nouveau modèle social pour l’industrie française, lâche dans un large sourire le porte-étendard de la Maison de l’Entreprise, du MEDEF et de l’UIMM de la Nièvre et de l’Yonne, une vraie opportunité intellectuelle qui va booster ce secteur d’activité au centre de bon nombre de réflexions, suite à la très longue crise sanitaire identifiant la dépendance de la France à bien des égards.
De vrais groupes de travail, pas de comités « Théodule » !
Applicable au 01er janvier 2024, cette convention collective porte sur différents aspects. Essentiels à la relation sociale et à l’existence de l’entreprise. Ils ont pour dénominateurs communs la lisibilité, l’équité, la concertation, la compétitivité, l’attractivité….autant d’auxiliaires pour répondre aux enjeux de l’entreprise dans la conjoncture actuelle, qui est loin d’être un long fleuve tranquille à la suite des récents évènements belliqueux opposant Russes et Ukrainiens.
Partant du simple postulat que la plupart des textes existants avaient pour origine des applicatifs issus des années 60 et 70 (autant dire un monde devenu totalement obsolète à nos yeux !), les futurs signataires souhaitaient dépoussiérer ces écrits, les rendant de facto plus en phase avec les réalités conjoncturelles du moment. Un besogneux travail de fourmi et la constitution de différents groupes de travail dès 2012 ! Comités (qui n’avaient rien de « Théodule » !) qui se mirent à fonctionner à plein régime afin de légitimer ce vaste nettoyage de printemps nécessaire à la filière et dans lesquels Claude VAUCOULOUX eut l’opportunité de pouvoir réfléchir ! Un travail réalisé en profondeur, partagé avec les associations syndicales représentatives de la métallurgie.
Qu’en ressortira-t-il in fine ? Que du positif, de l’avis de notre interlocuteur.
« Cette convention est unique et nationale. Elle s’inscrit réellement dans l’innovation sociale. A terme, elle est amenée à remplacer 78 conventions collectives existantes qui régissent la relation sociale dans la métallurgie… ».
Jusqu’alors, une cohabitation subtile permettait de réunir sous des égides différentes une convention des ingénieurs et des cadres de la sidérurgie et de nombreuses conventions territoriales de la métallurgie concernant les personnels qui ne sont pas cadres. Dorénavant, tout ceci sera remplacé par cette convention nationale unique sur le territoire.
« C’est simple, poursuit Claude VAUCOULOUX, des 7 500 pages de textes conventionnels avec lesquels nous travaillons depuis longtemps, nous n’aurons plus que 231 pages servant de trame à ce nouveau dispositif entrant en vigueur au 01er janvier 2024. ».
Six enjeux capitaux pour répondre à ce nouvel élan stratégique…
Quant aux enjeux, ils reposent sur une articulation dégageant six idées motrices. Et, en premier lieu, répondre aux enjeux de l’entreprise.
« Ce dispositif, précise Claude VAUCOULOUX qui en maîtrise la moindre arcane, constitue un socle adapté à toutes les entreprises de la filière, quelle que soit leur taille et leur domaine d’activité… ».
Un socle reposant sur les valeurs intrinsèques de ces structures : le temps de travail, la santé et les conditions de l’emploi, la rémunération, la classification, la relation individuelle, la formation, la protection sociale, le dialogue social. Rien n’a été édulcoré.
Naturellement, la compétitivité reste de mise. C’est l’ADN de toute entreprise qui se respecte. Comment l’améliorer ?
« La nouvelle convention va favoriser en le simplifiant et en le sécurisant le cadre social des acteurs, ajoute le représentant de l’UIMM dans l’Yonne, par exemple, les entreprises auront toute latitude à pouvoir appliquer strictement ce que prévoit la convention collective nationale ou à l’adapter, grâce à des accords d’entreprise négociés avec pour cela la plus grande autonomie possible ».
Ce nouveau système, opérationnel d’ici deux ans, apportera davantage de lisibilité aux entreprises, souvent noyées dans l’empilement de textes complexes et hétérogènes. L’unicité de ce texte de 231 pages fera le reste. En facilitant la compréhension et l’accessible à tous.
Le volet recrutement, nerf de la guerre actuel des structures qui peinent à embaucher du personnel qualifié, figure sur le registre de l’équité. Les sociétés auront la faculté de pouvoir mieux accompagner leurs salariés dans leur gestion de carrière via un tout nouveau système de classification des emplois, transparent et équitable. Une classification devant optimiser le développement professionnel et personnel des collaborateurs et contribuer à la bonne fonctionnalité de l’entreprise.
La concertation paritaire se veut renforcée avec cette convention newlook. Les entreprises et les organisations syndicales, hormis la CGT non signataire de l’accord définitif mais qui a néanmoins suivi tout le protocole de négociations, laissent grandes ouvertes les portes à la négociation sociale. « Une réelle avancée sociale » selon Claude VAUCOULOUX qui permet « de magnifier le secteur de la métallurgie à travers son paritarisme ».
D’ailleurs, dans l’Yonne, les partenaires sociaux s’entretiennent régulièrement depuis septembre 2021 pour décliner au mieux le mode opératoire de ce texte national devant être déployé sur le territoire.
Reste l’ultime axiome de cette stratégie à six orientations : l’attractivité. Une évidence en matière de valeur ajoutée humaine et l’indispensable montée en compétences des salariés. L’accélération des nouvelles technologies et du numérique dans les processus de production ressemble à un sérieux atout vers lequel la filière veut s’engouffrer.
Sur le département septentrional de la Bourgogne Franche-Comté, cette convention sera opposable aux trois cents entreprises du secteur qui appliquent ces accords, celles-ci emploient l’équivalent de neuf mille salariés.
D’ici la date d’application de ce dispositif, l’UIMM Yonne disposera autour d’une task-force d’un dispositif complet afin d’accompagner ses adhérents dans ce qui ressemble à une grande révolution de palais. La révolution industrielle du XXIème siècle au plan social ?
Thierry BRET
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