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Julien ODOUL (RN) en appelle à l’esprit républicain des élus locaux : pour que la démocratie ne soit pas bafouée…
février 25, 2022Ouf, on respire chez les partisans de Jean-Luc MELENCHON. La France Insoumise (LFI) verra bel et bien son leader trublion de la sphère politique débattre lors de la prochaine joute électorale. Mais, du côté des militants du Rassemblement National (RN), l’inquiétude persiste toujours. Idem chez Reconquête ou à Debout La France. A dix jours de la clôture de la collecte des parrainages, Julien ODOUL monte au créneau. Il sollicite l’aide des présidents des EPCI. Au nom de la sauvegarde de la démocratie…
SENS : Cinquante petites voix. Une broutille, certes, mais il faut combler le trou pour arriver à la sacro-sainte barre fatidique des cinq cents parrainages, chiffre nécessaire pour prétendre, en étant qualifié de manière officielle, à la course à la présidentielle 2022.
Trois fois rien, en somme. Il suffirait juste que quelques élus se mobilisent enfin et remplissent en leur âme et conscience et sans esprit partisan aucun leurs devoirs régaliens, au nom de la démocratie, pour y parvenir.
Leurs devoirs régaliens ? Utiliser le pouvoir qui leur a été conféré par la constitution depuis 1962 de parrainer l’un des prétendants au fauteuil élyséen. Ils sont 42 000 à pouvoir y prétendre dans l’Hexagone. Une simplicité enfantine, donc, sur le papier, surtout quand on a seulement une quinzaine de candidats sérieux qui possèdent des velléités idéologiques à prendre le départ.
Un devoir, ne l’oublions pas, qu’ils doivent aussi à celles et à ceux qui les ont portés au pinacle de la représentativité citoyenne.
Oui mais, voilà. Sur les 42 000 élus, celles et ceux que nous côtoyons au quotidien et de proximité aux quatre coins de l’Hexagone, seulement dix mille d’entre eux ont osé franchir le Rubicon du parrainage. Avec courage et franchise.
Un excès de faiblesse inexplicable. Si ce n’est la disparition de l’anonymat qui a profondément chamboulé la donne, merci François HOLLANDE jamais à court d’une idée géniale, offrant des moyens de pression évidents à quelques politiciens usant de perfidie pour faire barrage à la démocratie. Une situation ubuesque qui provoque l’ire et des remous dans le cénacle politique hexagonal.
Un scandale qui serait préjudiciable à la démocratie…
De ce fait, à date, les Français pourraient se voir « voler » le pluralisme de l’élection présidentielle parce que plusieurs candidats peinent à boucler, non pas leur budget de campagne, mais leur indispensable validation inhérente à ces parrainages d’un autre temps démocratique !
Si Jean-Luc MELENCHON et Yannick JADOT, se sont rassurés au début de la semaine après avoir vu passer le couperet de pas loin, obtenant enfin et après moult sueurs froides lesdits sésames, quid aujourd’hui des candidatures de Marine LE PEN, Eric ZEMMOUR, Nicolas DUPONT-AIGNAN, Christiane TAUBIRA, Philippe POUTOU ou de la représentante du parti animalier, Hélène THOUY ?
En ces périodes troubles où la démocratie vacille et la liberté de penser autrement se défend armes à la main bec et ongle, et face au scandale démocratique incroyable que consisterait l’élimination d’office de ces candidats dont certains représentent près de 30 % dans les sondages, l’un des leaders régionaux du Rassemblement National, Julien ODOUL, a décidé de réagir, prenant le taureau par les cornes, et surtout sa plume pour se lancer dans un exercice épistolaire inhabituel : rédiger une lettre ouverte aux présidentes et présidents des intercommunalités de Bourgogne Franche-Comté.
Objectif de cette missive : les appeler à se mobiliser en faveur du soutien démocratique du parrainage, qui ne fait pas foi d’engagement envers le candidat.
Un courrier dont pourrait s’inspirer les autres chefs de file des partis Reconquête, Debout La France, de la gagnante de la Primaire populaire Christiane TAUBIRA, du Nouveau Parti Anticapitaliste ou du parti animalier en l’adressant également à tous ces élus de proximité qui se doivent de préserver le peu de liberté qu’il nous reste : celui de l’éclectisme idéologique et du choix démocratique, terreau majeur d’un scrutin national tel que la France le mérite.
En savoir plus :
La publication intégrale de cette lettre ouverte au nom du pluralisme politique et du débat d'idées :
« Débloquez les parrainages pour que vive la République !
Mesdames les Présidentes, Messieurs les Présidents,
Notre démocratie est en grand danger. A l’heure où je m’adresse solennellement à vous, Marine LE PEN ne peut pas se présenter à l’élection présidentielle des 10 et 24 avril 2022. En effet, il lui manque 50 parrainages pour obtenir le droit de représenter des millions de Français. Comment se fait-il que cette règle des 500 signatures, aussi indigne qu’absurde, puisse priver d’élection une candidate qui a rassemblé 11 millions d’électeurs en 2017 et qui réunirait, aujourd’hui selon les sondages, entre 44 et 46% des suffrages au second tour dans deux mois ?
Vous avez la capacité et la responsabilité d’éviter un naufrage démocratique sans précédent qui serait lourd de conséquences pour la pérennité de nos institutions déjà fragiles et pour la paix civile. Nombreux sont les maires que nous rencontrons qui se refusent à parrainer la candidate que je soutiens par crainte des pressions réelles ou fantasmées, des intimidations ou des représailles politiques. Comme vous le savez, l’organisation territoriale actuelle assure une place prépondérante et une influence notable aux exécutifs des communautés de communes, communautés d’agglomération et métropoles. Face au scandale annoncé qui verrait la disqualification de trois candidats légitimes représentant plus de 40% de l’électorat, vous devez agir rapidement pour débloquer la démocratie !
Dans l’esprit du geste républicain exemplaire de David LISNARD, président LR de l’Association des maires de France, qui a envoyé son parrainage à Jean-Luc MELENCHON, je vous demande d’inviter tous les maires de votre collectivité qui n’auraient pas encore effectué leur devoir, à donner leur signature républicaine à Marine LE PEN avant le 4 mars.
Il ne s’agit pas d’un soutien ou d’une adhésion politique mais fondamentalement d’un acte civique pour que cette campagne présidentielle se tienne dans de bonnes conditions dans le respect de la diversité des opinions et avec le souci de la représentativité des Français.
Je vous prie d’agréer, Mesdames les Présidentes, Messieurs les Présidents, l’expression de mes salutations républicaines.
Julien ODOUL
Porte-parole du Rassemblement National
Président du groupe Rassemblement National
Conseiller régional de Bourgogne Franche-Co ».
Thierry BRET
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« Oh Barbara, quelle connerie la guerre… ! » : l’ours russe est sorti de sa tanière…
février 25, 2022Comment dit-on « Barbara » en ukrainien ? Est-ce qu’en ce jour de larmes et de sang, « il pleuvait sans cesse » sur Kiev comme la pluie pleurant sur Brest dans le poème de Jacques PREVERT… ? Depuis ce matin, quatre heures en France, l’ours russe est sorti de sa tanière et griffe de sa lourde patte le territoire ukrainien. Réveil « chiffon », réveil « gueule de bois » à l’écoute des nouvelles en provenance de ce pays aux portes de l’Europe mais qui paraît encore plus proche ce matin, tétanisés que nous sommes à l’idée d’un retour à une guerre totale sur le sol européen.
TRIBUNE : L’autocrate de Moscou a berné tout le monde, maniant l’art de la manipulation et du mensonge comme personne. Un autocrate à l’appétit insatiable se jouant de ses partenaires occidentaux comme un chat avec sa proie. « Imprévisible » Vladimir POUTINE peut-on entendre de-ci de-là, mais il suffit de se souvenir de ses faits d’arme depuis son arrivée à la tête du Kremlin il y a 22 ans, pour ne pas s’étonner de le voir une fois de plus, enfreindre de manière flagrante le droit international.
La liste de ses méfaits est longue : envahissement de l’Ossétie du Sud, région géorgienne frontalière de la Russie en 2008, annexion de la Crimée en 2014, avion de ligne de la Malaysia Airlines abattu en juillet de la même année au-dessus de l’Ukraine, accusation de crimes de guerre en Syrie en soutien indéfectible à son grand ami et alter ego, Bachar El-ASSAD, complicité avec son vassal biélorusse, Alexandre LOUKACHENKO dans le détournement d’un avion dans lequel se trouvait l’un de ses plus farouches opposants, Alexeï NAVALNY, après une tentative d’empoisonnement…
Comment ne pas évoquer l’écrasement de toute opposition intérieure et tous ces journalistes assassinés, Anna POLITKOVSKAIA, Pavel CHEREMET, Natalia ESTEMIROVA, Anastasia BABOURAVA, sans oublier Boris NEMTSOV, politicien opposé à sa politique, abattu le 27 février 2015, sur le pont Bolchoï Moskvoretski, au centre de Moscou, à quelques pas du Kremlin ? Autre bravade le 17 décembre dernier, lorsqu’il menaçait implicitement de « vitrifier l’Europe », se présentant comme une victime « encerclée ».
Un dictateur qui « se torche » avec les traités internationaux…
Vladimir POUTINE est un homme qui ne comprend que le rapport de force, toujours dans l’humiliation née de la chute de l’empire soviétique en 1991, vécue en arrivant au pouvoir il y a deux décennies, comme la « pire catastrophe » du XXe siècle et prêt à tout depuis, pour redonner à la Russie impériale ses fastes d’antan.
N’est pas Pierre le Grand qui veut et le tsar est nu, fut-il affublé d’une panoplie guerrière dévastatrice. Un dictateur qui a peur de la démocratie et, pour reprendre la dialectique employée en septembre 1998, alors qu’il menaçait les terroristes tchétchènes de les « poursuivre jusque dans les chiottes », se « torche » avec les traités internationaux et tire la chasse sur tout principe régi par les droits de l’Homme ou la démocratie.
Quelles réelles mesures de rétorsion mettre en place pour l’affaiblir, quand on sait que l’Europe dépend en moyenne à 40 % de la Russie pour son approvisionnement gazier, loin devant la Norvège et l’Algérie ? Une dépendance accrue même pour des pays comme l’Autriche, la Pologne ou la République tchèque, tributaires à 75 % de l’ex-URSS, pour leur alimentation en gaz. On sait déjà, comme l’a rappelé cyniquement l’ancien président Dmitri MEDVEDEV, que l’Europe allait devoir se résoudre à payer bientôt son gaz « 2 000 euros pour 1 000 m3 de gaz, soit plus du double du prix actuel… ».
Sommes-nous prêts à mourir pour Kiev ?
Si notre pays, grâce à la part de nucléaire dans son mixte énergétique, ne dépend qu’à moins de 20 % du gaz russe, combien de temps encore avant de voir les prix remonter en flèche, une fois les élections présidentielles passées ? Le baril de pétrole a atteint pour sa part hier les 105 dollars, un record depuis 2014. Quant aux cours du blé, dont l’Ukraine est le quatrième exportateur mondial, ils se sont envolés à l’ouverture hier matin, à peine connue l’invasion russe.
A l’aune de l’inflation à venir, quels sacrifices sommes-nous prêts à accepter au quotidien pour empêcher que demain la place Maidan à Kiev, ne devienne une nouvelle place Tian'anmen, de sinistre et sanglante mémoire ?
En 1939, dans un élan pacifiste, le socialiste (et futur collaborationniste !) Marcel DEAT incitait chacun à s’interroger sur la nécessité de « mourir pour Dantzig », en référence au territoire polonais menacé par l’Allemagne nazie. Est-on prêt aujourd’hui à « mourir pour Kiev ? Et si oui, comment ne pas résister à la tentation de s’arrêter en chemin à Munich, triste souvenir d’accords du même nom et d’une paix illusoire…
Dominique BERNERD
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La France va quitter le Mali : doit-on lui faire un mauvais procès ?
février 24, 2022Ceux qui déclarent que la fin de l’opération Barkhane est un échec du Président Macron et une défaite pour la France, au même titre que ceux qui ont comparé Bamako avec Kaboul se trompent lourdement. Ils font de la politique de bas étage. D’abord, ne confondons pas le départ précipité des Américains de l’Afghanistan qui s’en vont « la queue entre les jambes » sous la protection de leurs ennemis avec le retrait français étalé sur six mois. Si la guerre en Afghanistan marque la défaite américaine, le retrait de la France au Mali n’est en aucun cas une défaite militaire !
TRIBUNE : Depuis son indépendance en 1960, le Mali a souvent été confronté à des difficultés : sécheresses et famines récurrentes, dictatures, coups d'état, irrédentisme touareg... et depuis quelques années islamisme djihadiste avec l'arrivée d'Al-Qaïda au Maghreb.
En 2013, les militaires français épaulent l’armée locale à la demande même des autorités maliennes. C’est le début de l’opération Serval. En 2013, c’est l’installation de la Mission intégrée des Nations Unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA), composée de 12 600 « Casques Bleus » chargés de stabiliser le Nord. En 2014, les Djihadistes progressent dans le pays. C’est le début d’une nouvelle opération française appelée Barkhane. Toutes ces interventions militaires n’ont rien pu empêcher : ni la progression des djihadistes ni les dérèglements politiques.
La junte militaire malienne a renversé un pouvoir adulé en son temps par le Président François HOLLANDE et surfe aujourd’hui sur un sentiment antifrançais qui se propage peu à peu. L’ancien président socialiste n’est pas très objectif et plutôt incongru quand il déclare qu’au Mali, Emmanuel MACRON aurait dû se retirer plus tôt…
La suite des opérations : un départ à six mois…
Le Mali était au cœur du dispositif antiterroriste français et européen au Sahel. Ce départ du pays va forcer Paris à accélérer cette réorganisation dans d'autres pays de la région, menacés par la contagion djihadiste, notamment dans le golfe de Guinée.
« Nous considérons que la lutte contre le terrorisme est quelque chose d'essentiel pour le Mali, pour le Burkina-Faso, pour le Niger et pour les pays côtiers », a assuré le président ivoirien Alassane OUATTARA.
« Les bases de Gossi, de Ménaka et de Gao vont fermer », a précisé en conférence de presse Emmanuel MACRON. Une fermeture qui prendra de quatre à six mois. D'ici là, « nous maintiendrons nos missions de soutien au profit de la MINUSMA » promet-il. Mise à part un possible renforcement de sa présence au Niger voisin, qui héberge déjà une base aérienne française et 800 militaires, Paris ambitionne de proposer ses services à d'autres pays d'Afrique de l'Ouest (Côte d'Ivoire, Sénégal, Bénin...) pour les aider à contrer la propagation des djihadistes vers le golfe de Guinée. N’oublions pas non plus que c’est à partir de ses anciennes bases du Moyen-Orient, que le terrorisme islamique s’est propagé en Europe ! Encore 2 500 à 3 000 soldats français devraient présents au Sahel, d'ici six mois, après le retrait du Mali, selon l'état-major.
La France devra sortir la tête haute…
Les 58 soldats français morts lors des opérations Servane et Barkhane n’ont pas donné leur vie pour rien. Le Président de la République a raison de récuser un échec français au Mali, ne serait-ce que pour leur mémoire.
De plus, si échec il y a, il n’est en aucun cas militaire. Les échecs dont on peut parler sont économiques et politiques et non spécifiquement français. La communauté internationale n’a rien vu venir : ni l’avènement d’une junte, ni l’intervention sournoise de la Russie dans le conflit. Une dimension supplémentaire vient de s’ajouter à la crise au Sahel. Avec l’arrivée ces derniers jours d’hommes en arme russes au Mali, des militaires selon Bamako, des mercenaires du groupe Wagner selon Paris et ses alliés. Le conflit dans la région, qui se nourrissait de tensions religieuses, communautaires, économiques et environnementales, devient également objet de rivalités internationales. Et les Chinois ? Bien vu l’artiste, ils sont de plus en plus présents au Mali : commerces en tout genre, coopérations économiques de toute nature, immigration chinoise rampante…
Bref, après l’ours de Sibérie, le tigre de l’Asie arrive !
Jean-Paul ALLOU
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Gérard-André pousse un coup de gueule : « la presse doit se battre pour davantage de pluralisme… »
février 22, 2022« Chers amis de France Inter, et allez..., ce matin encore ce 20 février 2022, c'est le tour d’une députée LREM qui parle de son expérience de jeune parlementaire. Quelle « audace », cette interview d'une jeune députée LREM ! Bien entendu, j’aurais pu en rester là, être en colère ou pas, et ne rien vous dire... parce que certains d'entre vous (pas tous j’espère) allez prendre la remarque d’un quidam quelconque (comme moi qui signe ce papier) en vous disant : encore un criticailleur de journalistes, un criticailleur des rues et/ou des ronds-points (pour rester poli).
BILLET : Que se passe-t-il... à/sur France Inter ? Pourquoi si peu d'indépendance ? Où est le pluralisme qui respecte les auditeurs ? Elle est où l'égalité du temps de parole en ce temps d’élection ?
Cousues de fil blanc, ces interviews, sur un ton feutré, comme celle de ce matin, 20 février 2022 : elles sont insupportables ! D’autant qu’elles n’apportent rien de rien, sinon de faire un peu de pub (copinage peut-être ?) à une avocate qui va retrouver (peut-être) la vie civile et son cabinet d’avocate, si j’ai bien entendu car, avec mon amie-amour, je buvais mon café tout en regardant le ciel nuageux.
Les bras ne m'en tombent pas (cette expression est redevenue trop à la mode), bien au contraire, mes bras montent au ciel et je me dis en écoutant cette interview si pauvre, si petite !
Ô mon dieu, qu’est devenu France Inter ?
Encore un journaliste (en l’occurrence une) qui ne respecte pas ce si beau métier. À « l'Huma », journal d’opinion, on peut comprendre qu'on privilégie des interviews de communistes mais sur France Inter ? Radio de tous (?) les Français, qu’ils soient noirs, blancs, jaunes, rouges...de toutes confessions...
Des médias qui n’ont pas les mains libres et sont inféodés aux politiques…
Bref, vous ne devez pas sortir souvent des studios et vos masques vous couvrent les oreilles, semble-t-il, sinon vous entendriez bon nombre d’auditeurs qui s’indignent de ces grosses ficelles et de ce genre d'interviews...
Bref, vous avez beau dire et répéter, presque chaque matin, « France Inter est la radio la plus écoutée de France », beaucoup d’auditeurs ne sont pas dupes et moins polis que moi.
Chers amis de France Inter, ce n'est pas une colère, c’est un constat !
Et loin de moi de critiquer tous les journalistes (de France Inter ou d’ailleurs...) mais vous devriez vous battre pour plus de pluralisme car même si vous vous en défendez, vous n’êtes pas libres et certains ne sont que les porte-paroles de l’AFP (ou d’agences équivalentes) et trop souvent les porte-paroles de LREM et du chef de l’Élysée.
Ai-je eu raison de passer du temps pour vous dire cela ?
Malheureusement, je sais que comme vous le faites lors des émissions de 8h20 où vous claironnez « appelez-nous » même deux minutes avant l’interview alors que depuis 30 à 40 minutes, les auditeurs retenus pour l’antenne ont été choisis et que vous n’en passerez qu’un ou deux après avoir dit et répété aussi «ce matin il y a de très nombreux appels, appelez-nous vite, joignez le standard au 01 45 24 70 00 ». Là aussi la ficelle est grosse !
Par souci de non anonymat, je signe de mon nom Gérard Gaillard, auditeur régulier de France Inter.
Gérard GAILLARD
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La santé, enjeu majeur du vote au féminin : les prétendants à l’Elysée ne doivent pas l’ignorer
février 21, 2022Les plus machistes racontent que les femmes votent pour la beauté des hommes ! Aujourd’hui, cette affirmation est bien morte ! Les femmes se montrent politiquement responsables et briguent la plus haute fonction. On peut se poser la question du vote « genré ». Existe-t-il un vote plus féminin ? Il est certain que le vote transgenre s’oriente plutôt vers les partis politiques amis : plus à gauche qu’à droite.
TRIBUNE : Les sondages montrent déjà que les femmes s’abstiennent plus que les hommes. Aux dernières élections régionales avec un record de 66 % d’abstention au niveau national, ce sont surtout les femmes qui se sont abstenues avec des taux voisins de 85 %, selon les tranches d’âge !
Un désintérêt pour la vie politique ? Non, surtout par pragmatisme : les femmes veulent la certitude de l’utilité du vote. 85 % des femmes indiquent que le genre du candidat ne les influence pas, contre 76 % pour les hommes !
55 % des femmes sont intéressées par la campagne électorale contre 69 % du côté des hommes. Attention aux conclusions hâtives : nous sommes encore dans une précampagne, qui est plus une phase de sélection avant la phase de discussion des propositions de tous les candidats approuvés officiellement.
La droitisation du vote féminin est conforme à la hausse générale des intentions de vote sur le plan national. Marine LE PEN, Eric ZEMMOUR et Nicolas DUPONT-AIGNAN captent près de 35 % du vote féminin.
La confiance des femmes en question…
Depuis plus de trente ans, les femmes font de plus en plus confiance à une femme pour gérer le pays. En 1984, elles étaient 55 %, aujourd’hui elles sont plus de 80 %.
Pour les droits des femmes et la lutte contre le sexisme, les femmes sont inquiètes à hauteur de 66 % vis-à-vis d’Eric ZEMMOUR, 47 % pour Jean-Luc MELENCHON, 41 % pour Marine LE PEN et 32 % pour Emmanuel MACRON…
On voit nettement une inquiétude à l’idée que le candidat ZEMMOUR arrive à l’Elysée.
Pour les femmes, le bilan du président Macron est jugé négativement dans tous les domaines, à l’exception des relations internationales. Sur la question du droit des femmes, érigé en grande cause du quinquennat, le jugement est très mitigé pour les françaises.
Les femmes et les enjeux déterminants de la campagne…
Le top 5 des enjeux les plus importants sont la santé 71 %, la sécurité 70 %, le pouvoir d’achat 65 %, l’éducation 64 % et la précarité 61 %. Immigration, impôts et chômage sont à plus de 55 % des préoccupations des femmes.
Si on cible les tranches d’âge, le top 3 pour les moins de 25 ans est le droit des femmes et le sexisme à 86 %, devant la santé à 73 % et l’environnement à 71 %.
Et pour les plus de 65 ans, le trio de tête est la santé à 81 %, la sécurité à 76 % et la précarité à 67 %.
Tous âges confondus, la santé sera sans nul doute un facteur discriminant pour départager les candidates et les candidats. Paradoxalement, l’environnement n’est pas une préoccupation majeure pour la plupart.
Les candidats qui seraient tentés par des chirurgies esthétiques afin de présenter une image jeune, sans rides, Botoxée à outrance, bref se « faire plus beaux », se tromperaient lourdement ! Les femmes votent pour des candidats, plutôt asexués mais avec des idées fortes qui les rassurent sur leur devenir et l’avenir de leurs enfants et de leur pays !
« La femme serait vraiment l’égal de l’homme le jour où, à un poste important, on désignerait une femme incompétente… ». A méditer cette citation de Françoise GIROUD !
Jean-Paul ALLOU
NB : Les chiffres donnés dans cet article sont conformes au sondage IFOP du mois d’octobre 2021.
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