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Le PS 89 veut barrer la route au RN : le bureau fédéral choisit le bulletin MACRON en toute responsabilité
avril 13, 2022La gueule de bois après la cuisante défaite de leur candidate. C’est sûr, pour les militants du Parti Socialiste, à l’instar de celles et ceux qui soutenaient les couleurs de l’écologie ou des Républicains, le terme de ce premier tour de scrutin présidentiel ressemble à une énorme pilule, difficile à ingurgiter ! Pour autant, du côté de la Fédération départementale du PS de l’Yonne, le choix ne fait pas l’ombre d’un doute le 24 avril. Il faudra déposer le bulletin d’Emmanuel MACRON dans les urnes…
AUXERRE : Une seule priorité pour les membres de la Fédération départementale du Parti Socialiste de l’Yonne, le dimanche 24 avril : « faire barrage à l’extrême droite ! ».
Ce ne sera sans doute pas de gaieté de cœur pour les fidèles du parti de la rose de se rendre dans les urnes afin d’y déposer le bulletin du président sortant, qualifié pour le second tour de cette présidentielle.
Au lendemain d’une défaite historique pour leur formation, obtenant seulement 1,7 % des suffrages sur la candidature d’Anne HIDALGO, le PS n’a plus qu’une seule aspiration en tête : empêcher l’accession de Marine LE PEN et du Rassemblement National à l’Elysée.
Le Bureau Fédéral de l’Yonne est très clair sur ses intentions, comme en témoigne la publication d’un communiqué de presse, où le parti de gauche appelle ses électeurs à voter Emmanuel MACRON.
Toutefois, il est précisé dans cet écrit, « ce n’est en aucune manière un soutien à la politique gouvernementale mais un vote de responsabilité pour préserver la République et la démocratie… ».
Et de suggérer un peu plus loin que « le président candidat devait donner des gages à toutes celles et ceux qui vont faire jouer le sursaut républicain que nous appelons de nos vœux ».
Quant à l’échec de ce scrutin, le Bureau fédéral précise qu’il faudra en tirer les leçons pour l’avenir. Rejetant la responsabilité sur « l’incapacité des différentes formations de gauche à s’entendre, en amont, sur une candidature et un programme d’unité… ».
Elle est très loin l’union de la gauche issue du congrès d’Epinay en 1971. Après une telle déroute, c’est certain : François MITTERRAND, Georges MARCHAIS et Robert FABRE doivent se retourner dans leurs tombes en fustigeant leurs héritiers…
Thierry BRET
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Analyse d’une planète en déshérence sécuritaire : Bertrand BADIE en conférence débat au Cercle Condorcet de Sens
avril 11, 2022Le choix de la thématique ne pouvait pas mieux coller avec la conjoncture ambiante. Tout savoir des nouvelles donnes qui préfigurent de l’avenir de la sécurité internationale alors qu’à l’est de l’Europe deux pays frères, de surcroît, s’affrontent. Autant dire que les commentaires avisés du politiste et professeur à Sciences Po Paris devraient éclairer l’assistance…
SENS : La sécurité et l’ordre mondial s’invitent ce mardi soir au Cercle Condorcet. Terreau bien connu des réflexions analytiques poussées pour mieux comprendre où va le monde. Un monde en perpétuelle mutation et pas forcément du meilleur aloi, au vu des évènements actuels qui secouent la partie orientale de l’Europe.
Pour éclairer les lanternes toujours phosphorescentes des adeptes du fameux cercle philosophico-intellectuel du Sénonais, une pointure en la matière.
Spécialiste des relations internationales et politiste, invité des plateaux médiatiques parisiens où s’étudient les soubresauts de l’actualité, Bertrand BADIE évoquera lors d’une conférence débat les explications fournies par son dernier opus, paru en 2021 aux éditions Odile Jacob, « Les puissances mondialisées, repenser la sécurité internationale ».
Tour à tour seront abordées les menaces qui mettent en péril les états (pandémies, crises environnementales, mais aussi économiques, migratoires et alimentaires) et comment ces derniers protègent du mieux possible leurs citoyens.
Avec aussi, n’en doutons pas, les enjeux territoriaux et militaires tels que nous les observons à l’heure actuelle sur la planète. Et leurs conséquences sur notre société.
Une conférence débat à suivre au cinéma Confluences de Sens à partir de 18h30…
Thierry BRET
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Présidentielle : PCF, GRS, MRC et radicaux de gauche en appellent à choisir « la France des jours heureux »
avril 08, 2022Et si la vie de chacune et de chacun s’améliorait enfin ? Et si les intérêts du peuple et des salariés devenaient la préoccupation essentielle des responsables politiques en lice pour changer la France de paradigme ? Ce sont deux idées majeures qui auront été prônées durant la campagne par plusieurs forces de gauche dont le Parti Communiste, la Gauche Républicaine et Socialiste (GRS), le Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) et les Radicaux de Gauche.
AUXERRE : La France des « jours heureux » peut-elle réellement se construire ? A quarante-huit heures du premier tour de scrutin,la réponse est on ne peut plus affirmative auprès des quatre formations politiques qui se reconnaissent derrière le candidat communiste, Fabien ROUSSEL.
Aux côtés du PCF, les représentants de la GRS, du MRC et des Radicaux de Gauche font bloc autour de la grande révélation de cette campagne, Fabien ROUSSEL, qui, même s’il n’est crédité que de quelque 3 % des intentions de vote, aura su trouver sa place dans cette course d’endurance, bénéficiant d’une réelle cote de sympathie y compris auprès d’électeurs de droite !
Un communiste qui pourrait bien faire la nique à la représentante officielle du Parti Socialiste si l’on en croit la plupart des sondages, en la devançant au soir du dimanche 10 avril !
D’ailleurs, le secrétaire départemental du PCF dans l’Yonne Alain RAYMONT s’en fait l’écho avec la publication de son dernier communiqué de presse, invitant les citoyens de l’Yonne à se rendre aux urnes et à y déposer le précieux bulletin au nom du parlementaire nordiste de 52 ans.
« Voter Fabien ROUSSEL, écrit-il, c’est choisir un projet clair et novateur pour l’avenir de la France, le choix du travail avant le profit, de la hausse des salaires et des retraites, celui de la République laïque et sociale, mais aussi démocratique, écologiste et féministe avec des services publics pour toutes et tous… ».
Un choix qui ne pouvait se conclure sans faire allusion à l’une des thématiques sociétales récurrentes depuis qu’a éclaté la guerre en Ukraine : la souveraineté énergétique, industrielle et alimentaire. Garante de l’indépendance de l’Hexagone. Bref, celle des « jours heureux », en vérité. Alors, le 10 avril, sera-ce le « grand soir » de Fabien ROUSSEL ?
Thierry BRET
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La majorité présidentielle se mobilise à Auxerre : « barrer la route de la haine et du grand remplacement en France »
avril 07, 2022Plateau de premier choix pour l’ultime grand rassemblement des aficionados et militants du Président de la République dans l’Yonne. Un casting de poids fédérant toutes les composantes du collectif unioniste, Ensemble Citoyens, qui se range derrière le bilan et les perspectives incarnés par Emmanuel MACRON, mué en chef de guerre depuis l’invasion russe en Ukraine. Si Jean-Baptiste LEMOYNE a excellé dans un rôle inhabituel, celui de maître de cérémonie d’une soirée suivie par près de 200 personnes, les intérêts convergèrent sur la prestation musclée du ministre de la Santé Olivier VERAN. Le mot d’ordre est simple : bouter hors des urnes les extrêmes !
AUXERRE : Ils étaient tous là, ou presque. Affichant de larges sourires, multipliant les accolades (oubliés les gestes barrières trop contraignants !), serrant des poignées de main à n’en plus finir, s’immortalisant par smartphones interposés aux côtés des trois ténors de ce meeting qui fut orchestré dans un esprit bon enfant. Accessibles, détendus, en terrain forcément conquis face à leurs militants et sympathisants, la porte-parole de La République en Marche Maud BREGEON, et les deux membres du gouvernement, Olivier VERAN, ministre des Solidarités et de la Santé, ainsi que le régional de l’étape, Jean-Baptiste LEMOYNE, en charge des Français de l’étranger, du Tourisme, de la Francophonie et des PME/PMI (nouvelle corde à son arc qui ressemble de plus en plus à une harpe !) ont profité de ce bain de foule, presque de jouvence, pour délivrer les ultimes messages forts d’avant le premier tour.
Rien n’est jamais acquis dans une élection où il faut encore convaincre…
Un premier tour qui connaît un resserrement dans les sondages entre les deux favoris de ce scrutin présidentiel. D’un côté, en qualité d’outsider, la cheffe de file du Rassemblement National Marine LE PEN aura bénéficié de l’inéluctable diabolisation accentuée depuis quelques semaines sur les épaules du souverainiste Eric ZEMMOUR pour grimper dans les intentions de vote.
De l’autre côté, au-dessus de la mêlée se trouve Emmanuel MACRON en habit de Président de la République, tout auréolé de ses deux accessits supplémentaires glanés du fait du contexte international : celui de meneur pugnace à la grande cause européenne associé à sa casquette de « chef de guerre » portée depuis le début du conflit à l’est du continent.
Toutefois, rien n’est jamais acquis lors d’une échéance électorale. Le risque d’une abstention massive, créditée à l’heure actuelle sur une oscillation de 20 à 30 % selon certains instituts de sondage, pourrait troubler quelque peu la fête au soir de la prochaine journée dominicale dans le camp des supporters présidentiels.
Entre prudence, vigilance et incitation à se rendre nombreux dans les urnes, les flèches décochées par les trois hauts représentants du macronisme se devaient de faire mouche dans les esprits. D’une part, en désignant nommément les adversaires des extrêmes, de gauche comme de droite, « réels dangers pour la démocratie ». D’autre part, en effectuant le panégyrique d’un Président qui au terme de son quinquennat peut s’enorgueillir de présenter un bilan des plus honorables selon les commentaires avisés des différents participants.
Les élus de l’Yonne délivrent leurs bons points à la politique gouvernementale…
On l’aura compris : ce rendez-vous ne devait ressembler à aucun autre sur le fond et dans sa forme. Placées au centre de l’espace Vaulabelle, deux tables « mange debout » accueillaient les orateurs. La succession d’interlocuteurs, devrait-on dire. Ces derniers furent invités par un « Monsieur Loyal » peu commun mais en très belle dynamique : Jean-Baptiste LEMOYNE qui jouait les « David PUJADAS » sans prompteur mais avec des questions très ciblées.
Chacun aura droit ainsi à sa mise en lumière oratoire lors de prises de parole au timing quelque peu disparate (!) mais en délivrant, moyennant ressentis personnels et une multitude d‘exemples concrets, leur soutien inconditionnel au locataire élyséen.
Parmi les intervenants, citons pêle-mêle du côté féminin (galanterie oblige, la sénatrice Marie EVRARD, la députée Michèle CROUZET, la conseillère régionale Muriel VERGES-CAULLET, la conseillère départementale Irène EULRIET…), et du côté de la gent masculine, le président départemental du MoDem, Pascal HENRIAT, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, président d’AGIR La Droite Constructive, les conseillers départementaux Yves VECTEN, Cédric CLECH, le maire de Seignelay Thierry CORNIOT, l’élu de Massangis Xavier COURTOIS, le président de l’AMF 89 Mahfoud AOMAR, etc.
Même l’inamovible ancien coach de l’AJ Auxerre, Guy ROUX, pour tous les amoureux du ballon rond hexagonal y alla aussi de sa petite causerie, ôtant le masque protecteur lui occultant la moitié du visage le temps de ses propos ! Un soutien très net de l’emblématique ambassadeur sportif de l’Yonne envers Emmanuel MACRON qui ramena Olivier VERAN à quelques souvenirs personnels (et footballistiques !) vécues en sa compagnie jadis.
La séquence ludique proposée par Maud BREGEON !
Vint le moment où la porte-parole de La République en Marche Maud BREGEON s’amusa à une parodie de jeu avec le public afin de déterminer si les mesures prises par le chef de l’Etat et son gouvernement se situaient plutôt à gauche ou à droite, voire au centre, tout bonnement au cours de ces cinq dernières années. Une récréation qui plut beaucoup au public, plutôt participatif dans l’épreuve.
Jusqu’au moment où l’interlocutrice asséna la phrase mémorielle de la soirée : « Emmanuel MACRON ne regarde pas à gauche, il ne regarde pas à droite mais en fait il a toujours regardé tout droit ! ». Pas de strabisme politique, donc !
Puis, reprenant sa démonstration dans un silence approbateur, « il vaut mieux une bonne mesure de droite qu’une mauvaise mesure de gauche et inversement… ». Un résumé, en somme, de la stratégie du chef de l’Etat qui se fit applaudir de longues minutes par une assistance convaincue par les propos de la jeune femme.
Prudente, Maud BREGEON rappela, se retournant vers Guy ROUX, que « jusqu’à la dernière minute, rien n’est jamais joué dans une rencontre de football ».
L’oratrice souligna qu’il ne fallait pas se laisser endormir ni par les sondages ni par les médias (tiens, tiens !).
Faire que le réveil ne soit pas douloureux pour la France le 25 avril…
Durant douze minutes, c’est un Olivier VERAN détendu qui prit la parole, présentant les grandes lignes de son bilan avec sa casquette ministérielle avant de l’enlever symboliquement pour affirmer son rôle de militant afin de mieux défendre le programme porté par le candidat Emmanuel MACRON.
Il parlera de la solidarité à la source (des prestations sociales auxquelles certains Français ont droit et qui vont être fusionnées en une seule ligne budgétaire, qu’elles seront données au bon moment aux personnes sans que ces dernières soient dans l’obligation de les demander…), de la simplification administrative, de centaines d’emplois qui vont être créés sur cet item, ainsi que de la lutte contre la fraude.
Puis, se recentrant sur le scrutin, Olivier VERAN insista sur le fait que « ce ne seront pas les candidatures des Républicains, du Parti Socialiste et des Verts qui représenteront une sérieuse menace pouvant entraver la victoire des Marcheurs ». Une analyse peut-être influencée par la teneur des sondages. Mais, en revanche, les adversaires qui sont clairement identifiés sont les partis des extrêmes. De gauche comme de droite et qui possèdent à ses yeux, une multitude de points communs. Citant les « connivences troubles » avec la Russie de POUTINE, un « rapport à la République et à la démocratie extrêmement douteux », incitateurs à la violence sociale.
« Marine LE PEN se présente comme la candidate du pouvoir d’achat, affirma avec un zeste d’ironie le ministre-militant, c’est de son pouvoir d’achat dont elle parle puisqu’elle perçoit 5 000 euros par mois pour un parti qu’elle ne préside pas, 5 000 euros par mois pour un rôle au parlement dans lequel elle ne siège pas, et elle pérore en nous expliquant que nous ne faisons rien pour les pauvres et les précaires ! ».
Avant de conclure, l’air grave, par la phrase prophétique : « on ne peut pas se réveiller le 25 avril au matin avec le visage d’une France repliée sur elle-même, une France qui prône la haine et le « grand remplacement » ».
Thierry BRET
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Présidentielle : « Mesdames, Messieurs les candidats, vous en faites quoi de nos vraies préoccupations ? »
avril 06, 2022Pour certains, comme Michel ONFRAY, le vainqueur de l’élection présidentielle sera obligatoirement « Maastrichtien ». Cette position exclut de facto Marine LE PEN et Eric ZEMMOUR. Pour l’égérie du RN, c’est plus flou. Elle est comme Emmanuel MACRON pour l’espace Schengen, pour l’euro, pour l’Europe, même si elle souhaite revoir les contours… En résumé dans cette configuration, les sondages donnent torts à notre philosophe. Quelles promesses dans les déclarations des candidats à la présidentielle ?
TRIBUNE : On ne le répétera jamais assez, les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. Comme dans l’enfer, on peut lire une litanie de bonnes intentions.
Tous veulent une France hégémonique, leader en Europe et dans le monde, pour certains redonner le pouvoir au peuple, défendre la ruralité, rétablir la sécurité, lutter contre les discriminations,… on pourrait poursuivre à l’infini les promesses de nos candidats. Les plus cohérents restent, Philippe POUTOU, Fabien ROUSSEL et Nathalie ARTHAUD : ils nous proposent le « grand soir » et la fin du capitalisme, rien de moins !
Quelles sont les erreurs de nos candidats ?
D’abord juste la forme : sans doute très mal conseillé par quelque McKinsey, notre candidat de Président commet deux erreurs dans sa présentation. Il écrit en gros sur une photo peu convaincante, « Nous tous », traduire : « Personne ». Le plus grave, le début de chaque paragraphe débute par : « en me faisant confiance ». C’est le B-A BA dans les écoles de commerce : tout appel à la confiance est traduit immédiatement par « méfiance » !
Bref, sur le fond tous les thèmes ou presque, sont survolés en pure démagogie mais sur les préoccupations les plus importantes, quoi de neuf ? Quelle créativité ? Quel facteur clé de succès ?
Mesdames, Messieurs les candidats demain matin vous faites quoi pour améliorer le sort des français et de la France ? Quelles actions immédiates et prioritaires ? Le régalien est effleuré et nous allons vers des lendemains qui fâchent. Les pleurs et grincements de dents sont inévitables quel que soit le vainqueur. Nous sommes dans l’immédiateté et les citoyens souhaitent que l’on s’intéresse à eux au-delà même des enjeux politiques, des idéologies anti droite et anti gauche !
De grandes absences parmi les programmes…
La cause animale : des catalogues truffés de « y’a » « qu’a » « faut qu’on ». La lecture des propositions est édifiante : modérer, interdire, organiser des rencontres, lutter, alourdir… La palme revient au candidat Emmanuel MACRON (décidément !) qui, pour la cause animale ne propose qu’une seule action : « mieux assurer le recueil des animaux de compagnie abandonnés »…
Demain matin, vous faites quoi pour la cause animale ?
Du côté des handicapés, le handicap n'a pas trouvé sa place dans la campagne, au-delà d'une polémique sur l'inclusion des élèves handicapés. Dans les programmes officiels, les propositions des candidats sont plutôt floues. Dans leur majorité ils proposent une société plus inclusive, la création d’un service public ou un ministère intégrant le handicap. On reste vague, on noie le poisson et nos politiques ignorent, quand ça les arrange, les minorités… Bon, mais demain matin, vous faites quoi pour les handicapés ?
La tarte à la crème de cette élection : l’écologie dans toute sa splendeur !
Le dossier de la famille à présent. Éric ZEMMOUR et Nicolas DUPONT-AIGNAN veulent rétablir l'universalité des allocations, sans conditions de revenus. Valérie PECRESSE désire, quant à elle, instaurer une allocation de 900 euros par an dès le premier enfant. Éric ZEMMOUR souhaite favoriser les familles en milieu rural avec une bourse de naissance de 10 000 euros, attribuée aux familles françaises. Jean-Luc MELENCHON veut revaloriser l'allocation des familles monoparentales et Emmanuel MACRON veut l'augmenter de 50 %. Marine LE PEN propose de la doubler, seulement pour les familles françaises. Anne HIDALGO, Yannick JADOT et Fabien ROUSSEL souhaitent, quant à eux, augmenter la durée du congé parental et créer un congé paternité, afin de réduire les inégalités hommes-femmes. La baisse de la natalité en France questionne les politiques en campagne. Du saupoudrage, du clivage, de la démagogie, du « wokisme », de l’électoralisme, encore et toujours des intentions plus idéologiques qu’engageantes. Bon et demain matin on fait quoi pour anticiper la dénatalité en France ?
Quant à l’écologie, c’est véritablement la « tarte à la crème » des élections et le reflet des positions très clivantes au niveau national. Les français, surtout les jeunes, sont très sensibles à l’écologie, priorisent souvent l’écologie mais détestent de plus en plus les « écolos ».
A part les « Verts », tout le monde veut relancer la construction des centrales nucléaires, y compris le locataire de l’Elysée. Quelles anticipations pour permettre aux voitures des particuliers, aux véhicules professionnels (taxis, personnels soignants, artisans…) de recharger les voitures électriques ?
Les « Verts » en Allemagne participent au gouvernement et peuvent donc agir, voire peser sur la politique énergétique. Là où les Verts d’outre-Rhin voient de la participation active ; nos « Verts » français soulignent des compromis inacceptables. Le parti écologique français, ou plutôt l’égologie aura du mal à se remettre de ces élections.
Au final, il n’y a pas grand-chose de neuf dans ces élections. Les candidats sont les mêmes que la précédente édition de 2017 à l’exception d’Eric ZEMMOUR. Quant aux propositions, elles demeurent sur le même mode démagogique, sur la non-prise en compte de nos préoccupations… !
Alors ? Dimanche matin sera l’heure du choix ! « Bon choix Madame, bon choix Monsieur ! » comme le disait si bien le regretté GISCARD…
Jean-Paul ALLOU
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