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C’est une balade « entre ciel et sable » auquel nous convie Aurélien DOMERGUE avec une exposition au titre éponyme (« Sky & Sand »), qui magnifie à la fois la peinture et le dessin, mais aussi la technique de la sérigraphie. Embarquez pour un voyage onirique où l’art se fait rêve au travers d’œuvres exposées jusqu’au 22 février prochain au théâtre d’Auxerre…

 

AUXERRE : N'eut été cette peinture commandée par une amie de longue date, l’exposition « Sky and Sand », née de l’imaginaire et du talent d’Aurélien DOMERGUE, n’aurait peut-être jamais vu le jour…Une œuvre majeure qui a donné son nom à l’exposition et trône en majesté dans le foyer-bar du théâtre d’Auxerre, avant de prendre la direction de La Rochelle, son futur port d’attache. Le fruit de longues semaines de réflexions et d’un travail de plusieurs mois, où l’artiste a pu exprimer en toute liberté sa créativité, avec pour seule contrainte de respecter un format bien défini : « en fait, Alexandra, une amie d’enfance, souhaitait acquérir une peinture originale, née de mon univers mais de grandes dimensions et au format vertical, destinée à être installée chez elle, dans une montée d’escalier éclairée par un puits de lumière… ».

Avec au final une œuvre toute en contraste, où se mêlent différents thèmes autour de la symbolique de l’arbre et de ses racines : « pour à la fois évoquer l’ancrage, l’enracinement et la stabilité, face à l’impermanence du temps… ». Rien n’est immuable. C’est même l’un des principes fondateurs de la philosophie bouddhiste, illustrée ici par la fragilité du sable sur lequel semble reposer l’arbre tout entier, symbole de temporalité et d’écoulement du temps. Au fil des peintures et dessins, prédominent aussi les nuages, « tels une poésie en mouvement, ils sont là, à portée de main et il suffit de lever la tête pour en faire un lien entre nous et ce qui se passe au-dessus… ».

 

 

De l’Education nationale à l’Ecole des Beaux-Arts !

 

Natif d’Alès dans le Gard, Aurélien s’est dès sa prime jeunesse pris de passion pour l’art et le dessin : « avant de devenir brocanteurs antiquaires, mes parents tenaient une petite librairie où je lisais tous les livres et les BD me passant entre les mains. J’ai toujours vécu entouré de tableaux, mon père faisant aussi de la peinture… ».

Une passion qui le conduisit à suivre un cursus en arts plastiques à la faculté de Nîmes jusqu’à la maîtrise, avec à la clé, le choix de se tourner vers le professorat ou d’entamer une activité artistique. Après avoir suivi sa compagne d’alors, mutée à Auxerre et peu convaincu par une première expérience en collège, c’est un peu par hasard qu’il frappa à la porte de l’Ecole des Beaux-Arts de la rue de Paris. Bien lui en a pris et si l’Education nationale a perdu un élément prometteur, les Icaunais ont gagné au change : « de suite, l’environnement m’a plu, marqué par une liberté d’enseigner et de belles rencontres avec un public intéressé par le dessin… ». Ce ne sont pas ses élèves adultes du jeudi soir qui, présents en nombre au vernissage de l’exposition, qui diront le contraire !

 

 

L’apport du livre et de ses voyages dans l’œuvre picturale

 

Allusion à peine voilée à ses premiers amours de jeunesse et à une expérience de bibliothécaire, un an durant, à l’aube de sa vie professionnelle, le livre est très souvent présent dans l’œuvre de l’Auxerrois d’adoption.

En témoignent les peintures et dessins exposés, qu’ils se nomment « Murmurations » ou « Baron perché », un titre emprunté à l’écrivain Italo CALVINO, « cette bibliothèque dans les nuages m’a fait repenser à lui et à l’histoire de cet enfant décidant de vivre toute sa vie dans un arbre sans jamais en redescendre… ».

Des livres à l’âme vagabonde, épris de liberté, semblant prendre leur envol, qui ne sont pas sans faire penser aux personnages de FOLON, dont se souviendront avec émotion les noctambules des années 70, devant le générique d’alors de fin de programme d’ « Antenne 2 ». Une présence qui est tout sauf fortuite : « aujourd’hui, avec la culture du numérique, un peu immatérielle, tout semble aller vite mais j’accorde énormément d’importance à l’objet qu’est un livre, le fait qu’il ait appartenu à quelqu’un, qu’on se le transmette au fil du temps, qu’on se prête ou que l’on donne, souvent porteur d’histoires personnelles… ».

Des livres parfois « redécoupés » et travaillés, à l’image de cette œuvre baptisée « Fahrenheit », clin d’œil au titre éponyme de l’ouvrage mythique de l’écrivain Ray BRADBURY : « amoureux de science-fiction, c’est un livre qui m’avait beaucoup marqué, évoquant un sinistre autodafé. Aux yeux de certains, c’est dangereux un livre…».

Un dessin aussi hélas, comme en atteste le dixième anniversaire d’une tuerie perpétrée à Paris un jour de janvier 2015… Aurélien DOMERGUE signe toutes ses œuvres de son nom d’artiste, « ORL ». Un nom prédestiné, pour qui saura « écouter » l’exposition avec des yeux d’enfant !

 

 

En savoir plus :

Exposition « Sky and Sand » jusqu’au 22 février 2025

Théâtre d’Auxerre, 54 rue Joubert

Visite libre aux heures d’ouverture du théâtre

Contact : 06.89.39.42.17.

 

Dominique BERNERD

 


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La voix, grave, résonne dans la salle, amplifiée par une sonorisation de belle facture. Sa chaleur est envoûtante. A l’instar de l’écrin, à l’épure parfaite, qui accueille les amateurs du septième art, réunis pour vivre un moment merveilleux. Soit l’inauguration de ce site, un cinéma-théâtre flambant neuf, après de longs mois de réhabilitation, astucieusement baptisé le « Cyclope ». Tel l’Ulysse mythique reconnu pour sa grande intelligence, Lambert WILSON sort de la pénombre et avance au centre de la scène, en adoubant en qualité de parrain ce concept cinématographique novateur, véritable aubaine pour la localité de Cédric CLECH.

 

TONNERRE : L’acteur de 66 ans n’est pas le seul à apporter son total soutien au projet culturel porté dans la commune de l’est de l’Yonne. Comédienne de talent et à l’avenir prometteur, Solène RIGOT, jeune trentenaire à la verve pleine de fraîcheur, a le cœur plein de nostalgie à l’évocation de sa première « rencontre » avec la ville à la Fosse Dionne, quand elle tourna pour le compte du réalisateur Guillaume BRAQUE, en 2013, dans son long métrage, intitulé sobrement « Tonnerre ». Le dénominateur commun avec Lambert WILSON est évident. Elle sera la marraine, lui le parrain, de cet endroit qui ravit depuis qu’il est opérationnel dans sa nouvelle configuration les férus du septième art et de la chose artistique dans sa globalité.

 

Un drôle de nom qui n’a rien de mythologique !

 

« Le Cyclope » ! Quel drôle de nom de baptême pour un site artistique qui se veut résolument moderne dans ses aspirations et ses choix de programmation – on doit cela à la très professionnelle et toujours souriante Mariana GIANI, responsable de la salle -, bien loin de la mythologie grecque. D’ailleurs, que l’on ne s’y méprenne pas, foi de Cédric CLECH, l’édile, qui en apportera l’explication : le nom est une référence à l’œil de bœuf situé sur la façade à l’avant de l’édifice. Tout simplement ! De quoi décevoir les aficionados de tragédies grecques ou les férus de symbolisme à la limite de l’ésotérisme !

Ouvert depuis février dernier, le complexe culturel sis à proximité de l’hôtel de ville aura en Lambert WILSON – il est devenu un peu le régional de l’étape culturelle depuis qu’il s’est installé dans notre contrée dont il est fier – un ambassadeur de poids à la voix agréable et magnétique. Une histoire d’amour que le fils du regretté Georges WILSON, grand homme de théâtre, revendique bec et ongles.

Chanteur et comédien, à la renommée internationale, Lambert WILSON aime le verbe. Et le maîtrise si bien, dans toutes les occasions. A la scène comme dans la vie comme auront pu l’apprécier la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté Marie-Guite DUFAY qui n’a pas hésité à faire le déplacement depuis Dijon pour cet évènement inaugural ou le préfet de l’Yonne, Pascal JAN, grand amateur de belles lettres, un souvenir de son passé de recteur au sein de l’Education nationale.

 

 

Un western en guise de premier film projeté à la campagne

 

L’intervention de l’acteur qui a incarné Charles de Gaulle ou Jacques-Yves COUSTEAU dans « l’Odyssée » - pas étonnant qu’il soit associé au parrainage du « Cyclope » et par ricochet aux aventures mythiques d’Ulysse ! -, aura en ce point été remarquable. Avec le phrasé posé et réfléchi qu’on lui connaît. Une balade dans l’intime puisque l’acteur évoquera même un épisode de sa prime enfance…

« Quand j’étais petit dans un village de la région parisienne, très agricole, il y avait une épicerie café qui organisait très régulièrement une projection de cinéma. C’est là que j’ai vu mon premier film, c’était un western ! Cela réunissait les gens du village et l’ambiance se voulait joyeuse même si la projection était « pourrie » ! Pour moi, cette première vision du cinéma dans un village correspondait à une réunion, de joie de vivre et d’excitation pour l’enfant que j’étais… ».

Puis, il s’attardera sur la tournée promotionnelle, effectuée à travers l’Hexagone en 2023 aux côtés de la réalisatrice Emilie DELEUZE – son film « 5 hectares » dans lequel apparaît la merveilleuse Marina HANDS était à l’affiche le soir même au Cyclope – dans des cinémas associatifs et d’art et essai.

« Je me suis rendu compte de l’importance du tissu associatif pour la défense du cinéma, souligna l’acteur, et du soutien des salles municipales. On a ratissé une France plus rurale à travers des cinémas indépendants. J’ai été épaté par le travail de toutes ces personnes qui s’en occupent et bouleversé par la présence du public, dans ces salles pourtant très isolées… ».

 

 

Un cadeau inestimable fait au public qui aime le cinéma

 

Logique, en somme, que Lambert WILSON devienne le parrain naturel de ce « Cyclope » qui va offrir désormais un autre regard sur le septième art.

« C’est un grand honneur d’être le parrain d’une salle comme celle-ci, je suis fidèle à la Bourgogne depuis quarante ans et à Tonnerre… ».

Délivrant ensuite un message aux Tonnerrois, le comédien et chanteur – on n’oublie pas son excellente interprétation des grands succès du regretté Yves MONTAND, ce qui lui permit d’enregistrer un album de reprises en 2016 -, qualifia cet outil de culture local comme étant un « trésor ».

« C’est rare aujourd’hui de posséder cela, car les cinémas disparaissent de nos villes de province, c’est aussi une mission qui va dans les deux sens pour celles et ceux qui promeuvent le cinéma. Il y a la mission des gens qui font cette proposition comme les responsables d’une équipe municipale et celle des gens du cinéma qui le font vivre avec sa programmation. Mais, il y aussi la mission du public qui se doit d’encourager l’initiative en allant voir les films. C’est un cadeau que l’on vous fait ! ».

Un luxe inouï avec cette salle qui propose une programmation de belle qualité assurée par Mariana GIANI, dans des conditions optimales.

« Prenez-en soin de votre salle, conclut un Lambert WILSON enthousiaste, faites en sorte que le cinéma vive ! C’est encore un dernier endroit alors la société est froide comme le théâtre où chacun peut recevoir une respiration commune dont on a grandement besoin… ».

Une formule qui fut longuement applaudie au final par l’assistance. Normal, la parole du « Parrain » vaut de l’or. Comme ce « Cyclope », bon pied, bon œil, qui a vu sa fréquentation progressée de 55 % depuis sa réouverture…

 

Thierry BRET

 

 


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Décidément, le président du Rassemblement National semble avoir un sérieux penchant affectif pour l’ancienne capitale des Sénons ! Une nouvelle visite à Sens après celle du mois de mai lors de la Foire exposition, qu’il effectuera ce vendredi 20 décembre non pas pour y faire éloge de son idéologie souverainiste dans le cadre d’une réunion publique mais pour y assurer tout bonnement la promotion de son premier opus, publié aux éditions Fayard, « Ce que je cherche »…

 

SENS : Jordan BARDELLA est en tournée…promotionnelle ! Cela le change, effectivement, des tournées imputables aux campagnes électorales, celles notamment qui ont ponctué le calendrier de l’année en cours, avec les européennes dont il est l’un des parlementaires à Strasbourg, et surtout les législatives qui, elles, ne figuraient pas au planning des réjouissances politiques en début d’année !

 

 

Ce vendredi en début de soirée, à partir de 18h30, c’est dans la vêture d’un écrivain que le président du RN rendra une visite de courtoisie à ses fervents lecteurs du nord de l’Yonne ; celles et ceux qui ont acheté la récente publication « Ce que je cherche », avec l’objectif de repartir de cette séquence publique avec une dédicace de l’auteur. Sans doute, le député de la troisième circonscription, Julien ODOUL, qui devrait l’accompagner lors de ce déplacement, recevra-t-il son exemplaire à déposer sous le sapin ?! Un rendez-vous qui s’effectuera à l’EPONA, au 97 Rue de la République.

 

Thierry BRET

 


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Auxerre avait rendez-vous avec l’Histoire, samedi matin, pour le 159ème anniversaire du décès du Capitaine Jean-Roch COIGNET. Les membres de l’association éponyme, dans leur uniforme de la garde impériale ont assuré un spectacle haut en couleurs, au son des tambours. Une « grand-messe » napoléonienne les conduisant depuis la place de l’Hôtel de ville jusqu’au cimetière Saint-Amâtre où repose celui qui, à travers ses carnets, nous a légué un témoignage sans pareil des guerres du Consulat et de l’Empire.

 

AUXERRE : Pas évident de défiler au son des tambours, avec en fond sonore, les notes hivernales de « Jingle Bells » ou de « White Christmas », mais le 1er régiment de la Garde Impériale, depuis Iéna et Austerlitz en a vu d’autres et ils avaient fière allure tous ces grognards en tenue d’apparat, samedi matin, sur le perron de l’Hôtel de ville, sous les ordres du « Lieutenant Jérôme » et le regard attentif d’un personnage revenu pour la circonstance en une ville où il fit ses études, Louis-Nicolas DAVOUT, élevé à la dignité de maréchal d’Empire par Napoléon en 1804.

« Qui va boire ? C’est nous ! Qui va payer ? C’est vous ! ». De retour de campagne, les grognards ont soif et le font savoir mais pour l’heure, devront attendre un peu, le maréchal ayant décidé de passer les troupes en revue ! Un refrain bien connu se fait entendre, le « Chant du départ », aux notes approximatives, mais tout est bon pour terrasser l’ennemi ! On dit même que Napoléon qui en 1804, en fit l’hymne national, le préférant à « La Marseillaise ».

 

La purification de l’eau à la mode des blanchisseuses

 

Mais le 1er régiment des grenadiers à pied de la Garde impériale n’est pas constitué que de soldats à bonnets à poils. Etaient présentes également samedi matin, trois vivandières et une blanchisseuse, qui toutes, jouèrent à leur façon un rôle important dans l’épopée des guerres napoléoniennes. Les premières, rémunérées non par l’armée, mais par leur travail, vendaient des produits de première nécessité aux soldats, avec pour obligation, rappelle ce membre de l’association, « d’avoir toujours avec elles, du vinaigre pour purifier l’eau, considérée à l’époque comme impropre à la consommation… ».

L’autre alternative étant de ne boire que du vin ! Ce dont ne s’est pas privée la hiérarchie militaire un siècle plus tard, pour envoyer les poilus au casse-pipe lors de la Première Guerre mondiale ! Chaque régiment comptait en moyenne une blanchisseuse pour un millier d’hommes. Un chiffre pouvant paraître disproportionné, mais seuls les officiers d’alors, faisaient laver leurs chemises, « toutes ces dames devant obligatoirement être mariées à un homme du régiment »… Ouf ! La morale était sauve !

 

 

Un maître des horloges à la vêture de circonstance : Julien JOUVET

 

Autre figure emblématique des armées de l’époque, le sapeur, seul habilité à porter la barbe au sein du régiment, ainsi que le tablier et la hache, comme l’explique cet autre membre de l’association, « une hache pour dégager la route et saper le moral de l’adversaire, autant d’attributs repris des années plus tard par la Légion étrangère… ».

Avec cette anecdote sur le surnom donné à la baïonnette prolongeant le fusil des grognards : « les soldats l’appelaient Joséphine car comme Napoléon, ils la mettaient rarement au fourreau… ». Amis poètes, bonjour !

Mais le maître des horloges, alias Julien JOUVET, conseiller municipal et féru d’histoire veille au grain, dans sa redingote bleu marine aux boutons dorés de circonstance et il est temps pour le 1er régiment de la Garde impériale de lever le camp. Les ruelles du centre-ville résonnent du martèlement des sabots au passage des hussards à cheval, les maisons à pan de bois dessinant un décor que l’on croirait tout droit sorti d’une faille temporelle…

Cap sur le cimetière Saint-Amâtre pour celui qui y repose depuis 159 ans. Né à Druyes-les-Belles-Fontaines en 1776, Jean-Roch COIGNET fut de toutes les batailles, sans jamais être blessé. Une épopée quasi miraculeuse, racontée avec verve et authenticité par celui qui finit ses jours à Auxerre, à l’ombre de l’église Saint-Eusèbe, gardien à jamais de la mémoire napoléonienne, synonyme de gloire pour les uns, d’horreurs pour les autres... Génie militaire ou tyran sanguinaire, à chacun son empereur !

  

Dominique BERNERD

 

 


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Le « dress-code » est simple : il est en phase avec le calendrier du moment. Il est recommandé de venir sur la manifestation, revêtu de son plus beau pull de…Noël ! On peut donc craindre le pire, au niveau des motifs et des illustrations ! Qu’importe, l’essentiel est d’être dans l’esprit et sans se prendre au sérieux de la manifestation qui devrait drainer petits et grands, toute la journée de ce samedi, place de la Rivière et de l’église de 11 h à 20 h…

 

GURGY : Rien que le slogan mérite déjà que l’on s’y intéresse de plus près ! « J’peux pas, j’ai Marché de Noël à Gurgy ! ». De l’humour, encore de l’humour jusque sur l’affiche annonçant la manifestation qui présente deux personnages typiques des festivités de l’époque, un Père Noël et un renne affublés tous les deux d’un gros nez rouge, évoquant le froid polaire, sans doute. Quant au programme qui est énuméré sur l’affiche, il est prometteur quant aux réjouissances à venir, des moments d’allégresse que l’on doit à l’équipe municipale et à la commission Animations, pilotée par l’élue Laetitia DA SILVA. Du dynamisme à revendre qui se traduit sur la liste des festivités !

Stands gourmands, cadeaux artisanaux, bijoux, chorales de Noël (deux à trois seront présentes pour égayer l’atmosphère avec des chansons de circonstance), carrousel, buvette, présence de foodtrucks, concert de clôture, feu d’artifice…ce n’est qu’un maigre aperçu du contenu de cette manifestation devant séduire tous les publics, les marchés de Noël demeurant essentiellement un évènementiel aux vertus familiales.

L’animation sera assurée par une figure connue dans le landerneau de la radio – il collabora jadis avec la station RADYONNE – qui propose désormais ses services en « Monsieur Loyal », Franck LOUIS.

De l’aveu de Laetitia DA SILVA, il aura fallu de sept à huit mois de travail au sein de la commission Animations, aux côtés d’une demi-douzaine de collaborateurs, pour échafauder le programme et la logistique de ce rendez-vous, validé par l’édile de la commune, Cyril CHAUVOT.

 

 

Un programme copieux sous le sceau de la diversité

 

Le public devrait retrouver une quarantaine d’exposants sur cette manifestation, ponctuée de petites interventions à rythme régulier, par tranche de demi-heure. Les Motards en Colère ont confirmé leur venue ; ils proposeront des baptêmes sur leurs rutilants engins. Le Comité Miss Beauté Bourgogne y figurera également en très jolie compagnie ! Quant à l’espace culturel, il accueillera l’exposition d’Adeline GUYON et de Gérard COLLIN, complétant en termes de présentation la vision artistique des œuvres de l’excellent Jacques NIOGRET qui expose ses toiles depuis plusieurs semaines. Les chorales de l’Amitié, de l’association AKPLA et YSALIS offriront des moments enchantés tandis que des contes de Noël seront lus pour les plus petits à l’espace culturel. Le concours du panier garni du Conseil Municipal des Jeunes devrait mettre un peu de piment pour celles et ceux qui aiment les jeux de hasard ; il livrera son verdict du meilleur poids du panier aux alentours de 18h45. Un peu plus tard, il sera temps de regarder le ciel pour y apprécier les faisceaux de lumière du feu d’artifice. Prélude au concert du groupe « DEADLINE » devant débuter à partir de 20 heures place de l’église…

N'oublions enfin, la venue surprise d’un Père Noël, très attendu, devant faire son apparition à bord d’un…side-car ! Moderne, non ?!

 

Thierry BRET

 

 


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