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Ce fut l'une des belles surprises du Michelin 2023, avec aussi la magnifique troisième étoile du couple COUILLON à Noirmoutier, que cette seconde étoile bourguignonne, obtenue par le chef Cédric BURTIN dans son restaurant « L’Amaryllis », situé à Saint-Rémy, commune voisine de Chalon-sur-Saône. Il entre ainsi dans le cercle très fermé des cent meilleures tables pneumatiques ! Avec en sus, un cadre délicieux : le moulin de Martorey, à l'apaisante nature…

 

SAINT-REMY (Saône-et-Loire) : Il est 9h20 en ce jour de semaine, lorsque la rame « TER » s'immobilise à l'heure - !!! -  en gare de Chalon-sur-Saône. Ce déplacement était prévu en juin dernier, mais ce jour-là, un malheureux troupeau de vaches égarées sur les voies, du côté de Lézinnes, contraria notre voyage vers cette Bourgogne dite du « soleil ».

Petit périple pédestre, entre grands ensembles des années 60 et zones pavillonnaires. Le quartier de Saint-Jean-des-Vignes comprend encore quelques commerces « comme avant » : boucherie, boulangerie, épicerie. Je me revois petit garçon ! A côté, ça sent bon au bistrot « Les Capucines ». Ce midi-là, une impériale tarte à l'abricot trônait sur une table. Ah ! Ce  menu affiché avec ses grenouilles en persillade, il faisait diablement envie ! 

Quant au « Café de la gare », c'est une valeur sûre, à l'accueil toujours plaisant. Voilà longtemps que Michel n'y était pas passé, la patronne est contente ! Et à ma gauche, une rasade de montagny, forcément copieuse. L'un des clients, un brin cabotin, fait rire son auditoire : ne se souvenant plus où il a stationné son véhicule la veille au soir, il fait le tour depuis....des postes de police et autres fourrières !

 

 

 

Cédric BURTIN : un natif de Saône-et-Loire, aujourd’hui doublement étoilé…

 

Comme souvent, les récits de table ont une certaine âme. Au milieu des années 80, le couple GILLOT, Jean-Pierre le cuisinier, et Pierrette la sommelière, ont un coup de cœur pour cette apaisante bâtisse, un moulin du XIXe, surplombant un cours d'eau. L'étoile Michelin arrive assez vite (1986). On s'y régalait alors de ragoût d'escargots aux pleurotes, de sandre rôti aux fines herbes, mais aussi de rognon de veau aux échalotes confites. Une étoile qui brilla sans discontinuer durant un quart de siècle,  avant que cette jolie table champêtre ne soit reprise en 2010 par le cuisinier trentenaire Cédric BURTIN.
Comme tant d'autres talents culinaires de France, Cédric est né en Saône-et-Loire. Un apprentissage à Charolles, auprès du truculent chef Daniel DOUCET, puis s'en suivront de belles et grandes maisons de la gastronomie française.  Citons Pierre ORSI à Lyon, la « Pyramide » à Vienne, sans oublier chez Monsieur Paul, le « Général de Gaulle » de la gastronomie hexagonale !

En 2005, avec Corinne son épouse,  ils transforment une pizzeria en restaurant, à Sennecey-le-Grand, au nord de Tournus. En mars 2008, le Michelin dirigé alors par l'excellent Jean-François MESPLEDE, l'étoile, tandis que son épouse accouche de leur deuxième enfant. Curieusement, ce sera à la même date que quinze ans plus tard, le Michelin doubla la mise !

Je connus sa cuisine en 2008, me souvenant de la parfaite cuisson d'un délicieux pigeonneau, un mets de roi. Et c'est donc en 2010, qu'eut lieu ce déménagement, marqueur d'une vie professionnelle. A l'époque, la cuisine de Cédric, c'était crabe royal de Norvège  en millefeuille d'avocat et mangue, sushi aux herbes et tomates confites, faux-filet de Charolais en deux cuissons : rôti au beurre demi-sel, confit à la fleur de sel, pour terminer par une trilogie autour  du chocolat !

 

 

 

Ce n’est pas tous les jours que l’on s’attable chez un deux étoiles Michelin !

 


En ce jour estival, le moulin de Martorey est baigné par un soleil lumineux. Une table sous un apaisant tilleul nous est dédiée. A côté, trois potes de longue date égrènent la Bourgogne par carte des vins interposée. La mise de table est plutôt élégante et nappée (ce qui devient rare !). Au préalable, j'allais féliciter Cédric pour cette belle distinction. Sa cuisine est rutilante. Ce fut un vrai travail de remise en cause culinaire m'expliqua-t-il, au cours de ces années passées. Le tout avec discrétion et efficacité mêlées semble-t-il...
Mais assez parlé,  attablons-nous ! Le menu « Mon univers » est à l'unisson du chef, voyageons ensemble ! Avec l'apéritif, un mini tartare bien assaisonné avec un brin de croustillance. Belle surprise gustative aussi que le jambon persillé revisité : le goût est là, puissant et sincère, de ce mets bourguignon emblématique. Puis, un cromesquis d'escargots arrive sur une délicate planche en buis. Les contenants aussi, sont variés et choisis !

Mention spéciale pour le sublime biscuit de brochet, là aussi accompagné d'une sauce délicate - l'art saucier du chef est souligné dans le Michelin 2023 - avec souvent une discrète et délicate nuance d'acidité. C'est la fête à table ! Diantre ! Ce n'est pas tous les jours que l'on s'attable dans une maison doublement étoilée au Michelin. En Bourgogne, elles ne sont que quatre ! Arrive ensuite une féra délicatement fumée, un plat aussi délicat qu'onctueux ! De très jolies assiettes qui concourent au plaisir des yeux, avant celui imparable du palais.

 

 

 

 

Tout ici n’est que délice au palais…



Le sommelier et son original insigne en forme de limonadier au revers du veston arrive alors. Comme ses collègues de salle, il a fort à faire, car hélas, la brigade est incomplète. Malgré trois jours de repos consécutifs (dont le dimanche) et cette récente distinction qui eût attiré plus d'un professionnel antan, notre courageux chef en est un peu dépité : pas une réponse à ses multiples annonces. Ce sera le seul bémol  de cet excellent déjeuner, qu'un service, un peu trop tendu pour une maison de ce niveau... Arrive ensuite un ormeau à la texture si caractéristique, c'est vraiment délicieux !

L'Yonne, mesdames, messieurs, est présente ce midi-là, au travers de la truite de la pisciculture, sise à Crisenon ! Un sublime accompagnement de courgettes (sublimer un produit simple, c'est tout un art !) complète ce plat « made un Yonne » !

 

 

Mention spéciale pour la délicate tarte à l'artichaut qui s'ensuivit : du grand art, à l'unisson de ces belles deux étoiles 2023 ! Ce plat est magnifique de goût, mais aussi de simplicité et confère une émotion certaine. Un Puligny-Montrachet premier cru accompagna l'essentiel de ce succulent repas. Un parfait pigeonneau sonna le glas de ce blanc nectar. Signalons, un joli choix de fromages dont un peu usité « Comté » de 36 mois. Un impeccable dessert à base de miel, puis un autre aux fruits rouges conclurent ce merveilleux déjeuner. 
Une cuisine d'exception qui vaut le détour. La définition des deux étoiles Michelin trouve ici une belle destination, autant qu'une très belle ambassade. Bravo au chef Cédric et surtout, gardez le moral !

 

En savoir plus :

 

Les - : Mesdames et messieurs les élus du coin, question : à quand un bus partant depuis la gare SNCF de Chalon-sur-Saône et s'arrêtant pas trop loin de ce magnifique restaurant, emblématique de votre territoire ?!

Les + : le cadre est sublime. Les sauces sont superbes : j'approuve le Michelin !

 

 

Contact :

Restaurant « L’Amaryllis »

Moulin  de Martorey,

Chemin de Martorez

71100 SAINT-REMY

Tel : 03.85.48.12.98.

Proche accès de l'A6. Vingt minutes en en taxi depuis  la gare TGV du Creusot.

Premier menu-déjeuner à 80 euros.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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Décidément, les étés se suivent et se ressemblent dès que l’on parle de poubelles dans la capitale de l’Yonne ! Plusieurs d’entre elles ont obstrué cette semaine les trottoirs, déjà pas très larges du centre-ville, remémorant des souvenirs malodorants à certains des habitants inquiets. Mais, dans le cas présent, pas de panique ! L’embouteillage de ces conteneurs n’avait pas pour origine un nouveau conflit social de longue durée mais la participation des agents municipaux à un séminaire organisé par la collectivité sur une seule journée. Ouf, on l’a échappé belle…   

 

Lundi 

Le style paraîtra sans doute peu académique aux pisse-vinaigres mais les « Crazy Dunkers », une bande de copains originaires de la Loire, sont passés maîtres dans le basket acrobatique, enchaînant saltos et autres vrilles en se jouant des règles de la pesanteur… Michael JORDAN peut aller se rhabiller, ou alors s’acheter un trampoline !

 

 

Mardi

Les super yachts de luxe ont toujours la cote auprès des plus fortunés de la planète. Pas facile pour autant la vie de milliardaire, même quand on s’appelle Bernard ARNAULT et que l’on pèse la bagatelle de 229 milliards de dollars. Propriétaire du « Symphony », une coque de noix de 101 mètres de long, avec piscine à fond de verre, cinéma en plein air, sauna et jacuzzi, le plus riche des Français s’est vu interdire l’accès au port de Naples, pour cause de bateau trop long ! Dépassant de 26 mètres la limite autorisée par le nouveau règlement de la capitainerie maritime en vigueur. Refoulé comme un vulgaire migrant à Lampedusa… Misère, quand tu nous tiens !

 

 

Mercredi

 

Il avait pratiquement disparu des lisières des champs, considéré comme nuisible et condamné à mort à ce titre par l’agriculture intensive à grand renfort d’herbicides, ou pour reprendre le vocabulaire feutré en usage dans le monde agricole, de « produits phytosanitaires ». Mais le coquelicot semble faire son retour, à en juger par les taches « rouge baiser » qui se multiplient le long des routes. Le signe d’un renoncement à la maîtrise totale des mauvaises herbes et à une diminution des intrants chimiques ou une forme de résistance développée par ce pavot sauvage au fil des années… ? Pour mémoire, rappelons que depuis le Grenelle de l’environnement 2008, l’on en est déjà à la quatrième mouture du plan Ecophyto et que l’objectif de réduire de moitié l’usage d’herbicides et autres pesticides a été repoussé à l’horizon 2030 ! « Comme un p’tit coquelicot mon âme, comme un p’tit coquelicot »…  

 

 

 

Jeudi 

A la quasi-unanimité, les journalistes du « Journal du Dimanche » ont voté hier la prolongation de la grève entamée il y a tout juste une semaine, après la nomination à la tête du journal, de Geoffroy LEJEUNE, transfuge de l’hebdomadaire d’extrême droite « Valeurs Actuelles ». Une arrivée qui fait débat et fait peser selon la rédaction, de lourdes menaces sur l’indépendance éditoriale du « JDD ». Même la ministre de la culture, Rima ABDUL MALAK s’en est émue, assurant les grévistes de son soutien. Sans que l’on sache si elle partageait la même émotion en octobre 2019, quand son « patron », déjà président, donnait une interview exclusive à l’hebdomadaire brun foncé…

 

Vendredi 

Depuis plusieurs jours, il y a comme de l’embouteillage sur les trottoirs auxerrois, où les poubelles jaunes semblent fleurir comme tournesols dans un champ sous le pinceau de Vincent Van GOGH. Participant et c’est bien leur droit, avec leurs autres collègues au séminaire organisé mercredi à Auxerrexpo par la Communauté d’agglomération et la ville d’Auxerre, les agents chargés de leur collecte, n’ont pu l’effectuer, contrairement à ce qui avait été annoncé dans un premier temps. Il a ensuite été demandé aux habitants de laisser leurs poubelles sorties en prévision d’un hypothétique ramassage ultérieur sans qu’une date soit fixée pour autant. Pour ensuite se raviser une nouvelle fois, appelant à les rentrer la nuit pour les ressortir au petit matin, au risque sinon de retrouver un tas de cendres le matin ! A ce jour, les « fleurs » jaunes n’ont toujours pas été cueillies…

 

Samedi 

Il a 29 ans, jeune chef d’entreprise père de famille et habite Villeurbanne. Dans la nuit du 28 au 29 juin dernier, alors qu’un incendie se déclarait dans son immeuble, causé semble-t-il par des tirs de mortiers lancés par de jeunes émeutiers, il n’a pas hésité à se lancer au secours d’une habitante au péril de sa vie. La personne est saine et sauve, lui est depuis plongé dans un coma artificiel à l’hôpital Herriot de Lyon, après avoir été intoxiqué par les fumées et son pronostic vital est engagé. Peu d’échos dans les médias, n’évoquant que « quatre blessés légers », en guise de commentaires… Il se prénomme « Farès », qui dans la langue arabe, signifie « chevalier, valeureux comme un lion »…

 

 

Dimanche

Son regard bleu acier et sa haute stature témoignent d’aïeux venus du fond des âges, croisement des « pictes » à la réputation guerrière, des celtes d’Irlande et de quelques vikings en mal de terre inconnue… John a une « gueule » de cinéma et ce n’est pas le hasard qui l’a conduit à apparaître dans plusieurs films à connotation historique. « Scottish » jusqu’au bout du tartan, il est venu de ses Highlands jusqu’à Cravant pour participer à la commémoration des 600 ans de la bataille qui vit plusieurs milliers de ses compatriotes périr sous les murailles d’alors de la cité. Comme échappé d’une faille temporelle et toujours prêt à bouter l’ennemi « anglois », mais cette fois-ci, plus pacifiquement, en espérant de son vivant voir un jour l’Ecosse acquérir son indépendance. Après le Brexit, à quand l’« Exit » ?

 

Dominique BERNERD

 


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Un temps à ne pas mettre un préfet dehors. Ni un journaliste, d’ailleurs ! De sombres nuages barraient l’horizon, au-dessus de la Puisaye et de la Nièvre lointaines, vu depuis Auxerre. Il n’en fallait pas davantage pour comprendre que tôt ou tard un violent orage allait s’abattre sur…Mézilles, théâtre de la visite préfectorale du jour, consacrée à un contrôle du respect des restrictions des usages de l’eau sur le territoire de l’Yonne. Un comble alors que de grosses gouttes devaient copieusement arrosées les participants !

 

MEZILLES : Le soleil auxerrois a laissé la place à de lourds nuages noirs du côté de la Puisaye ! Pas sûr que les conditions météo, jusque-là favorables, ne se gâtent point d’ici la fin de l’après-midi. Invité surprise de la visite du représentant de l’Etat en terre de Puisaye, l’orage, menaçant, ne devrait pas tarder à se manifester.

Prévu initialement à 17h45, près du petit cimetière de la commune dirigée par Michel CARRE, le rendez-vous proposé par les services de la préfecture en pleine campagne s’en trouve quelque peu perturbé.

Près du point de ralliement, on ne voit alors que parapluies et coiffes pour tenter de se protéger des gouttes drues qui tombent en forte averse. Une atmosphère vivifiante qui ne semble pas affectée, outre mesure, le préfet de l’Yonne Pascal JAN, qui tout sourire, est en grande discussion avec les représentants de l’OFB, l’Office Français de la Biodiversité et ceux de la Direction départementale des Territoires (DDT) en mission de contrôle.

 

 

Un arrêté préfectoral en application depuis le 03 juillet…

 

Prévoyant, Monsieur le Préfet ? Pour sûr ! La petite pochette dépassant de sa veste grise, assortie à l’unisson avec sa chemise bleu outremer, confère une parfaite note d’élégance dans le « dress-code » du haut-fonctionnaire. Toutefois, celui-ci a pris soin de chausser des bottes qui lui permettront de s’aventurer sans crainte dans les prés alentours encore imperméables à l’eau de pluie. Des bottes qui ne quittent jamais le coffre de son véhicule.

« Dès le premier jour de ma prise de fonction (avril 2022), je me suis rendu auprès des viticulteurs de Chablis qui avaient subi les affres du gel, confie-t-il, il a fallu que je m’équipe pour aller au plus près du terrain… ».

Une anticipation très avisée que la secrétaire générale de la préfecture, Pauline GIRARDOT, devait appliquer pour les mêmes circonstances !

Mais, cette fois-ci, ce n’est pas des dégâts provoqués par le gel dont allait parler le préfet de l’Yonne. Plutôt de sécheresse – une blague après l’arrosage en règle des participants de ce point presse ! – et du respect des restrictions de l’eau sur le territoire. Un arrêté préfectoral, datant du 28 juin, est entré en vigueur à compter du 03 juillet.

« La situation de sécheresse continue à se dégrader, explique le résident de l’hôtel de la préfecture, il a fallu renforcer les mesures de restriction d’usage de l’eau sur certains secteurs du département… ».

 

 

Contrôle des installations pour prévenir les actes de malveillance…

 

En outre, plusieurs bassins voient leur alerte sécheresse renforcée en complément des restrictions prises le 13 juin dernier. C’est le cas de l’Armançon amont, du Serein, du Cousin, du Tholon, de l’Yonne moyenne et de la Cure.

Des mesures restrictives qui induisent nécessairement un certain nombre de vérifications, assurées par les services de l’OFB, l’Office Français de la Biodiversité et de la Direction Départementale des Territoires (DDT).

Comme le rappela Pascal JAN à l’issue de cette inspection quelque peu humide.

« L’objectif était de contrôler cet ouvrage hydro et puis d’en vérifier les vannes. D’évoquer aussi les conséquences d’un non-respect des normes, ce qui n’est pas le cas ici, devait-il préciser, mais aussi d’observer s’il n’y a pas d’actes malveillants sur ces ouvrages – une énorme pierre en obstruait précisément le débit de l’eau – qui pourraient engendrés des conséquences sur la biodiversité, les poissons, etc. ».

 

 

Au-delà de la vérification minutieuse de ces différentes structures qui facilitent la bonne régulation des cours d’eau – ce qui a été réalisé à Mézilles est en tout point remarquable pour bien alimenter le bief -, c’est également une manière de placer sous le feu des projecteurs les fonctionnaires de l’Office Français de la Biodiversité, méconnus du grand public alors que leurs actions sont essentielles sur le terrain.

Le préfet de l’Yonne dont le credo sur ce sujet n’est autre que la sobriété souhaitait également sensibiliser par cette action et par le relais qu’en feront les médias qui étaient représentés ce jour sur l’importance de l’eau. « Elle ne sert pas simplement à nous abreuver, ajoute-il, mais il faut respecter sa quantité et son implication au niveau de la biodiversité… ».

 

 

 

S’approprier les comportements autour de la sobriété…

 

Quant aux nappes phréatiques, de l’aveu même de Pascal JAN, elles se situent encore à des niveaux inférieurs malgré les orages fréquents de cette fin de printemps/début de l’été. « C’est plutôt préoccupant, lâche-t-il soucieux. Ce n’est pas parce qu’il pleut, même abondamment, que la sécheresse prend fin. Ce contexte délicat, nous le vivons depuis le mois de mars. J’en veux pour preuve le premier arrêté préfectoral qui date du 10 mars 2023 ! Cela doit conduire chacun d’entre nous à avoir des comportements, sans instruction particulière, à optimiser des gestes de sobriété… ».

Et Pascal JAN de citer qu’un lavage de dents ne s’effectue pas en laissant le robinet qui coule, que les douches de courte durée (plus toniques !) sont à privilégier au détriment de la relaxation procurée par un bain, quant à l’arrosage des plantes, légumes et fruits, il n’est pas interdit mais il est recommandé de le pratiquer à certaines heures de la journée, en particulier tôt le matin ou en soirée. La population doit s’approprier les comportements responsables car malheureusement, ces situations risquent de perdurer très longtemps compte tenu de la courbe progressive du réchauffement climatique. Un message très clair et aussi limpide que l’eau pure de la rivière qui coule à Mézilles…

 

Thierry BRET

 

 


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Un quart de siècle, déjà. Comme le temps file…Pourtant, sur le site de la « Karrière » - avec un « K » majuscule s’il vous plaît !-, l’enthousiasme reste le même. Ici, à Villars-Fontaine, sur les hauteurs qui surplombent Nuits-Saint-Georges, territoire béni des dieux pour sa production viticole appréciée de tous, il se passe des choses dans le domaine des travaux publics. Grâce à une école, pas comme les autres, qui propose une douzaine de cursus différents et accueille plus de 430 apprentis venus de toute la contrée…

 

VILLARS-FONTAINE (Côte d’Or) : C’est un peu l’antre de la FRTP régionale. Un de ces endroits atypiques où la filière des travaux publics exulte à travers ses nombreuses formations qui y sont proposées, depuis le CAP jusqu’au Bachelor. Un site qui n’a pas vraiment d’équivalence sur le reste de notre territoire.

Son nom : la « Karrière » ! Un mot faisant appel à la lettre « K », plus majestueuse, plus « Kolossale » que jamais pour en résumé sa finalité sectorielle. Un lieu que les professionnels des travaux publics de Bourgogne Franche-Comté connaissent bien. Logique, il y a quelques semaines, cet espace  unique dédié à l’apprentissage et à la compréhension des métiers de la corporation a fêté sa vingt-cinquième année d’existence. Ni plus, ni moins. Un quart de siècle de transfert de compétences et de savoir-faire, enseignés ici-bas.

 

Plus de 400 apprentis accueillis chaque année dans l’école…

 

Ils étaient plus de quatre cents invités, issus de la filière BTP mais pas que, à découvrir et à s’imprégner de ce paysage si pittoresque à ciel ouvert. Relief visible de cette école des travaux publics, bien particulière de notre paysage pédagogique qui compte tout de même huit sites répartis sur les départements de cette Bourgogne Franche-Comté qui ne mégote pas sur la formation.

Dire que cet établissement est devenu au fil de l’eau un outil majeur de la profession est une saine réalité. On y forme les talents de demain, la relève tant espérée, par le biais de l’apprentissage, une voie d’excellence encouragée et soutenue par les acteurs entrepreneuriaux de cette filière.

A date, 435 jeunes la fréquentent. Avec l’espérance de toucher un jour le Graal, à l’aide d’un sésame précieux – le diplôme – sanctionnant ainsi des années d’étude et d’abnégation. Une école où l’ambition se réaffirme d’année en année, où le développement et son essor se poursuivent inexorablement.

 

 

Derrière l’eau qui coule et l’accès à Internet, il y a des femmes et des hommes !

 

Présidée par Xavier LUGAND, l’Ecole des Travaux Publics régionale possède de solides atouts dans son jeu. D’une part, parce que les entreprises de la filière sont très engagées et impliquées en matière de formation et d’apprentissage. D’autre part, elles ont su prendre leur destin en main, se chargeant elles-mêmes de la formation de leurs futurs collaborateurs. Une manière de garantir la pérennité de l’activité, un vecteur fondamental pour mieux aborder l’avenir.

D’ailleurs, Vincent MARTIN, président de la Fédération régionale des Travaux Publics BFC le dit volontiers avec réalisme : « derrière l’eau qui coule du robinet, derrière les prises électriques, derrière l’accès à Internet, derrière les facilités de déplacement sur les routes, il y a des équipes de travaux publics. C’est-à-dire, avant toute chose, des femmes et des hommes qui constituent l’entreprise… ».

 

 

Attirer les talents de demain…

 

Très impliquée, la filière TP n’a pas hésité il y a 25 ans de cela à se doter de ce formidable outil promotionnel qui valorise des métiers ayant de plus en plus la cote auprès des jeunes générations. Pour y parvenir, il y a la prédominance de l’apprentissage, considéré par beaucoup comme la voie royale de l’excellence. Au plan organisationnel, la FRTP s’appuie sur le concours de deux commissions : celle s’occupant de la formation – elle adapte le contenu pédagogique et réfléchit à l’ouverture de nouveaux cursus -, mais également celle de la promotion des métiers. Son rôle consiste à promouvoir ceux offerts par les travaux publics – ils sont nombreux – auprès des jeunes, des personnes en reconversion ou en quête d’un nouvel emploi.

« Notre intérêt est commune, précise Vincent MARTIN, l’Ecole et la fédération travaillent ensemble, côte à côte, au quotidien pour attirer les talents de demain… ».

A l’instar de celui des parents qui, lorsqu’ils comprennent combien l’apprentissage est valorisant pour celui qui le pratique, jouent un rôle majeur dans cette promotion de ce parcours scolaire.

 

 

Un taux d’employabilité frisant avec l’insolence avec 95 % d’intégration !

 

Côté résultats, l’Ecole des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté est en tout point remarquable avec des pourcentages d’obtention de diplômes très élevés et un taux d’employabilité immédiat qui frise l’insolence, proche de 95 % ! Le fruit du travail des enseignants, formateurs et équipes pédagogiques…

Mais, une chose est évidente aux yeux du président de la fédération patronale de la filière : au-delà du savoir-faire, il y a le savoir-être ! Tout aussi important.

« Intégrer nos entreprises, c’est avoir des valeurs, souligne Vincent MARTIN, le respect, l’entraide, l’esprit d’équipe. C’est aussi avoir envie de travailler pour soi, pour le collectif, pour la société. Bref, se sentir utile… ».

Etre utile en endossant le rôle privilégié de relève naturelle, c’est un titre inestimable pour ces apprentis qui une fois sortis de cette école ne peineront guère pour se faire embaucher auprès d’une entreprise…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Nul besoin de sonorisation pour faire entendre sa voix et porter haut et clair le message transmis par l’AMF, l’Association des Maires de France, à propos des évènements qui ont secoué le pays. Le maire d’Auxerre, président de l’Agglomération de l’Auxerrois, Crescent MARAULT a lu d’un timbre fort et dans un silence de plomb, l’appel des maires de France pour le retour à la paix civile. Avant d’entonner « La Marseillaise » sur les marches de l’hôtel de ville…

 

AUXERRE: L’air grave, arborant le ruban tricolore posé sur une chemise grise et blanche, l’édile d’Auxerre s’est adressé à ses administrés – une soixantaine de personnes environ qui étaient rassemblées sur le parvis de l’hôtel de ville aux alentours de midi - ce lundi. Dans son dos, sur les dernières marches menant à l’édifice, prenaient place plusieurs élus du conseil municipal de la majorité et de l’opposition, mais également la sénatrice de l’Yonne, Dominique VERIEN.

Un rassemblement qui se voulait républicain, intimé par l’Association des Maires de France et son président David LISNARD. Le maire de Cannes avait écrit dimanche à tous les maires de l’Hexagone pour les inviter à se réunir avec les habitants de leur commune sur le perron de chaque mairie, ce lundi 03 juillet à midi, pour appeler au retour de la paix civile dans le pays.

A Auxerre, comme ailleurs dans le département de l’Yonne (Avallon, Joigny, Tonnerre, Sens, Chablis, Migennes, etc.) devaient se multiplier ces regroupements citoyens contre l’intolérance et la bêtise.

 

 

Une mobilisation de tous les instants depuis jeudi pour atténuer les tensions…

 

Avant qu’il ne lise la lettre de l’Association des Maires de France qu’il tenait dans la main avec force et vigueur, Crescent MARAULT prit soin de rappeler au public que lui et ses équipes ont été mobilisés sur le terrain depuis jeudi, nuit et jour, pour atténuer les tensions qui ont donné lieu à ces troubles, ciblant parfois avec une extrême violence les symboles de la République. Ici une école, là une médiathèque, sans omettre des hôtels de ville quand ce n’était pas un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie.

Puis, rehaussant davantage la voix pour que chacun l’entende distinctement sur la place de l’hôtel de ville, Crescent MARAULT reprit mot pour mot le texte rédigé par les représentants nationaux de l’AMF. Une structure associative qui en appelle à une mobilisation civique des citoyens pour le retour à l’ordre républicain.

A l’écoute, parmi l’assistance, on distinguera plusieurs personnalités de la vie politique et de la société civile, à l’instar du président département d’Avenir Français, le conseiller régional Pascal BLAISE, Sarah DEGLIAME-PELHATE, aujourd’hui entrepreneuse mais auparavant ancienne élue de l’équipe du socialiste Guy FEREZ, le président de Vivre l’Yonne, Jean-Louis DRUETTE, etc.

La manifestation se terminera par l’hymne national. Une « Marseillaise » chantée a cappella par un auditoire recueilli et soucieux de remercier les représentants des forces de l’ordre et des sapeurs-pompiers engagés depuis plusieurs jours sur le théâtre de ces incidents.

 

 

 

En savoir plus 

L’intégralité de l’appel des maires de France, ci-dessous :

« Nous refusons que notre pays continue de sombrer dans le chaos. Nous refusons de regarder passivement les mairies brûler, les magasins pillés, des domiciles de maires attaqués, tous les Français victimes d’actes injustifiables de dégradations et de violences. Malheureusement, cette situation ne nous surprend pas et les maires de France alertent depuis des années sur la dégradation de notre société. Il faudra en tirer le moment venu toutes les conclusions en termes de politiques publiques nationales. En attendant, nous enjoignons l’Etat, qui a la responsabilité du maintien de l’ordre et dont la vocation est de protéger la société, de rétablir la sécurité par tous les moyens opérationnels et en droit dont il dispose. La mort d’un jeune homme tué à Nanterre mardi dernier a soulevé une grande émotion. La justice s’est saisie le jour même de l’affaire et a ouvert une enquête. Depuis cette date, partout sur le territoire national, nous faisons face à un cycle inouï de violences, que rien ne peut justifier et qui trahit cette légitime émotion en la transformant en une délinquance de droit commun. Malgré l’intervention des forces de l’ordre et des pompiers, des familles sont mises en danger et doivent être évacuées. Leurs biens personnels sont détruits. Des commerces et des entreprises voient leurs locaux pillés et incendiés. Des maires sont menacés, injuriés ou frappés. Les bâtiments communaux sont saccagés. Ces actes de violence d’une minorité sont inacceptables et pénalisent en premier lieu l’ensemble des habitants. Par la dégradation des bâtiments publics, ils empêchent les services publics de fonctionner au service de la population. Par les destructions d’écoles et de bibliothèque, ils sabordent les outils d’accès à la connaissance, à l’éducation et à la culture, donc à l’égalité des chances. Par l’effet délétère des images et des réseaux, ils renforcent la stigmatisation des quartiers et des autres habitants. Par les violences contre les élus, ils attaquent le cœur de notre démocratie. Cette dérive des comportements n’a aucune issue et ne fera qu’aggraver les difficultés que leurs auteurs prétendent dénoncer. La violence n’est jamais une solution. Les maires sont profondément attachés à l’unité et à la cohésion de notre pays : ils y contribuent chaque jour en agissant au plus près des citoyens. Ils observent avec consternation le déchaînement de violence qu’impose au pays une minorité agissante. Mais, ils ne s’y résignent pas et sont résolus à s’y opposer. Les Maires de France appellent donc d’abord l’Etat à rétablir l’ordre républicain : c’est sa responsabilité pleine et entière. Il ne peut y avoir de justice sans ordre. Les maires de France appellent ensuite à une mobilisation civique de la société pour le respect de la République et de la France. Chacun doit y prendre sa part sans la responsabilité et le calme pour que le dialogue puisse reprendre. A nous, maires, il appartiendra de tirer lucidement les leçons de cette crise, d’en décortiquer les ressorts profonds, de retisser les liens brutalement rompus et inlassablement de construire la cohésion dont notre Nation a tant besoin. Vive la République, vive la France !

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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