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Elle est l’une des quatre lauréates icaunaises, plébiscitée par le Réseau Entreprendre Bourgogne (REB) à l’occasion de sa remise de prix 2022. Marie DUCORNET, co-fondatrice de la plateforme de réservation de séjours au cœur du patrimoine, « ALMA HERITAGE », ne bénéficiait que de soixante secondes, montre en main, pour présenter à l’instar de la trentaine de lauréats régionaux les fondamentaux de sa structure. Avec comme point de départ, le mot « héritage ». Pas si simple !

 

ARCEAU (Côte d’Or) : Voilà un exercice de style qui n’était pas si aisé à pratiquer pour celles et ceux devant s’y conformer ! Se présenter sur une estrade, micro en main, face à la fine fleur des entrepreneurs qui composent le réseau Entreprendre Bourgogne, réunis dans le magnifique cadre du Trianon du Château d’Arceau, à l’est de Dijon, à l’occasion de la traditionnelle soirée de remise des prix, devant récompenser les lauréats de la sélection 2022.

Un exercice oratoire bref, et on ne peut plus simple, pour y évoquer en une petite minute son activité professionnelle, à partir d’un mot, préalablement choisi par les organisateurs.

Lorsque la jeune co-fondatrice de la société « ALMA HERITAGE », Marie DUCORNET, se présenta sur la scène, tout sourire et pas effarouchée par l’auditoire, elle découvrit le mot qui servirait de fil conducteur à son oral : « héritage ». Logique, en somme, puisque ce terme identifie la raison d’être de cette agence de valorisation du patrimoine historique et culturel qu’elle a créée en juin 2019, aux côtés de son amie, Aliénor DEBONNEVILLE.

 

 

« Héritage » : un mot qui prend tout son sens dans le monde de l’entrepreneuriat…

 

Installée en Puisaye, près de Toucy – à Mézilles plus exactement -, la structure a pour vocation de valoriser des domaines chargés d’histoire à des fins touristiques. Façon chambres d’hôtes, à titre d’exemple.

« Notre objectif, confie Marie DUCORNET, est d’accompagner les propriétaires et les gestionnaires de ces domaines publics et privés dans la gestion et la stratégie de leur communication… ».

Une activité de conseils qui aura tôt de fait de bifurquer, en sus, avec le développement d’une plateforme en ligne solidaire et participative de séjours touristiques au cœur de ce patrimoine si riche qui fait la France.

Naturellement, le réseau Entreprendre Bourgogne et ses correspondants dans l’Yonne ont été séduits par ce concept entrepreneurial, à la fois insolite et de belle facture porté par ces deux demoiselles trentenaires.

Alors lorsqu’elle a dû expliquer le mot « héritage », terme qui prend tout son sens, Marie DUCORNET n’éprouva aucune difficulté pour en donner son approche personnelle.

« C’est un mot qui résonne dans le monde de l’entrepreneuriat, il symbolise la transmission. Ce qui est essentiel pour les dirigeants d’entreprise. Quant au patrimoine, c’est l’affaire de tous ! Surtout quand il se présente sous la forme de vacances et de découvertes touristiques dans des lieux chargés d’histoire… ».

Ce que propose depuis trois saisons « ALMA Héritage » avec son modèle économique, une valeur sûre de ce segment d’affaires original, et ses deux dirigeantes dont le quotidien national « Le Figaro » vient de croquer le portrait dans l’un de ses rubriques consacrées aux arts de vivre !

 

Thierry BRET

 


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L’accord régional a été entériné le 19 septembre à Dijon. Il offre l’opportunité aux deux acteurs des ressources humaines que sont Pôle Emploi Bourgogne Franche-Comté et la direction régionale Centre-Est du groupe CRIT d’unir leurs forces en faveur du retour à l’emploi sur le territoire. Une convention qui s’articule en quatre axes de développement…

 

DIJON (Côte d’Or) : C’est un renforcement de coopération qui prend sa légitimité sur les réponses à apporter aux besoins de recrutement des entreprises. Une priorité pour le tissu professionnel, aujourd’hui.

Les deux partenaires de la sphère ressources humaines ont donc décidé d’accroître leurs relations afin d’optimiser la coordination de plusieurs initiatives applicables dans les territoires de la Bourgogne Franche-Comté.

Se déclinant en quatre axes de réflexion, ce plan stratégique, validé le 19 septembre dans la capitale des ducs de Bourgogne, comprend la consolidation des relations opérationnelles entre les agences du groupe CRIT et celles de Pôle Emploi, la mobilisation accrue des services de recrutement de Pôle Emploi, la mise en avant des offres difficiles à pourvoir à l’aide d’outils de communication spécifiques et la facilitation des possibilités de reconversion des demandeurs d’emploi.

Bref, une addition d’expertises et de ressources devant permettre in fine la réduction des pénuries de compétences auxquelles sont confrontées la plupart des entreprises. Un partenariat utile qui s’inscrit dans l’air du temps…

 

Thierry BRET

 


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Ce furent des retrouvailles très attendues pour les membres de la communauté des « Positives Entreprises ». Frustrés de ne pas en avoir vécu beaucoup lors de ces vingt-quatre derniers mois, du fait de la pandémie. Les entrepreneurs et cadres constituant l’ossature de ce club spécifique porté par la CCI de l’Yonne n’ont donc pas raté l’occasion de s’immerger au cœur d’une belle PME du Sénonais, lieu d’accueil de cette rentrée de découverte : la société LEBHAR…

 

GRON : Tout l’état-major de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne était là ! Il n’avait pas hésité à effectuer le déplacement depuis Auxerre jusqu’en terre sénonaise pour renouer avec la tradition et l’esprit de ces « brunchs » de plus en plus appréciés par les décideurs économiques du territoire. Une initiative labellisée sous le vocable de « Positives Entreprises » et que gère avec son perfectionnisme coutumier l’une des pierres angulaires de cet édifice consulaire icaunais, acteur de l’essor économique départemental, Christine JAN, la spécialiste des « RIDY » ! Dont, par ailleurs, elle peaufine déjà la future édition qui sera accueillie à l’automne 2023 au parc des expositions d’Auxerre. Une animation qui exige près de douze mois de préparatifs en amont…

 

Une visite que les dirigeants de la CCI de l’Yonne ne voulaient manquer…

 

Sous cette bannière enthousiasmante de « Positives Entreprises » se retrouvent à raison d’un rendez-vous proposé tous les mois des chefs d’entreprises et des cadres supérieurs qui expriment le besoin d’être à l’écoute et au contact avec la réalité de la vie économique du sérail. Un club business grandeur nature qui ne cesse d’ailleurs de s’étoffer au gré de rencontres mensuelles consistant à découvrir une structure professionnelle dans son jus, avec la visite d’ateliers et des échanges nourris avec les patrons de ces unités de production, faisant office d’hôtes.

Fleuron de l’emballage alimentaire, développant une stratégie RSE très pertinente, le groupe LEBHAR ouvrait le bal de ce nouveau cycle d’immersions que ne souhaitaient nullement manquer ni le président de la CCI Thierry CADEVILLE, ni le directeur de l’organisme consulaire, Jérôme MAYEL. On notait aussi la présence de Tessa CHARVET, figure de proue de la partie communication de l’institution, entre autres.

 

 

 

« Fiers d’accueillir une telle structure dans le paysage icaunais »…

 

Salariant plus de trois cents collaborateurs sur le site implanté en périphérie de Sens depuis 1988, LEBHAR ne cesse de diversifier son activité afin de conquérir de nouvelles parts de marché. La structure pèse à date cinquante millions d’euros de chiffre d’affaires et possède de belles perspectives de développement selon les explicatifs détaillés de son dirigeant, Jean-Pascal SALAUN, président du directoire.

A ce propos, Thierry CADEVILLE qui devait remercier au terme de cette rencontre les dirigeants du groupe dont le président fondateur et aujourd’hui président du Conseil de surveillance, Jean-Marc LEBAHR – il reste l’actionnaire majoritaire de l’entreprise -, tressa quelques lauriers sympathiques lors de sa prise de parole aux acteurs de la société, « une entreprise dont nous sommes tous très fiers et satisfaits qu’elle soit installée dans l’Yonne ».

Le prochain rendez-vous, le trentième déjà de ce copieux programme de visites en entreprise, se déroulera le 11 octobre toujours dans le Sénonais, à Savigny-sur-Clairis, chez ICOA, filiale du groupe européen VITA. L’entité élabore des mousses souples de polyuréthane destinées à l’ameublement. Un tout autre sujet, certes, qui devrait trouver là aussi son public de suiveurs !

 

Thierry BRET

 

 


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Une fois n’est pas coutume, c’est sur le parvis du parc des expositions d’Auxerre que s’est déroulée la traditionnelle cérémonie inaugurale de la Foire commerciale. Sous un agréable soleil de fin de saison estivale et sans que la pluie ne vienne perturber les prises de parole officielles. L’occasion pour la secrétaire générale de la préfecture de l’Yonne Pauline GIRARDOT de découvrir cet évènementiel qui lance la saison économique sur l’Auxerrois. Un rendez-vous qui a été suivi aussi par le sénateur Jean-Baptiste LEMOYNE…

 

AUXERRE : Si les observateurs en quête de nouveautés significatives les recherchaient avant même que ne démarre la 92ème édition de cette foire exposition automnale, Plaines de l’Yonne, c’est bien dans l’approche cérémoniale qu’ils devaient déjà les trouver !

En effet, contrairement aux années antérieures, la traditionnelle phase inaugurale devant ouvrir la manifestation de façon officielle ne s’est pas tenue à l’intérieur du parc AUXERREXPO mais bel et bien sur son parvis. Une initiative qui aura permis de faire converger le parterre de personnalités près des portes d’entrée de la vaste enceinte, implantée près de l’Yonne. En profitant jusqu’au bout des salvateurs rayons de l’astre diurne en ce milieu de matinée.

 

 

Trois officiels pour donner le coup d’envoi de la manifestation…

 

Pour se faire, une estrade équipée de sa sonorisation avait été installée pour y recevoir les trois orateurs devant s’exprimer sur le bien-fondé de cet évènementiel, l’un des premiers rendez-vous devant lancer la nouvelle saison tant au plan de l’activité économique que de la découverte ludique mise en avant par ses instigateurs.

Face à eux, c’est-à-dire la nouvelle secrétaire générale de la préfecture Pauline GIRARDOT, Isabelle JOAQUINA, conseillère départementale et élue communautaire de l’Auxerrois en charge du commerce et de l’artisanat, et Sébastien FUENTES, directeur du parc géré par Centre France Evènements, se dressaient les représentants de la vie institutionnelle, entrepreneuriale et politique du bassin de l’Auxerrois, invités à déambuler ensuite parmi les travées et à écouter les explications fournies par l’animateur de la foire, qui micro à la main, débitait son flux de commentaires détaillés.

 

 

Le savoir-faire des artisans mis à l’honneur en direct…

 

Léger bémol, toutefois, le cortège de VIP était un peu moins nombreux que d’ordinaire selon les habitués. Pourtant, la centaine d’exposants à très large majorité originaire du département, méritaient amplement le détour au vu pour certains de la qualité et l’originalité de leurs stands de démonstration.

On pense ainsi à l’incontournable atelier tenu par les toques de l’Amicale des Cuisiniers de l’Yonne, devant faire le plein de gourmands désireux goûter de savoureux canapés dont ils ont le secret côté conception culinaire ! Mais, aussi ceux des artisans qui réalisaient des prouesses à exercer leur savoir-faire sous les regards admiratifs de ce public de premier choix !

En revanche, le pôle proposant une immersion dans la réalité virtuelle munie du matériel adéquat – un casque devant les yeux afin de mieux vivre les sensations vertigineuses d’un grand huit – fut observé avec grand intérêt par la délégation officielle sans que pour autant l’une de ces personnalités ne tente l’aventure ! Sauf, l’intrépide conseillère régionale Céline BAHR qui se serait bien risquée à vivre quelques émotions numériques enivrantes si elle avait pu trouver un coéquipier pour l’accompagner dans l’un de ces appareils accueillant quatre personnes ! Un autre jour, peut-être !

Thierry BRET

 

 


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Forcément, il s’attendait à une réunion quelque peu conflictuelle, voire houleuse avec les élus de l’Yonne. Le président de la Commission transports et mobilité de la Région BFC Michel NEUGNOT le sait très bien : dès que l’on aborde le délicat problème de la mobilité – surtout quand celle-ci se décline sous son aspect ferroviaire ! -, on touche du doigt le nerf à vif du problème. « C’est comme si on s’attaquait à la montagne mais avec des points de vue différents, confiait-il au terme d’un long exposé à Auxerre. Une montagne qui a accouché d’une souris selon ses opposants ?

 

AUXERRE : Il n’aura cessé de le marteler durant toute son intervention face à une assistance parfois hostile, à l’écoute patiente dans l’hémicycle de l’hôtel du Département où il proposait cette rencontre informative sur le nouveau cadencement des trains dans l’Yonne : la Région Bourgogne Franche-Comté traite de manière globale le sujet des mobilités. L’un de ses nombreux domaines de compétences, par ailleurs.

Effectuant le déplacement depuis Dijon, le vice-président de l’organe institutionnel régional et président de la Commission des transports et des mobilités n’est donc pas venu en terre icaunaise pour y rencontrer les édiles concernés par le devenir des liaisons ferroviaires les mains vides.

« Nous avons une réponse à apporter sur le territoire septentrional de la Bourgogne parce que la desserte nord de l’Yonne n’est pas satisfaisante dans son mode de fonctionnement actuel. C’est d’ailleurs la seule que l’on n’ait pas encore travaillé sur notre territoire, non pas par manque de volonté mais parce qu’elle est en lien direct avec l’Ile-de-France… ».

 

 

Un accord historique avec l’Ile-de-France et voté unanimement à la Région…

 

 

Une desserte spécifique et plus complexe qui représente bon an mal an dix mille voyages (l’équivalent de cinq mille usagers effectuant des allers/retours entre l’Yonne et la capitale) alors que la région francilienne traite dix millions de passagers.

En avril 2021, le Conseil régional statuait par un scrutin l’accord historique porté par Marie-Guite DUFAY, présidente de l’exécutif BFC, et son homologue, Valérie PECRESSE, à la tête de l’Ile-de-France.

« Un vote qui est revenu unanime de la part des élus de l’assemblée régionale, souligne avec malice Michel NEUGNOT, même si certains contestent aujourd’hui le contenu de cet accord alors qu’ils l’ont voté ! »

De quoi provoquer quelques éruptions cutanées et verbales lors de la séance explicative où Michel NEUGNOT ne se sera pas privé de tancer le président du groupe régional du Rassemblement National, Julien ODOUL, opposé au projet évoqué par l’élu socialiste.

Pédagogue, prenant le temps de dérouler tout le cheminement de la mobilité nécessaire à sa compréhension en l’expliquant, Michel NEUGNOT et l’équipe de techniciens qui l’accompagnaient se seront parfois heurtés à l’impatience manifeste de certains élus icaunais, pressés d’en savoir davantage sur les phases évolutives et concrètes de cet épineux dossier.

 

Des budgets conséquents pour améliorer les dessertes…

 

« Il était nécessaire de dévoiler les différentes étapes qui ont mené à ce processus depuis quatre ans, renchérit Michel NEUGNOT, un travail réalisé en concertation avec les services de SNCF Réseau et d’Ile-de-France Mobilités, des structures qui ont œuvré d’arrache-pied pour arriver au dispositif qui a été présenté ce jour… ».

Et le vice-président de la Région d’ajouter sur ce qu’il considère comme un travail « colossal » : « aucune région qui jouxte l’Ile-de-France n’a essayé de travailler le sujet comme nous le faisons ! »

Partant du simple postulat que la régularité des trains – du matériel à la limite de la vétusté – est mauvaise et peu adaptée aux flux actuels, la Région a donc décidé de mettre les pieds dans le plat en rectifiant tout cela. Injectant au passage une enveloppe de 300 millions d’euros à l’achat de matériel roulant de nouvelle génération. Dont un train six caisses qui sera doublé en deux unités et qui offrira une capacité optimale pour accueillir davantage de passagers pour treize millions d’euros.

 

 

Pas de perte de temps malgré les ruptures de charge…

 

L’idée d’accroître le nombre de trains sur cette desserte est devenue une évidence pour les services techniques de la Région. Un bénéfice pour le nord de l’Yonne, c’est-à-dire le Sénonais, mais pas que puisque la capitale départementale, Auxerre, sera impactée par cette stratégie. Légitime pour Michel NEUGNOT qui tresse des lauriers à la nouvelle cité de l’hydrogène…

S’inspirant du modèle suisse – Michel NEUGNOT participait encore à une réunion à Neufchâtel il y a quarante-huit heures -, l’élu régional en a tiré les enseignements nécessaires en se référant à la méthode des ruptures de charge.

Concrètement, les voyageurs passent d’un moyen de transport à un autre. C’est ce qui va être proposé dans la nouvelle configuration ferroviaire déclinée dans l’Yonne avec des nœuds d’interconnexion entre plusieurs trains depuis les gares de Sens et de Laroche-Migennes.

Des changements pour les usagers qui ne grèveraient pas trop leur timing parfois serré – cinq minutes de battement pour embarquer dans le nouveau train après l’échange – et qui permettrait in fine de se rendre avec plus de rapidité vers Dijon et Lyon pour la partie sud.

Un travail lent et de fourmi qui commence, selon Michel NEUGNOT. Un travail où toute la lumière n’avait pu se faire jusque-là faute d’avoir réuni l’ensemble des éléments informatifs. Du pur réalisme, aux yeux de l’élu régional, qui évoquera ensuite les transports par car – et non par « bus » puisque ce terme ne s’emploie uniquement pour le transport collectif urbain ! – en version interurbaine, faisant office en parallèle de transport scolaire.

« Nous nous sommes aperçus que sur les trois lignes qui étaient soumises à la nouvelle concurrence, il n’y avait que des scolaires dedans, hormis deux à trois passagers supplémentaires. On s’est dit qu’il valait mieux privilégier le tout scolaire dans ces cars et que l’on remette uniquement du car en correspondance avec les gares, notamment sur Sens, sur Avallon et sur Tonnerre. Pour faire en sorte que des voyageurs puissent prendre le car, ensuite le train le matin et le soir. Chose qui n’était pas possible auparavant… ».

En effet, les temps de parcours de ces lignes adaptées aux circuits scolaires étaient très consommatrices en temps. A titre d’exemple, pour effectuer un trajet de 55 kilomètres, il fallait compter près de deux heures de transport ! Pas étonnant qu’il n’y avait plus un passager à bord de ces cars serpentant la contrée icaunaise !

 

 

L’élu régional n’est pas venu annoncer la suppression de trains…

 

Puis, s’intéressant à la fréquentation actuelle, les équipes techniques de la Région se sont penchées sur la question. Qu’ont-ils constaté ? Réponse de Michel NEUGNOT :

« On a des trains qui sont omnibus sur l’Ile-de-France où l’essentiel des utilisateurs à 90 % voyagent dans la région francilienne. Ca semblait intelligent de les laisser en Ile-de-France et de procéder à une rupture de charge à Montereau (Seine-et-Marne), dans un temps maîtrisé et avec du nouveau matériel aux capacités de vitesse plus performantes pour les autres… ».

Evidemment, l’aspect financier fut abordé par le représentant de l’exécutif régional.

« Quand on parle de tarifs, cela permettra avec ce nouveau système que les usagers aient des avantages financiers, ajoute l’orateur, parce qu’ils auront un temps très court de frais de transport sur la partie Bourgogne Franche-Comté, avec le Pass Navigo qu’ils ont déjà en possession, et cela réduira d’environ 150 euros la facture ! ».

Tout reposera sur le degré de temps que l’on souhaitera consacrer à son transport. Un vrai compromis au niveau du choix, comme l’a qualifié Michel NEUGNOT.

« Ceux qui veulent aller plus vite bénéficieront de davantage de trains mais ils auront un coût supplémentaire, le coût actuel. Et puis, ceux qui veulent bien prendre dix minutes et changer de train en pratiquant cette rupture de charge, pourront économiser de 150 ou 180 euros suivant la distance qu'ils parcourent…. ».

Jamais à court de pirouettes humoristiques – « Quand Michel NEUGNOT vient dans l’Yonne, c’est pour annoncer la suppression des trains ! » -, l’élu régional aura au contraire confirmé le maintien des dessertes de l’Avallonnais, celles de Clamecy ou de Corbigny. Un vrai soulagement pour certains élus de ce secteur présents dans la salle du Conseil départemental.

« Nous ne demandons pas aux élus que nous rencontrons d’être d’accord ou pas sur ces prises de décision, on demande simplement aux élus qu’ils nous comprennent ! On expliquera, on innovera, on se trompera et on rectifiera ! C’est ça le projet démocratique que nous portons, Marie-Guite DUFAY et moi-même par délégation. L’essentiel est d’expliquer comment on doit travailler ensemble… ».

Au vu des réactions des élus de l’opposition régionale (à découvrir dans un prochain article) au terme de cette explication de texte, il n’est pas si sûr que ces représentants politiques aient envie de le faire et suivre les décisions à la lettre de la Région sur ce très lourd dossier. Une « montagne à multiples facettes », en somme, qui aurait seulement accouché d’une souris après cette rencontre côté conviction ?

 

Thierry BRET

 

 


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