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Dans le milieu du transport autocariste, les Cars MATHIEU font figure de vénérable institution professionnelle en Bourgogne Franche-Comté. Créée en 1907 par un certain monsieur JOSSOT, maraîcher de son état et originaire de la localité de SEIGNELAY (Yonne), l’entreprise va progressivement fructifier pour devenir l’un des leaders de son territoire, multipliant les voyages lointains afin de répondre aux attentes de nombreux touristes bourguignons et d’ailleurs ayant des velléités de découverte de destinations accueillantes comme le Maroc, la Turquie, le Portugal, la Grèce ou les pays de la Scandinavie. Filiale de la société ACKERMANN, autre acteur incontournable de ce segment d’activités, les deux structures ont intégré en janvier 2016 l’entité PROCARS, un gros faiseur en matière de développement de transport touristique et de réseaux urbains qui intervient aujourd’hui sur plusieurs régions françaises…

AUXERRE : Mardi 28 novembre en début d’après-midi : la salle des fêtes des Jonchères à VENOY, implantée à quelques encablures de la capitale de l’Yonne, devrait être bondée de clients potentiels pour accueillir la présentation du nouveau catalogue touristique 2018, conçu par la société des Cars MATHIEU. Ce rendez-vous informatif possédera également une autre dimension : l’opportunité heureuse de célébrer devant près de 300 personnes le quatre-vingt-dixième anniversaire d’une entreprise familiale icaunaise, apparue en 1907 !

Les origines de la future dynastie d’autocaristes

A cette époque, il n’était pas encore question d’acquérir de rutilants cars grand standing pour transporter les équipes fanions de l’AJ Auxerre, les cadres d’entreprises ou les touristes en goguette aux quatre coins du continent européen. Le porteur du projet décida de devenir commissionnaire en achetant toutes les listes de produits que son épouse avait reçu la veille afin de les ramener le soir venu à la clientèle. L’avènement de l’automobile allait bien vite concurrencer le cheval. C’est grâce à un antique modèle FORD que le fondateur de la future maison des Cars MATHIEU continua à transporter les marchandises. Une des filles de ce monsieur JOSSOT allait épouser un certain Robert MATHIEU, le grand-père de l’un des dirigeants, Philippe MATHIEU, qui fera prospérer avec ses frères cette dynastie qui développera brillamment la structure éponyme…

1950 : édition du premier catalogue de voyages…

Il faudra patienter jusqu’en 1950 pour que se transforme petit à petit le cadre professionnel de l’entité. Ce sera l’édition du premier programme de voyages. L’explosion de celui-ci se fera un peu plus tard : au beau milieu des années 1960, avec la multiplicité des offres à partir d’autocars plus modernes et mieux équipés en Europe, sur le pourtour méditerranéen et même en Afrique du Nord.

Sans que le succès ne diminue depuis…

Lors de son discours à la tribune officielle de ce jour commémoratif, Philippe MATHIEU reviendra sur cette épopée extraordinaire vécue par l’ensemble du personnel de l’époque mais aussi de nombreux clients. Il sera naturellement question des nouveautés 2018 et de la présentation de l’épais et esthétique catalogue dévoilant la kyrielle de possibilités pour s’évader l’esprit en compagnie de professionnels maîtrisant amplement le sujet…

La force d’une entité de poids au plan inter-régional : PROCARS

Comme l’expliquera Frédéric JOUY, responsable de PROCARS, de nouveaux thèmes touristiques agrémenteront le contenu de cet opuscule très attendu, notamment ceux orientés vers l’œnologie et la gastronomie. L’approfondissement culturel mais aussi musical s’agrégera à la dimension géographique cette année avec en toile de fond des déclinaisons fortes vers des destinations incontournables à l’instar de l’Italie de la Renaissance, de l’Angleterre vue sous le prisme de l’époque romantique mais aussi celle contemporaine, inféodée aux exploits livresques et cinématographiques du célèbre magicien Harry POTTER créé par J.K. ROWLING !

Ce double événement qui sera d’ailleurs renouvelé à Charny le 01er décembre avec la présentation de l’autre filiale de PROCARS, ACKERMANN, sous un mode opératoire quasi similaire, favorisera la présentation du tout nouveau bus SETRA, véhicule fait de convoitise et de curiosité.

Pour mémoire, précisons que PROCARS représente un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros et accueille un effectif de 300 professionnels agissant sur cinq départements que sont la Seine et Marne, l’Aube, le Loiret, la Marne et l’Yonne. Sa flotte, impressionnante, comprend à ce jour 250 autocars destinés aux transports et voyages, parcours scolaires, tourisme, transports professionnels et d’entreprises, ainsi que les services urbains…


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Né à Amsterdam en 2009, à l’initiative d’une journaliste publiciste, Martine POSTMA, le concept du REPAIR CAFE s’est progressivement propagé à l’ensemble de l’Europe. Une fondation a vu le jour dès l’année suivante : elle soutient aujourd’hui de nombreux groupes locaux établis dans le monde entier qui suivent le même chemin que la ressortissante néerlandaise. L’entité de l’Yonne, à Auxerre, ne déroge pas à la règle. Elle organise des rencontres studieuses au rythme mensuel afin de rendre leur fonctionnalité à des objets fatigués ou abîmés sous l’égide de la Jeune Chambre Economique en collaboration avec le Fablab Atelier des Beaux Boulons…

AUXERRE : Bricoleurs non aguerris s’abstenir ! Les réparateurs bénévoles du REPAIR CAFE local, à l’instar de ceux qui se retrouvent une fois par mois partout sur le Vieux continent pour redonner vie aux instruments défectueux, le savent très bien : un certain sens pratique et une habilité à manier les outils indispensables au bricolage sont requis a minima pour prétendre rejoindre les rangs enthousiastes de ces « Géo TROUVETOU », soucieux de la sauvegarde de l’environnement !

Peu d’objets résistent à leur sagacité experte lors de ces rendez-vous conviviaux et ludiques où la cure de jouvence insufflée aux « patients » permettra de remettre à flot des appareils électroménagers que l’on pensait à jamais perdu et condamné indubitablement à finir leur existence au fond de la benne à ordures.

Grille-pain, lampes, sèche-cheveux, ordinateurs mais aussi jouets, vêtements, bicyclettes…rien n’échappe aux spécialistes du REPAIR CAFE, qui ne se reconnaissent pas dans ce terme basique : « jeter » !

« Tout ce qui ne fonctionne pas est le bienvenu ! »

Au-delà de ce leitmotiv incitatif, valable uniquement pour les objets qui tiennent dans les bras, les membres de ce réseau de bricoleurs amateurs agissent dans le seul but de réduire les montagnes de déchets qui s’amoncellent dans les décharges. Question d’urgence, visiblement, car les Européens, grands consommateurs devant l’Eternel, se débarrassent du moindre appareil dès que celui-ci montre les premiers signes de fatigue. Une simple réparation pourrait suffire à ressusciter l’objet et lui permettre de poursuivre son cheminement fonctionnel à nos côtés.

Fruit d’une collaboration active entre la Jeune Chambre Economique et le Fablab Atelier des Beaux Boulons, la section auxerroise du REPAIR CAFE existe depuis le 16 juillet 2016. Dès le début, elle a été adoubée par le Syndicat des déchets du Centre Yonne qui encourage ouvertement l’initiative.

Le dernier samedi après-midi de chaque mois est propice à ces fameuses retrouvailles sympathiques de bricoleurs qui apportent eux-mêmes les objets à réparer. Particularisme : REPAIR CAFE proposera un lieu différent à chaque séance de bricolage. Il peut s’agir d’un site public tel qu’un bar ou un restaurant (d’où l’explication autour de l’appellation de la structure) mais aussi d’établissements institutionnels ou culturels, voire des entreprises comme l’agence immobilière du Groupe 123 IMMO, interpellé par la démarche, qui n’hésite pas à accueillir dans ses locaux les bénévoles ayant besoin de manipuler le tournevis, la clé de dix et le marteau.

L’engagement naturel de la Jeune Chambre Economique…

Lieu de rencontre agréable, le REPAIR CAFE facilite la mixité sociale et accroît l’esprit altruiste autour d’un café le temps d’une réparation. Incitative au développement de l’économie circulaire, la Jeune Chambre Economique s’est engouffrée de manière naturelle aux côtés de ses partenaires dans ce concept original.

« C’est logique, précise Pierre NAUDET, président de la chambre auxerroise, cette économie priorise la réutilisation des objets, l’allongement de leur durée de vie et la notion de partage ; des valeurs que nous soutenons lors de nos opérations à portée sociétale et économique…».

Seize séances ont ainsi été organisées à ce jour à Auxerre pour un accueil de 443 visiteurs. Au total, ce sont 476 objets dont 179 fonctionnent depuis qui ont été analysés par l’équipe d’une vingtaine de réparateurs. 147 ont été catalogués irréparables et finis leur existence à la casse...

D’ici la fin de l’année, REPAIR CAFE proposera encore deux sessions : le samedi 25 novembre de 14 à 18 heures à la Maison de quartier Rive Droite à Auxerre et le dimanche 17 décembre de 10 à 18 heures au Salon Cœur de Nature, conçu à la Maison de quartier des Piedalloues…


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Le renouvellement de la convention de mécénat entre la Fondation d’entreprise « AGIR en Champagne Bourgogne » et la Fondation régionale du Patrimoine favorise la poursuite d’une kyrielle d’actions positives en vue de sauvegarder et valoriser les richesses culturelles de notre territoire. Avec comme axiome prioritaire, la restauration d’un patrimoine, situé en zone rurale. Depuis l’origine de ce partenariat constructif, ce sont 216 projets qui ont ainsi été soutenus pour un montant global de 557 581 euros…

DIJON : Apparue en février 2013, la Fondation d’entreprise « AGIR en Champagne Bourgogne », portée par l’établissement bancaire régional, agit dans le cadre d’une cause citoyenne : la préservation des intérêts collectifs et durables au profit de la dynamique territoriale qui intègre à la fois les projets éducatifs, socioculturels, linguistiques, scientifiques et environnementaux.

Disposant de subsides financiers provenant entre autres des versements issus de la démarche « Cartes sociétaires », instaurée par le Crédit agricole de Champagne Bourgogne (Aube, Côte d’or, Haute-Saône, Yonne), cette structure devait tôt ou tard s’allier avec l’un des acteurs essentiels de la défense patrimoniale et culturelle en France, la Fondation du Patrimoine.

Un défi unique avec un vrai modèle économique

Partageant des valeurs communes, les deux partenaires instaurent très vite un schéma coopératif efficace entre leurs exécutifs. Au service du patrimoine et de ses richesses à extirper de l’oubli, et parfois si malmenées. Ce sont les zones rurales qui motivent en priorité l’engagement des deux signataires de cet accord.

« Nous souhaitons contribuer au développement économique de nos territoires par la valorisation du patrimoine en créant et en maintenant de nombreux emplois… ».

Les enjeux sont donc de taille. Mais, la volonté reste la même entre Vincent DELATTE, président du Crédit agricole de Champagne Bourgogne et président de la fondation « AGIR », et Guy BEDEL, délégué régional de la Fondation du patrimoine.

« Pérenniser cette diversité, créer de la valeur et réunir les énergies constituent un challenge unique que notre équipe de 26 bénévoles et trois salariés partage au quotidien, précise le président de la Fondation régionale du Patrimoine.

Le travail besogneux de l’organisme est colossal. Plus de 2 632 projets ont déjà bénéficié de la manne précieuse de ces acteurs dévoués à la cause culturelle. Qu’ils interviennent à La Charité sur Loire, à Belfort, à Sens ou à Lons le Saulnier. Certaines entreprises, notamment celles établies en Franche-Comté, n’ont pas hésité à s’engager au sein d’un club de mécènes afin de renforcer leurs capitaux. Plus de 1,75 million d’euros ont été collectés au service de ce combat perpétuel.

Plus de 4 000 emplois créés et préservés depuis 1996…

Le Crédit agricole de Champagne Bourgogne s’est appuyé sur l’un de ses instruments de paiement fétiche, la carte sociétaire, réservée à ses clients. Une somme minimale, un centime d’euro, est ainsi prélevé à chaque utilisation afin d’être reversé par la caisse régionale sur un fonds mutualiste qui vise à encourager les projets locaux.

Depuis l’origine de la Fondation du Patrimoine, survenue en 1996, plus de 28 000 projets ont été soutenus en France, engrangeant plus de 2,3 milliards d’euros  de travaux, soit un équivalent de 4 000 emplois créés ou maintenus dans le secteur artisanal du bâtiment en moyenne par an. Cela méritait bien une petite signature entre deux partenaires fiers de s’investir autour d’une noble cause.


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Le futur projet hôtelier de l’IBIS Budget, en construction au cœur d’Auxerre, aura été le théâtre cette année de la nouvelle édition des Coulisses du bâtiment, des portes ouvertes destinées à la sensibilisation des collégiens autour de la filière artisanale et, en particulier, celle du bâtiment. Orchestrée par la Fédération départementale de l’Yonne, la découverte de ce chantier aura permis de mettre en lumière l’apprentissage et l’intégration dans la vie active…  

AUXERRE : Depuis 2003, date de la première mouture de cette expérience passionnante, les Coulisses du Bâtiment ont mobilisé de très nombreux collégiens et lycéens en phase de découverte de la face cachée de ces métiers essentiels de notre force économique.

Cette édition 2017 n’aura pas dérogé à la règle côté succès. Pour Christian DUCHET, secrétaire général de la Fédération départementale du bâtiment dans l’Yonne, « l’initiative a toujours le mérite d’exister et réserve toujours de belles surprises auprès des jeunes comme des professionnels, mobilisés pour la circonstance… ».

Prendre le temps de discuter avec les professionnels

Que peut-il se cacher derrière une palissade de chantier ? Une interrogation légitime que plus de 650 adolescents et jeunes adultes auront eu tout le loisir de se poser en s’immergeant au plus près de ces corporatismes pouvant susciter des vocations après coup. Les réponses furent concrètes, se présentant sous la forme de petits ateliers face à eux.

Du maçon au peintre, du charpentier au métallier : la palette de ces métiers parfois méconnus de la nouvelle génération et du grand public a pu s’apprécier au contact des artisans de l’Yonne, ayant pris part à cet exercice pédagogique annuel. Provenant des quatre coins du département, scolarisés dans de nombreux établissements, les jeunes gens, coiffés du casque de chantier obligatoire, ont pris le temps, encadrés par des professionnels, de tester les outils et le matériel, voire de connaître quelques gestes rudimentaires en s’appuyant sur des questions pertinentes.

Une construction importante à 2 millions d’euros d’investissement…

« Le choix de ce site s’imposait à nous, précisa Christian DUCHET, d’habitude interdit au public, le chantier du futur hôtel IBIS Budget est très représentatif du savoir-faire des entreprises de l’Yonne puisque sur les 19 lots existants, 17 ont été attribués à des sociétés du territoire ; le tout placé sous la houlette d’un architecte, Vincent CANET, et une maîtrise d’œuvre locale, la SAS MORPHEE… ».

A ce titre, on notait la présence aux abords de l’édifice qui devrait être livré d’ici le printemps 2018 de son futur exploitant, Alain GEHIN, qui préside déjà à la destinée de l’hôtel IBIS Rive Droite. Ce projet d’un nouvel établissement hôtelier de 49 chambres à Auxerre nécessite une enveloppe budgétaire de 2 millions d’euros.

Hormis la visite du chantier, les scolaires ont reçu des informations précises sur l’ouvrage en construction, sur les perspectives de carrière et des adresses utiles à leur recherche d’orientation.

Chaque année, environ 75 000 participants sont accueillis en France lors de cette campagne de découverte. En 2015, le secteur du bâtiment représentait 401 100 entreprises au plan national, de l’artisan aux énormes groupes en passant par les PME, pour un total de 1 431 300 actifs. Le volume de travaux s’élevait à 124 milliards d’euros hors taxes…


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De passage dans l’Yonne ce 28 octobre et invité à inaugurer l’extension du siège social de la CAPEB à Auxerre, le président national de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment s’est montré optimiste pour les perspectives de sa filière à l’orée de 2018. A condition, toutefois, que les signes favorables à la reprise se maintiennent durablement. Mais, il prévient aussitôt que cette dynamique et le retour aux carnets de commandes mieux garnis sont assujettis aux décisions gouvernementales à valider lors du projet de loi de finances pour l’année prochaine…

 

AUXERRE : « Le mode opératoire de la réussite du bâtiment, c’est simple : cela peut se comparer à un véhicule alimenté au Diesel ayant besoin de préchauffage. Si cela fonctionne bien à l’allumage, alors le véhicule atteindra très vite son rythme de croisière… ».

Muni de ses nombreux dossiers, le président de la CAPEB France constate que la reprise tant attendue est bel et bien là. Mais, sans trop d’exagération. Un frémissement subtil qui se traduit néanmoins par les chiffres. Au terme de l’année 2017, ce sont 4 000 nouveaux emplois qui iront grossir les effectifs des petites entreprises de ce secteur d’activité artisanal ayant souffert de la terrible crise des « subprimes » depuis 2008.

« Si nous relançons l’activité de manière pérenne et que la confiance revienne, alors nous pourrons créer de l’emploi et inciter nos jeunes vers l’apprentissage afin d’inverser la courbe du chômage… ».

En l’espace d’une décade, le bâtiment aura perdu près de 50 000 postes parmi ses entreprises. Sauf en 2016. Où l’actif et le passif en matière de solde d’emploi devaient se stabiliser. Un premier signe devant engendrer l’exercice en cours…

Le crédit d’impôt sur la transition énergétique parmi les priorités…

La reprise actuelle sur le marché de la construction, les programmes incitatifs à la rénovation énergétique, la baisse encore relative des charges dans les entreprises et la hausse du pouvoir d’achat chez certaines catégories socio-professionnelles offrent une conjonction favorable à la relance économique. « Mais, attention, insiste le président de la CAPEB, les crédits à l’investissement s’amenuisent depuis quelques mois : cela est très inquiétant… ».

La sonnerie de son portable ramène Patrick LIEBUS à d’autres préoccupations. Celui des combats quotidiens qu’il livre avec pugnacité à la défense des intérêts de ses adhérents. Le premier d’entre eux concerne le crédit d’impôt sur la transition énergétique, débattu la semaine dernière encore à l’Assemblée nationale. Le gouvernement a déposé un amendement à l’article 8 concernant les modifications immédiates voulues sur la diminution de ce crédit, sur les fenêtres, les portes et les chaudières à fioul. Pour l’heure, rien n’évoluera jusqu’à la fin de l’année. En attendant de nouvelles directives…

« Les artisans doivent le savoir : un client qui a bénéficié d’un devis détaillé de la part d’un professionnel et qui propose un acompte en guise de validation des futurs travaux pourra les réaliser aux mêmes conditions l’année prochaine si les documents sont entérinés d’ici la fin de 2017... ».

Prévue en novembre, une rencontre quadripartite entre les ministères du logement, de la transition énergétique, et des finances, à laquelle seront associés les représentants des syndicats patronaux du bâtiment, CAPEB et FFB, permettra de redéfinir le contenu applicatif du crédit d’impôt en 2018.  Mais, d’autres discussions sont ouvertes sur l’apprentissage, la formation professionnelle et l’assurance chômage avec le Premier ministre Edouard PHILIPPE qui enregistre un déficit de 39 millions d’euros. S’inspirant de l’exemple concret de nos voisins suisses et néerlandais, notamment en matière d’apprentissage, ces rencontres s’effectueraient de manière bilatérale avec les partenaires des filières professionnelles qui auraient leurs opinions à émettre.

Un tour d’horizon des grands dossiers du moment…

Concernant les ordonnances autour de la réforme du Code du Travail, Patrick LIEBUS estime que « c’est une très belle avancée ». Renchérissant à ses propos, il observe « qu’il y a une réelle prise en compte de l’artisanat et de la TPE. Cela correspond à nos souhaits et nous permet de trouver des solutions tangibles afin de sécuriser l’entreprise. Je pense aux embauches et aux risques de désaveu avec un salarié. Pour éviter les problèmes : il y aura l’existence d’un CERFA qui énoncera les règles devant être respectées avant d’engager le processus d’un licenciement… ».

Quant au RSI, le président de la CAPB est favorable à son adossement au régime général mais sous certaines conditions, à savoir sans hausse des cotisations et en conservant les mêmes prestations. « Nous devons rester gestionnaires de cet outil en notre qualité d’indépendants. La mise en place des deux années de transition me semble très importante afin d’éviter les défaillances… ». Enfin, devait-il conclure sur ce thème : « le régime général devra s’assurer que le système informatique soit en capacité de gérer de manière optimale ce futur adossement… ».

Que pense réellement Patrick LIEBUS du compte pénibilité ? Réponse de l’intéressé : « il faut tenir compte des conditions de travail et permettre aux salariés et aux artisans de pouvoir partir avant à la retraite. Cela suppose là aussi des moyens de contrôle accrus et fiables ». La suspension du dossier concernant le prélèvement à la source se justifie pour le président de la CAPEB : « Il n’est pas question que nos entreprises artisanales puissent devenir des préleveurs d’impôts sur le dos de nos salariés, cela engendrait immanquablement des risques de conflit dans nos entreprises… ».

Contrôler les travailleurs détachés grâce à une plateforme européenne…

Reste le dernier volet de ce long entretien : la révision de la directive sur les travailleurs détachés. « A ce propos, beaucoup de travail doit être encore fait en France mais aussi dans le reste de l’Europe. Aujourd’hui, les orientations vont dans le bon sens, avec la limitation du temps de détachement, l’obligation d’un formulaire « A1 » délivré par le régime de sécurité sociale du pays d’envoi qui déterminera si un salarié est affilié au régime général de son pays depuis trois mois, avant d’être détaché dans un autre pays. L’objectif est de sécuriser le salarié détaché lui-même et de lutter avec efficience contre les travailleurs illégaux qui arrivent en nombre sur le territoire. D’ailleurs, à ce titre, la durée de détachement se fera sur un an avec six mois renouvelables grâce à un accord de l’Etat du lieu de détachement. Enfin, la rémunération doit correspondre à l’équivalence du salarié selon sa qualification. Les primes de déplacement et de restauration devant être payés à part…. ».

Patrick LIEBUS en appelle de ses tous vœux à la création d’une plateforme européenne de gestion et de contrôle qui coordonnerait les travailleurs détachés à travers leurs diverses missions professionnelles. Concluant que ce sujet ô combien actuel ne devrait trouver de véritables solutions que lors de sa mise en exergue : en 2022…


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