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Le PIA (Programme d’investissement d’avenir), dispositif d’incitation entrepreneuriale à l’innovation, est mis en exergue en Bourgogne Franche-Comté par BPI France et la Caisse des Dépôts. Les contenus de la troisième mouture, applicable en 2018, viennent d’être dévoilés à une soixantaine de chefs d’entreprise réunis par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne à l’invitation de son président Alain PEREZ. Les dossiers de candidature peuvent d’ores et déjà être déposés…

AUXERRE : L’organisation administrative française ne doit en aucun cas pénaliser l’initiative à l’économie. En guise de préambule à ce rendez-vous explicatif concocté autour des dispositifs d’investissement, le président de la chambre consulaire de l’Yonne s’est montré plutôt déterminé dans ses propos liminaires.

Pour lui, le financement des entreprises représente un élément vital à la pérennité et à la croissance d’une activité économique. Et cet accompagnement intervient dès le montage financier à l’origine d’un projet jusqu’à sa propension à se développer grâce à de l’ingénierie et de l’innovation.

« C’est la mission principale de la Chambre de Commerce et d’Industrie, martelait-il avec insistance, le renfort de nos équipes dédiés au service industrie l’atteste incontestablement avec le travail effectué par son responsable, Olivier BOURDON, et ses six collaborateurs… ».

Les bienfaits attendus par le PIA dans l’environnement économique local…

Ce prologue aux échanges qui allaient suivre tombait à pic pour rappeler la dimension structurelle de la CCI vis-à-vis des porteurs de projet et de ceux qui les font croître. Si détecter les pépites à l’export intègre également le champ de compétences de l’organisme, l’innovation individuelle représente un autre socle incontournable mis en valeur avec la création des pépinières d’entreprise. Commentant la thématique du jour qui sera ensuite abordée par Pierre-Etienne GIRARDOT, chargé de mission économie et innovation auprès de la préfecture de région, Alain PEREZ salua ce troisième programme d’investissement d’avenir comme une très belle opportunité.

« Il s’agira de soutenir les initiatives de développement de ces entreprises régionales que nous encourageons à progresser grâce à des appels à projets. Ce sera un plus incontestable pour rattraper les retards existants vis-à-vis des PME allemandes et italiennes en matière d’export. Juste une indication pour mieux comprendre ces priorités : les sociétés d’Outre-Rhin sont trois fois plus présentes à l’international que les structures de l’Hexagone. Celles de l’Italie le sont deux fois plus ! ».

Enfin, l’ultime argument qui trouve grâce aux yeux du président de la CCI de l’Yonne avec cet apport bénéficiaire du PIA : l’adaptation de la qualification de la main d’œuvre. « Nos entreprises souffrent du manque de ressources qualifiées. Or, aujourd’hui, je suis sidéré de constater l’importance des écarts qui perdurent entre le niveau des offres et des demandes d’emploi vis-à-vis des cursus. Je crois qu’il est essentiel de reprendre le problème à l’origine et de faire en sorte que l’Education nationale oriente davantage les jeunes générations vers les filières de l’industrie, porteuses d’emploi. Une vraie révolution intellectuelle s’impose… ».

Redéfinissant pour conclure le rôle primordial joué par les pépinières qui facilitent l’environnement humain et logistique de toute nouvelle entreprise qui se crée, Alain PEREZ céda la parole à Pierre-Etienne GIRARDOT qui explicita les axes essentiels de ce fameux programme d’investissement.

Changement de paradigme avec un PIA moins élitiste et plus accessible…

Le nouvel outil instauré par l’Etat a subi une sérieuse cure de jouvence dans son approche applicative par rapport aux précédentes variantes. Le PIA, défini en 2017, représente dans sa globalité un montant de 700 millions d’euros pour abonder les projets de la Bourgogne Franche-Comté. Ceux-ci sont multiples et éclectiques. Accompagnement des universités, développement de la recherche, de la santé, pôle nucléaire ou transfèrement des nouvelles technologies en entreprise : ce programme d’aides financières via appels à projets devrait s’avérer salutaire à moyen terme pour redynamiser notre territoire.

Avec la validation de la loi NOTRe au 01er janvier 2016 qui a restreint les compétences économiques de certaines structures institutionnelles et la création de la nouvelle configuration sectorielle des régions françaises, le PIA s’est davantage ouvert aux PME. D’où la constitution de cette enveloppe de 21 millions d’euros à distribuer sur notre contrée. 

« Tout cela se veut très réactif, confirme Pierre-Etienne GIRARDOT, avec des délais raccourcis entre la date de dépôt du dossier et la validation de son acceptation, soit un delta temporel de trois mois ! ».

Charge à BPI France et à la Caisse des Dépôts en qualité d’opérateurs de suivre le processus d’accompagnement une fois que le dossier sera enclenché.

 

Trois items auxquels peuvent prétendre les PME de moins de 250 salariés et les ETI de manière dérogatoire…

Officialisée depuis le 17 janvier, avec l’ouverture d’un site Internet dédié, la campagne informative auprès des entreprises susceptibles d’être intéressées aboutit au dépôt en ligne d’un dossier de candidature qui respecte l’appel à projets (pia3regionalise.bourgognefranchecomte.fr). Le dispositif sera valable sur une période de trois ans.

Le premier de ces projets se rapporte à l’innovation individuelle qu’elle soit d’ordre technologique ou pas. « Cela peut englober le développement de nouveaux produits et les processus de conception, voire de la sous-traitance. Sont admissibles les projets d’entreprise compris entre 200 000 euros et le million d’euros. Les aides, elles, peuvent s’obtenir dans une fourchette qui oscille entre 100 000 à 500 000 euros ».

Explication du représentant de la préfecture de région : « dans ce type de dossier, on ne finance que 50 % du projet d’innovation de l’entreprise… ».

Le second volet de ce programme se rapporte aux filières. Dans ce cadre spécifique, il concerne des structures ayant choisi de travailler sur des concepts communs mutualisés et désireuses de partager des infrastructures et leur savoir-faire. L’objet de ces futurs investissements se situe entre 500 000 euros et quatre millions d’euros.

Quant au troisième et ultime item, il a pour vocation l’adaptation à la qualification de la main d’œuvre. Les aides potentielles pouvant être obtenues peuvent s’élever de 500 000 euros jusqu’à deux millions d’euros.

Sur un plan pragmatique, le comité de sélection où se retrouvent l’ensemble des partenaires adossés à ce concept (BPI France, Etat, Région, Caisse des Dépôts) se réunira de manière régulière afin de délivrer son verdict. Les aides étant distribuées sous la forme de subvention ou sous la forme d’avance récupérable à taux zéro.

Plus d’argent à délivrer que de projets déposés sur le territoire…

On l’aura compris, ce dispositif n’a d’autre vocation que d’inciter le maximum d’entreprises de la région à déposer des dossiers de candidature. Avec un bémol rédhibitoire, cependant : ces structures se doivent d’être en bonne santé financière.

Nonobstant, le PIA ne représente pas la seule mesure intéressante à laquelle peuvent prétendre à ce jour les PME de Bourgogne Franche-Comté. Le programme d’investissement d’avenir national 3, proposé selon les principes d’un concours à l’innovation, assure des montants supérieurs au million d’euros. Des projets à 5 millions d’euros peuvent obtenir également l’accréditation du comité de sélection. Seule ombre au tableau de ce modèle très vertueux : chaque année, la totalité des aides ne trouve pas de destinataires. Faute de dossiers de candidature ! Un paradoxe qui pourrait être évité…

Pour être tout à fait complet, Pierre-Alain TRUAN, délégué innovation de BPI France, devait conclure cette session en évoquant les aides annexes mais importantes qui existent dans ce paysage d’incitation à l’innovation : PRESTA INNO (8 000 euros octroyés pour 70 % du coût de la prestation), concept destiné aux entreprises de moins de 250 personnes qui n’ont pas bénéficié d’aides à l’innovation depuis deux ans ou encore le Fonds régional pour l’innovation (FRI) qui s’adresse aussi bien aux entreprises qu’aux structures associatives.


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Présente sur le CHABLISIEN depuis le mois de juin 2016, la société de services à la personne de l’Yonne entend y déployer davantage ses ailes cette année. Conformément à la feuille de route que sa dirigeante, Maud BEAUMONT, avait tracé au cordeau dès l’installation de la seconde vitrine commerciale loin de sa base arrière de Saint-Fargeau…

SAINT-FARGEAU : Depuis la rentrée 2017, la société de services à la personne ADEQUAT, pilotée d’une main experte par la dirigeante Icaunaise Maud BEAUMONT, ne cesse de glaner de nouvelles parts de marché sur la région de Chablis. Commentaires avisés de l’intéressée : « les recommandations y sont excellentes auprès de l’ensemble de prescripteurs des milieux sanitaires qui nous font confiance… ».

Intervenant sur un segment hyper concurrentiel où s’affrontent sur un marché en pleine expansion près de quatre-vingts structures professionnelles sur le seul territoire de l’Yonne, ADEQUAT tire enfin son épingle du jeu dans une zone géographique où l’entreprise avait décidé de créer sa seconde entité en 2016.

Un choix qui s’avérait audacieux à l’époque pour la société apparue il y a sept ans dont le siège social est implanté à Saint-Fargeau. Le cœur de cible de sa clientèle concernait principalement les secteurs de la Puisaye, la Forterre, l’Auxerrois et une bande limitrophe de la Nièvre.

Or, plusieurs mois plus tard, Maud BEAUMONT est ainsi confortée dans ses choix stratégiques : l’agence opérationnelle de Chablis connaît un net regain de croissance depuis septembre. Et le recrutement d’une nouvelle assistante permet d’entrevoir de belles opportunités à venir.

« Progressivement, ajoute la chef d’entreprise, l’image d’ADEQUAT a su trouver de la visibilité dans le paysage du CHABLISIEN et à l’est d’Auxerre. Notre zone de chalandise s’en trouve même optimisée avec des interventions assurées auprès des personnes âgées et/ou handicapées dans des villes comme Flogny la Chapelle ou Tonnerre. Sans omettre de nombreuses communes de cet espace où nous pouvons proposer nos services… ».

Employant 40 collaborateurs à temps plein sur ses unités de production, ADEQUAT dont un récent audit a entériné définitivement la certification QUALISAP, a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 700 000 euros au terme du précédent exercice…Encourageant pour l’avenir.


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Dans ce vaste pays constitué de hauts plateaux et situé dans la corne de l’Afrique, les antagonismes opposant d’ordinaire les communautés chrétiennes et musulmanes n’ont pas lieu d’être. Ce berceau de l’humanité abrite de nombreuses croyances qui y vivent en étroite osmose et parfaite harmonie. C’est le sens profond de cette foi partagée et de ce respect inébranlable en l’autre où se confondent altruisme et humilité qu’ont voulu traduire, au gré d’illustrations photographiques de très belle maîtrise et de textes emplis de lyrisme et de poésie vagabonde, les deux artistes Paola VIESI (photographie) et Elisabeth FOCH (rédactionnel) qui estampillent ce travail commun. Accueilli comme un symbole dans l’antre même de ce qui fut hier encore la pharmacie des pèlerins en quête de secours, consolation et espoir au cœur de l’actuel Centre hospitalier de Tonnerre jusqu’au 25 mars, ce voyage initiatique, fait de portraits et d’écrits, s’appréhende dans la grâce et la sérénité au cœur de l’ex-empire du Négus Hailé SELASSIE.  

TONNERRE : Accrochés à leurs cimaises, neuf portraits dévisagent les visiteurs qui pénètrent dans ce vaste espace dédié dorénavant aux expositions artistiques et culturelles. Si autrefois, cet endroit faisait fonction de pharmacie hospitalière pour panser les plaies des corps et soigner les blessures de l’âme des pèlerins, il n’en est plus rien aujourd’hui dans sa nouvelle configuration.

Pourtant, les œuvres dévoilées jusqu’à la fin du mois de mars possèdent de réelles réminiscences avec ce site chargé d’histoire. La piété de ces femmes et de ces hommes, venus d’un autre monde, celui de cette Afrique oubliée et méconnue de nos concitoyens, crée ce lien indéfectible entre ces différents univers. Les croyances de l’humanité, si souvent décriées dans notre société contemporaine et causes de multiples entraves belliqueuses de par la planète, trouvent ici un havre de paix pour s’y poser. Sans l’ombre d’un quelconque prosélytisme.

Les portraits de pèlerins chrétiens et musulmans en recherche de sagesse…

Prendre le soin de se plonger attentivement dans le regard de ces neuf personnages qui fixent l’objectif de Paola VIESI, qui a pourtant réalisé ses prises de vues à la dérobé et en toute discrétion, c’est aussi s’ouvrir vers le monde. Et l’inconnu. Celui de ces enfants et de ces femmes enrubannées de leurs pèlerines, de ces hommes à la fleur de l’âge qui recherchent à la lecture des textes sacrés les tréfonds de la vérité.

Moines, prêtres, nonnes, ermites, pèlerins…ces visages graves et concentrés sont en quête de leur Graal intérieur. Qu’ils soient orthodoxes, chrétiens ou musulmans. Une fois l’an, ces chercheurs de la paix intérieure cheminent le long des routes par n’importe quel moyen de locomotion pour se rendre vers deux lieux de culte. A LALIBELA où ils y célébreront « Ledet ». Ou vers le mausolée de Sheikh Hussein afin d’y vivre le « Dhû l’Hijja ».

Paola VIESI et Elisabeth FOCH ont eu la chance de pouvoir s’immerger sur une longue période dans ce pays authentique aux 280 dialectes. De cette expérience unique, les deux artistes en ont tiré un ouvrage publié aux éditions Actes Sud.

« A travers nos écrits et visuels, explique Elisabeth FOCH, ce livre explique le cheminement de ces deux pèlerinages essentiels en terre éthiopienne. Au contact de ces femmes et de ces hommes pieux qui accomplissent ce double rituel selon leurs croyances. Celles-ci leur permettent de survivre dans un environnement complexe, parfois hostile, malmené par les chaos de l’histoire. La rencontre avec les éléments (la terre, les cendres qui possèdent des vertus curatives, les animaux…) procure à ces personnes une foi inéluctable leur donnant accès à une autre dimension par la transe ou par le jeûne ».

Fascinée par l’Afrique, la photographe romaine Paola VIESI a troqué son parcours professionnel vécu dans les ressources humaines pour développer ses qualités artistiques spécialiste des clichés inattendus.

« L’Afrique est à l’origine de l’art contemporain qui a changé le point de vue sur le classicisme, concède-t-elle, depuis 2002, mon objectif est de montrer les valeurs de ce continent, en collaboration avec l’UNESCO… ».

Une terre originelle source de spiritualité…

Cela s’est concrétisé par la découverte d’une trentaine de pays dont l’Ethiopie où elle s’est installée durant une décade. Sa rencontre avec la journaliste Elisabeth FOCH fut déterminante sur la construction de ce projet aujourd’hui abouti.

« Je me suis vraiment immergée dans ce pays en imaginant le contexte de ce que j’avais lu dans la Bible, explique-t-elle, l’Afrique offre réellement la possibilité de comprendre les origines de l’homme. Cela m’a toujours attirée de découvrir ces hauts lieux où la spiritualité surgit de l’élément physique… ».

Zone tampon entre les cultures arabes et chrétiennes, le pays est un trait d’union important au plan religieux. « Je le considère comme l’Himalaya de l’Afrique pour ses aspects spirituels, lâche l’écrivaine. Mon premier séjour fut programmé en 1976. J’y suis retourné depuis à maintes reprises et toujours avec la même envie personnelle… ».

Cette quête initiatique vécue dans ces lointaines contrées aura même redonné un sens à sa propre existence. Comme les pèlerins qui, dotés de leur foi viscérale, vivent leurs quêtes dans le pouvoir de protection et de guérison sur une terre criblée de symboles. Et bénie des dieux ?


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Applicable dès le 01er mars, ce nouveau dispositif sanitaire concernera les assurés sociaux de la Caisse primaire d’assurance maladie de l’Yonne qui procèdent de manière régulière à un bilan de santé (anciennement les examens périodiques de santé). Coordonnée en collaboration avec le Centre hospitalier d’Auxerre, cette mission visant à lutter efficacement contre certaines pathologies infectieuses aura pour objectif de contrôler et surtout d’actualiser le carnet de vaccination de ces personnes. Une statistique intéressante a justifié cette stratégie de précaution encouragée par le Centre d’examens de santé de la Caisse primaire d’assurance maladie : avec près de 8 500 bilans de santé réalisés chaque année, il s’est avéré que 1 500 assurés consultants n’étaient pas à jour de leurs vaccinations. A l’instar de près de 60 % des adultes vivant dans notre pays…

AUXERRE : Vingt-quatre mille cas de rougeole ont été décelés en France pour la seule année 2017. Six cents malades ont souffert de coqueluche alors qu’ils auraient pu éviter cette infection si leurs rappels de vaccins avaient été respectés. Ces observations se multiplient de plus en plus dans l’hexagone, plongeant dans l’inquiétude les praticiens de la médecine généraliste qui souhaitent changer les mentalités, et surtout éradiquer les « a priori » contre les vaccins.

Or, grâce à de simples injections, beaucoup de maladies se sont raréfiées sur la planète. Mais, d’autres pathologies subsistent encore. L’efficience des vaccins prend son salut dans la récurrence de ces injections grâce à des rappels proposés à des tranches d’âge précises : la petite enfance, à 25 ans, à 45 ans et à 65 ans.

Mais, une large majorité d’adultes passent le plus souvent à travers les mailles du filet sanitaire par ignorance, par insouciance, voire par oubli. Et pour certains, par une volonté farouche à ne pas s’y soumettre.

Le bilan de santé, étape obligatoire menant à la vaccination

C’est au moment du bilan de santé (un examen pris en charge par la CPAM et proposé dans les locaux du CES) que le patient bénéficie d’un état des lieux exhaustif  de sa situation sanitaire à l’aide de différents examens. A Auxerre, ils sont cinq médecins qui déclinent leurs sciences dans cet exercice. Schématiquement, c’est au cours de l’une de ses consultations que le médecin vérifie le carnet de santé afin de pallier aux manques. Diphtérie, rubéole, tétanos, polio, oreillons, coqueluche, rougeole…si le carnet de vaccination recèle des carences, elles seront réparées sur le champ avec l’accord du patient.

« Naturellement, explique le docteur Saïd BROUCHE, médecin-chef du Centre d’examens de Santé d’Auxerre, la vaccination est intégrée au bilan de santé et requiert simplement une inscription de la part du patient. La priorité sera donnée aux personnes vivant en situation précaire… ».

Cependant, le déroulé de ce rattrapage vaccinal ne se limitera pas uniquement aux actions menées dans les services de soins du Centre d’examens de santé. Les unités mobiles interviendront dans les territoires en déficit de généralistes, sur les secteurs d’Avallon, de Sens et de Tonnerre.

Cette nouvelle offre de services sera accessible gracieusement. Même s’il en coûte de 5 à 6 euros pour l’acquisition d’un vaccin à l’unité. Un budget intégralement financé par la CPAM.

Pour l’heure, ni le docteur BROUCHE, ni Etiennette BERROUET, sous-directrice de la Caisse primaire d’assurance maladie de l’Yonne, ne savent exactement combien de personnes régulariseront leur carnet de santé dès le premier mars. Une estimation circule néanmoins dans la bouche du médecin-chef du CES qui annonce le chiffre de 700 personnes pouvant constituer le contingent initial de ces futurs vaccinés.

La population en situation difficile intègre les priorités…

Créé en 1969, le Centre d’examens de l’Yonne accueille plus spécifiquement des personnes en précarité dans ses services.

« Notre rôle porte sur le dépistage et la prévention envers les personnes qui ne peuvent accomplir leurs parcours de santé. Lorsque ces patients procèdent au bilan de santé, ils bénéficieront de plusieurs examens de type biologique, des recherches sérologiques, un examen dentaire, de la biométrie, des tests d’acuités visuelles et auditives, etc. ».

Parmi le public ciblé de manière prioritaire, on retrouvera les bénéficiaires du RSA, les chômeurs de longue durée, les jeunes âgés de 16 à 25 ans en insertion, mais aussi les enfants et les personnes âgées en situation sociale délicate.

Cette action préventive à long terme sera mesurée par ailleurs d’ici une décennie pour en connaître les véritables effets sur la santé publique.

Respectueuse de la procédure mise en œuvre depuis le 01er janvier 2016 par la convention nationale, cette campagne vaccinale de rattrapage constitue l’un des éléments moteurs enclenchés cette année par la Caisse primaire d’assurance maladie afin d’optimiser et d’élargir les services de soins à l’ensemble de la population.

Dès l’automne, la généralisation du DMP (dossier médical personnalisé) prendra le relais au plan médiatique avec la ferme intention de suppléer le fameux carnet de santé et sa mouture initiale de 1992 qui n’ont jamais su s’imposer dans le quotidien fonctionnel des Français.

Ce nouvel outil aux contours judicieux résoudra peut-être l’absence chronique de vaccination dès que nos concitoyens entrent dans l’âge adulte…


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Membre de la délégation des 17 entrepreneurs de Bourgogne Franche-Comté qui ont eu le privilège d’être immergés du 09 au 12 janvier au Salon international de l’électronique à Las Vegas (le fameux « Consumer Electronic Show »), le dirigeant de la société IDXPROD à Auxerre a fait montre de valeurs altruistes en conviant la semaine dernière une trentaine d’entrepreneurs de l’Yonne à découvrir les évolutions technologiques qui se concoctent au niveau planétaire par des start-ups imaginatives. Didactique dans ses propos et incitatif par son geste ouvert à la mobilisation, l’initiative impulsée par le président de la structure « YONNE NUMERIQUE » aura permis à chacun de se faire une idée précise sur les grandes tendances high-tech de demain…

AUXERRE : Manifestation annuelle à la renommée internationale, le C.E.S. de Las Vegas (Etats-Unis) fait figure d’étape incontournable pour les acteurs de la filière électronique. L’édition 2018 n’aura pas dérogé à la règle des rendez-vous antérieurs avec sa grandiloquence coutumière liée à ses infrastructures logistiques et à son avalanche de nouveautés issues des têtes bien pensantes qui rivalisent chaque année d’ingéniosité à travers leurs start-ups.

Robotiques, réalité augmentée, véhicules se conduisant de manière autonome, images numériques, réseaux, jeux, technologies émergentes, audiovisuel…les plus grandes innovations autour de l’intelligence artificielle, des objets connectés ou de l’impression 3D y auront trouvé grâce : elles auront émerveillé les visiteurs se promenant dans les allées qui avec leurs regards de gamin ont eu la sensation de vivre une réalité onirique…A l’exemple de Yannick DAVOUSE, l’entrepreneur Icaunais à la tête de sa société IDXPROD…

Avec le concours de la Région Bourgogne Franche-Comté, le dirigeant auxerrois a eu l’opportunité de se rendre en Amérique du Nord en compagnie de seize autres chefs d’entreprise, tous adhérents comme lui du cluster numérique régional, Bourgogne Franche-Comté Numérique. Les décideurs économiques ont pu parcourir les travées de ce maelström technologique indéfinissable où ils auront côtoyé les génies de la technologie du futur, soit 4 000 exposants en provenance de 150 pays pour une affluence de 170 000 personnes.

Une vision approfondie d’un marché de 120 milliards de dollars…

A Auxerre, dans ses bureaux qu’il occupe au sein de la pépinière d’entreprises de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, Yannick DAVOUSE a su créer le climat propice pour résumer ce qu’il avait vu sur place. Et évoquer en substance et en l’illustrant de la manière la plus visuelle possible ce que seront les tendances consuméristes issues de ce CES 2018 en matière de technologie.

Commentant la réalité économique de ce marché à fort potentiel, Yannick DAVOUSE ne lâcha qu’un seul chiffre mais de taille : 120 milliards de dollars de chiffre d’affaires obtenus d’ici quelques années ! Toutefois, certains freins au développement de nouvelles gammes de produits pouvaient ralentir leur croissance.

« Prenons l’exemple de la réalité augmentée, lança-t-il en guise d’explications, au bout d’une vingtaine de minutes, l’utilisateur peut ressentir des sensations nauséeuses et un mal-être qui peuvent induire des vertiges. Pourquoi vit-on cela ? Parce qu’il y a un phénomène incommodant pour l’être humain. Le cerveau ne peut pas tout absorber d’où ces problèmes engendrés au niveau des sensations visuelles. Mais aujourd’hui, les grands leaders de ces marchés injectent beaucoup d’argent pour résoudre cela… ».

Les nouvelles technologies du futur en cinq tendances…

Puis, tour à tour, et en cinq grands chapitres, Yannick DAVOUSE détaillera les axes stratégiques de ces grandes tendances technologiques qui se présentent à nous.

A l’instar de l’AI (intelligence artificielle) qui est désormais abondamment employée dans le monde de l’automobile avec la présence de système de caméras embarquées. Elles facilitent la lecture des panneaux qu’elles identifient avant le passage du véhicule.

A l’instar aussi du « CHATBOT », un robot aux vertus novatrices qui, grâce à un logigramme, accomplit des tâches de plus en plus intelligente telles que l’analyse des informations en utilisant des formules polies, directes, construites.

« Ces appareils pratiquent la reconnaissance d’objet : on prend les colis sous le contrôle d’une caméra et cela va générer des habitudes de courses, à partir de listing et de base de données, tout en s’adaptant aux besoins des consommateurs. En fait, preuve d’une interconnexion importante, les objets vont connaître toutes vos habitudes… ».

Avec le « Voice Contrôle », on s’exprime via une interface à un appareil muni de micros qui répond. La voix devient dominante dans la relation que l’humain entretient avec la machine. C’est la porte ouverte au marché de l’économie du son telle que l’envisage déjà le programme économique régional DEFISON.

Le quatrième item expliqué par Yannick DAVOUSE fera référence à l’IoT, c’est-à-dire « Internet of Thing ».

« Tous les objets sont connectés entre eux, depuis la cafetière jusqu’à la voiture, en pensant par la domotique. Tous ces appareils sont reliés à l’ordinateur et au cloud. « IoT» : c’est une connexion au monde. BIG DATA en est aussi une illustration tangible…Argument différenciant : c’est la sécurité qui est au centre des enjeux pour rassurer les gens ».

Reste le point 5 : le « Smart Building », c’est-à-dire la migration vers les services.

« De plus en plus, on se situe sur des notions de confort et de partage des informations entre nous. Par exemple, dans le domaine de l’automobile, on achète plus le véhicule. On le loue avec de la maintenance et de la tranquillité sans être propriétaire. Dans le bâtiment, on achète des usages du service, de la fonctionnalité et de la capacité… ».

Ne plus être des chefs d’entreprises français complexés…

Aujourd’hui, poursuivit l’entrepreneur Icaunais, « on parle de moins en moins de start-up (vendre de la technologie avec une maîtrise particulière) mais de « smart up » pour vendre du service et de l’intelligence… ».

Ainsi, dans le milieu agricole, les tracteurs se négocient avec des cellules GPS qui pilotent l’engin et en assurent la parfaite mobilité. Pendant ce temps-là, l’agriculteur peut assumer d’autres fonctions dans ses champs.

Rappelant que le territoire de l’Yonne possédait une très belle cote au niveau du numérique, Yannick DAVOUSE a voulu donner de la positivité et de la dynamique en partageant ses connaissances ramenées depuis Las Vegas.

Il incite déjà les entrepreneurs locaux à se rendre au salon ISE d’Amsterdam prévu en 2019 et pourquoi pas de représenter comme lui, les 320 entreprises françaises de la French Tech invitées aux Etats-Unis en janvier prochain.

« Cessons d’être complexés ! Ne nous posons plus de questions alors que les autres pays s’engouffrent sur le marché mondial. Il nous faut changer de mentalité et faire triompher le savoir-faire de nos entreprises, start-ups et PME, qui n’ont absolument rien à envier à celles des autres nations… ».

Le message de Yannick DAVOUSE, on l’imagine, aura été reçu cinq sur cinq.


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