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On ne se lasse jamais d’admirer des toiles et de belles couleurs. Celles qui transportent l’âme des visiteurs de la galerie Hors Cadre au plus près de ses créateurs. Des peintures qui semblent si simples au premier abord mais qui sont en réalité le fruit d’une expression artistique finement ciselée. Comme celles de l’artiste Annie Paule THOREL.

 

AUXERRE : C’est le retour en grâce, pour  les lieux de culture, fermés depuis plusieurs mois à cause de la crise sanitaire. Certes, les musées et leurs expositions n’ont pas réussi à se hisser hors des griffes du virus. Cependant, depuis le 19 mai, ces endroits discrets mais pas secrets où fleurent bon des odeurs d’encaustique et d’essence de térébenthine qui bercent les plus passionnés d’entre nous peuvent de nouveau rouvrir afin d’y dévoiler leurs œuvres.

La nouvelle présentation de l’artiste picturale Annie Paule THOREL, baptisée de la locution transalpine « Allegro ma non troppo », invite les curieux à contempler le fruit de son travail.

Conçues en collaboration avec l’association Hors Cadre qui a pour but de promouvoir et de diffuser l’art contemporain, les œuvres de cette dernière sont exposées au centre-ville d’Auxerre, au 49 de la rue Joubert.

Dans une ambiance des plus claires, la couleur vive des œuvres règne au sein de la pièce qui accueille l’exposition. Annie Paule THOREL est une artiste âgée de 67 ans. Jusqu’alors, elle jouait avec les formes organiques qui semblaient flotter continuellement dans l’espace. Aujourd’hui, elle se consacre aux lignes et aux couleurs qui sont devenues, selon la directrice artistique de l’association Hors Cadre, Nathalie AMIOT, « les éléments principaux de son vocabulaire ».

Avec un titre d’exposition qui se positionne en point de référence par rapport aux œuvres réalisées, la peinture permet aux visiteurs d’avoir un moment de répit propice à l’évasion. Dès le premier regard, cela paraît tellement facile. Mais, que l’on ne s’y méprenne pas : cette addition d’intervalles colorés n’est pas le fait du simple hasard. Toutes ces toiles ont été longuement réfléchies par son auteure à la couleur près.

 

Une méthode où se constitue sa propre gamme chromatique…

 

Côté technique, la peinture n’est pas appliquée directement sur la toile mais sur des modules qui permettent à l’artiste de choisir une taille spécifique à ce qu’elle souhaite faire ressentir comme émotions aux spectateurs.

L’emploi de ces modules lui offre la possibilité d’utiliser des pigments purs à la cire sans avoir peur que l’altération de celle-ci s’invite sur l’œuvre. Ainsi, grâce à ce procédé, la couleur demeure intacte et contracte à la fois une qualité supérieure mais aussi une certaine texture assemblée à la profondeur. En adoptant cette méthodologie, Anne Paule THOREL crée ainsi sa propre gamme chromatique en s’éloignant des standards initiaux. De ce fait, les œuvres présentent des mariages de coloris qui n’auraient pas été pensés de façon primaire.

 

 

Un effet de superposition de couches colorées très surprenant…

 

En cheminant dans la galerie, on s’aperçoit que certaines œuvres possèdent un travail de superposition de couches picturales grâce à la méthode de ces fameux modules. Les couleurs que perçoivent les visiteurs en surface sont alors liées aux couleurs qui se trouvent en dessous de ces dernières.

L’œuvre étant faite avec une première couche de couleur, en y ajoutant d’autres intensités, elle créée alors sa propre musicalité.

De ce fait, la peinture à l’encaustique sur bois, « Etretat », intègre ce processus créatif avec ses lignes de couleurs aussi opposées les unes que les autres. Les lignes faisant penser à un piano, chacune d’entre elles joue alors une note de musique différente.

D’autre part, le titre de l’exposition « Allegro ma non troppo » qui signifie « vite mais pas trop » fait lui-même référence à la musique, un univers dont l’artiste connaît particulièrement bien les rouages, ayant travaillé longtemps à la radio.

Les œuvres d’Annie Paule THOREL offrent cette touche de musicalité originale tout en cherchant la profondeur rythmée des espaces.

 

En savoir plus :

Exposition Annie Paule THOREL

Chez Hors Cadre

Jusqu’au 17 juillet

Entrée libre

Du mercredi au samedi de 14 à 18 heures

49, rue Joubert à Auxerre

 

Jordane DESCHAMPS

 


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La première levée de fonds, initiée début 2020, s’est close avec le résultat escompté. Soit une coquette somme de 250 000 euros, permettant d’assurer le lancement du premier étage de la fusée « MUGI » ! Depuis, la SARL via son enseigne commerciale « METIS MINING » a fait l’acquisition d’une parcelle de deux mille mètres carrés en Puisaye. Elle y inaugurera de manière privative le 26 juin son premier Datacenter…

 

TOUCY : Leur petite entreprise ne connaît pas la crise ! Normal, jamais l’intérêt des investisseurs n’aura été autant exacerbé par les progressions fantasmagoriques offertes par ces crypto-monnaies qui défraient depuis un certain temps la une des chroniques !

Même si l’une de ces monnaies virtuelles ambassadrices de tout l’édifice, le bitcoin, a enregistré un sérieux coup de mou la semaine dernière du fait de quelques turbulences venant de Chine, les tendances expansionnistes demeurent résolument orientées vers le beau fixe pour celles et ceux qui croient en ces nouvelles valeurs monétaires. Et leurs gains potentiels à réaliser en bout de course !

C’est donc dans cet état d’esprit que l’équipe de la SARL MUGI procèdera à l’inauguration de leur premier Datacenter sur la parcelle de terrain qu’ils ont acquise à Toucy. L’évènement se déroulera le samedi 26 juin de manière quasi confidentielle en Puisaye-Forterre, contraintes sanitaires oblige.

 

 

Grâce à ces premières unités de calculs informatiques, qualifiées de très performantes, le quintette assurant la gestion et le développement de ce concept insolite mais prometteur (Fanny VIAUT, Maxime CHERY, Mickaël CHAPOTIN, son frère Raphaël et Alexandre TEINTURIER) devrait connaître une nouvelle phase d’expansion en renforçant l’infrastructure et en achetant un nouveau terrain.

La SARL qui se positionne différemment des rares autres structures évoluant sur ce segment (elle propose un service clé en main sous la forme d’une solution technique d’investissement spécifique aux actifs numériques), a créé une ferme de minage mutualisée. En optant sur la mise en commun des fonds de ses clients afin de créer un outil technique capable de lever de la valeur.

La structure est également soutenue par un pool de treize actionnaires piloté par le président de METIS Invest SAS, Francis MOREAU.

 

Thierry BRET

 

 


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Elus en 2015 à l’issue d’une triangulaire au Conseil départemental, Isabelle JOAQUINA et Christophe BONNEFOND remettent leur fauteuil en jeu. Ils se présenteront aux électeurs les 20 et 27 juin sur le canton d’Auxerre 3. Une candidature sous l’étiquette de la majorité départementale qui s’appuie sur le travail réalisé lors de la précédente mandature. L’ambition du tandem est double : renforcer l’attractivité et faire avancer les grands dossiers qui marqueront la vie du territoire pour les six ans à venir. 

 

AUXERRE : Les prétendants aux élections départementales ne sont pas si nombreux à se présenter aux électeurs sous la forme du même binôme qu’il y a six ans. Candidats à leur succession, Isabelle JOAQUINA et Christophe BONNEFOND sont de ceux-là. Ils espèrent gagner une fois encore la confiance du plus grand nombre, avec l’ambition affichée de « pouvoir enfin mener nos projets et non uniquement ceux de nos prédécesseurs, tout en allant au bout des choses avec des finances plus saines », explique le maire de Venoy.

Les 50 millions d’économie dégagés lors du mandat précédent représentent autant de marges de manœuvre inscrites à leur programme pour de futurs investissements de rénovation, à destination notamment des collèges, des EHPAD et du réseau routier icaunais. Mais le contexte est difficile. Avec un département qui vieillit et des besoins en matière de solidarité qui n’en finissent pas d’augmenter : ils pèsent aujourd’hui pour 62 % du budget global.

 

 

L’inéluctable serpent de mer du contournement sud d’Auxerre inscrit au programme…

 

Longtemps considéré comme un serpent de mer, le projet de déviation sud d’Auxerre prend forme et fera partie des chantiers majeurs de la prochaine mandature. Le canton d’Auxerre 3 est d’autant plus concerné que le sujet touche aussi bien les communes rurales de la zone que le centre-ville d’Auxerre rive droite, pénalisé chaque jour un peu plus, par un trafic de poids lourds exponentiel.

Christophe BONNEFOND se veut confiant : « Le démarrage des travaux est prévu en 2023 pour une livraison en 2026. Les discussions autour du financement pour la part émanant de l’Etat et de la Région devraient se régler au second semestre, avant les présidentielles, mais il faut rester vigilants… ».

 

 

 

L’enveloppe du département avoisine pour sa part les 30 millions d’euros. Un chiffre à rapprocher des 130 millions d’euros d’investissement qui seront consacrés au réseau routier icaunais dans le futur budget départemental.

 

 

Surfer sur la vague de l’olympisme pour renforcer l’attractivité du territoire…

 

Les ambitions marquées des deux candidats passent aussi par une plus grande attractivité du territoire. Que ce soit en y faisant venir plus de jeunes médecins ou en terme de promotion, explique pour sa part Isabelle JOAQUINA : « On a beaucoup travaillé sur le sujet, comme ces panneaux installés en bordure d’autoroute, pour faire connaître le département et rappeler notamment que Chablis était bien dans l’Yonne ».

L’adjointe au maire d’Auxerre, espérant bien pour cela, surfer sur la vague olympique au travers de l’opération « Yonne 2024 » : « l’on a repéré sept sites  susceptibles d’ici les Jeux d’accueillir des bases arrière pour l’entraînement des délégations, avec en retour des répercussions touristiques, sportives ou autres ».

Privilégiant au poids des étiquettes politiques, la proximité du terrain et le contact avec les habitants, le binôme en campagne mise sur la dizaine de rencontres publiques programmées d’ici le premier tour à travers tout le canton pour en convaincre les électeurs.

Un canton où se côtoient la campagne viticole et l’histoire au travers du vieil Auxerre souligne d’un sourire Christophe BONNEFOND : « trait d’union entre Auxerre et Chablis, c’est le plus beau canton du monde ! ». Ite missa est !

 

Dominique BERNERD

 

 


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Elle est l’une des nouvelles marques proposées par son concessionnaire exclusif sur notre territoire, le groupe JEANNIN Automobiles. Ce pur produit du savoir-faire de la péninsule ibère n’a d’autre vocation que de concurrencer le SUV du constructeur BMW, le X4. Un combat des chefs quasi inéluctable pour mettre en exergue le premier modèle inédit du fabricant espagnol développé en interne ?

 

AUXERRE : Ils l’ont annoncé il y a peu, lors de la remise du trophée qui a auréolé leur nouveau modèle, le « FORMENTOR », détenteur du prix de meilleur SUV de l’année 2021. Les dirigeants de la firme espagnole CUPRA ambitionnent de doubler les ventes de leurs véhicules sur le marché européen et de dépasser ainsi le milliard d’euros de chiffre d’affaires.

Pour y parvenir, l’enseigne ibérique, apparue en février 2018 – elle était auparavant la division sportive du constructeur SEAT – va s’appuyer sur deux produits de sa gamme : la CUPRA LEON et ce fameux SUV, dont les spécialistes ne cessent de vanter les éloges.  

En l’espace de trois années, dont 2020 très particulière pour la sphère automobile du fait de la pandémie, CUPRA a pu commercialiser plus de 60 000 modèles dans le monde. Second produit dans la chronologie de la gamme, le « FORMENTOR » a été lancé il y a déjà douze mois.

En Bourgogne, mais aussi sur les départements limitrophes que sont la Seine-et-Marne et l’Aube, les amateurs de nouveautés peuvent en découvrir ses subtilités chez le concessionnaire exclusif de la marque, le groupe JEANNIN, dans l’un de ses nombreux points de vente. Des corners spécifiques à ce nouveau fleuron de l’ingénierie espagnole y ont été aménagés.

 

 

 

Lors de la remise des prix de l’Automobile Award, il a été précisé que la CUPRA « FORMENTOR » avait décroché le pompon pour ses aspects novateurs tant au plan de l’esthétisme que de la praticabilité et de la technologie embarquée. Lancé en octobre 2020, le véhicule a su coiffer sur le fil dix-sept autres concurrents, et non des moindres !

C’est le premier sésame remporté par la marque espagnole dans l’Hexagone. Gageons que ce ne sera pas le dernier. L’avenir est en bonne voie avec trois nouveaux modèles, qui se présentent sous forme d’hydrides rechargeables hautes performances dont on devrait reparler d’ici peu.

Le premier véhicule 100 % électrique apparaîtra sur le marché d’ici la fin de l’année. Son nom de baptême est CUPRA El Born. Un clin d’œil non feint aux bornes de recharge, sans doute !

 

Thierry BRET

 


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Les commémorations deviennent les préoccupations majeures du Président de la République. Pendant que la planète vaccine à tout va, ne devrions-nous pas avoir d’autres intérêts plus terre à terre que de réveiller les fantômes de la guerre d’Algérie ? Le devoir de mémoire est certes important. Car, « oublier, c’est tuer une deuxième fois ! ». Un précepte que suit Emmanuel MACRON. Il a reçu le rapport de Benjamin STORA sur les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d’Algérie…

 

TRIBUNE : Depuis toujours, la colonisation constitue un ferment de divisions permanentes en France. Pourquoi ? Parce qu’il n’existe aucune culpabilité des grands pays colonisateurs à travers les siècles comme la Grande-Bretagne, l’Espagne, le Portugal, les Pays-Bas, l’Italie, la Turquie. En France, la gauche classique s’ingénie à déstabiliser la droite républicaine, de son implication dans les guerres coloniales. C’est une manière de décrédibiliser l’action de Charles de GAULLE et le gaullisme. Le fameux « Je vous ai compris » a fait des dégâts irréversibles dans tous les rangs !

Dès le début des années 50, Charles de GAULLE savait qu’il fallait donner l’indépendance à l’Algérie. Il confia alors à un journaliste : « Si j’avais déclaré que j’étais favorable à l’autodétermination pour les Algériens, je n’aurais jamais été élu ! ».

Rappelons aussi que la guerre d’Algérie fut adoubée par la gauche ! Les jeunes générations, notre Président en tête, méconnaissent l’histoire. Ils veulent rouvrir la boîte de Pandore que constitue le dossier « algérien », sans en mesurer les tensions mémorielles que cela va renforcer. Il faut être naïf pour croire que mettre à plat toute l’histoire pourra réconcilier la France et l’Algérie !

La mémoire de la colonisation et de la guerre a légitimé le pouvoir algérien actuel depuis des lustres. A contrario, on ne peut qu’éprouver de la réelle compassion pour les souffrances des nationalistes algériens, celles des harkis, des pieds noirs, des militaires français, des milliers de civil disparus dans les deux camps, des victimes de massacres comme à Sétif. Plutôt mille fois qu’une !

Jean-Marc BENAMOU a écrit : « La France n’était pas l’Allemagne nazie ; elle n’a donc pas à présenter d’excuses ». Le mal a été fait lors d’une visite du candidat MACRON à Alger où il déclare que « la guerre menée par la France est comparable à un génocide ! ».

La gauche est-elle prompte à juger l’histoire à l’aune du savoir présent ? Si tel était ce cas, ce serait un crime de lèse culture digne des « procès de Prague ». Hier, vos amis sont devenus nos ennemis, alors aujourd’hui vos amis sont nos ennemis, donc vous devenez des ennemis !

 

Les Européens étaient tous des colonisateurs en puissance…

 

Commençons par la France. Notre pays a souffert de la colonisation depuis des temps reculés. Vers 120 avant notre ère, nous fûmes envahis par les Teutons (déjà) et les Cimbres. Les Romains vont soumettre les Gaulois et imposer leur civilisation après la bataille d’Alésia. La Gaule devient ainsi une colonie romaine. On considère que Rome marque la fin de nos traditions orales (culture celte), au profit de la civilisation de l’écrit. Toutefois, la population paysanne résiste en se mélangeant très peu avec les Romains. Les campagnes sont réticentes aux échanges et adoptent à minima les coutumes romaines et la langue latine. Pour l’anecdote, Jules César, lors de la guerre des Gaules, évitera les maquis du pays éduen (comme la Wehrmacht le fera en son temps !), peu sûr et très dangereux. Les Eduens d’hier sont les Morvandiaux d’aujourd’hui !

Vinrent ensuite les invasions barbares avec les Francs qui vont chasser les Romains et coloniser une Gaule qui deviendra la France ! N’oublions pas la colonisation de l’Allemagne nazie mais aussi la tentative des Américains pour faire de la France une colonie américaine. Lors de la libération de Paris, HEMINGWAY déclara après avoir libéré le bar du « Ritz », que « la France comptait 80 millions d’habitants ! ». On lui affirma que non : « En 1940, j’en ai vu 40 millions applaudir PETAIN et aujourd’hui, j’en vois 40 millions applaudir de GAULLE ! ». C’était alors la perception de la France par les Alliés. L’Hexagone a été également une grande puissance coloniale. Ses colonies ont rayonné sur tous les continents : des confins de l’Indochine, à l’Afrique noire et au Maghreb, en passant  par l’Inde, les îles et archipels de tous les océans. Une grande richesse qui sera enviée par de nombreux pays, y compris en 1945 par les Etats-Unis. Les jaloux ont aussi largement contribué à la fin de la période coloniale à la française.

 

 

Nos voisin d’Outre-Manche furent également de grands colonisateurs. A son apogée, les Britanniques totalisent un empire de 33 millions de kilomètres carrés, comprenant 450 millions de sujets, soit le quart de la population mondiale ! Poursuivons cet inventaire à la Prévert. L’empire colonial portugais, le premier de l’histoire européenne, s’inscrit dans la reconquête chrétienne des pays dits païens et des croisades contre les musulmans. Un territoire non négligeable qui s’étale depuis l’Afrique du Nord, au Sénégal, au Mozambique, au Brésil, vers de nombreux territoires en Inde…Un déclin progressif a ensuite poussé les Portugais à émigrer en France. Une revanche à retenir pour les années futures pour les Lusitaniens : les plus grandes réserves de lithium sont situées au Portugal ; elles pourraient faire de ce pays le plus riche d’Europe !

Mais, poursuivons l’histoire de la colonisation avec l’un des plus puissants empire colonial du monde : celui de l’Espagne. Son empire rayonne sur certains pays d’Europe, le Mexique, le Pérou, l’Amérique du Nord, les peuples Aztèques et Incas, les Indes…

N’oublions pas la somme de petits états coloniaux à l’instar de la Belgique (Congo, Rwanda, concession en Chine…), l’Allemagne (Cameroun, Togo, Tanganyika devenu depuis la Tanzanie du fait de son association avec Zanzibar…). On peut apprécier que les colonies passent de main en main, au gré des conflits ou des accords commerciaux au fil de l’histoire de l’humanité.

Toutefois, ceux qui espèrent des excuses à rebours de l’Angleterre pour avoir asservi des peuples entiers à leurs seuls profits, aux Conquistadors espagnols pour avoir massacré les Incas au prétexte de trouver de l’or, peuvent toujours attendre. Que dire du plus grand empire lié aux Mongols, réputés barbares ? Quant à la parenthèse concernant l’empire ottoman, et plus de trois siècles de domination en Algérie, c’est un trait de l’histoire qui intègre la catégorie des pertes et profits.

 

Il faut condamner les oppressions actuelles plus que refaire l’histoire…

 

Quand le président ERDOGAN évoque le « génocide » que la France aurait pratiqué en Algérie, cela relève d’une grossière manipulation et d’une méconnaissance volontaire de l’histoire. Durant de nombreux siècles, les « indigènes » de ce que l’on appelle aujourd’hui l’Algérie se sont révoltés contre le joug et les exactions commis par les Turcs ! ERGOGAN a la mémoire courte et devrait balayer devant sa porte avec le génocide arménien de 1915 !

Le cycle adamique de notre humanité présente une succession de combats pour asservir des peuples, coloniser des régions entières, en alternance avec des époques où règnent l’esclavage, la barbarie en tout genre, et des périodes de paix fructueuses. L’histoire de l’humanité est marquée par des faits vérifiés et d’autres contestés. On ne peut en aucun cas, justifier la construction des infrastructures routières, des hôpitaux, des écoles… par la simple colonisation. Il y eut des violences, injustifiables, il est vrai, mais parfois l’occupation fut établie dans un climat de sérénité et de progrès. Ainsi, on doit à la colonisation le vaccin contre la fièvre jaune : ce qui aura permis de sauver des millions de vies.

Dire aujourd’hui que l’époque coloniale liée à l’histoire de la civilisation est une honte n’est pas totalement fondée en soi. Condamner de tels faits s’ils sont commis à l’heure actuelle, l’est évidemment ! D’ailleurs, qui s’insurge réellement contre les massacres subis par le peuple uyghur par les Chinois ? Personne !

Nos indignations sont aujourd’hui soumises aux dictats des économies les plus fortes. On remarque que, parfois, les indépendances ont aussi abouti à l’accession au pouvoir de nouveaux maîtres qui ont pillé leur propre pays ! Réécrire l’histoire pour s’amender d’un passé embrumé ne peut que raviver les tensions et les blessures non refermées. Dire que l’on condamne une histoire faite de violences, oui sûrement, mais il faut surtout bâtir le futur, en travaillant sur un avenir commun que l’on veut fraternel !  Comme le disait Victor HUGO : « L’avenir est une porte, le passé en est la clef… ».

 

Jean-Paul ALLOU    

 


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