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Le déploiement du très haut débit par fibre optique à Sens a fait l’objet d’une conférence de presse passionnante, en présence de Marie-Louise FORT, présidente de la Communauté d’agglomération du Grand Sénonais et de Véronique MORLIGHEM, déléguée régionale d’Orange en Bourgogne. Si une première phase de travaux, permettant cette optimisation du très haut débit FTTH est en cours, le terme de ce chantier, prévoyant une couverture totale de la ville, sera effectif à l’horizon 2020. Entre-temps, une seconde campagne de travaux aura eu lieu dans de nouveaux quartiers de la cité la plus septentrionale de l’Yonne au cours de l’année 2018…

SENS : Qu’on se le dise ! La fibre optique est une réalité tangible à Sens ! Lors d’une récente conférence de presse, programmée dans les salons de l’hôtel de ville, la déléguée régionale d’Orange en Bourgogne, Véronique MORLIGHEM et la présidente de la Communauté d’agglomération du Grand Sénonais et maire de la Ville de Sens, Marie-Louise FORT se sont félicitées de l’avancée technique de ce déploiement de la fibre optique. Il devrait s’achever à l’horizon de 2020, terme définitif de ces travaux d’installation.

Un déploiement décliné selon différentes étapes et trois lots…

A ce jour, plus de 1 100 logements sont raccordables à la fibre optique : ce sont plus de 17 700 foyers concernés. Certaines entreprises peuvent également bénéficier de ce confort optimal de débits et d’usages innovants. A Sens, ce déploiement se conceptualise sous la forme de trois lots. Le premier englobe près de 5 100 logements dont 30 % sont implantés en ville. Géographiquement, cela se rapporte aux quartiers de Sainte-Béate, de la clinique Paul Picquet, des Champs-Plaisants, du secteur de l’hôpital et des Charmilles ainsi que les rues Saint-Pierre-le-Vif et le haut de la rue Alsace-Lorraine. Une quinzaine d’armoires techniques (chacune d’entre elles pouvant desservir environ 360 logements) ont été installées.

Le deuxième lot est sectorisé vers le sud et le sud-ouest de la ville avec une couverture de 5 600 logements. Dès le premier semestre, la tranche initiale de la pose des armoires nécessaires au raccordement sera opérationnelle. La validation de ce processus  est en cours avec les équipes de la municipalité.

Quant au lot numéro trois, toujours à l’étude pour sa finalisation, il s’appliquera au centre-ville et à la  partie orientale de l’agglomération. Soit in fine, un total de 7 000 logements. Il est le plus délicat à mettre en place car le dossier se gère en concertation directe avec les architectes des Bâtiments de France du fait de l’important patrimoine historique existant.

Proposé à un rythme progressif, ce déploiement comporte plusieurs étapes obligatoires : les études en coordination avec les équipes techniques municipales, l’installation desdites armoires de rue donnant la possibilité à l’ensemble des opérateurs de venir proposer leurs services et le tirage de la fibre dans les fourreaux de génie civil déjà en place.

Dernier point fondamental à la réussite de l’exercice : les habitants de ces différents quartiers doivent communiquer dès que possible auprès de leur syndic et de leur bailleur immobilier s’ils désirent être raccordés à ce nouveau réseau. Le raccordement de leur immeuble doit ensuite être soumis à un vote lors d’une assemblée générale. Puis, l’opérateur désigné pourra installer les points de branchement en face de chaque logement tandis que le client sélectionnera le fournisseur d’accès Internet de son choix, ce dernier effectuant le raccordement final à son domicile.

Côté communication, et surtout transparence, ORANGE innove en devenant le premier opérateur à mettre en ligne sur le site, « reseaux.orange.fr », une cartographie détaillée de la couverture de ce déploiement à la fibre optique qui soit compatible avec les ordinateurs, tablettes et autres smartphones. Histoire de connaître toutes les étapes de ce projet en temps réel !

Un réseau 100 % fibre, synonyme de performance jusqu’au logement et en entreprise…

Dans l’Yonne, ce sont une vingtaine de communes qui sont concernées par ce vaste chantier. Il représente 54 000 logements à couvrir, soit 27 % des habitations du département. Quatre agglomérations (Auxerre, Saint-Georges-sur-Baulche, Monéteau et Sens) sont engagées dans ce programme novateur où près de dix mille logements sont éligibles à la fibre optique.

Rappelons qu’ORANGE a démarré ce déploiement en Bourgogne Franche-Comté dans 55 localités dont 34 pour la seule région Bourgogne et compte déjà plus de 182 000 logements éligibles. Au plan national, ORANGE poursuit son investissement de trois milliards d’euros sur la démultiplication de la fibre optique. Dès 2018, l’ambition de l’opérateur est de raccorder 12 millions de logements et de dépasser la barre des vingt millions deux ans plus tard. Au 01er juin, ORANGE comptait 1,690 million de clients fibre dans l’Hexagone.

Grâce à cette technologie, les utilisateurs profiteront à l’avenir de différents usages en simultané accessibles sur tous les écrans du foyer comme le streaming vidéo, les contenus Ultra Haute Définition, le stockage sur le cloud, le son Haute Définition ou la caméra 360 °…mais cela engendrera aussi l’explosion au plan économique de la télémédecine et du télétravail.

Un seul regret que la périphérie de Sens ne soit pas impactée…

Commentant la phase évolutive de cette stratégie, Marie-Louise FORT a déploré que seule la Ville de Sens soit directement concernée par ce déploiement de la fibre optique alors que les autres communes du Grand Sénonais ne s’inscrivaient pas encore dans ce schéma opérationnel.

« C’est dommageable car le nord de l’Yonne est en perpétuel développement à la fois démographique et économique. Il est regrettable que nous ne soyons pas en capacité au niveau politique d’honorer et d’accélérer le mouvement. Parler de la ruralité du territoire, c’est aussi mettre en avant le télétravail. La fibre optique représente un vecteur technologique majeur pour y parvenir… ».

Constatant aussi que les éléments techniques étaient là à notre disposition, l’élue du Sénonais rappelait que « des fonds devraient être engagés par la collectivité et la force gouvernementale pour atteindre ces objectifs prioritaires à terme…».

« Je me réjouis, devait-elle ajouter, que le premier lot implique beaucoup de foyers de la ville et notamment les ensembles de soins que sont la clinique Paul Picquet et le Centre hospitalier. La libre optique équivaut à une chance inéluctable pour le développement de la télémédecine et l’amélioration de la santé sur nos territoires…».

Evoquant, enfin, la convention de partenariat conclue avec l’opérateur ORANGE, Marie-Louise FORT précisa que « toutes les armoires de rue facilitant le raccordement aux offres de services des spécialistes du très haut débit seront posées d’ici 2020 ; la totalité des logements raccordables au plus tard en 2022…».

Quant au déploiement qui est devenu le fer de lance d’ORANGE, entreprise qui réalise aujourd’hui 40,9 milliards de chiffre d’affaires dont 16 % sont consacrés aux investissements indispensables à l’optimisation de la fibre optique et à la valorisation des licences 4 G (1,2 milliard d’euros), il place le professionnel de télécommunications dans un leadership confortable.

Présent dans une trentaine de pays, ORANGE emploie 158 000 collaborateurs dont 93 000 en France. Son nouveau plan stratégique « Essentiels 2020 », dévoilé en mars 2015, positionne le groupe parmi les valeurs sûres des marchés boursiers mondiaux, à la fois sur « Euronext » à Paris et sur le New-York Stock Exchange…  


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Evoluant dans sa zone territoriale de prédilection, l’assureur mutualiste régional a suscité beaucoup de questionnements, d’intérêt et de réponses nourries de réflexion lors de séances publiques orchestrées à Orléans et à Blois en décembre. Evoquer les projets de méthanisation à travers la maîtrise des risques, tout en réunissant un panel d’intervenants experts, aura mobilisé un public d’institutionnels et d’élus mais aussi d’agriculteurs désireux d’en connaître davantage sur ces pratiques naturelles qui intègrent désormais le paysage de la transition énergétique…

BLOIS (Loir et Cher) : Un plateau de professionnels qualifiés en la matière a abordé le 12 décembre dernier de façon concise lors d’une conférence ouverte au grand public cette thématique si particulière qui agrémente bon nombre de discussions et de points de convergences auprès des milieux agricoles.

A travers des énoncés explicatifs et des exemples englobant les aspects juridiques, techniques et pratiques de ce processus de développement durable encore bien deçà de ses réelles possibilités d’exploitation en France, les représentants du monde agricole du Loir et Cher ont constaté la frilosité de l’Hexagone sur ce dossier, comparativement avec le réalisme coutumier de nos voisins allemands.

Dans ce pays, plus de 8 000 installations sont déjà opérationnelles. Un chiffre qui est loin d’atteindre ce niveau en France avec seulement 530 unités de production existantes. D’ailleurs, les pouvoirs publics français n’envisagent que l’ouverture de 1 500 centres de méthanisation d’ici 2020 !

D’ici 2020, 800 000 foyers alimentés en électricité renouvelable issue du biogaz

Pourtant, la méthanisation n’est autre qu’un procédé microbiologique, certes complexe et fragile, mais terriblement efficace qui permet à la fois de traiter des déchets et effluents organiques adaptés aux filières agricoles et aux industries agroalimentaires. Ce processus engendre aussi la production d’énergie inhérente au biogaz qui peut, en fonction des contraintes locales, soit être transformé en électricité, en chaleur ou biocarburant, voire même être injecté directement dans le réseau du gaz naturel. Au moment où la facture de gaz risque de faire flamber un peu plus le budget des ménages dès le 01er janvier (+ 6,9 %), la connaissance de ce procédé mérite que l’on s’y attarde avec clairvoyance !

En 2020, le biogaz pourrait alimenter l’équivalent de 800 000 foyers en électricité renouvelable et produire l’équivalent de 550 000 tonnes de pétrole en chaleur renouvelable.

Ce secteur, même s’il n’est encore que très peu popularisé auprès des agriculteurs, connaît néanmoins une phase de développement. Si le département du Loir et Cher n’enregistre à l’heure actuelle que trois installations fonctionnelles, il existe en revanche de nombreux projets de développement à brève échéance.

Les risques et les moyens de prévention expliqués par GROUPAMA…

A titre comparatif, le département de l’Yonne possède six centres de méthanisation dont certains bénéficient des services préventifs et assurantiels de GROUPAMA Paris Val de Loire qui s’est déjà positionné de manière stratégique sur ce concept évolutif de la transition énergétique. Huit autres projets constituent la nouvelle donne à venir…

A Blois, deux spécialistes de la question, rattachés à l’assureur mutualiste, insistaient sur l’évitement des risques techniques et les moyens de se prémunir de ces derniers en cas de sinistre. Des renseignements précieux pour la centaine d’agriculteurs présents dans la salle, qui demeurent attentifs à ces changements de paradigme se présentant sous la forme de solutions diversifiées dans leur modèle économique. La méthanisation agrégée à sa production d’énergie représente-t-elle le nouveau défi à relever par le monde agricole à l’avenir ? Beaucoup d’observateurs s’accordent à le penser…


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La recrudescence du nombre de cambriolages depuis plusieurs mois dans le département de l’Yonne a comme conséquence directe la propagation élargie du dispositif de participation citoyenne à l’échelon des communes. Près de trente protocoles ont ainsi été initiés avec le concours de la préfecture et des forces de la gendarmerie ou de la police. Mais, cela reste très nettement insuffisant au vu de la topographie de notre territoire qui comprend 428 localités. Néanmoins, vingt-deux autres agglomérations montrent déjà leur intérêt à la concrétisation de ce projet qui créé du lien social parmi la population et génère davantage de sécurité dans les villages inféodés à cette charte d’engagement volontaire.

AUXERRE : Opérationnelles depuis l’instauration de ce concept dans l’Yonne en 2015, 568 personnes, ayant bénéficié de séances pédagogiques à la connaissance de ce protocole, incarnent aujourd’hui cette participation citoyenne palpable sur le terrain au niveau de la sécurité.

Il s’agit de femmes et d’hommes, le plus souvent des retraités, issus à forte majorité de la gendarmerie nationale, qui s’investissent sur une zone géographique précise (quartier, lotissement, résidence, bourgade…) à travers une démarche collective qui vise à accroître le niveau de sécurité d’un secteur de vie.

Les services de l’Etat mobilisés contre la délinquance…

Mis en œuvre depuis de nombreuses années aux Etats-Unis et en Grande Bretagne, ce dispositif de participation citoyenne sur la base du volontariat ne rencontre pas suffisamment le succès qu’il mérite auprès des populations françaises. Pourtant, ce processus sécuritaire est amené à se développer de manière très significative dès 2018 en Bourgogne du nord comme devait l’évoquer le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON, lors d’une conférence de presse justifiée par la signature de ce protocole avec la municipalité de CHARMOY.

« La lutte contre la délinquance, notamment contre les vols, demeure une priorité pour les services de l’Etat. Ce concept est de faire participer la population d’une commune, d’un quartier ou d’une zone pavillonnaire à la sécurité de son environnement. En partenariat avec les acteurs locaux de la sécurité. Il est fondé sur la solidarité de voisinage et vise à développer un comportement de nature à mettre en échec la délinquance… ».

Si quelques édiles montrent encore une certaine réticence à appliquer ce dispositif dans leur bourgade, d’autres en revanche constatent  « qu’une meilleure remontée des renseignements est nécessaire à l’action des forces de l’ordre… et en apprécient ses bienfaits ». Quant aux habitants de ces agglomérations, ils ont accueilli ce dispositif avec bienveillance, sans éprouver le moindre sentiment de délation ou des effets intrusifs dans leur quotidien.

« Je souhaite parler aux élus qui exprimeraient encore des réserves, précise Patrice LATRON, l’intérêt de la commune ainsi que celui de ses habitants sont prioritaires… ».

Présence d’une signalétique à vocation dissuasive…

Concrètement, les référents volontaires et bénévoles sont nommés par les maires afin d’être en relation étroite avec les services de sécurité (gendarmerie, police). Un doute, voire une inquiétude se traduira systématiquement par un contact pouvant prendre la forme du fameux appel 17 en cas d’urgence.

« Attention, ajoute le préfet, les remontées de renseignements devront respectées les droits fondamentaux individuels des personnes, et se déroulées dans le cadre strict du civisme et du droit… ».

Naturellement, ce dispositif n’a pas vocation à se substituer à l’action de la gendarmerie ou de la police. Elle exclut l’organisation de toute patrouille ou intervention. Enfin, une signalétique spécifique existe. Elle est apposée à l’entrée des communes ayant adopté ce protocole sécuritaire. Représentant un œil grand ouvert, ces panneaux rendent la confiance à la population tout en restant dissuasif auprès des contrevenants qui viendraient réaliser quelques menus larcins. Seul accroc dans cette stratégie bien huilée : les panneaux disparaissent de la circulation, ils sont retirés dès le lendemain de leur pose aux abords des routes. Les services du Département n’appréciant pas ce type d’initiatives au demeurant rassurantes…une problématique qui ne devrait plus avoir cours prochainement !

Car la présence de cette signalétique diminue à elle seule le nombre de méfaits dans les zones qui en sont pourvues.

 


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Accusant un léger différentiel de 2,57 % à l’issue du premier tour de ces échéances électorales partielles face au favori divers droite Mahfoud AOMAR (33,80 % pour 360 voix), l’élue UDI de Saint-Sauveur en Puisaye et présidente de l’association des Maires ruraux de l’Yonne a su combler son retard au terme d’un second tour à suspense, s’octroyant 36,62 % des suffrages, soit 390 voix, en bénéficiant d’un excellent report de voix. Et aussi du recul inattendu de la candidate des Républicains, Aurélie BERGER (20,75 % pour 221 voix), qui échoue dans sa tentative en terminant sur la troisième marche d’un scrutin âprement disputé. Mille cent grands électeurs avaient été appelés aux urnes en ce dimanche 17 décembre qui propulse une élue centriste au Sénat…

AUXERRE : Battue lors des précédentes Sénatoriales de 2014, Dominique VERIEN a enfin obtenu sa revanche sur l’adversité. Pugnace, la conseillère régionale de l’Yonne, maire de Saint-Sauveur en Puisaye et active défenseuse des intérêts des édiles des communes rurales du territoire de l’Yonne n’aura donc jamais abdiqué dans sa quête pour accrocher ce fauteuil dans l’hémicycle du Palais du Luxembourg qu’elle briguait avec beaucoup de volonté il y a déjà quatre ans.

Agée de 52 ans, l’élue de Puisaye peut donc s’enorgueillir d’avoir réussi son pari de succéder, forte de ses 390 voix, à Henri de RAINCOURT qui avait pris soin de démissionner le 30 septembre dernier afin de respecter la législation en vigueur sur le non-cumul des mandats.

Bien calée entre ses deux adversaires directs à l’issue du premier tour, et en préservant les écarts avec Mahfoud AOMAR qui virait en tête, Dominique VERIEN conservait ainsi toutes ses chances de renverser la tendance quelques heures plus tard. Le temps que se fassent et se défassent les alliances ; le temps aussi que les états-majors de la politique du sérail départemental adressent leurs consignes en faveur de tel ou tel candidat aux grands électeurs, amenés à s’exprimer grâce à ce scrutin.

Trente voix de retard à rattraper pour l’élue de l’UDI…

Et le grand perdant à ce jeu stratégique sera le président de l’association des maires de l’Yonne, Mahfoud AOMAR, qui malgré les trente voix d’avance exprimés sous son nom au seuil de ce premier tour indécis, verra son capital fondre comme neige au soleil à la conclusion de ce vote. Tandis que la suppléante naturelle d’Henri de RAINCOURT, Aurélie BERGER, voyait son score se figer inexorablement aux alentours des 220 voix sans jamais pouvoir progresser davantage. Les deux autres candidats, Gilles SACKEPEY (CRCE) et le frontiste Julien ODOUL faisant de la simple figuration avec respectivement des résultats plus que modestes, respectivement de 6,85 % (73 voix) et beaucoup plus surprenant pour un département qui adoube parfois les idéologies du FN, 1,97 %, soit 21 voix. Pour mémoire, rappelons que La République en marche et le Parti socialiste ne participaient pas à ces joutes sénatoriales, puisque les deux formations ne présentaient aucun candidat.

La désignation de Dominique VERIEN à la chambre haute du Parlement n’obligeait pas l’élue de Puisaye à quitter la Région. « Je ne pouvais pas conserver de poste exécutif, explique-t-elle, c’est pourquoi je ne peux plus être maire de ma commune mais je deviens conseillère municipale d’une commune de moins de mille habitants. Cela n’entre pas en ligne de compte dans le cumul de mandats. J’ai le droit de conserver le mandat de conseiller régional mais, comme je m’y étais engagée pendant la campagne, j’avais annoncé qu’en cas de victoire aux sénatoriales, je démissionnerai… ».

Une promesse de campagne tenue qui permet à Aurélie BERGER, maire de Gurgy, de reprendre du service à la Région, boulevard de la Trémouilles à Dijon…


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Sécuriser les parcours professionnels des demandeurs d’emploi et des salariés du particulier employeur dans la région Bourgogne Franche-Comté représentait l’ambitieux objectif de cette signature de convention tripartite, survenue il y a quelques jours à Dijon. Le Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, Pôle emploi et la Branche professionnelle des salariés du particulier employeur ont paraphé les documents officiels qui les lient désormais à ce partenariat valorisant le soutien à la professionnalisation du secteur de l’emploi à domicile autour des métiers de la petite enfance et de la prise en charge du handicap dans une contrée particulièrement propice…

DIJON : Océane CHARRET-GODARD, vice-présidente du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté et Frédéric DANEL, directeur régional de Pôle emploi n’ont pas hésité un seul instant à l’issue de cette cérémonie protocolaire et des commentaires avisés de l’ensemble des intervenants à apposer leurs signatures au bas des pages des documents officiels. Ceux qui entérinaient cette convention importante et inédite, permettant de sécuriser les parcours professionnels.

Depuis plus d’une vingtaine d’années, IPERIA L’Institut, fort de la confiance des branches professionnelles des assistants maternels et des salariés du particulier employeur, conçoit et déploie le dispositif de professionnalisation du secteur de l’emploi à domicile en forte croissance depuis une décade. L’institut est d’ailleurs devenu au fil des ans le référent incontournable de ce secteur d’activité par le truchement de son expertise et ses conseils prodigués dans le cadre de cette professionnalisation.

Aussi, était-il tout naturel de retrouver ses représentants aux côtés des partenaires institutionnels de ce protocole d’accord mis en place depuis peu. Partant du postulat qu’emploi et formation correspondent aux clés de la dynamique économique territoriale, chacun devait souligner les aspects fondamentaux de ce nouvel engagement.

Un enjeu collectif pour répondre à de véritables besoins identifiés…

Ainsi, la vice-présidente de la Région restait persuadée « que la loi sur la réforme de la formation professionnelle en 2015 a sans aucun doute révolutionné les choses avec l’apparition de la notion de compétences ». « Plus former et mieux former, c’est devenu une priorité pour le Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, devait-elle rappeler à l’assistance. Cette convention symbolise les modes de coopération au service de la sécurisation des parcours professionnels des demandeurs d’emploi sur notre territoire… ».

Un item que ne démentait pas Frédéric DANEL, le directeur régional de Pôle emploi. « L’effort autour de la qualification pour un retour progressif vers l’emploi doit être encore plus important dans notre contrée car le niveau de formation est plus bas qu’à l’échelle nationale. Certes, devait-il poursuivre, l’emploi à domicile intègre les secteurs économiques qui recrutent le plus mais paradoxalement, ils éprouvent beaucoup de difficulté à pouvoir le faire… ».

Expliquant que cette convention tripartite représentait une formidable opportunité, le signataire de ce protocole d’accord appelait à une intense mobilisation suite à cet engagement entre les partenaires et à une mutualisation des moyens, notamment ceux visant à s’informer sur les besoins de ce secteur d’activité afin de pouvoir sensibiliser de manière optimale les demandeurs d’emploi à ces métiers.

Une activité économique en forte progression et porteuse d’emplois…

Vice-présidente de la Commission paritaire nationale de l’emploi et la formation professionnelle (CPNEFP) de la branche professionnelle des salariés du particulier employeur, Marielle BROUARD effectuait un focus intéressant sur la réalité de ce secteur qui recense plus de 64 000 particuliers employeurs et plus de 59 000 salariés en Bourgogne Franche-Comté. Attractifs aujourd’hui, les métiers de la famille le seront encore plus demain en présentant de réelles opportunités de développement économique équitable entre zones urbaines et zones rurales. Les projections sont simples : à horizon 2030, près de 45 000 nouveaux postes seront à pourvoir d’où la nécessité impérieuse d’y adjoindre de véritables dynamiques en termes de professionnalisation.

« Entre 2012 et 2016, constatait Marielle BROUARD, nous comptabilisons plus de 5 500 départs en formation continue en modules courts sur l’offre prioritaire de notre branche et celle des assistants maternels du particulier employeur et 1 500 parcours de certification… ».

Innovantes et actives, les branches du particulier employeur ont pu instaurer le titre d’assistant maternel/garde d’enfants qui œuvre à la reconnaissance des professionnels de ces métiers. « Celles qui le désirent peuvent même se spécialiser dans la prise en charge du handicap grâce au certificat de qualification professionnelle assistant maternel/garde d’enfants handicap qui a été mis en place récemment, souligna Véronique DELAITRE, la présidente de la même commission.

Déjà une application concrète de ce dispositif dans la Nièvre…

Se qualifier sur les problématiques inhérentes au handicap doit aussi permettre aux demandeurs d’emploi de bénéficier de solutions novatrices. La prise en charge de ces publics fragilisés au domicile intègre le cœur de métier des professionnels de la petite enfance. La création d’un certificat de qualification professionnelle handicap de spécialisation a traduit cette volonté ; d’une durée de 175 heures, il vient compléter les compétences générales sur la petite enfance déjà acquises par les stagiaires au cours de leur formation assistant maternel/garde d’enfants.

« Depuis 22 ans, saluait Anita POUPARD, présidente d’IPERIA L’Institut, nous n’avons jamais cessé de croire en l’importance de renforcer l’attractivité des métiers qui constituent le secteur de l’emploi à domicile : c’est-à-dire assistant de vie, assistant maternel, garde d’enfants et employé familial. Nous avons aussi noué des partenariats constructifs dont le socle repose sur ces certificats de professionnalisation handicap. L’un dans la Nièvre qui concerne un parcours long permettant à des demandeurs d’emploi de suivre un parcours de formation complet (le titre d’assistant maternel/garde d’enfants et le CQP handicap de l’enfant). L’autre en Côte d’Or qui concerne l’obtention du certificat de professionnalisation handicap adulte. Ce cursus se rapporte aux personnes déjà détentrices du titre d’assistant de vie dépendance. Grâce à ces deux spécialisations, les opportunités professionnelles se renforcent et existent mais elles ne rencontrent pas forcément les publics formés… ».

Mais, les choses devraient évoluer positivement à l’issue de la signature de cette convention tripartite puisque les futurs certifiés spécialisés disposeront dorénavant des savoirs et des savoir-faire pour prendre en compte les spécificités de chaque situation de handicap, adaptant au passage leur accompagnement aux besoins des particuliers employeurs ou des enfants au sein de leur domicile.

Enfin, Magali CAZENEUVE, directrice opérationnelle de l’INFA Bourgogne Franche-Comté Grand Est, expliqua le solide partenariat mis en exergue entre les branches professionnelles et IPERIA l’Institut, depuis plus de vingt ans. « Nous dispensons à l’heure actuelle plus de 50 modules de formation. Par exemple, depuis le 25 septembre, une dizaine de stagiaires sont ainsi formés à la Fondation INFA de Nevers au métier d’assistant maternel/garde d’enfants avec un CQP handicap enfance. Ce programme pédagogique est mené à titre expérimental dans le cadre des nouvelles actions co-construites par IPERIA L’Institut, Pôle emploi et le Conseil régional. Il se terminera à la fin du mois de février 2018… ».


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