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Géré par l’association ACOR, dont le président n’est autre que le fils du fondateur et le frère d’une victime de la route, le foyer Philippe GUILLEMANT s’est spécialisé dans l’accueil des personnes cérébro-lesées. Dont bon nombre d’accidentés de la route. Créée en 1996, la structure figure aujourd’hui parmi les premiers centres opérationnels de ce type en France. Elle a pour vocation de faciliter la réadaptation de personnes victimes d’un traumatisme crânien…

 LIXY : Evoquer le destin tragique de ces vies brisées à la suite d’un accident de la route s’inscrit parmi les objectifs prioritaires du préfet Patrice LATRON. Le représentant de l’Etat visitera ce centre de rééducation le 05 mars prochain en compagnie du délégué à la Sécurité routière, Emmanuel BARBE.  

Lors de cette immersion, le préfet de l’Yonne aura l’opportunité de pouvoir échanger avec les résidents de ce foyer. Les familles des victimes mais aussi le personnel de l’établissement seront invités à prendre part à cette concertation où se retrouveront les forces de l’ordre et de secours. Ces femmes et ces hommes qui assurent avec dextérité la prise en charge des accidentés sur les lieux de ces sinistres.

Une table ronde articulée autour du thème, « Regards croisés sur les conséquences des accidents de la route », ponctuera cette visite préfectorale.

Rappelons que dans l’Yonne, 131 personnes ont été gravement blessées par un accident de la route en 2018. Dans 81 % des accidents, le comportement des conducteurs est en cause. S’il conduit dans certains cas à la mort, il peut entraîner, dans d’autres cas, des traumatismes physiques et psychiques graves et irréversibles.

La réalisation d’un spot en partenariat avec le lycée de Sens…

Côté communication, la préfecture de l’Yonne entend poursuivre sa mission de sensibilisation à très large échelle sur le département. Un court-métrage, incluant de nombreux témoignages de personnes impliquées dans un accident de la route, sera réalisé d’ici quelques semaines. Désireux de mobiliser la jeunesse, le préfet souhaite que ce spot soit conçu en étroite osmose avec le lycée de Sens et sa section cinématographique. Le film sera ensuite largement diffusé auprès du plus grand nombre afin de rappeler les méfaits et les pièges de la route. D’ores et déjà, les résidents du foyer de Lixy mais également les familles et les forces de l’ordre et de secours sont conviés à y prendre part afin de nourrir ces images de témoignages véridiques et puissants.

 

 


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A la tête d’une SASU, créée en avril 2016, SG CONSEIL FORMATION COACHING, Sophie GAY souhaite à l’avenir poser davantage de jalons sur le territoire de l’Yonne. Il est vrai que l’emploi du temps de la jeune femme suscite le respect. Se mobilisant à l’échelle de l’hexagone, la professionnelle de l’accompagnement et du coaching multiplie les missions de confiance aux quatre coins du pays, de la Bretagne à la Touraine, du Périgord à la Lorraine. Preuve qu’elle a su convaincre et enthousiasmer les donneurs d’ordre d’envergure nationale qui l’emploient et lui ont accordé une totale confiance…

AUXERRE : Qu’elle intervienne dans les départements limitrophes de l’Yonne, à l’instar du Loiret ou de l’Aube, ou qu’elle concentre toute son énergie sur une mission à exercer dans les confins de la Franche-Comté, de l’Alsace ou du quart Grand-Est de la France, Sophie GAY rayonne avec le même sens du professionnalisme et du sérieux qui l’anime jusqu’au bout des ongles.

Seul maître à bord de l’outil de travail qu’elle a initié en avril 2016, la société SG CONSEIL FORMATION COACHING (SG CFC), cette diplômée d’un niveau bac + 5 n’en finit pas de se prendre au jeu de l’entrepreneuriat réussi. Elle qui a intégré la vie active dès l’âge de 19 ans en qualité de coordinatrice au sein de l’ADMR de l’Yonne. Elle y gérait déjà, en 2002, trois associations distinctes qui regroupaient une soixantaine de personnes.

Accueillie en qualité de start-up dans le business center icaunais de l’assureur mutualiste, GROUPAMA Paris Val de Loire à Auxerre, SG CONSEIL dispose de ce point d’ancrage indispensable à son développement. 2019 sera sans doute synonyme d’intensification de sa présence sur le marché bourguignon.

Et ce n’est pas un vœu pieu. Sophie GAY veut s’offrir de réelles perspectives de visibilité et de reconnaissance sur ce secteur géographique qui lui fait un peu défaut à l’heure actuelle.

Pour se faire, la jeune femme a bien intégré les paramètres usuels de la communication dans sa stratégie. Elle a pris soin de se rapprocher de plusieurs médias pour y faire connaître son savoir-faire en la matière, c’est-à-dire tout ce qui touche de près ou de loin à l’accompagnement des entreprises et au suivi de celle-ci. Cela explique sa présence sur les ondes matinales de France Bleu Auxerre ou dans les colonnes du magazine « Cocoon ».

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Une méthodologie particulière pour responsabiliser la personne suivie…

Son terrain de prédilection oscille aussi bien vers des services administratifs, notamment auprès des élus de nouvelles communes nées d’un rapprochement fusionnel, que pour des entreprises à la renommée internationale, à l’identique du groupe industriel ARCELOR MITTAL. Pour ce dernier, la jeune femme prodigue ses conseils auprès de l’encadrement.

Ses missions régionales-elle en pratique malgré ses déplacements récurrents-, se traduisent par de l’analyse de pratique destinée aux professionnels des milieux sociaux (COALIA à Dijon, des équipes d’intervention sur le domaine social, des éducateurs…).

Sa manière de procéder repose sur la responsabilité et la prise de confiance de ses interlocuteurs. Grâce à des apports théoriques et de la formation.

« Je souhaite décentrer la personne avec laquelle je travaille, explique-t-elle, en visant prioritairement de lui laisser de l’autonomie et qu’elle puisse agir en connaissance de cause. Bref, je lui donne des graines. On apprend ensemble à les faire pousser et après on se débrouille pour que ces graines soient intégralement gérées par la personne suivie. Il est important avec cette méthodologie qui offre la possibilité de développer des potentiels de sortir de la zone de confort pour gagner en liberté d’actions… ».

Contactée par les services de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, Sophie GAY optimise ses qualités de pédagogues et de formatrice en collaborant avec l’organisme consulaire au niveau de la communication relationnelle, du management, de la gestion du temps, et même dans le cadre de la formation des formateurs. Une corde de plus à son arc professionnel déjà bien rempli…


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Organisation patronale représentative apparue en 1977, l’Union nationale des professions libérales (UNAPL) vient de se doter d’un nouveau président en la personne de Michel PICON, agent général d’assurance. Membre du bureau national de 2013 à 2016, il est également secrétaire du conseil national de l’U2P (Union des entreprises de proximité) et administrateur de l’ACOSS. Seul prétendant à la succession de Michel CHASSANG, au terme de deux mandats successifs prévus dans les statuts, Michel PICON a dévoilé son nouveau bureau, rajeuni et davantage féminisé…

PARIS : La nouvelle mandature de Michel PICON à la tête de l’Union nationale des professions libérales devrait s’inscrire dans la continuité d’actions déjà engagées au préalable. Même si l’un des premiers faits marquants de ce scrutin se traduit par le rajeunissement du bureau. Et d’une plus large ouverture faite à la féminisation de ses représentants.

Agent général d’assurance, le Gardois (il exerce ses activités professionnelles au Grau-du-Roi) a été durant six ans le président adjoint d’AGEA, la fédération nationale des syndicats d’agents généraux d’assurance, membre de l’UNAPL.

Confédération intersyndicale interprofessionnelle et patronale, l’UNAPL rassemble à ce jour 67 organisations issues des professionnels de santé, du droit, du cadre de vie et technique.

Sa représentativité est importante. Les professions libérales représentent 27,8 % des entreprises françaises et emploient près de deux millions de personnes dont un million de salariés.

Elu pour trois ans, Michel PICON succède à Michel CHASSANG (CSMF). Ce dernier continuera de siéger au bureau CESE où il est par ailleurs président du groupe des professions libérales. Il a été élu président d’honneur.

Parmi les grandes priorités de la nouvelle équipe en 2019 : citons la poursuite des chantiers stratégiques (restructuration des branches, poids des TPE à promouvoir, les réformes professionnelles et des retraites…), la nécessité d’une fiscalité raisonnée et équitable, l’accompagnement digital des activités libérales, le suivi des dossiers européens en consolidant l’axe de partenariat avec l’Allemagne et la prégnance de l’ancrage territorial de l’UNAPL en région.

Un chantier dont Michel PICON devrait relever les défis avec l’aide de sa nouvelle équipe.


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Exercice de style réussi pour l’ensemble des débatteurs de ce énième rendez-vous, décliné cette fois-ci par l’Association des Maires de l’Yonne et la municipalité. Observés attentivement par le politologue Pascal PERRINEAU, l’un des garants de la bonne tenue de cette consultation nationale, les orateurs-malheureusement trop peu nombreux- ont pu balayer large au niveau des doléances et suggestions à propos des changements de paradigmes dont notre société a grand besoin…

SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Si le principe de cette grande consultation nationale, ouverte à tous, est vertueux car il libère la parole de celles et ceux que l’on entend jamais ; nonobstant, il n’aura pas fait florès parmi la population de la localité vigneronne ce vendredi 22 février en fin d’après-midi.

La faute incombe à une confusion manifeste autour de l’horaire exact de cette rencontre qui était concoctée conjointement par l’AMF de l’Yonne et la commune. La réunion ne se déroulait pas à 21 heures comme cela avait été abondamment annoncée mais bel et bien à 18 heures…

Pourtant, force est de constater que le vieil adage, bien connu de tous (« les absents ont toujours tort ») s’est révélé une fois de plus révélateur à plus d’un titre. Tant l’intérêt des doléances et suggestions émises par ce public, certes dispersé, a été à la hauteur des attentes des organisateurs de ce rendez-vous consultatif.

C’est en maître de cérémonie scrupuleux mais très compréhensif dans la libre circulation du verbe et de la parole que le président de l’Association des maires de l’Yonne, et tout récent conseiller départemental, Mahfoud AOMAR, anima les échanges. Respectueux du protocole devant préciser les modalités opératoires de l’exercice.

Le cadre étant ainsi posé, les quatre grandes thématiques structurant le canevas habituel de ce Grand Débat national délocalisé purent enfin être soumises à la sagacité de l’assistance. Parmi laquelle avaient pris part des élus représentatifs de l’Yonne, la sénatrice Dominique VERIEN, le conseiller départemental Xavier COURTOIS ou encore-elle en était la force accueillante légitime- la maire de Saint-Bris-le-Vineux et Vice-présidente de l’Agglomération de l’Auxerrois, Rachel LEBLOND.

De la transparence au niveau de la fiscalité et sur l’Europe…

Que dire de ces énumérations successives de désidérata, de critiques, de remarques sur ce qu’il serait nécessaire de faire et de ne plus faire dans toutes les strates de la société française ?

Déclinant thème par thème, et consciencieux que chacun puisse s’exprimer à loisir sans contraindre ses interlocuteurs à un minutage trop strict de la parole, Mahfoud AOMAR énonça les différents sujets, provoquant ainsi des réactions à brûle-pourpoint de l’auditoire. Timides au démarrage de la séance, elles devinrent plus franches et très nettes au fur et à mesure du déroulé de cette séance oratoire.

La fiscalité fut l’un des points d’orgue de cette soirée de concertation. Traçabilité de l’impôt, emploi de l’argent pour quels objectifs…autant d’interrogations de la part de villageois qui exprimaient leurs réelles attentes. Le poids des services publics dans les campagnes ne fut pas oublié de ces dissertations orales. Le risque de la dématérialisation à tout crin menaçant le facteur humain et la proximité, chère à beaucoup de nos concitoyens, fut avancé également par certains des intervenants.

Plusieurs problématiques inhérentes à la désertification des territoires ruraux firent surface : le recul de la santé avec la rareté des médecins, le droit à l’Internet pour tous (ne faudrait-il pas constitutionaliser un tel droit au niveau de l’accès à la fibre et faire preuve d’égalitarisme ?), l’éducation qui est en réel danger avec l’absence de repères auprès des jeunes générations…

La transition écologique ne se décrète pas, elle s’apprend grâce à l’éducation…

Face aux aberrations de la fonctionnalité administrative de notre pays, les débatteurs n’ont pas manqué d’être réactifs et précis dans leurs commentaires avisés. Et de monopoliser la parole à la grande satisfaction des observateurs présents dans la salle : à savoir, le politologue Pascal PERRINEAU, l’un des garants de la bonne tenue et conformité de ces débats nationaux dont le carnet à spirale se noircissait abondamment de notes détaillées.

« Quid du rôle de l’élu de proximité qui demeure la pierre angulaire pour gérer l’aspect social dans les communes ? », s’interrogea Rachel LEBLOND lors de sa prise de parole.  

Avant que le débat ne statue sur le rôle de l’Europe dont seraient assujettis de nombreux pans de l’économie (l’alliance entre les deux poids lourds du transport, SIEMENS et ALSTOM, qui vient de capoter…).

Quant à la transition écologique, elle ne fut pas évincée pour autant de ces discussions passionnantes. Un thème capital pour différents témoins où il est nécessaire de changer les paradigmes. L’un des habitants de Saint-Bris-le-Vineux n’hésita pas à dire que l’on n’imposait pas la transition écologique de manière forcée et sans explicatif. Que ces notions environnementales devaient se vivre par le biais de l’éducation et de l’adhésion collective.

Bref, la joute oratoire perdurera un long moment entre ces diverses composantes de la sphère citoyenne française. Une manière constructive et positive de créer du lien social afin de mieux se connaître et de pouvoir démocratiquement dire tout ce que l’on a sur le cœur. Avant la prochaine étape restitutive ?


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Les Chambre de Commerce et d’Industrie tentent de faire face tant bien que mal aux changements de cap voulus par les politiques. Elles ont eu à subir des prélèvements importants en 2018, soit une ponction de cent millions d’euros. Chose qui avait été décidée l’année précédente. D’ailleurs, l’opération devrait être réitérée jusqu’en 2021. Toutefois, leurs dirigeants, à l’instar du président de la CCI de l’Yonne, Alain PEREZ, espèrent toujours dans leur for intérieur, que cette prise de décision initiée par la gouvernance soit revue à la baisse, voire totalement prorogée. En substance, cet argent est prélevé aux entreprises et qu’elles n’en sont aucunement bénéficiaires par un quelconque retour sur investissement même si le ministre des Finances avait pris un engagement contraire dans ses déclarations initiales.

SENS : Quelles en ont été les conséquences directes pour le budget de fonctionnement de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne ?

Ce prélèvement induit quatre millions d’euros en moins pour la chambre consulaire de Bourgogne Franche-Comté et une enveloppe de 400 000 euros dont la chambre de commerce départementale doit se priver. Sachant, comme je l’ai précisé en préambule, que cette ponction se renouvelle chaque année. Concrètement, le budget icaunais aura été divisé par trois entre 2012 et 2021. Cela impacte nos investissements. Et si nous avons pu faire face jusque-là, c’est grâce aux économies de mutualisation que nous avions réalisées lors de la fusion de la Bourgogne et de la Franche-Comté.

Avant tout, nous nous inscrivons sous le sceau de l’entrepreneuriat dans la gestion de la chambre consulaire. Grâce à ce rapprochement qui nous aura permis de mutualiser nos organismes, deux millions d’euros ont été économisés et ont été laissés dans les chambres territoriales. Mais, on n’est pas encore au bout de cette démarche.

Cette orientation stratégique n’a nullement affecté les investissements…

Maintenir la qualité et l’ergonomie de notre outil de travail demeure la priorité. La CCI de l’Yonne a assuré par exemple au cours de ces derniers mois la rénovation de ses bâtiments, la réalisation d’outils numériques à destination des mandants (les entreprises), l’adaptation des hôtels consulaires à devenir de véritables hôtels d’entreprises avec des locataires, et surtout l’optimisation des pépinières (six en nom propre et une déléguée) qui bénéficient aussi de rénovations régulières. Il nous faut par contre réfléchir à des solutions qui nous permettent de conserver nos espaces professionnels en l’état…

Vous mettez l’accent sur le côté entrepreneuriat dans la manière d’aborder le pilotage et la gestion de la Chambre de Commerce et d’Industrie. Est-ce une entreprise à part entière ?

Oui ! Chaque président de CCI est un patron en puissance, à la tête d’une structure indépendante et autonome. Cependant, il existe d’énormes disparités d’une région à l’autre et un manque de cohésion flagrant de ce réseau économique. Peut-on réellement comparer le domaine d’intervention de la CCI du Territoire de Belfort à celles de l’Ile de France ? Cela ressemble à l’écart qui existe entre une multinationale et un commerce local. Aujourd’hui, je suis favorable à l’émergence d’un lobby des CCI qui aurait pour vocation de fédérer l’ensemble des organismes de la métropole à travailler en parfaite osmose et non pas de les opposer entre elles. Mais, attention, cela n’empêcherait nullement les CCI territoriales de posséder chacune leurs ambitions et de défendre leurs intérêts…

Selon vous, ce réseau avait-il besoin de se réformer ?

Je pense qu’il était temps de procéder à une réforme en profondeur. Mais dans mon esprit, je l’envisageais plus en phase directe avec le monde économique. En accentuant notre écoute vers toutes les entreprises. Devenir in fine, une sorte de parlement à leur service. Alors que la réforme actuelle, de par la dépendance dans laquelle elle nous met vis-à-vis de l’Etat, pose de réels problèmes.

La vocation des CCI est de revenir à nos fondamentaux. Les entreprises ne sont pas forcément informées de la pertinence de cette situation. Car, il existe un vrai déficit de communication.

Si cette réforme doit aboutir à la création d’un réseau de CCI plus soudées et solidaires, qui soient plus à l’écoute des entrepreneurs avec des solutions modernes et concrètes à leur proposer, ce serait hautement positif. C’est sûr, on dépoussière, on innove, on prend des risques et on se remet en cause. On entre de plain-pied dans un principe disruptif comme le souhaite l’Etat, en y injectant de la libre concurrence tout en proposant des services payants, autour de l’innovation et de l’assistance.

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Bref, la Cci devient un prestataire de services. Mais, c’est un plan qui aurait une chance de réussir si l’Etat nous laissait dix ans devant nous pour sa mise en œuvre. Aujourd’hui, cela va bien trop vite pour compenser, sans casse cette perte de ressources. Il nous aurait fallu un peu plus de temps pour le faire dans les règles de l’art. Avec la révision de nos missions, on aurait pu réussir…

Vous parlez de cette réforme comme si elle avait d’ores et déjà échoué…

Non, elle n’est pas vouée à l’échec ; la réforme peut se vivre de trois manières différentes. La première, et j’espère que ce sera le cas en Bourgogne Franche-Comté, renforcerait les efforts dans la mutualisation, en gérant les actifs de manière optimale tout en maîtrisant le coût des activités onéreuses.

La seconde serait de tendre vers une régionalisation complète avec la suppression du statut d’établissement public départemental et un rattachement à la région. Certes, il y aurait sans doute une possibilité de s’en sortir à moyen terme mais ce serait la mort garantie du réseau de la CCI sur notre territoire.

Reste la troisième option : ce  serait le rapprochement des Chambres de commerce et d’industrie avec les chambres des métiers et de l’artisanat au niveau départemental. Cela nous permettrait de sortir de ce faux débat qui existe sur les statuts des entreprises adhérentes et de constituer un véritable parlement des entreprises sur le territoire.

De ces trois réformes, nous allons travailler avec la Chambre régionale où nous avons la chance d’avoir un président qui a été élu sur le respect du territoire, et qui se bat pour le maintien d’un organisme territorial.

Quant à mon souhait personnel, il faudrait que de ces trois hypothèses, ce soit la première solution qui soit adoptée en privilégiant des rapprochements ponctuels avec la Chambre des métiers et de l’artisanat. D’ici fin mars 2019, une décision sera prise lors de l’assemblée générale…

Vous effectuez votre troisième mandat à la présidence qui court jusqu’en novembre 2021. Comment voyez-vous ces trois prochaines années pour la CCI de l’Yonne ?

Mon objectif est de préserver le statut d’établissement public de la Chambre de Commerce et d’Industrie. Cela passe par une analyse approfondie de l’existant et un abandon de certaines missions qui en découlera. Forcément, cela engendrera des conséquences sociales. Notamment, grâce à des départs à la retraite.

Quant aux entreprises, elles deviennent, et c’est normal, plus exigeantes en termes de qualité de services. Ces derniers vont évoluer. Certains n’existeront plus. D’autres apparaîtront. Nous sommes à la veille de cette disruption. Mais, cela n’altèrera pas la suractivité de la chambre consulaire…

 


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