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Les CCI à la croisée des chemins : préserver le statut d’établissement public, axe prioritaire du président PEREZ…

« A la tête de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne jusqu’en novembre 2021, Alain PEREZ évoque avec lucidité et réalisme la réforme que vivent tant bien que mal les organismes consulaires depuis 2018. La mutualisation régionale, tout en conservant une prégnance sur la territorialité, pourrait accoucher de nouveaux paradigmes et de modes opératoires bien différents de ceux qui sont fonctionnels aujourd’hui. Des décisions qui devraient être entérinées fin mars lors de l’assemblée générale régionale… ». « A la tête de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne jusqu’en novembre 2021, Alain PEREZ évoque avec lucidité et réalisme la réforme que vivent tant bien que mal les organismes consulaires depuis 2018. La mutualisation régionale, tout en conservant une prégnance sur la territorialité, pourrait accoucher de nouveaux paradigmes et de modes opératoires bien différents de ceux qui sont fonctionnels aujourd’hui. Des décisions qui devraient être entérinées fin mars lors de l’assemblée générale régionale… ». Crédits Photos : Thierry BRET et CCI Yonne.

Les Chambre de Commerce et d’Industrie tentent de faire face tant bien que mal aux changements de cap voulus par les politiques. Elles ont eu à subir des prélèvements importants en 2018, soit une ponction de cent millions d’euros. Chose qui avait été décidée l’année précédente. D’ailleurs, l’opération devrait être réitérée jusqu’en 2021. Toutefois, leurs dirigeants, à l’instar du président de la CCI de l’Yonne, Alain PEREZ, espèrent toujours dans leur for intérieur, que cette prise de décision initiée par la gouvernance soit revue à la baisse, voire totalement prorogée. En substance, cet argent est prélevé aux entreprises et qu’elles n’en sont aucunement bénéficiaires par un quelconque retour sur investissement même si le ministre des Finances avait pris un engagement contraire dans ses déclarations initiales.

SENS : Quelles en ont été les conséquences directes pour le budget de fonctionnement de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne ?

Ce prélèvement induit quatre millions d’euros en moins pour la chambre consulaire de Bourgogne Franche-Comté et une enveloppe de 400 000 euros dont la chambre de commerce départementale doit se priver. Sachant, comme je l’ai précisé en préambule, que cette ponction se renouvelle chaque année. Concrètement, le budget icaunais aura été divisé par trois entre 2012 et 2021. Cela impacte nos investissements. Et si nous avons pu faire face jusque-là, c’est grâce aux économies de mutualisation que nous avions réalisées lors de la fusion de la Bourgogne et de la Franche-Comté.

Avant tout, nous nous inscrivons sous le sceau de l’entrepreneuriat dans la gestion de la chambre consulaire. Grâce à ce rapprochement qui nous aura permis de mutualiser nos organismes, deux millions d’euros ont été économisés et ont été laissés dans les chambres territoriales. Mais, on n’est pas encore au bout de cette démarche.

Cette orientation stratégique n’a nullement affecté les investissements…

Maintenir la qualité et l’ergonomie de notre outil de travail demeure la priorité. La CCI de l’Yonne a assuré par exemple au cours de ces derniers mois la rénovation de ses bâtiments, la réalisation d’outils numériques à destination des mandants (les entreprises), l’adaptation des hôtels consulaires à devenir de véritables hôtels d’entreprises avec des locataires, et surtout l’optimisation des pépinières (six en nom propre et une déléguée) qui bénéficient aussi de rénovations régulières. Il nous faut par contre réfléchir à des solutions qui nous permettent de conserver nos espaces professionnels en l’état…

Vous mettez l’accent sur le côté entrepreneuriat dans la manière d’aborder le pilotage et la gestion de la Chambre de Commerce et d’Industrie. Est-ce une entreprise à part entière ?

Oui ! Chaque président de CCI est un patron en puissance, à la tête d’une structure indépendante et autonome. Cependant, il existe d’énormes disparités d’une région à l’autre et un manque de cohésion flagrant de ce réseau économique. Peut-on réellement comparer le domaine d’intervention de la CCI du Territoire de Belfort à celles de l’Ile de France ? Cela ressemble à l’écart qui existe entre une multinationale et un commerce local. Aujourd’hui, je suis favorable à l’émergence d’un lobby des CCI qui aurait pour vocation de fédérer l’ensemble des organismes de la métropole à travailler en parfaite osmose et non pas de les opposer entre elles. Mais, attention, cela n’empêcherait nullement les CCI territoriales de posséder chacune leurs ambitions et de défendre leurs intérêts…

Selon vous, ce réseau avait-il besoin de se réformer ?

Je pense qu’il était temps de procéder à une réforme en profondeur. Mais dans mon esprit, je l’envisageais plus en phase directe avec le monde économique. En accentuant notre écoute vers toutes les entreprises. Devenir in fine, une sorte de parlement à leur service. Alors que la réforme actuelle, de par la dépendance dans laquelle elle nous met vis-à-vis de l’Etat, pose de réels problèmes.

La vocation des CCI est de revenir à nos fondamentaux. Les entreprises ne sont pas forcément informées de la pertinence de cette situation. Car, il existe un vrai déficit de communication.

Si cette réforme doit aboutir à la création d’un réseau de CCI plus soudées et solidaires, qui soient plus à l’écoute des entrepreneurs avec des solutions modernes et concrètes à leur proposer, ce serait hautement positif. C’est sûr, on dépoussière, on innove, on prend des risques et on se remet en cause. On entre de plain-pied dans un principe disruptif comme le souhaite l’Etat, en y injectant de la libre concurrence tout en proposant des services payants, autour de l’innovation et de l’assistance.

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Bref, la Cci devient un prestataire de services. Mais, c’est un plan qui aurait une chance de réussir si l’Etat nous laissait dix ans devant nous pour sa mise en œuvre. Aujourd’hui, cela va bien trop vite pour compenser, sans casse cette perte de ressources. Il nous aurait fallu un peu plus de temps pour le faire dans les règles de l’art. Avec la révision de nos missions, on aurait pu réussir…

Vous parlez de cette réforme comme si elle avait d’ores et déjà échoué…

Non, elle n’est pas vouée à l’échec ; la réforme peut se vivre de trois manières différentes. La première, et j’espère que ce sera le cas en Bourgogne Franche-Comté, renforcerait les efforts dans la mutualisation, en gérant les actifs de manière optimale tout en maîtrisant le coût des activités onéreuses.

La seconde serait de tendre vers une régionalisation complète avec la suppression du statut d’établissement public départemental et un rattachement à la région. Certes, il y aurait sans doute une possibilité de s’en sortir à moyen terme mais ce serait la mort garantie du réseau de la CCI sur notre territoire.

Reste la troisième option : ce  serait le rapprochement des Chambres de commerce et d’industrie avec les chambres des métiers et de l’artisanat au niveau départemental. Cela nous permettrait de sortir de ce faux débat qui existe sur les statuts des entreprises adhérentes et de constituer un véritable parlement des entreprises sur le territoire.

De ces trois réformes, nous allons travailler avec la Chambre régionale où nous avons la chance d’avoir un président qui a été élu sur le respect du territoire, et qui se bat pour le maintien d’un organisme territorial.

Quant à mon souhait personnel, il faudrait que de ces trois hypothèses, ce soit la première solution qui soit adoptée en privilégiant des rapprochements ponctuels avec la Chambre des métiers et de l’artisanat. D’ici fin mars 2019, une décision sera prise lors de l’assemblée générale…

Vous effectuez votre troisième mandat à la présidence qui court jusqu’en novembre 2021. Comment voyez-vous ces trois prochaines années pour la CCI de l’Yonne ?

Mon objectif est de préserver le statut d’établissement public de la Chambre de Commerce et d’Industrie. Cela passe par une analyse approfondie de l’existant et un abandon de certaines missions qui en découlera. Forcément, cela engendrera des conséquences sociales. Notamment, grâce à des départs à la retraite.

Quant aux entreprises, elles deviennent, et c’est normal, plus exigeantes en termes de qualité de services. Ces derniers vont évoluer. Certains n’existeront plus. D’autres apparaîtront. Nous sommes à la veille de cette disruption. Mais, cela n’altèrera pas la suractivité de la chambre consulaire…

 

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PRESSE EVASION - Mr Thierry BRET

Tél. : 06.20.31.05.53.

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