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Et un mandat de plus à déposer dans la besace de Jean-Pierre RICHARD ! Le toujours sémillant président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne – il est également aux manettes de la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) territoriale – s’est vu confier une nouvelle mission dans cet emploi du temps déjà très serré : assumer la destinée durant moins de deux ans de la Chambre Economique de l’Yonne. Une structure qui fédère en son sein les trois chambres consulaires du département…

 

AUXERRE : Qui dit mieux au niveau du cumul des mandats ?! Pourtant éloigné de la sphère politique traditionnelle, Jean-Pierre RICHARD devient sans aucun doute à date l’un des personnages de l’entrepreneuriat de l’Yonne les plus pourvus en responsabilités officielles.

Son dernier titre de gloire à ajouter à son copieux palmarès concerne la fonction de président de la Chambre Economique de l’Yonne, une auréole distinctive qui a été obtenue il y a quelques jours à la suite d’un scrutin.   

Un accessit supplémentaire faisant suite à une élection des plus protocolaires au sein de cette association qui regroupe les trois organismes consulaires de notre territoire : la Chambre d’Agriculture, la Chambre de Commerce et d’Industrie et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat.

Le vice-président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté – on l’aurait presque oublié celui-là ! – succède donc à Alain PEREZ, l’ancien responsable présidentiel de la CCI de l’Yonne. Ce dernier ayant décidé de passer la main en 2021 au profit de l’entrepreneur Thierry CADEVILLE.

Quant à Jean-Pierre RICHARD, il assurera ce nouveau mandat électif jusqu’au terme de décembre 2023. Sachant que la présidence de cette « super structure consulaire » se veut tournante.

 

Proposer des rencontres avec les élus du territoire…

 

Sans doute, s’il est encore en poste à cette date-là, la fonction incombera ensuite à Arnaud DELESTRE, l’actuel président de la chambre agricole départementale.

Peu connue du grand public, à quoi sert précisément cette entité, plutôt discrète jusque-là dans ses interventions ?

Interrogé sur ce point, Jean-Pierre RICHARD estime que « l’outil est à appréhender comme une formidable opportunité représentative qui agit en faveur de la défense des intérêts des trois chambres consulaires ».

 

 

Une vitrine collégiale, en somme qui peut faire bloc et avoir du poids lors de prises de décisions importantes sur le terrain de l’économie.

« Nous allons optimiser un certain nombre de rencontres directes avec des représentants des milieux politiques au cours de ces prochains mois, souligne Jean-Pierre RICHARD, enclin à faire briller un appareil structurel qui demeure dans la pénombre. L’objectif est aussi de gagner en reconnaissance territoriale… ».

 

Prochaines retrouvailles en 2023 avec des vœux en commun…

 

Antichambre de la mutualisation des services – est-ce un outil pilote pour tester des regroupements plus officiels à venir ? -, la Chambre Economique de l’Yonne a été créée il y a plusieurs années pour que les présidents des trois organes consulaires prennent davantage de temps afin de mieux se connaître, voire de se rencontrer autour de projets en concomitance.

L’organisation des vœux 2023 figure déjà parmi la prochaine étape importante de ces retrouvailles tripartites qui ne déplaisent pas à Thierry CADEVILLE, Arnaud DELESTRE et Jean-Pierre RICHARD.

 

Thierry BRET

 


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Depuis plus d’un quart de siècle, l’association « La Grange de Beauvais » se mobilise pour redonner vie à la ferme fondée en 1237 par les moines cisterciens de l’Abbaye de Pontigny. Elle-même, à l’origine de la création et du développement du vignoble chablisien. C’est en leur mémoire qu’a été implanté il y a cinq ans sur le site, un conservatoire regroupant les dix cépages utilisés dans l’élaboration des vins de l’Yonne. Il s’inscrit déjà dans le paysage oenotouristique du territoire, trait d’union entre la future Cité des Vins et des Climats de Chablis et le projet, porté par l’homme d’affaires François SCHNEIDER sur le domaine de Pontigny.

 

VENOUSE : Les frères convers, moines travailleurs et visionnaires, premiers occupants des lieux il y a près de 800 ans, peuvent reposer en paix. Grâce au travail des bénévoles de « La Grange de Beauvais », la relève est assurée !

Depuis 1996, ils ne ménagent pas leur peine pour redonner vie et faste à cette ancienne ferme cistercienne, sise sur le finage de Venouse, à quelques lieues de l’abbaye. Tout en assurant l’entretien et en proposant des activités.

Après la rénovation du pigeonnier, du fournil et de la laiterie, ont été créés un jardin d’inspiration médiévale, un potager et un rucher, auxquels se rajoute désormais une parcelle de vignes. Celle-ci rassemble les différents cépages édificateurs des vins de l’Yonne. Un conservatoire sur vingt ares, avec deux rangs par cépage et trente pieds par rangs, qui sont espacés de sorte à en faciliter la visite. Ils sont cultivés sans aucun traitement chimique.

 

 

Des références moins connues, voire parfois oubliées…

 

Une collection de dix cépages dont quatre battent pavillon rouge au premier rang desquels l’emblématique pinot noir, dont est issue la quasi-totalité des AOC Bourgogne. Mais, il y a aussi le pinot gris, sans qui la Côte-Saint-Jacques à Joigny perdrait son âme et son terroir, le gamay et le césar, bien connu des amateurs d’Irancy.

Côté blanc, outre les traditionnels aligotés et sauvignon, cohabitent d’autres références moins connues ou parfois oubliées, comme le melon et l’auxerrois, explique Patrick HENRY, l’infatigable et charismatique président de l’association : « Planté aujourd’hui de ceps de chardonnay, le Clos de la Chainette était autrefois implanté en grande partie en auxerrois, un cépage natif de Lorraine. Même chose en ce qui concerne le melon, que l’on rencontre désormais plus du côté de Tannay dans la Nièvre, que de Vézelay… ».

Plus anecdotique, le « Franc de pied », dont les sarments rescapés du phylloxéra ont été prélevés à Bernouil dans le Tonnerrois, sur une vigne appelée « vigne de l’empereur ». A la manœuvre, de l’entretien de la vigne à la mise en bouteille, en passant par la taille, le pressurage et l’élevage : Jean MICHAUT, Jean-Paul DROIN et Jean-Claude COURTAULT, les « Tri Yann » du Chablisien, tous trois viticulteurs retraités mais toujours sur le pont, ce qui leur donne l’avantage sur leurs célèbres homonymes nantais !

 

 

Des cuvées uniques mais interdites à la commercialisation…

 

Le but de ce Conservatoire des cépages, outre son caractère patrimonial et historique, a vocation à jouer un rôle pédagogique auprès des visiteurs de la Grange de Beauvais, auréolée aujourd’hui du prestigieux label « Vignoble et Découverte ».

Des balades sensorielles et des dégustations sont déjà au programme, avec en projet, des soirées œnologiques autour d’un cépage défini. Les raisins récoltés lors de la première vendange ont permis la réalisation tous cépages confondus, de deux cuvées « des convers », l’une en rouge, l’autre en blanc.

Cuvées uniques mais comme toutes celles issues de conservatoire, interdites de commercialisation, rappelle Patrick HENRY dans un sourire, « mais on a le droit de les boire, de les faire goûter et d’en agrémenter les repas que l’on organise ici… ».

Nul doute : les occasions ne manqueront pas car en plus de toutes leurs qualités, les membres de l’association partagent un esprit épicurien à nul autre pareil !

 

 

En savoir plus :

 

Le conservatoire regroupe les dix cépages utilisés dans l’élaboration des vins de l’Yonne.

 
L’Auxerrois qui, contrairement à ce que son nom peut laisser supposer, est un cépage originaire de… Lorraine !

Lors de l’inauguration, le président de la Grange de Beauvais, Patrick HENRY, a été élevé au rang de « Socle » dans la Confrérie des Piliers Chablisiens.

Un chapitre qui, 999ème du nom, aurait pu, à une unité près, ce 18 juin, rentrer dans l’Histoire !

Des brioches cuites dans le four à bois de la Grange et la cuvée blanc « des convers » étaient proposées à la dégustation, pour le plus grand plaisir des visiteurs et des organisateurs !

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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Au soir du second tour des législatives, l’Yonne s’est colorée un peu plus de bleu marine en envoyant deux députés du Rassemblement National siéger au Palais Bourbon. Dans l’Avallonnais, André VILLIERS signe un nouveau bail de cinq ans, mais de justesse. Des élections marquées une fois encore par une participation en berne…

TRIBUNE : A la pénurie d’huile, de moutarde, de pâtes, il faut désormais rajouter à chaque élection un manque d’électeurs ! Particulièrement les plus jeunes générations, dont la défiance vis-à-vis du monde politique n’a jamais été aussi grande. Les chiffres de l’abstention pour ce second tour des législatives sont tombés et la République n’en sort pas grandie : 53,77 % au national, pour 51,8 % dans le département. Une seule consolation, dont se sont emparés les médias : ces chiffres sont en léger retrait par rapport à 2017. A qui aura profité cette abstention ? Difficile à dire alors que les instituts de sondage ont toujours affirmé qu’elle pénalisait en priorité les partis extrêmes. Les résultats, notamment dans l’Yonne, ont fait preuve du contraire !

 

 

Le rouge a hissé le drapeau vert…

 

Dans la première circonscription, l’élimination dès le premier tour du député sortant a rebattu les cartes. Longtemps dévolue à Jean-Pierre SOISSON, puis à son poulain, Guillaume LARRIVÉ, la Puisaye a cette fois-ci tourné casaque et voté massivement pour le représentant du Rassemblement National Daniel GRENON. Un enfant du pays, né à Saint-Fargeau et ancien commerçant à Toucy, mais novice en politique. Arrivé en tête au second tour dans 70 communes de la circonscription, dont une grande partie de celles de Forterre et de Puisaye. C’est à Saint-Privé que le nouvel élu fait son meilleur score, avec 69,6 % des suffrages alors même qu’il n’était crédité que de 27 % des voix au soir du premier tour. Preuve s’il en était besoin d’un report massif sur sa personne, des 40 % d’électeurs qui avaient choisi Guillaume LARRIVÉ le dimanche précédent. Un scénario partagé par nombre communes du territoire. Si Florence LOURY l’emporte largement à Auxerre, comme dans d’autres communes de la périphérie auxerroise, c’est grâce notamment à un bon report de voix du candidat de la majorité présidentielle, Victor ALBRECHT. Cela n’aura pas suffi à la représentante écologiste qui ne cachait pas son amertume et sa colère ce dimanche soir. Elle pourra toujours se consoler autour d’un verre d’Irancy, la commune où elle a obtenu le meilleur résultat, avec plus de 67 % des suffrages exprimés. Le rouge a hissé le drapeau vert !

 

 

  

La déferlante Julien ODOUL s’abat sur la troisième circonscription…

 

Dans la troisième circonscription, la plus peuplée du territoire, avec 89 743 inscrits, mais au taux de participation le plus faible, 46,25 %, le résultat final n’aura pas été d’une grande surprise, tant la victoire du candidat RN, Julien ODOUL, était attendue. Quasiment un carton plein, avec près de 90 % des communes du territoire le plaçant en tête à l’issue du second tour. Un véritable camouflet pour la députée sortante et rivale, Michèle CROUZET, qui n’aura obtenu la pole position que dans une douzaine de communes. Le maillage du Rassemblement National est total, avec des résultats à plus de 60 % dans plus de la moitié des communes de la circonscription, dont sept à plus de 70 %. Julien ODOUL obtenant son meilleur score à Villeperot, avec près de 80 % des suffrages exprimés.

 

 

 

 

Migennes ou le triste record de l’abstention…

 

Le duel était inédit : d’un côté, un baron local, bien ancré dans ses bottes et dans le territoire, André VILLIERS, député sortant et de l’autre, une parachutée du RN dans cette deuxième circonscription, Audrey LOPEZ, élue d’opposition à Villeneuve-sur-Yonne et Conseillère régionale aux côtés de Julien ODOUL. Une circonscription qui a pour particularité d’être la plus étendue du département, avec des cantons qui s’étendent de Migennes à Quarré-les-Tombes, en passant par Brienon-sur-Armançon, Chablis et Tonnerre. Si le match a tourné en faveur du premier, ce fut de justesse, André VILLIERS ne l’emportant qu’avec 857 voix de plus que son adversaire. Sans surprise, l’ancien maire de Vézelay est sorti victorieux dans la majorité des communes de l’Avallonnais et pour partie, dans celles du Tonnerrois, mais également, dans la plupart des communes revendiquant l’appellation chablis. Comme quoi, en sa qualité d’éleveur de charolais, le « blanc » reste sa couleur fétiche ! Audrey LOPEZ pour sa part, profite d’un ancrage marqué de l’extrême droite sur les secteurs du Migennois et du Florentinois, pour sortir en tête dans un grand nombre de communes de ces territoires. C’est à Pimelles, village du Tonnerrois qu’elle réalise son meilleur score, avec 84,4 % des suffrages exprimés, là où au premier tour, elle était créditée de 54,5 % contre un peu plus de 24 % à son adversaire le plus direct, Philippe VEYSSIERE, de la NUPES. Un résultat semblant confirmer une certaine porosité entre les électorats de ces deux formations. Taux de participation sur la circonscription : 48,55 % avec de tristes records, comme à Migennes, où près de 63 % des électeurs inscrits ne se sont pas déplacés. Même constat à Brienon et Saint-Florentin, où la participation ne dépasse pas la barre des 38,5 %.

 

Dominique BERNERD

 


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Les fins observateurs de la chose politique n’auront pas manqué de les apercevoir, au soir du second tour des législatives, salle des pas perdus à l’hôtel de la préfecture. L’un et l’autre sont en pleine discussion. Ils affichent un visage décontracté. Le verre à la main, ils scrutent l’écran, placé à l’autre extrémité de la pièce. Les résultats des trois circonscriptions de l’Yonne s’y affichent de manière très régulière. Minute après minute, les scores obtenus par les candidats se dévoilent. Farah ZIANI et Daniel DELVERT – ils revendiquent leur appartenance au Centre droit- analysent la situation…

 

AUXERRE : Ils le disent et le martèlent encore et encore auprès de qui veut les entendre : ces deux-là restent et resteront au Centre droit ! Même s’ils se sentent actuellement orphelins.

« Tous les partis du Centre perdent leurs électeurs donc a fortiori leurs élus ! C’est leur existence en propre qui est menacée… ». Une quasi-certitude, en effet !

Conseillère d’opposition à la Ville d’Auxerre, Farah ZIANI disserte avec Daniel DELVERT, féru de la chose publique. Leurs constats convergent dans la même direction.

« Le Centre possède tellement de chapelles différentes ! Entre UDI, Nouveau Centre, Parti Radical, MoDem, Horizons, il y en a pléthore ! Nous devons sûrement en oublier ! ».

De là à se remémorer avec une ironie souriante, l’une des références livresques de feu l’ancien Président de la République Valéry GISCARD D’ESTAING dont un de ses ouvrages, « Deux Français sur trois », était une invitation ouverte à rejoindre le Centre, il n’y a qu’un pas !

Soutiens de Maud NAVARRE – cette dernière s’est faite plutôt discrète durant le processus des législatives -, Farah ZIANI et Daniel DELVERT partagent le plus souvent des opinions identiques. Entre les deux tours de scrutin, ils ont appelé à voter blanc. En leur âme et conscience. Ils s’en expliquent et ne le regrettent pas…

« Les électeurs en 2022 sont des citoyens avec des opinions toutes personnelles et depuis des années, très motivées. Il n’est pas certain qu’il faille essayer de diriger leurs votes avec des consignes particulières. Il est même possible d’observer qu’à trop vouloir essayer de leur indiquer ce qui serait « le bon choix », on peut provoquer des réactions inverses… ».

Leurs positions, elles ont été connues de tous, à force de moult messages relayés via les réseaux sociaux. « D’ailleurs, rétorquent-ils en chœur, nous n’avons pas été les seuls ! ».

 

Les votes blancs sur l’Yonne : une analyse pertinente…

 

Il est vrai que la première circonscription de l’Yonne, pour le second tour, donne 9,76 % de votes blancs auxquels il convient d’y ajouter 2,78 % de votes nuls. Si l’on complète ces chiffres, il apparaît qu’au niveau national, les votes blancs s’établissent à 5,6 % et les nuls à 2 % au soir du 19 juin. Lors du premier tour de cette joute électorale guère enthousiasmante, sur la première circonscription icaunaise, les votes blancs représentaient 1,45 % des suffrages quant aux votes nuls, ils s’élevaient à 0,52 %.

Conséquence : les taux de votes blancs et nuls de la première circonscription sont bien supérieurs à ceux des deux autres circonscriptions de l’Yonne qui sont respectivement de 6,51 % (la deuxième) et de 5,87 % (la troisième).

 

 

Mais, in fine, à quoi servent ces chiffres ?

 

« A bien comprendre en le démontrant que la première circonscription a voté davantage blanc car les candidats ne faisaient pas recette de manière unanime, expliquent les deux interlocuteurs du jour. Ici, on parle des candidats, de leur profil, pas des partis politiques sous lesquels ils se présentaient. Ni Daniel GRENON, ni Florence LOURY, voilà le sens exact de ces votes blancs ! Et relisez nos prises de positions, vous pourrez vérifier que cela a été en grande partie la motivation de notre décision… ».

Conclusion évidente pour le tandem centriste de droite : « Peut-être que nos publications, nos déclarations faites auprès de nos réseaux relationnels ont eu un certain poids dans la balance le jour J. Certains de la justesse de notre position avant comme après les votes, si nous avons été des influenceurs, alors nous en sommes ravis ! Nous vous rappelons que notre engagement politique au Centre Droit existe pour créer des tendances… ».

Toutefois, à la sortie des courses, et au terme de ce scrutin engendrant son lot de  suspense, Florence LOURY sera battue de plusieurs centaines de voix face au représentant du Rassemblement National, l’imprévisible Daniel GRENON. Fustigeant les « irresponsables » qui ont appelé au vote blanc, brisant ainsi le front républicain, la candidate de la NUPES aura piqué une froide colère sur le parvis de la préfecture, soutenue par ses partisans défaits. Un résultat final qui satisfait pour autant Farah ZIANI et Daniel DELVERT ?

 

« Notre vote blanc : ce n’est pas le rejet de partis, mais bel et bien des candidats »…

 

« Faut-il vous rappeler, soulignent ensemble les deux interviewés, que pour les présidentielles, celles de 2017 comme celles de 2022, nous nous sommes clairement opposés à la candidate RN, Marine LE PEN ? Donc, ce vote blanc sur la première circonscription est davantage qu’un simple rejet de partis politiques, ni RN, ni NUPES, mais bel et bien, un refus de donner sa voix à Daniel GRENON ou à Florence LOURY. Ne pas voter Daniel GRENON, c’est clair : c’est à cause de son appartenance au RN et pour l’extrême faiblesse de sa campagne. Ne pas voter pour Florence LOURY correspond à ses positions successives prises avec son binôme habituel qu’elle forme avec Denis ROYCOURT. Tous les deux se présentent partout et à chaque élection : aux municipales à Auxerre, puis aux départementales, puis aux sénatoriales et maintenant aux législatives !

Nous avons donc le droit de douter de leurs convictions, de leur intérêt à l’élection où ils se présentent comme candidats. Nous pensons plutôt qu’il s’agit d’une tactique pour se faire connaître et collecter ainsi des voix en vue des prochaines municipales où ils chercheront probablement à diriger une liste. Encore en duo ? Dans quel ordre cette fois ? On recommence mais inversera-t-on l’ordre à la fin ? ».

On sent que les acrimonies sont nombreuses envers le duo d’Auxerre Ecologie Solidarités. Des reproches qui sont liés à « l’activisme presqu’obsessif à vouloir attaquer le maire d’Auxerre en organisant des concerts de casseroles, en introduisant des micros et de la sonorisation pour troubler les séances du Conseil municipal, voire de crier à la démission de l’édile dès que possible…».

« Les électeurs ne sont pas aveugles, expliquent Farah ZIANI et Daniel DELVERT, le duo LOURY/ROYCOURT, battu aux municipales, s’entraîne inlassablement en appliquant à la lettre la devise de Pierre de Coubertin pour les Jeux Olympiques, à savoir que le « plus important n’est pas de gagner mais de participer ». Ils oublient sans doute que la démocratie et le vote ne sont pas de ce registre-là ! ».

Cette réponse du berger à la bergère après les sous-entendus de la candidate écologiste qui ne cautionnait pas celles et ceux qui avaient appelé à voter blanc – en substance contre elle et le front républicain – augure de sacrées passes d’armes pour les futures municipales qui s’amorcent d’ici quatre ans du côté de l’opposition au maire sortant !

Il sera très difficile, pour ainsi dire improbable, de pouvoir recoller les morceaux entre les diverses composantes de l’opposition et de présenter une liste unie pour s’attaquer au bilan de Crescent MARAULT…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Cinquante ans. Pile poil ! Le bel âge pour ajouter une ligne supplémentaire à un CV qui est déjà bien fourni. Un parcours illustrant une carrière bien remplie au sein de l’un des corps préférés de nos concitoyens, les sapeurs-pompiers ! Successeur du colonel Jérôme COSTE – ce dernier a fait valoir ses droits à une retraite amplement méritée mais sans doute très active au printemps ! -, Sébastien BERTAU, colonel de son état, a pris ses nouvelles fonctions, celles de chef du corps départemental des sapeurs-pompiers de l’Yonne et de directeur départemental des services d’incendie et de secours le 01er juin…

 

AUXERRE : Il a réalisé sa première prise de commandement, le nouveau « patron » des sapeurs-pompiers de l’Yonne. Sous une étouffante chaleur estivale à l’occasion de la Journée nationale des sapeurs-pompiers, une manifestation qui s’est déroulée à travers l’Hexagone, ce samedi 25 juin. Sobre et solennelle, la cérémonie auxerroise rassemblait sur le site de la Plaine des Isles plusieurs personnalités de la sphère institutionnelle et politique. Dont le président du conseil d’administration du SDIS 89 (Service départemental d’incendie et de secours), le vice-président du Département Christophe BONNEFOND ou Marion AOUSTIN-ROTH, directrice de cabinet de la préfecture de l’Yonne.

L’opportunité pour le nouveau directeur du SDIS 89 de humer l’atmosphère ambiante de ce casernement qui lui sera désormais familier au fil de l’eau. Détenteur d’un master de droit et de gestion des collectivités territoriales, possesseur d’un certificat en sciences politiques, Sébastien BERTAU présente un parcours diplômant très riche. Il a ajouté à son escarcelle un master de gestion des risques de sécurité civile, obtenu à l’Université de Haute Alsace.

 

 

 

 

En provenance de la Moselle, où il assumait la direction adjointe et chef de corps départemental adjoint du SDIS de ce territoire de Lorraine, le colonel a connu de nombreux lieux d’affectation par le passé depuis ses premiers pas en qualité de sapeur-pompier.

Parmi ceux-ci : citons le Loiret, l’Ille-et-Vilaine ou encore Paris où l’officier supérieur exerça en qualité de lieutenant-colonel les fonctions de conseiller social du directeur général et du directeur des sapeurs-pompiers au ministère de l’Intérieur à la DGSCGC (Direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises). Il va désormais devoir s’acclimater avec les typicités de l’Yonne…

 

Thierry BRET

 

 


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