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Grandiose ! Désopilant ! Brillantissime ! Assister à une conférence du pourtant très sérieux économiste et ultra diplômé Philippe DESSERTINE équivaut à prendre part à un spectacle dont on aimerait qu’il ne se termine jamais. Un de ces one-man-show où l’humour est distillé par des bons mots et des exemples forts en cocasserie – mais tellement vrais et pertinents - à la manière d’un métronome. Ou comment démystifier le sabir très hermétique de l’économie et de ses incidences en le vulgarisant à l’extrême, le sourire en plus. CERFRANCE a gratifié ses suiveurs d’un tel rendez-vous, vendredi soir à Auxerre, où l’inflation tenait le tout premier rôle…en faisant rire et sourire ! Un comble…

 

AUXERRE : Adeptes de « L’Economie pour les Nuls », remisez cet ouvrage de vulgarisation pour néophytes au fond d’un tiroir et assistez coûte que coûte à l’une des prestations scéniques – mais ô combien sérieuse sur la trame – de l’un des maîtres de la discipline, j’ai nommé Philippe DESSERTINE !

Habitué de la tenue de conférences sur Auxerre – c’est quand même la seconde intervention qu’il nous propose en l’espace de quelques mois dans la capitale de l’Yonne mais on ne s’en lasse pas ! -, cet agrégé en sciences de gestion, professeur à l’Institut d’administration des entreprises de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, vice-président du cercle Turgot et membre du Haut Conseil des Finances publiques (entre autres !) possède l’art et la manière de rendre les choses fort complexes beaucoup plus simples à la compréhension dès qu’il est sur une scène, un micro à la main.

Les collaborateurs, partenaires et clients du groupe spécialisé en expertise comptable, CERFRANCE, ont eu tout le loisir de le vivre pleinement en seconde partie de l’assemblée générale annuelle, vendredi au parc des expositions d’Auxerre, où le très médiatique intervenant (Canal +, BFM Business, LCI, France Télévisions…) devait prendre la parole autour d’une causerie sur le « monde d’après ». Des propos fort attendus par l’auditoire où l’inflation tint la vedette quasiment du début jusqu’à la fin. Entre pessimisme et optimisme !

Se tenant bien droit sur le bord de la scène – une manière physique de mieux l’occuper sans doute- l’orateur déposa avant même de démarrer son téléphone portable à ses pieds, le positionnant sur l’option chronomètre. Pas de notes ni de slides, évidemment ! Mais, un discours suffisamment bien rôdé dans sa tête pour capter l’intérêt de ces centaines de personnes qui devaient boire les paroles de l’intervenant comme du petit lait.

 

 

« Vous êtes en train de perdre de l’argent avec vos liquidités ! »…

 

Le public ne tarda pas à rire à gorge déployée. Dès l’introduction de Philippe DESSERTINE qui constata que l’assistance semblait bien jeune pour qu’elle puisse réellement comprendre ce que signifiait en vérité le terme « inflation » ! « L’inflation, vous en entendez parler mais vous ne savez pas ce que c’est ! ».

Le ton était donné, il ne changera pas d’un iota durant cet exposé délicieux aux oreilles des aficionados de l’économie.

Faisant un parallèle chiffres à l’appui avec la fièvre inflationniste des années 70, le conférencier souligna que l’inflation actuelle était bien supérieure à ce que les personnes de l’époque avaient dû subir dans leur quotidien. « Nous n’avons jamais connu ça sauf entre l’entre-deux guerres ! ».

D’autant que de nombreuses entreprises doivent faire face actuellement à une inflation pouvant tutoyer les sommets, à 500, voire 600 % d’inflation dans certains secteurs d’activité. 

« Le cash est dangereux en période d’inflation, poursuivit Philippe DESSERTINE, c’est-à-dire que si vous possédez des liquidités – en regardant avec insistance le public – vous êtes en train de perdre de l’argent ! ». Un froid parmi l’assistance, notamment les particuliers visés par les différents exemples étayés par l’orateur !

 

 

« Avec une inflation évaluée à 6,5 %, vous perdez de l’argent sur votre cash, insista-t-il.

Evoquant le budget 2023 de la France – il a été voté par les parlementaires sur la base d’une inflation à 4,7 % -, il se situe déjà en deçà du chiffre officiel de l’inflation observée en ce dernier trimestre.

« On peut s’estimer heureux, plaisanta le professeur universitaire, la plupart des pays d’Europe sont plus près des 9 % que nous ! ».

Un autre chapitre interpella le public. Celui concernant les assurances vie.

« Vous savez, il paraîtrait que des Français en possèdent ? Mais, je suis rassuré ce n’est pas le cas avec vous, dans la salle, vous qui êtes des chefs d’entreprise pertinents et avisés ! Avec un rendement de 2,5 % lorsque l’inflation est à zéro. Mais, là, maintenant, vous avez des placements à taux négatifs qui sont proposés à moins 3,5 % ! Vous perdez de l’argent !».

 

 

Les Français n’ont pas eu à subir les répercussions de 15 % des coûts de l’énergie…

 

S’en suivit le pouvoir d’achat des Français. « Nos concitoyens savent très bien de quoi on parle : lorsqu’ils vont dans un supermarché, ils s’aperçoivent qu’ils ne peuvent plus acheter ce dont ils ont envie. Les achats de pommes de terre ont nettement augmenté depuis septembre dans les grandes surfaces. Ce n’est pas bon du tout car les consommateurs n’achètent plus de légumes ni de viande… Vous savez, l’économie ce n’est pas compliqué, c’est observer que ce peuvent acheter les gens avec leur paie !».

Et, prophétique, de rajouter : « les Français n’ont pas encore eu les répercussions de la hausse inflationniste de 15 % sur les énergies à partir de janvier/février… ».

Vu de Bercy, on s’inquiète, ajoute Philippe DESSERTINE, avec le froid qui arrive et les chaudières qui vont devoir se rallumer pour chauffer les logements. D’où une surconsommation électrique.

« Le gouvernement essaie d’avoir des arrangements européens en regardant comment se partager du gaz que l’on a pas ou de l’électricité que l’on ne produit pas ! ».

Au terme de ce tableau peu idyllique de la situation brossée par l’économiste, le message se veut on ne peut clair et limpide : « il va falloir changer le mode de fonctionnement des entreprises, des exploitations agricoles, des PME, des collectivités : il va falloir changer de logiciel…».  

Une gestion différente à l’image de l’Argentine ou de la Turquie, des états hyper exposés à l’inflation car trop dépendants du dollar ? Que nenni ! Philippe DESSERTINE citera l’exemple de la Pologne qui paie tous ses fournisseurs immédiatement, en réduisant son volume de cash et les durées de paiement qui favorisent l’inflation.      

En France, Bercy suggère de retarder les délais de paiement. « Ils sont juste fous, ils exposent tout le monde à l’inflation, eux compris ! Nous sommes en présence de problèmes majeurs devant nous parce que nous n’avons pas les bons réflexes. En Pologne, on fait des devis à partir de quantité. On gère cela au plus près avec les nouvelles conditions de fonctionnement. Quand il y a de l’inflation, tout le monde perd, il n’y a pas de gagnant du tout… ».

A propos de la guerre en Ukraine, son arrêt ne signifierait pas la fin de l’inflation.

« Si vous avez pensé cela, c’est que vous êtes très jeunes ! L’inflation est liée à des problèmes de pénuries. Quant à verser des primes, il ne faut surtout pas les distribuer car cela devient coutumier mais ne règle pas le problème. L’inflation, c’est la monnaie qui se déprécie, ce n’est pas imputable à la hausse des prix… ».

Un vrai cours d’économie en version dynamique où les énoncés du problème gagnent en lisibilité pour que chacun comprenne que le modèle économique doit impérativement changer, à brève échéance, compte tenu en sus du réchauffement climatique qui occasionne déjà pas mal de dégâts à l’échelle de la planète…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Forcément, il en aura des choses à dire sur le sujet. Qui ? Le rapporteur de la mission d’information au Sénat sur les conséquences de cette nouvelle approche professionnelle qui régit dorénavant le monde du travail. Invité par la fédération départementale du Parti Communiste Français de l’Yonne, le sénateur Pascal SAVOLDELLI tiendra une conférence sur les effets de « l’ubérisation » mercredi soir à Auxerre. Un exercice oratoire qui sera suivi d’un débat…

 

AUXERRE : Celles et ceux qui s’intéressent de très près à l’évolution de la sphère professionnelle et de ses impacts directs sur les salariés sont invités à se rendre à la Maison des Randonneurs, mercredi en début de soirée.

C’est là, dans la salle Anna, que se déroulera à partir de 19 heures la rencontre débat concoctée par la fédération départementale du Parti Communiste de l’Yonne, ouverte au public.

Il y sera question de l’une des approches révolutionnaires applicables depuis quelques années dans le monde du travail, à savoir « l’ubérisation ». Un phénomène qui n’a plus rien de modal et dont les villes de province adoptent de plus en plus les principes ainsi que ses contraintes.

Pour en parler dans le moindre détail, la nouvelle responsable du PCF 89 – Alain RAYMONT ayant quitté ses fonctions à la tête du mouvement politique départemental durant la période estivale -, Marie-France GHERSI BURIER s’est appuyée sur l’un des spécialistes de la question, le sénateur communiste Pascal SAVOLDELLI, rapporteur au Sénat de la mission d’information traitant de ce sujet.

 

 

Mettre à plat lors d’une rencontre débat tous les ingrédients de ce dossier…

 

L’élu du Val-de-Marne a consacré un ouvrage sur la thématique (« L’ubérisation de la société, l’ère du capitalisme de plate-forme ») et a récemment légiféré au nom du groupe CRCE (Communiste Républicain Citoyen et Ecologiste) sur le rôle des algorithmes et leurs interférences à l’autonomie des travailleurs.

Au-delà du buzz existant autour du développement exponentiel de cette pratique dans les milieux professionnels, les dirigeants du PCF estiment que la question du travail mérite d’être abordée. D’autant que sont souvent mises à mal les notions de valeur travail, d’employabilité, de hausses des revenus, de réforme de l’assurance chômage, de la réforme des retraites…

L’initiative prise par le Parti Communiste de l’Yonne, en conviant l’un de ses sénateurs, à venir disserter publiquement en mettant à plat ce dossier permettra d’y voir un peu plus clair sur le sujet.

 

 

En savoir plus

Conférence sur le travail au regard de l’ubérisation

Organisée par le PCF de l’Yonne à Auxerre

Mercredi 09 novembre 2022

A 19 heures

Maison des Randonneurs, salle Anna

Entrée libre.

 

Thierry BRET

 


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Reconduit au Bureau national du RN à l’issue du XVIIIème Congrès, le député de l’Yonne Julien ODOUL a effectué une véritable « remontada » au sein de la hiérarchie du parti souverainiste. Occupant désormais une place de choix dans le « Top Cinq » du Conseil national ! Plus près encore du nouveau président, Jordan BARDELLA, qui à 27 ans, efface le nom d’un LE PEN - une première depuis 1972 - comme responsable de la première formation d’opposition en France…

 

PARIS : Au cœur du noyau stratégique du Rassemblement National, le Conseil national qui préside à la destinée du parti « bleu marine » s’apparente à un ersatz de « parlement ».

Officiellement, il y accueille des membres de droit – un trio de base composé de Jordan BARDELLA, nouveau président élu ce week-end avec près de 85 % des suffrages exprimés par les militants (84,84 %), de Louis ALIOT – son challenger battu – et de Marine LE PEN, qui lorgne déjà avec gourmandise sur une éventuelle candidature à la Présidentielle 2027 -, cent membres élus lors de ce XVIIIème Congrès hexagonal, et vingt membres qui sont cooptés par le président de l’instance suprême, soit des observatrices et des observateurs occupant un précieux strapontin, prêts à rejoindre le club très hermétique des Cent décideurs influents de cette formation politique.

Il y a quatre ans de cela, l’Icaunais Julien ODOUL, président du groupe RN au Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, élu municipal de Sens, et depuis le printemps dernier député de la troisième circonscription de l’Yonne, se positionnait à la cent-vingtième place de ce classement. C’est-à-dire en bon dernier dans ce sérail où chacune des positions compte, on n’en doute pas !

Or, à l’issue de ce dix-huitième Congrès national, qui aura donc vu la passation de pouvoirs entérinée de manière officielle entre Marine LE PEN et le même pas trentenaire, Jordan BARDELLA – le nouveau président du RN n’est âgé que de 27 ans ! -, le député de l’Yonne Julien ODOUL a réalisé une véritable « remontada » à faire envier tous les joueurs du Paris-Saint-Germain après une déroute mémorable face à un grand club européen !

 

 

De la cent-vingtième à la cinquième place en l’espace de quatre ans…

 

De la cent-vingtième place occupée en 2018 dans cet organigramme décisionnel, il se situe désormais dans le « Top 5 » (à la cinquième place précisément) après s’être préalablement classé au 17ème rang des acteurs clés du parti souverainiste à l’issue du précédent congrès, accueilli dans le fief de Louis ALIOT, à Perpignan en 2021.

Une irrésistible progression pour l’élu de l’Yonne dont la voix était déjà très médiatisé depuis plusieurs mois parmi les coteries journalistiques parisiennes et qui se retrouve presque dans le dernier carré des personnes les plus influentes du Rassemblement National, aux côtés de Sébastien CHENU, David RACHLINE, Steeve BRIOIS, Edwige DIAZ ou encore Laurent JACOBELLI.

De l’avis des observateurs, c’est son « inlassable travail de terrain » qui a propulsé Julien ODOUL sur le devant de la scène, récompensé par le vote des adhérents en sa faveur, juste dans le sillage du nouveau chef file du RN.

Un Julien ODOUL qui, par ailleurs, a été reconduit par Jordan BARDELLA au sein du Bureau national du parti.

Première déclaration de l’intéressé : « il reste un peu plus de quatre ans pour transformer le Rassemblement National en une grande force populaire armée pour remporter l’élection présidentielle afin de rendre notre pays à son peuple… ».

Il va sans dire que les opposants du parti souverainiste – et ils se sont fait entendre en nombre cette semaine à l’Assemblée Nationale et à ses abords ! – possèdent une toute autre vision de l’avenir politique du pays et ne laisseront pas faire !

2027 est déjà dans la ligne de mire du RN, c’est une évidence…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Leur collaboration a été qualifiée de fructueuse, impliquée, voire hors du commun au plan professionnel. Le binôme formé depuis seize ans par Eric COQUILLE, président, et Laurent BEURIENNE, directeur général, à la tête de CERFRANCE Bourgogne Franche-Comté et CERFRANCE Yonne a donc vécu ! Un nouveau virage s’amorce avec le départ du second nommé qui s’installera à Paris dès janvier afin de prendre les rênes du Conseil national de la gouvernance associative de ce réseau d’expertise comptable…

 

AUXERRE : L’émotion était palpable lors de la prise de parole de Laurent BEURIENNE vendredi soir. Une intervention qui se révéla être l’un des instants clés de cette assemblée générale annuelle.

Forcément, on ne quitte pas impunément une entité professionnelle et ses acteurs avec lesquels vous avez collaboré durant dix-huit ans sans qu’il n’y ait une petite boule d’émotivité coincée au fond de la gorge !

« J’ai deux à trois choses à vous dire, s’excusa presque timidement le directeur général de CERFRANCE Bourgogne Franche-Comté, en s’avançant au pupitre de l’espace « mille » à AUXERREXPO qui accueillait ce rendez-vous statutaire.

Parmi celles-ci, la signification de son départ, d’ici la fin de l’année, et surtout les nouvelles perspectives professionnelles qui s’annoncent à lui, et ce dès janvier, avec la direction générale de la fédération nationale des CERFRANCE à assumer depuis la capitale. C’est-à-dire le Conseil national de cette gouvernance associative qui fait des merveilles dans l’univers parfois hermétique, vu de l’extérieur, de la corporation des experts comptables en France.

Présent depuis 2004 dans l’Yonne, Laurent BEURIENNE possédait déjà une vie antérieure au sein de CERFRANCE, après son passage en Eure-et-Loir. Mais, c’est ici, sur le territoire le plus septentrional de la Bourgogne, qu’il déploiera tout son savoir-faire et son sens du relationnel auprès des entreprises agricoles, TPE, PME faisant confiance à ce cabinet, fort aujourd’hui de ses 430 collaborateurs.

En dirigeant la destinée de ce réseau qui englobe 57 entités régionales et départementale en France, Laurent BEURIENNE donne ainsi un sacré coup de booster à sa carrière, déjà bien remplie et qui ne va pas cesser de l’être, visiblement, dans les mois à venir…

 

Thierry BRET

 


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C'est peut-être l'un des terroirs les moins connus de l'Yonne, la « Terre plaine », au sud de l’Avallonnais, avec ses haies ayant résisté au remembrement, son bocage, ses vaches charolaises, limousines ou de race Aubrac. La circulation y est paisible, à l'image de la vie qui semble y défiler un rien à l'écart…

 

SAVIGNY-EN-TERRE-PLAINE : Pour arriver à destination, l'on passe par Saint-André, toujours en « terre plaine », devant le garage « rétro-passion » où un joyeux illuminé passionné de la chose automobile peut vous préparer une Citroën Méhari (le must des soirées friquées sur la Riviera) ou bien faire admirer une SM qui succéda à la DS avec moins de succès et plus de pannes ! A l'ouverture de l'A6, aux débuts des années 70, la Gendarmerie en disposa dans sa brigade rapide, sise à Nemours. Résultat : pannes garanties à peine arrivé à Courtenay !

Bienvenue à Savigny-en-Terre-Plaine et ses 122 habitants. Voilà un demi-siècle, il y en avait le double. Non loin du monument aux morts, se dresse une façade un rien défraichie, celle du restaurant-bar-tabac « Le Bambou's café ». Ainsi dénommé car lors de son rachat en 2015, sur le crépis était peinte cette plante à tige cylindrique ligneuse. A l'époque, point de restaurant encore.

 

 

Un projet de restaurant où sera servi de la bonne cuisine…

 

C'est pour ne pas voir fermer l'unique commerce villageois qu'un jeune et courageux  cuisinier de vingt ans - un enfant du pays -, Gabriel GIRARD, fraîchement sorti de chez LOISEAU à Saulieu le racheta et y créa un restaurant. Son restaurant. Une belle histoire que la sienne, accompagnée tout naturellement de bonne cuisine.

Il est midi et quelques. En poussant la porte, il y a du monde autour de ces tables reposant sur des tommettes couleur brique, nappées de rouge et blanc, un peu comme dans un bouchon lyonnais ! Autour du comptoir, trônent des bocaux de rhums divers et arrangés.

 

 

Asseyons-nous ! Le punch maison est ce jour-là accompagné d'un nectar pimenté. Il faut s'accrocher, mais votre serviteur termina son godet. Ah, mais ! Sur la table, une délicieuse rillette de jambon avec de délicieux croûtons-maison semble provoquer les convives. L'esprit de la maison suinte dès le début du repas : qualité et convivialité y vont de pair.

 

 

Une façon originale de déguster un gastéropode…

 

Au tableau noir de l'école disparue, le menu du jour, à 15 euros la formule complète - sans commentaire - et ses quatre choix d'entrées mais aussi de plats. Va pour la salade de harengs-pommes à l'huile, mais aussi la tarte « escargotine » comme son nom l'indique. La salade est élégamment présentée (à ce tarif, c'est plutôt rare) et parfaitement assaisonnée. Quant à la tarte, c'est une autre façon, un rien originale, de déguster ce gastéropode !

Il est alors quatorze heures. Un couple arrive, vaguement inquiet : « peut-on encore déjeuner ? ». Avec plaisir, installez-vous leur répond l'aimable serveur, sorte de copie conforme du chef !

 

 

 

 

Des carottes coupées en épais sifflets…

 

Les plats arrivent ensuite, avec des légumes différents ! L'échine de porc en cuisson lente se présente avec une délicieuse embeurrée de choux. Quant au bourguignon, il est servi avec des pommes fondantes et de bonnes carottes produites chez le maraîcher MATERNAUD, bien connu à Quarré-les-Tombes.

Elles sont coupées en épais sifflets, ce qui leur donne une mâche appréciable.  Par gourmandise, l'on goûte aussi quelques frites maisons, croustillantes et pas grasses. Le vin de Maranges, conseillé par notre cuisinier à casquette convient parfaitement.

Un délicieux biscuit roulé et son coulis de fruits rouges, pour terminer, ce qu'il me convient de dénommer du doux nom  de festin.

Du cœur à l'ouvrage, ainsi que des projets, notre  jeune « archange culinaire » n'en manque pas. Des adresses campagnardes de haute volée, comme celles-ci, « L’Aile ou la Cuisse » aimerait vous en dénicher un peu plus souvent…

 

 

En savoir plus :

Les - : pour cette petite maison aux belles et légitimes ambitions, pourrait correspondre un choix de vins un brin plus affûté peut-être.

Les + : magnifique rapport qualité/prix. Applaudissements nourris et mérités !  Dire qu'il faudra que je revienne pour goûter les tripes, cuisinées maison comme de bien entendu !

 

 

 

Contact :

Le Bambou's Café

09 Rue des  Forges

89420 SAVIGNY-EN-TERRE-PLAINE

Tel : 03.86.32.58.70 ou 06 44 20 92 13.

Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Il est prudent de réserver ! 

 

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 


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