Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Samedi en milieu de matinée sera rendu à Auxerre un hommage à l’une des personnalités de la sphère politique de notre territoire. Une personnalité qui aura su marquer de son empreinte indélébile le paysage de la chose publique, en grand défenseur des intérêts d’autrui et de l’amélioration sociale. Devant la stèle Ambroise Croizat, celles et ceux qui ont œuvré aux côtés du secrétaire général du PCF de l’Yonne se souviendront longtemps et avec émotion du leader charismatique qu’il était…

 

TRIBUNE : Pour évoquer l’homme, Marie-France GHERSI-BURIER, secrétaire départementale du Parti Communiste de l’Yonne a dressé le portrait du dirigeant qui nous a quittés tout récemment, des suites d’une longue maladie. Un témoignage à lire ci-dessous…

« Dresser à grandes lignes le portrait de quelqu’un n’est pas simple, surtout quand celui dont on évoque la vie n’est plus là pour nous corriger. « Pourquoi tu racontes ça ? », « T’as oublié de dire que … ».

Alain RAYMONT nous a quittés et notre peine est immense. Nous perdons un dirigeant, un militant, un camarade, un ami.

Bien qu’il ait quitté l’Yonne depuis un an pour profiter de sa retraite dans le Lot, une région qu'il connaissait  bien et qu'il aimait, il était encore attentif à ce qui se passait dans notre département et nous savions que nous pouvions le solliciter pour un avis, un conseil ou nous donner un contact utile à l’activité du PCF 89. Il faudra faire sans lui désormais.

S’il a mené sa lutte contre la maladie avec la même pugnacité que ses combats politiques, cette fois il n’a pas gagné. « La faute au désert médical » dirait-il … peut-être ?

 

L’école, ça peut changer la vie !

 

Alain n’était pas auxerrois de naissance. Mais qu’importe, c’était une figure politique incontournable de la ville et du département. Né à Laval en juillet 1949, c’est au lycée de cette ville qu’il noue ses premiers contacts avec le Parti Communiste à l’occasion d’un cours sur le marxisme fait par le secrétaire de la fédération de Mayenne. Un cours et une rencontre qui seront l'élément déclencheur de son engagement communiste. « Tu vois, l’école peut changer la vie ».

Etudiant à la faculté de Rennes, il est pion pour payer ses études et décroche une maîtrise de lettres modernes. La littérature est une de ses passions. Immense lecteur, il tenait à acheter des livres dès leur parution et ce fut pour lui un crève-cœur quand il dut, avec sa petite retraite, restreindre ses achats de romans ou attendre leur parution en livres de poche.

En 1972, diplôme en poche, il quitte sa région natale, sa chère Bretagne, pour laquelle il aura toujours un attachement viscéral, notamment pour Rennes et Saint-Malo sur lesquelles il était intarissable.

Il rejoint la région parisienne pour travailler dans le cabinet d'un maire-adjoint communiste de Vitry, Jean COLLET. L'année d’après, il rejoint le service communication de la ville. C’est pendant ces années vitriotes qu’il adhère au PCF. Et ne le quittera plus.

Arrivé dans l'Yonne par Avallon, il y conjugue métier et passion en tenant une librairie. Mais c’est difficile de vivre de la lecture dont les autres ont envie, alors il ferme boutique au bout de cinq ans pour rejoindre l'Education Nationale. Il transmettra son goût du savoir et des belles lettres aux élèves de différentes villes de l’Yonne. Puis, il bifurque vers le public adulte pour devenir conseiller en formation continue en GRETA. D’abord à Autun pendant deux ans, puis à Auxerre, au lycée Fourier, jusqu'en 2009. Ce métier le passionnait et il avait des tas d’idées pour rendre accessible à tous, notamment aux non qualifiés, la formation tout au long de la vie.

« Mais l’éducation Nationale n’a pas les moyens ! Quand tu vois ce qui est donné aux GRETA et ce qui tombe dans la poche des boîtes privées de formation… ». Et oui, au boulot aussi, il râlait … un peu.

 

 

Un ultime tour de piste électoral en 2015…

 

Militant d’abord dans l’ombre (« Tu parles, si les patrons savent que je suis au PC, jamais ils ne prendront les stagiaires du GRETA en formation »), il devient un porte-parole actif de la section d'Auxerre du PCF quand l’heure de la retraite approche.

En 2008, il participe à la constitution d'une liste de gauche (la vraie gauche d’alors, la gauche de la « goche ») aux élections municipales à Auxerre. C’est l'aventure de « La Gauche qui ne renonce pas ».

Tête de liste, il est le seul élu et mènera la bataille au sein du conseil municipal pendant six ans, bien seul face à une majorité PS et une droite … (la droite, quoi), mais en posant des questions qui dérangent. Déjà, il parle de centre de santé, de cantine en régie, de transports en commun gratuits, …

Sous son apparente rugosité et son côté bourru, affleurait vite un être sensible, pétri d'humanité, ouvert, amoureux des gens, un révolté conjuguant colère et raison, respectueux de ses adversaires mais sévère avec la lâcheté et la compromission.

En 2010, élu secrétaire départemental du PCF, il est propulsé à la tête de la liste « l'Autre gauche en Bourgogne » pour les élections régionales,  et il anime la campagne avec des militants des composantes de la gauche alternative (Communistes, NPA, Fase et des citoyens non-encartés). La liste fera 5 % dans le département, mais sera, sur le plan régional, en dessous du seuil des 5 %. Il n'y aura donc pas d'élu. Tant pis. L’expérience enrichit le militant. Communiste fidèle mais pas figé, tourné vers l'avenir du parti, il décide de participer à la refondation d'un communisme du XXème siècle.

En 2015, il même sa dernière campagne en tant que candidat. Ce sera pour les départementales, dans le canton d'Auxerre 1. Pas élu. Mais convaincu qu’avec la stratégie d’union mise en place, on tient le bon bout.

 

La vie de militant n’est pas simple…

 

L’union, …, un combat difficile. Que le parti n’a pas souhaité mener en 2021 pour les présidentielles, ce qui n’empêchera pas Alain, malgré sa déception, de coller tous azimuts les affiches de Fabien ROUSSEL et d’arpenter les rues et ruelles de l’Auxerrois pour tracter. Parfois en tirant la jambe. « J’ai plus vingt ans ! ».

Alors quand la NUPES débarque, il s’engage pleinement auprès de la candidate EELV sur la circonscription d’Auxerre. Sa déception, au soir du second tour, faisait peine à voir. Il y croyait tellement à cette victoire sur le Rassemblement National.

Pendant les douze ans où il a été le premier responsable des communistes de l'Yonne, il a abattu un travail prenant, souvent ingrat, mais avec enthousiasme, sans ménager son énergie, nouant des relations suivies avec les sections du département, initiant de nombreuses actions tant locales que départementales. Les initiatives qu’il a lancées (conférences, pétitions, interventions auprès des élus et de la préfecture, …), notamment sur la santé et la nécessité de créer des centres de santé avec des médecins salariés sont toujours le combat des communistes icaunais aujourd'hui. Nous avons repris le drapeau et les dossiers fournis qu'Alain nous a laissés. Ils sont là pour nous aider.

La vie de militant et de dirigeant communiste n'est pas simple. Même si elle est enthousiasmante à maints égards, elle empiète lourdement sur la vie personnelle. Alain le vivait concrètement. Mais comment ralentir le pas quand tant de gens sont dans la misère ? Quand le système déraille tellement qu’on ne sait plus où est le wagon de tête : à l’Elysée ou à la banque ?

Pas sûr qu’une vie plus plan-plan lui aurait convenu.

Aujourd’hui, nous pleurons un ami. Nous pensons avec chaleur à ses enfants, dont il nous parlait avec fierté, qu'il ne voyait jamais assez à son goût, mais avec lesquels il avait renoué des liens très forts. La vie est injuste, surtout à la fin…

 

Marie-France GHERSI-BURIER

Secrétaire départementale du PCF 89

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Le chiffre est stupéfiant. Un tiers des écoles françaises présentent encore des traces d’amiante dans leurs bâtiments. Un résultat net et sans appel, en fin de compte puisque l’essentiel des écoles érigées avant 1997 renferme dans ses plafonds et autres toitures ce matériau isolant, désormais prohibé par les pouvoirs publics. La section auxerroise de LFI s’en inquiète…

 

AUXERRE : Et revoici l’amiante qui refait surface ! Tel un serpent de mer dont on avait oublié l’existence mais qui demeure là, tapi dans les eaux troubles de l’actualité, prêt à surgir !

Isolant à la réputation sulfureuse, responsable de moult pathologies dont certaines mortelles à l’instar de cancers, l’amiante n’est plus en odeur de sainteté auprès des Français soucieux de la qualité de leur cadre de vie. Privé ou public.

En témoigne la demande faite par les représentants de La France Insoumise (LFI) d’Auxerre qui mettent en garde celles et ceux qui fréquentent au quotidien les établissements scolaires. Enseignants, enfants, personnels de mairie et de périscolaire, usagers des écoles : tous sont potentiellement en danger. De mort ? Quand on sait que l’exposition à ces fibres serait à l’origine de 100 000 décès d’ici 2050, on ne peut que s’alarmer, il est vrai !

 

 

Disposer des DTA de tous les établissements scolaires d’Auxerre…

 

« Nous demandons à la municipalité d’Auxerre de rendre public les DTA – les dossiers technique amiante, un document obligatoire pour les constructions dont le permis de conduire a été délivré avant le 01er juillet 1997 -, précise un communiqué de presse signé Adrien PROVENCE, l'un des porte-paroles de LFI dans l'Yonne, d’ores et déjà, nous savons grâce à cette étude que beaucoup d’écoles d’Auxerre présentent des traces d’amiante… ».

Parmi celles-ci, citons l’école élémentaire Courbet, la maternelle et l’élémentaire Rive Droite, la maternelle Henri Matisse, la maternelle Jean Zay, l’école primaire des Clairions, la maternelle des Mignottes, l’école élémentaire de Brazza,…Les autres établissements ne sont pas répertoriés dans la liste noire, faute de données recueillies.

Haro contre les bâtiments construits au détriment de la santé publique est le message en filigrane qui est adressé par LFI à travers cette alerte.

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Elle avait 32 ans, se prénommait Angélique, maman de deux jeunes enfants de 5 ans et 18 mois. Elle a été abattue par son ex-compagnon à l’arme de chasse, un vendredi de presque été, le 11 juin 2021, à Monéteau. Occupant depuis et pour l’éternité, la 52e place du sinistre calendrier des 122 victimes de féminicides enregistrées cette année-là…

 

MONETEAU : Il faisait bon se promener ce dimanche sous les frondaisons du parc Colbert à Monéteau. A la sérénité des lieux se mêlaient les souvenirs d’enfance teintés de rires, quand sous la charmille aujourd’hui disparue, se déroulait la remise des prix marquant la fin de l’année scolaire, où les courses en sacs et autres distributions de glaces des festivités du 14 juillet…

Comment imaginer qu’à quelques pas de là, il y a tout juste deux ans aujourd’hui, une jeune femme se faisait tuer sous les yeux de son bébé, par l’homme qu’elle aima un jour, devenu bourreau, attisé par la haine et la colère depuis leur séparation ? Cet après-midi-là, un petit garçon de 5 ans attendit longtemps sa maman à la sortie de l’école. Qui eut la force et le courage de lui dire qu’elle ne viendrait plus jamais… ?

 

Une longue liste de drames qui n’en finit plus…

 

Sur la plaque commémorative apposée depuis au pied d’un arbre par la municipalité en hommage à Angélique CLERE et à toutes les victimes de féminicides, quelques fleurs blanches dessinent des traits de lumière sur le marbre noir. Ce funeste 11 juin 2021, était découvert par les gendarmes, près de Marmande, le corps sans vie d’une femme de 55 ans, poignardée par son ancien compagnon.

Selon les chiffres du Collectif « Féminicides par compagnon ou ex », elles furent 122 cette année-là, à perdre la vie de mort violente, sous les coups d’un conjoint ou ex-conjoint. Autant d’hommes considérant leurs femmes comme un objet leur appartenant, avec pour seule issue, de les tuer lorsqu’elles cherchent à partir. A l’aune de la médiatisation et de l’horreur des faits, certains féminicides restent ancrés dans les mémoires, comme celui de Chahinez DAOUD, brulée vive par son ex-mari en Gironde, laissant trois jeunes enfants orphelins.

La polémique qui suivit le drame fut grande quand on apprit que la victime avait plusieurs fois alerté la police sur la dangerosité de son ex-conjoint mais en vain, ses multiples appels à l’aide n’ayant pas été suivis d’effet. Et plus grande encore la colère de savoir que le fonctionnaire de police chargé de recueillir sa plainte, avait lui-même été condamné quelques mois plus tôt à une peine de huit mois de prison avec sursis probatoire, pour violences conjugales !

 

 

 

Déjà une cinquantaine de femmes, victimes de leurs bourreaux en 2023…

 

Si disputes et séparations représentent plus de la moitié des mobiles des auteurs de violences mortelles au sein d’un couple, le profil des meurtriers est des plus divers, représentatif de tous les milieux sociaux et n’épargnant désormais aucun genre. Pour preuve ce féminicide en mars dernier à Dinan, dans les Côtes d’Armor, où une jeune femme de 28 ans fut mortellement blessée au couteau par sa compagne. Pour autant, la majorité des meurtres relève bien de la seule « gent » masculine. Comme si le fait d’être doté d’un appendice entre les jambes donnait le droit de vie ou de mort sur autrui ! Déjà 50 victimes au « compteur » de 2023, dont une trentaine en contexte de séparation ou de violences connues de tous. Combien seront-elles d’ici la fin de l’année ? Combien d’enfants à s’endormir, sans savoir que le bisou ou le câlin du soir sera le dernier… ?

 

 

Se souvenir en se recueillant et parler à l’amie disparue…

 

« C’est la société qui est malade, il nous faut la remettre d’aplomb et d’équerre par l’amour et la persuasion… ». Comment ne pas se remémorer ces vers du grand Julos BEAUCARNE, à la lecture de la lettre d’une amie d’Angélique CLERE, accrochée avec quelques fleurs, à l’arbre même devant lequel elle perdit la vie ? Quelques mots signés Elodie, évoquant le drame et sa présence tous les onze de chaque mois, pour se recueillir et parler à l’amie disparue… Quelques mots pour se souvenir… Quelques mots pour rappeler qu’envers et contre tout, l’amour sera toujours plus fort que la mort.

 

Dominique BERNERD

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Seraient-ils veinards les dirigeants du club de handball de la capitale de l’Yonne ? La fin de saison tenterait à le prouver ! Après la médaille de bronze glanée aux « Global Games » de Vichy pour certains de leurs représentants, membres de l’équipe nationale de sport adapté, c’est dans l’antre du Stade de France que Raphaël BESANCENOT, le président, a reçu le Trophée de l’Inclusion par le sport.

 

PARIS: Une fin de saison folle, folle, folle ! Remplie d’émotions et de réussite, autant d’éléments positifs qui font la joie des dirigeants du Handball Club Auxerrois, à commencer par le président Raphaël BESANCENOT !

Ce dernier était à Paris il y a quelques jours pour y recevoir une nouvelle récompense, le Trophée de l’Inclusion par le sport, un sésame décerné par l’Agence pour l’éducation par le sport et la fondation « L’Equipe ». Un prix honorifique qui a été remis dans les salons d’honneur du mythique Stade de France (et un, et deux et trois zéro !) en présence des représentants du COJO Paris 2024, les ministères des Sports et du Travail, des champions hexagonaux et des structures sportives en provenance des quatre coins du pays.

« Ces réussites et cette mise en lumière du club viennent récompenser la politique sportive ambitieuse, généreuse et novatrice du club, ainsi que le travail des bénévoles depuis une décennie, précise Raphaël BESANCENOT, un président heureux et fier de ses ouailles, elles mettent aussi en avant la réussite de nos partenariats et de nos collaborations. Ceci reste une étape ! ».

 

 

Un trophée qui fera l’objet d’une cérémonie officielle, assortie d’un cocktail des plus sympathiques, en présence des sportifs le mercredi 28 juin à 18h30 à DOMITYS rue des Montardoins à Auxerre.

Une fin de saison qui augure de belles prétentions et perspectives à l’aune de 2024 où le club reprend la formule olympique si caractéristique pour évoquer son avenir : « nous voulons voir plus haut, plus fort et plus loin ! ».

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Ah, les courageux ! Voilà des entrepreneurs qui n’hésitent pas à se lever aux aurores afin de prendre part à des travaux, somme toute très bien ficelés, mais très respectueux d’un ordonnancement méthodique, au rythme agréable d’une clochette qui tintinnabule pour rappeler à l’ordre des intervenants trop bavards ! Bienvenue dans le « saint des saints » des réseaux d’affaires et d’influence de la sphère entrepreneuriale qui n’a pas honte de parler business et chiffre d’affaires ! Le BNI Auxerre a ouvert grandes ses portes à une soixantaine d’invités, propices à en découvrir les rouages…

 

APPOIGNY: Il faut être un lève-tôt pour espérer rejoindre un jour ou l’autre le pionnier des réseaux d’affaires qui phosphore à plein régime dans le département de l’Yonne. Une séance de travail, devant débuter à 07h30 tapante avec le sourire aux lèvres, les idées bien en phase et la mine toute fraîche : ce n’est pas concevable pour celles et ceux qui entament leur journée de travail à partir de 09 heures, voire beaucoup plus !

On l’aura compris : les deux heures de session que s’imposent de manière très régulière les membres du BNI (Business Network International) d’Auxerre ou d’ailleurs – la représentativité de ce club aux consonances américaines dans le mode de fonctionnement et dans l’appellation se retrouve aussi à Sens, Joigny ou à Avallon – préfigurent astucieusement la journée d’un entrepreneur ou cadre supérieur membre, puisque ces heures sont positionnées avant de se rendre au bureau.

 

Le rôle fondamental de la clochette qui rythme le temps de parole…

 

Une fois que ce code pratico-pratique connu et mémorisé de tous, il faut se laisser guider par le maître de cérémonie de la structure, en l’occurrence le responsable tournant puisque la présidence change tous les six mois, et suivre le méthodique déroulé proposé par ses soins à l’assistance.

La semaine dernière, ils étaient une soixantaine de visiteurs, dirigeants de boîtes du cru, invités par le BNI Auxerre, à venir s’imprégner de ces us et coutumes qui peuvent parfois surprendre le quidam, vue de l’extérieur. Ici, pas de salamalecs ni de perte de temps ! D’ailleurs, le métronome qu’utiliserait un pianiste répétant inlassablement ses gammes avant de s’essayer à une sonate de SCHUBERT a été remplacé par une…clochette ! De celle que l’on emploie à la réception d’un hôtel. Mais, pour demeurer dans la métaphore musicale, il aurait été peut-être judicieux de se servir d’un triangle, non ?!

 

 

Une réunion du BNI ? Des retrouvailles entre commerciaux pour pas cher !

 

A la baguette, le chef d’orchestre de la session matinale du jour n’est autre que Francis MOREAU, actuel président de l’entité et passé maître en matière d’animation de l’ensemble. Parmi les personnalités : on remarquera la présence de Lucien BONNENFANT, le délégué du BNI pour le territoire de l’Yonne, trop heureux de constater que l’affluence est de la partie !

Pour lui, c’est simple : une rencontre du BNI se résume en une séance de « retrouvailles entre commerciaux qui ne coûtent pas cher » !

Le credo étant de faire du business, encore du business, et toujours du business, entre les membres de ce club dont le fil d’Ariane n’est autre que la recommandation personnalisée.

 

 

1,6 million d’euros de chiffre d’affaires réalisé à l’année à Auxerre…

 

J’ai un besoin, je le détermine et l’explique en séance publique, attendant un retour de l’un des interlocuteurs qui peut y apporter une solution concrète et immédiate. Pas si bête, en matière de relations publiques, très opérationnelles !

Accroître les effectifs de ce cercle vertueux répond à une logique implacable : plus on est nombreux et plus on réalise des affaires ! Elémentaire, mon cher Watson !

Chiffres à l’appui, en onze années de fonctionnement, le BNI a réalisé pour près de 130 millions d’euros de business entre ses membres ! Rien qu’à Auxerre, le chiffre d’affaires annuel dépasse 1,6 million d’euro, avec plus de 700 recommandations dans l’année ! Le taux de renouvellement des adhérents d’une saison à l’autre est exponentiel : preuve que ce système de réseautage direct satisfait les consciences.

Reste à savoir, combien de ces invités opteront in fine pour l’intégration définitive au sein de ce réseau qui est très dynamique sur la place ? Mais, même à ce petit jeu-là, le ratio peut s’avérer intéressant si 10 % de ces visiteurs basculaient sans coup férir dans le nouveau monde des affaires !

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil