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A l’initiative de Gildas AUBRY de MARAUMONT, vice-président de l’Observatoire de la laïcité dans l’Yonne et du proviseur, Capucine VIGEL, secrétaire départementale d’Indépendance et Direction, Jean-Louis BIANCO, ancien président de l’Observatoire de la Laïcité, dissous en juin 2021, est venu à la rencontre des personnels de direction, des CPE et des enseignants de l’Yonne. Il est intervenu sur les « mots de la laïcité » : un terme manipulé, déformé, instrumentalisé de toute part, qui pollue la compréhension et surtout déforme la réalité.

 

TRIBUNE : Voilà, le débat est lancé. Sans reprendre en détail le cadre historique, ni les principes fixés par la loi du 09 décembre 1905 que la Cour européenne des Droits de l’Homme considère depuis 2008 comme « la clé de voûte de la laïcité française », Jean-Louis BIANCO a proposé une réflexion autour des multiples interprétations de la laïcité que certains auteurs affublent de qualificatifs pour mieux la cerner : positive, ouverte, inclusive, multiculturelle pour n’en citer que certains.

Illustrant la laïcité « adjectivée », l’orateur est revenu sur le sens de ce terme en visitant la réalité pour analyser les faits. L’adjectif oriente la conception de la laïcité et peut l’éloigner du droit.

Or, seul le droit pose un cadre commun à tous. L’effort de compréhension sémantique s’impose à tous afin de s’éloigner du buzz médiatique et des tentatives d’utilisation diverse qui est faite de ce principe républicain.

 

 

La laïcité ne peut être réduite à de l’anticléricalisme…

 

La laïcité repose sur trois piliers : la liberté de conscience et celle de manifester ses convictions dans les limites du respect de l’ordre public ; la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses ; l’égalité de tous devant la loi, quelles que soient leurs croyances ou leurs convictions.

Fort de ce bref rappel, pourquoi cette question ? La laïcité garantit aux croyants et aux non-croyants le même droit à la liberté d’expression de leurs croyances ou de leurs convictions.

Le fondement même de la laïcité est la liberté : de conscience, d’expression, d’accomplissement. En aucun cas, la laïcité ne peut être réduite à de l’anticléricalisme qui reste chez certains une posture antireligieuse. Mais, à contrario, elle ne peut pas non plus être un fourre-tout de tolérance semant la confusion et le désordre.

Après deux heures riches d’échanges, l’assemblée s’est retirée sur une citation de Condorcet : « Nous ne demandons pas que les hommes pensent comme nous, mais nous désirons qu'ils apprennent à penser d'après eux… ». A méditer !

 

Capucine VIGEL

 


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Le CIDFF fête cette année ses cinquante ans. Un acronyme un peu abstrait qui abrite le Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles. L’objectif est de favoriser l’autonomie sociale, professionnelle et personnelle des femmes, tout en promouvant l’égalité entre les deux sexes. Créée en 1995, l’antenne icaunaise de l’association, présidée par Simone PARIS, a vu le nombre de personnes reçues dans ses permanences augmenter l’an dernier ; arguant s’il en était nécessaire des besoins et du rôle indispensable joué par le CIDFF auprès d’un public majoritairement féminin. 

 

AUXERRE : Il en faut peu parfois pour rendre certaines femmes plus autonomes et leur permettre de mieux décider de leur avenir. Leur faire connaître les droits auxquelles elles peuvent prétendre en s’appuyant sur le concours de deux juristes employées à plein temps fait partie des missions premières de l’association icaunaise. Un travail d’autant plus important que sur les 1 088 personnes reçues l’an dernier dans les différentes permanences départementales, près des trois quarts appartenaient à la gent féminine, dont 68 % de femmes seules ou en cours de séparation. Si plus de la moitié des entretiens portait sur des questions autour du droit de la famille, comme la séparation avec son conjoint ou la garde des enfants, elles sont 233 à avoir contacté le CIDFF Yonne pour évoquer des situations de violences familiales, qu’elles soient physiques ou psychologiques, dont une recrudescence au fil des années de violences sexuelles.

 

Désamorcer des situations conflictuelles même au collège…


La lutte contre les violences faites aux femmes passe aussi par la prévention et à ce titre, l’association présidée par Simone PARIS a mené l’an dernier plusieurs interventions, notamment au sein d’établissements scolaires du département, pour sensibiliser les élèves sur le sujet. Et ce, parfois dès le plus jeune âge, comme à Ormoy, où, sur demande de la mairie, les deux juristes sont intervenues auprès des maternelles et primaires de l’école communale, afin de sensibiliser les enfants au respect de leur corps et prévenir de situations d’incestes. Ou comme au collège d’Aillant-sur-Tholon, pour désamorcer auprès d’élèves de 4ème, une situation conflictuelle née de propos et comportements sexistes tenus en classe. L’accent mis sur les actions en milieu scolaire passe aussi par une sensibilisation de ces enfants ou adolescents à la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes, au travers notamment d’ateliers, comme ceux menés au lycée Saint-Germain, au collège Paul-Bert avec l’exposition « Bien dans leur genre » ou encore, au lycée Schweitzer de Champs-sur-Yonne, sur le thème de la place des femmes dans la société. Au total, ce sont plus de 680 élèves d’une quinzaine d’établissements, qui ont ainsi été sensibilisés en 2021. Un travail de terrain étayé par des actions à l’année, en partenariat avec les pouvoirs publics et les différentes structures départementales luttant contre les violences faites aux femmes.

A noter que d’ici quelques semaines, le CIDFF changera de nom pour prendre celui de « Réflexe Egalité », sans doute plus facile à retenir pour le grand public que l’acronyme utilisé jusqu’alors. Autre changement en vue pour l’antenne icaunaise de l’association, avec le déménagement prochain de ses locaux historiques du Phare à Auxerre, appelés à être démolis. Des contacts sont en cours avec la mairie pour trouver un nouveau lieu d’hébergement.

 

 

L’interview de la présidente Simone PARIS…

 

Quels ont les thèmes le plus souvent abordés lors des entretiens juridiques ?

Simone PARIS : Plus de la moitié concerne le droit de la famille, comme les problèmes liés au divorce, la garde d’enfant, la séparation… Nous avons de plus en plus de femmes monoparentales avec des problèmes de nouveau logement à trouver en urgence en cas de séparation et à cet égard, nous ne pouvons que nous réjouir du partenariat mis en place depuis quelques années avec l’OAH (Office Auxerrois de l’Habitat) nous permettant de faire accélérer les dossiers quand c’est nécessaire. Et lorsque nous ne pouvons pas répondre aux questions posées, nous orientons vers les services appropriés…

Les personnes en besoin viennent-elles spontanément vers vous ou est-ce encore difficile de les contacter ?

Nous avons justement évoqué ce sujet avec Pascal JAN, le nouveau préfet lors de sa visite en nos locaux et il est vrai que nous avons encore du mal à nous faire connaître. En cas de nécessité, une femme qui se rend dans un commissariat pour déposer plainte trouve toujours à sa disposition des plaquettes de l’ADAVIRS* pour l’accompagner dans sa démarche car cela relève du pénal, ce qui n'est pas notre cas. Beaucoup de gens contactent cette structure en priorité et ils nous les renvoient ensuite. Non, ce n’est pas évident pour les personnes, de venir vers nous spontanément, à l’image des permanences éphémères que nous tenons le deuxième vendredi du mois dans la galerie marchande du Centre Leclerc à Auxerre. Ces rencontres ont été mises en place lors de la première crise sanitaire, où il fallait permettre à certaines femmes de nous contacter hors de la présence du mari ou du conjoint. Elles ont le mérite d’exister, mais beaucoup se contentent seulement de prendre de la documentation, les lieux ne se prêtant pas forcément à la confidence…

*ADAVIRS : Association Départementale d’Aide aux Victimes d’Infractions et à la Réinsertion Sociale

     

Dominique BERNERD

 

 


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Petite leçon de chose destinée à nourrir les neurones des néophytes en la matière et des béotiens, en particulier. Qu’est-ce qu’un G.E.I.E. ? On donne sa langue au chat ?! C’est l’acronyme caractéristique qui désigne un Groupement Européen d’Intérêt Economique. Le statut juridique qualifiant précisément « EURACTIS », une structure interprofessionnelle des métiers du droit et du chiffre qui proposait son assemblée générale annuelle à l’Hostellerie des Clos à Chablis. Immersion…

 

CHABLIS : Leur provenance couvre divers horizons géographiques. Des Ardennes à la Marne, de la Côte d’Or aux contreforts jurassiens du Doubs. De l’Ile-de-France, limitrophe, aussi. Sans omettre une petite note spécifique à l’international avec des ressortissants qui exercent outre-Quiévrain, c’est-à-dire la Belgique !

Pourtant, son président d’honneur est originaire des Ardennes : Me Jean-Pierre JOLIOT, avocat honoraire, ancien membre du Conseil de l’Ordre du barreau des Ardennes, ancien membre du barreau de Paris, spécialiste en Droit Pénal et gérant fondateur du GEIE EURACTIS.

Les membres de ce GEIE, regroupant des professionnels du droit et du chiffre (cela comprend des avocats, des experts-comptables, des commissaires aux comptes, des huissiers de justice, des juristes…) aiment converger, une fois l’an – et quand la crise sanitaire ne leur interdit pas l’accès à notre noble territoire !- vers l’Yonne, pour y tenir, conformément à leurs statuts, leur assemblée générale. Parfois en la délocalisant, non loin des coteaux de Chablis, à l’Hostellerie des Clos par exemple, chez Noémie VIGNAUD.

 

Trois décennies de conférences de haute volée au service de la filière…

 

Apparu dans le paysage économique en 1992, EURACTIS, dont le siège social est situé dans le département des Ardennes, fut le tout premier dans l’Hexagone et le second à exister au sein de l’Union européenne. D’ailleurs, à l’international, ses ramifications s’étendent jusqu’en Grèce, au Luxembourg et très prochainement en péninsule ibérique, sur le son flanc ouest, côté Portugal !  

On l’aura compris : la raison première de ce groupement professionnel, son supplément d’âme en somme, est de renforcer les coopérations corporatistes dans des domaines complémentaires en constante évolution, vu sous le prisme de l’Europe, tant au niveau juridique que fiscal mais aussi en conseil à prodiguer aux particuliers et entreprises.

Depuis trois décennies, les réunions de ce GEIE se sont multipliées parmi les différents pays des membres du groupement. Des rendez-vous où devaient se retrouver une somme de personnalités.

On citera volontiers les exemples suivants : Melkior WATHELET, vice-Premier ministre et ministre fédéral de la Justice et des Affaires économiques de 1992 à 1995 en Belgique, Séverine BRAIL, haut fonctionnaire à la Commission européenne et marraine du groupement, Jean TOUZET, procureur général honoraire, Gilles LATAPIE, ancien président de la Cour d'assises des Ardennes, venu évoquer lors d’une mémorable conférence son dernier opus consacré à l’affaire « FOURNIRET » ou encore Jennifer PICOURY, présidente du Tribunal Judiciaire de CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE.

 

 

Un gros morceau thématique en guise d’amuse-bouche…

 

Au menu de ces retrouvailles, plusieurs réjouissances intellectuelles furent soumises à la sagacité des participants. En guise de hors d’œuvre : « Les modes alternatifs de règlement des différends et le traitement des difficultés des entreprises »". 

Face à une justice de plus en plus malmenée (manque d'effectif dans les juridictions, longueur des procédures...), le législateur a depuis plusieurs années mis en place des modes alternatifs et amiables pour permettre une résolution des litiges (conciliation, la procédure participative, la médiation, l'acte d'avocat...). 

Au quotidien, les praticiens témoignent de l'efficacité de ces procédures qui permettent dans un nombre important de dossiers de trouver des solutions plus rapides et mieux appréhendées par les parties en présence. Au-delà des aspects purement juridiques, il est impératif de prendre en compte selon les situations rencontrées les dimensions tant psychologiques qu'économiques en vue que le praticien apporte le meilleur conseil à son client.

 

 

De la pédagogie, rien que de la pédagogie envers les entrepreneurs…

 

Puis, vint le plat de résistance à ce rendez-vous annuel : des échanges ayant attrait au traitement des difficultés des entreprises. Soit les procédures préventives dites amiables et les procédures curatives dites judiciaires. 

Les procédures de mandat ad hoc, conciliation, sauvegarde, redressement judiciaire et liquidation judiciaire ont alors été évoquées.

Il est primordial d'informer et de sensibiliser les acteurs qui accompagnent quotidiennement les entreprises sur l'existence de la boîte à outil mise en place par le législateur français depuis plusieurs années. Le constat est sans appel, trop peu de dirigeants ou d'entrepreneurs individuels par méconnaissance, crainte voire malheureusement honte, ne sollicitent l'ouverture de procédures amiables ou de sauvegarde.

On les voit trop tardivement pousser la porte des tribunaux de commerce ou des tribunaux judiciaires, selon l'activité exercée. Pourtant, les chiffres sont là. Plus les mesures en vue de pallier les difficultés (difficultés de trésorerie en raison de factures impayées, perte d'un fournisseur, prêts bancaires en retard...) sont prises tôt, plus le retournement de l'entreprise, la pérennité de l'activité et la préservation de l'emploi sont possibles.

Il est donc indispensable que les interlocuteurs privilégiés (experts-comptables, commissaires aux comptes, avocats, établissements bancaires) fassent preuve au quotidien de pédagogie auprès des dirigeants et chefs d'entreprises.

D’où la nécessité de privilégier ces moments forts et spécifiques pour diffuser en termes de communication les messages prégnants auprès de la sphère économique hexagonale.

 

En savoir plus :

En avril 2023, c’est au Portugal à Cascaïs que se retrouveront les adhérents de ce GEIE, avec l'intégration d'un avocat et d'un notaire portugais.

Après 19 ans de gérance d’EURACTIS, Me Jean-Pierre JOLIOT a souhaité la nomination d’un successeur. Me Alexandra JOLIOT-FROISSARD a été élue à ce titre et ce, depuis 2011. De nouveaux membres ont également rejoints ce groupement. Aujourd'hui, le groupement est géré conjointement par Me Alexandra JOLIOT-FROISSARD (avocate au barreau des Ardennes) et Pierre-Nicolas JOLIOT (juriste dans un établissement bancaire régional).

Doté de membres ayant des compétences diverses, le G.E.I.E. EURACTIS a toute sa raison d’être au vu de la prolifération des textes législatifs et la complexité des domaines juridiques émergents qui justifient la nécessité d’un travail en synergie.

 

Thierry BRET

 

 

 


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« Pour vous et pour le territoire, j’ai décidé d’être candidate à ma réélection : je vous le confirme ! ». L’auditoire, présent en nombre dans la salle des fêtes de Cerisiers, en aurait-il douté, ne fut-ce qu’un bref instant ?! A l’aise, au pupitre et micro en main, durant l’exposé de sa profession de foi, la députée sortante de la majorité présidentielle a retracé face à un public fidèle le film de sa vie, publique et personnelle, depuis sa naissance en 1967. « Nights in white satin » chantaient alors les Moody Blues !

 

CERISIERS : Pas une aile de mouche n’aurait pu s’entendre dans le silence presque monacal qui régnait parmi les travées, dès la prise de parole de l’oratrice. Une assistance se voulant policée. Très attentive au moindre des propos délivrés. Une salle qui était forcément toute acquise à la cause de l’intervenante.

Détendue, visiblement à l’aise à l’amorce de l’exercice, cette dernière a gagné en épaisseur. Faisant fi de sa timidité originelle dont elle a su se départir au fil de son mandat de parlementaire et de moult séances de travail au Palais Bourbon. Le sourire aux lèvres et la conviction des mots bien ancrés dans sa bouche, Michèle CROUZET parle. En déroulant son propos.

Elle se raconte, même. Elle remonte le temps depuis sa prime jeunesse, elle, la petite fille des seventies, née au moment du premier vol orbital de Soyouz et de l’avènement des BEATLES (« Sergent Pepper lonely hearts club band ») en 1967.

« C’est l’année où Georges POMPIDOU (ndlr : alors Premier ministre du général de GAULLE) surnommait Jacques CHIRAC, le « bulldozer » ! », plaisantera-t-elle.

Une source d’inspiration révélatrice pour cette fille d’agriculteurs qui a connu la vraie vie en exerçant un emploi ? En tant que gérante salariée, dans un premier temps, puis en rejoignant son époux – assis parmi les premiers rangs -, pour s’associer avec lui et gérer en commun leur entreprise.

 

Une investiture qui ne doit rien au hasard…

 

Il faudra attendre 2017 pour assister à la plongée de Michèle CROUZET dans le grand bain de la politique. Un apprentissage plutôt rude et impitoyable, selon elle, où rien ne lui aura été épargné !

Se présentant sous les couleurs de la majorité présidentielle, d’abord en qualité d’adhérente de La République en Marche, puis, après une légère bifurcation idéologique sous l’égide du MoDem, l’élue de Sens gagne la troisième circonscription de l’Yonne. Au nez et à la barbe de celles et ceux qui ne croyaient pas en elle. Une surprise électorale, à bien des égards, imputable au plus pur des hasards, commenteront ses nombreux détracteurs d’alors.

« Que nenni, rétorque la parlementaire à la tribune avec ce calme olympien qu’elle affiche en surface, déjà à cette époque, le Président de la République m’avait accordé sa confiance et investi à cette candidature. Cinq ans plus tard, Emmanuel MACRON me l’a renouvelée. Cela atteste que cette désignation n’est pas le fait du hasard. Il y en a autour de nous qui ne s’habitueront jamais au réel ni au changement ! ».

Et vlan, voilà une manière ampoulée de régler quelques comptes avec le microcosme politique du cru. Et de remettre aussi les points sur les « i » !

 

 

En combattante des valeurs présidentielles…

 

N’aimant ni les mensonges, ni les manipulations, Michèle CROUZET poursuit ensuite son long monologue, en se dévoilant davantage. Sans fioritures, fidèle à son caractère et à ses engagements, soulignera-t-elle avec force et vigueur. « Moi, je suis loyale et sincère ; je reste conforme à mes valeurs… ». 

Vient le moment où elle évoque sa rencontre faite de feeling avec une personnalité de terrain, de la France du terroir, qui allait changer son orientation politique : François BAYROU.

« Nous nous sommes liés d’une confiance et d’une amitié sans faille, précise-t-elle en parlant du maire de Pau, président du MoDem, mouvement qu’elle a depuis rejoint.

Se félicitant d’intervenir au sein d’une majorité unie autour du locataire de l’Elysée, Michèle CROUZET se dit prête à mener des combats pour défendre les idées et le programme présidentiels.

 

 

Puis, incisive, elle décoche une flèche bien ciblée envers l’un des candidats de sa circonscription qui pourrait peut-être lui ravir la place au soir du second tour.

« Notre territoire ne serait être une zone de jeu pour les personnalités qui n’y habitent pas et passent leur temps derrière les plateaux de télévision… ».

Le très médiatique Julien ODOUL est donc le destinataire privilégié de cette pique ?

Autre leitmotiv revenant sans cesse dans son allocution : la défense du nord de l’Yonne et de ses habitants. « Je veux continuer à vous défendre parce que vous le méritez ! ». 

 

 

Unique candidate à pouvoir se prétendre de la majorité présidentielle…

 

Avant qu’elle ne recentre son discours sur la pleine légitimité de sa candidature, l’un des temps fort de cette intervention : « je suis la seule et unique candidate de la majorité présidentielle, les autres ne représentent que l’opposition… ».

Un argument maintes fois martelé au cours de la soirée qui se déroule sans accroc et ponctuée de salves d’applaudissements. Dans le viseur de cette affirmation, se situe Véronique FRANTZ, l’adjointe en charge des affaires culturelles et patrimoniales de la Ville de Sens. Elle qui n’avait pas caché il y a peu ses velléités électoralistes en brandissant l’étendard de la nouvelle formation de l’ex-premier ministre Edouard PHILIPPE, « Horizons ».

Toutefois, au grand dam de l’adjointe sénonaise, « Horizons » figure désormais parmi le triptyque de la coalition présidentielle, « Ensemble », qui accueille dans ses rangs l’inévitable MoDem et Renaissance, nouveau patronyme de La République en Marche en quête de formule sémantique. Donc, si elle persiste, elle le ferait sciemment en connaissance de cause et sans pouvoir se réclamer du parti du maire du Havre. Dont acte !

EHPAD, justice, scolarité, alimentation, industrie (la société BOUDIN à Maillot), artisanat (le tailleur de pierre Nicolas BONNET), emploi, patrimoine, santé – elle obtiendra une enveloppe de 64,2 millions d’euros pour la troisième circonscription au côté du gouvernement et avec l’inconditionnel appui du ministre des PME/TPE, Jean-Baptiste LEMOYNE -, Michèle CROUZET démontre dans une longue tirade qu’elle a agi durant son mandat. Elle veut en présenter le bilan lors d’un grand inventaire à la Prévert. Entre autres, 3,5 millions d’euros émanant de l’Etat via le ministère du Transport ruisselleront dans l’Yonne septentrionale en faveur de l’accessibilité de la gare régionale de Sens.

 

Le volet sécuritaire aura bénéficié des aides de l’Etat…

 

Enfin, sur le volet sécuritaire qu’elle ne manquera pas d’illustrer, la parlementaire a rappelé que le commissariat de Sens – celui-ci ne connaissait alors que des baisses d’effectifs et ne bénéficiait d’aucun moyen matériel digne de ce nom - a pu enfin se refaire une santé et obtenir gain de cause, grâce à son intervention en haut lieu.

Non seulement, plusieurs ministres de l’Intérieur s’y sont rendus en visite officielle, en couplant leur déplacement avec la visite de l’Ecole de la Police nationale. Mais, en outre, de nouveaux renforts humains sont venus étoffer l’effectif local. Sans omettre des moyens numériques et la dotation de nouveaux véhicules au parc automobile.

En cas de réélection, Michèle CROUZET sollicitera le futur président de l’Assemblée nationale afin de siéger à la commission des affaires sociales.

« Lors de mon prochain mandat, ajoute-t-elle, je désire m’impliquer davantage sur le dossier de la scolarité, sur le grand âge et sur la santé en milieu rural… ».

Pour cela, il faudra obtenir le maximum de suffrages auprès des électeurs les 12 et 19 juin. Affaire à suivre, donc, au terme de ces cinq semaines de campagne où conviction doit rimer avec communication…

 

Thierry BRET

 

 


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Quel plaisir toujours que de mettre ses pieds dans notre belle capitale bourguignonne : Dijon. La ville est magnifique. Et, ce n'est pas son superbe musée des Beaux-Arts qui contredirait cette affirmation ! Gourmande, la cité de Côte d’Or l'est assurément. Ce ne sont pas les chefs de son proche passé, MM. COLIN, BREUIL, THIBERT, BILLOUX, DERBORD, et ceux d'aujourd'hui, MM. FRACHOT, KIMURA, UCHIMURA, ZUDDAS ou encore BURDIN qui prétendraient le contraire !

 

DIJON : Une majestueuse halle de marché, toute proche la  petite charcuterie FAUCHON - pas d'homonymie parisienne !- mérite que l'on en pousse la porte. Rien que pour ses  magnifiques oreilles de cochon en gelée ! A proximité, le Café de l'industrie, histoire de trinquer à la Côte de Nuits, de Beaune ou d'ailleurs ! Bref, la gourmandise coule dans les veines de cette ville, où ne manque que rivière ou fleuve !

 

 

Et voilà notre capitale, promue depuis le 06 mai dernier au rang de nouvelle « Gastropole ». Raison de plus pour découvrir cette Cité internationale de la Gastronomie et du Vin, flambante neuve sur ses sept hectares, en lieu et place  de l'hôtel-Dieu.

Le rosoyant tram nous dépose juste devant. Il est midi, bel horaire pour pareille découverte, non ? L'espace est lumineux et sent encore le neuf ! Quant au dédale pavé, il ne manque pas d'une élégance certaine.

 

 

L’âme et la patine de l’ensemble viendront au fil du temps…

 

Autour de nous, de jolis stands souvent bien achalandés se présentent à nos regards : le « Billot » pour la boucherie-charcuterie, la librairie gourmande, un poissonnier, un commerce de primeur, le manège à moutarde qui propose notamment de découvrir celle d'Orléans (miel et chardonnay mêlés). Un peu plus loin, une vitrine aux impeccables cocottes « Le Creuset », reines des cuissons mijotées ! Mais Dijonnais et Dijonnaises viendront-ils y faire leurs courses ?

Tout est fort joli, manquant encore d'âme et de patine. Elles viendront  sûrement avec le temps. On ne peut cependant s'empêcher de penser, à une enclave quelque peu « bobo-isée », rappelant aussi l'éphémère expérience POKEA dans la zone commerciale sud-sénonaise, en 2016.

 

 

Très chère tranche de pâté en croûte !

 

Pour se rafraîchir -  diantre, nous sommes en Bourgogne ! - la terrasse de la cave est plutôt accueillante : le Haute Côtes de Nuits d'un vigneron est à prix raisonnable (22 euros), contrairement à la tranche de pâté en croûte commandée en accompagnement qui facturée à 9 euros correspond à un tarif de 70 €/kg, soit le double d'un véritable artisan-charcutier (30 euros étant le tarif chez les artisans des « Petits cochons », sis à Saint-Clément). A ce tarif, on eut aimé une petite serviette en papier, histoire de s'essuyer ! Sauf que d'essuie-mains, il n'y eut point.

 

 

L’estomac crie famine alors que les restaurants laissent sur la faim…

 

Midi 45 : il est l'heure de déjeuner ! Le restaurant « La Table des Climats » est à côté. Point de menu extérieur affiché, mais entrons. Las ! L'impeccable maître d'hôtel nous explique navré que ce jour-là, le restaurant est totalement privatisé. C'est vrai que précédemment, nous vîmes entrer une cohorte de messieurs d'un âge certain, portant pour la plupart le ruban ou la rosette de la Légion d'honneur, au revers de leur veston ! Tant pis pour nous, pauvres clients, juste désireux de déjeuner et de payer !

 

 

Le temps passe, mais un autre établissement  « Le Comptoir de la Cité » est juste à l'entrée de ladite cité. Il présente une ardoise alléchante. L'entrée de saison est la suivante : asperges vertes, truite fumée et sabayon moutarde, ce qui conviendrait parfaitement. Il reste des places de libre. Bref, tout va bien pour notre petit quatuor. Sauf que la péremptoire hôtesse de salle nous informe ne pouvoir nous accueillir. Je lui en demande la raison, demeurée sans réponse !

 

 

Une bonne adresse pour déjeuner, hors de la Cité !

 

Nous avions faim. Et, la cité ne le comprit pas ! En reprenant le tram, et descendant à l'arrêt « Godrans », je me dis qu'en France, à 13h40, c'est peine perdue pour déjeuner. Sauf que « Chez Léon », un bouchon lyonnais, haut en couleurs, qui nous accueillit avec plaisir (20 rue de Godrans - 03 80 50 01 07).

Service aimable, cuisine simple et bonne dont une délicieuse tête de veau, et en dessert de bonnes crêpes « Suzette » flambées. Sur la carte des vins, impeccablement écrite sur un cahier, nous dénichons une petite pépite que votre serviteur vous recommande chaudement : un Bourgogne Pinot noir du domaine Philippe et Hélène LIVERA, vignerons à Gevrey-Chambertin, à la concentration intense.

Il est maintenant l'heure de retrouver la gare de Dijon et de monter, dans le TER Bourgogne. Pour quelques mois encore, on peut profiter du confort suspendu des antiques (1975) wagons Corail,  tractés par une locomotive. Dans quelques temps, ce matériel roulant, symbole d'une époque où SNCF rimait avec confort, sera ferraillé et remplacé par de « modernistes » rames « Regiolis », à l'inconfort latent. 

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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