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Le Pack Famille se constitue d’un compte. Il est agrémenté d’une carte bancaire pour équiper chacune des composantes du foyer. Avec cerise sur le gâteau, la présence d’un interlocuteur unique, en la personne d’un conseiller qualifié qui assure le continuum professionnel d’une relation privilégiée à la clientèle. C’est le nouveau canevas simple et pratique que la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté met à la disposition des familles depuis la mi-octobre. Un forfait bancaire novateur dont elle est la seule à en maîtriser les vertus opérationnelles avec son homologue de la région Sud de la France et à mettre en exergue avec succès sur l’un de ses nombreux points de vente…

AUXERRE : Combinant le meilleur de l’humain et du digital, la nouvelle prestation conçue par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté concerne le bien-être fonctionnel de la cellule familiale. A l’identique de grands prestataires de contenus et de services qui intègrent ces entités de personnes dans leur stratégie de développement, l’établissement bancaire régional commercialise depuis peu la toute première offre existante sur le marché qui équipe les parents comme les enfants. Selon le barème forfaitaire d’une cotisation mensuelle unique qui est évaluée à 12,90 euros !

Baptisé sobrement « Pack Famille », le produit, opérationnel depuis le mois d’octobre, s’adresse à tous les couples (mariés, pacsés, concubins), avec ou sans progéniture.

Directeur régional adjoint officiant sur le territoire de l’Yonne, Mickaël BOUTEILLER définit les contours de cette offre inédite dans le paysage de la bancarisation.

« Souvent précurseur, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sert de pilote au lancement de ce dispositif qui allie les valeurs humaines à la praticité et à la performance technologiques. Sa genèse partait d’un simple postulat : nous adapter du mieux possible aux attentes de la clientèle. Mais, en positionnant le conseiller au centre de cette relation puisqu’il en demeure le pivot traditionnel… ».

Dans l’absolu, tous les services classiques déclinés par l’établissement sont ainsi intégrés dans cette offre novatrice.

« Parents et enfants disposent de ces prestations numériques tels que le paiement mobile avec Paylib, Apple Pay ou Samsung Pay, ajoute le cadre bancaire, les clients peuvent consulter leurs comptes, réaliser des opérations depuis un smartphone ou un ordinateur, piloter leur carte de crédit (activation, désactivation, modification des plafonds de retraits et de paiements, profiter de relevés dématérialisés, voire actionner leur coffre-fort numérique) ».

Autant de cartes bancaires que de membres de la famille

Cette adaptation optimale aux modes consuméristes et à l’évolution de la famille, devenue protéiforme au fil des années, s’apprécie avec la gestion des cartes bancaires. L’indispensable instrument de paiement sert toujours de référent pédagogique envers les plus jeunes, et ce dès l’âge de 12 ans, avec un montant de retrait a minima validé par le noyau parental.

Grâce à ce pack, chacune des entités du ménage dispose de son compte bancaire (jusqu’à trois comptes identifiés pour les deux parents sous la forme de deux comptes individuels et un compte-joint) ; alors que chaque enfant possède le sien, quel que soit sa tranche d’âge comprise entre 12 et 28 ans.

Le client possède autant de cartes bancaires qu’il dispose de comptes (un maximum de quatre pour les parents). Les enfants, mineurs et majeurs, gagnent en autonomie fonctionnelle avec leur propre instrument de retrait, mais sous le contrôle parental.

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Quant à la présence d’un seul interlocuteur professionnel dans cet environnement, elle s’explique par la volonté d’asseoir la stabilité offerte autour d’une relation humaine privilégiée.

« Par ce biais, argumente Mickaël BOUTEILLER, nous souhaitons optimiser la relation à l’autre. En renforçant les liens tout en les simplifiant… ».

Bref, une méthodologie qui s’apparente à une politique de décentralisation palpable, mettant en exergue le bien-fondé de la proximité et de l’écoute. Une stratégie qui est encouragée dans les faits par le directeur général de l’établissement, Bruno DUCHENE.

A la tête d’une structure de 1 850 collaborateurs, ce dernier promeut l’enjeu sociétal tenu par son entreprise. En 2017, la banque a accordé plus de 3 milliards d’euros de crédit, toutes catégories confondues, confirmant ainsi son rôle moteur dans le financement de l’économie régionale.

Une centaine de collaborateurs formés à la découverte de ce pack famille

Animateur du réseau commercial sur le département de l’Yonne, Laurent COUDANT confirme que le nouveau concept a reçu un accueil très positif de la part des collaborateurs du groupe bancaire. Ces derniers éprouvent de la fierté d’être les pilotes de ce concept.

Les directeurs d’agence, à l’instar de leurs conseillers de clientèle, ont pu suivre eux-aussi des séances de formation judicieuses leur permettant une immersion approfondie du produit.

En parallèle, les professionnels, titulaires d’un compte pro (professions libérales, indépendants, artisans, agriculteurs, commerçants…), disposeront d’une offre spécifique, « Cristal Essentiel Pro ». Accessible dès 18 ans, ce pack permet les avantages d’un compte personnel de dépôt avec une kyrielle de prestations digitalisées et humaines à partir de 3,45 euros par mois.

Deux autres packs se grefferont à la gamme au cours de l’année 2019. Pour l’heure, leurs modalités ne sont pas encore connues…

 


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Profitant de la clôture des 29èmes « Entretiens de Champignelles » pour s’y exprimer devant les élus, le président de la Communauté de communes, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, a exhorté ces derniers à travailler en étroite osmose et de manière fédératrice dans l’intérêt de ce territoire. En s’appropriant ses diverses potentialités, tout en privilégiant le maintien de l’unité et du bien vivre ensemble…

CHAMPIGNELLES : Politique de santé, développement économique, circuits de proximité, filière bois, tourisme, aménagement du territoire, culture, enfance et jeunesse…la liste des défis à relever afin d’optimiser le bien-être des 36 000 administrés qui résident en Puisaye-Forterre est exhaustive.

Sans procéder stricto sensu à un inventaire à la Prévert, le président de la Communauté de communes, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, a choisi néanmoins de balayer large durant son exercice oratoire. Il s’est référé à de nombreux exemples, des priorités concrètes vers lesquelles les élus de ce territoire doivent s’engouffrer.

« La Puisaye-Forterre, nous la vivons et nous l’aimons tous : ce doit une être une passion ! ». Partageant son enthousiasme communicatif auprès de son auditoire, l’élu Les Républicains a réaffirmé sa volonté d’être un rassembleur.

« Notre territoire a été trop longtemps délaissé sans toujours saisir toutes les opportunités, concède-t-il, or, si nous voulons aujourd’hui faire venir des médecins, des entrepreneurs ou simplement conserver nos acteurs économiques, il nous faut investir ».

Etre dans une perpétuelle action

Puis, l’homme politique de renchérir : « certains répètent qu’il ne faut pas faire de dépense supplémentaire au risque d’augmenter la pression fiscale. Je suis d’accord avec cet argument. Pour autant, comment renforcer notre attractivité, celle-ci représente une condition non seulement nécessaire mais impérative, et assurer notre développement ? ».

Martelant que les ruraux avaient, eux-aussi, le droit de bénéficier de services et d’infrastructures de qualité, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI souhaite la présence d’un territoire fort et dynamique, suscitant la convergence d’intérêt d’éventuels investisseurs et partenaires économiques.

« L’aménagement du territoire et son équilibre nécessitent que chacun d’entre vous trouve dans les décisions de l’intercommunalité un vrai projet équitable. L’attractivité de notre communauté en dépend… ».

Expliquant que la création de richesse était fondamentale pour assurer un essor pérenne à ce territoire, l’élu Icaunais pointa ensuite du doigt le besoin d’être pourvu de services et d’infrastructures à la mesure des attentes des concitoyens et de leurs ambitions.

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Le cap est fixé : il faut le tenir !

Au sein de l’intercommunalité, de grandes décisions ont déjà été prises à une large majorité après débat et concertation depuis dix-huit mois. Des décisions qui permettent aujourd’hui de construire cette collectivité de 36 000 habitants.

« C’est une échelle incomparable à celle, beaucoup plus modeste que nous connaissions précédemment, devait-il préciser.

Citant la parole du poète de CHAMFORT (« les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu »), Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI a également salué le travail de Jacques GILET, fondateur et président actuel de l’association des Entretiens de Champignelles. Tout en émettant une suggestion.

« Je souhaite que la Communauté soit invitée à ces travaux et soit intégrée à la vie de cette structure. De par ses compétences, notre organisme est un acteur incontournable de la vie politique du territoire… ».

Espérant que chacun des élus puisse poursuivre l’œuvre de cette association dont l’unique objectif demeure leur formation, le président de Puisaye-Forterre a émis l’idée que des déplacements en France, comme ce fut le cas par le passé en Balagne, soient privilégiés à l’avenir. Se remémorant ainsi la qualité des échanges qu’il avait eus avec les élus corses.

 


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Sponsor officiel de l’AJ Auxerre depuis plusieurs saisons, le groupe JEANNIN Automobiles a accueilli récemment dans l’infrastructure du club de Ligue 2 un parterre de chefs d’entreprises et de cadres lors d’une journée spéciale. Concoctée par le service communication du leader de la distribution automobile régionale, cette séance de relations publiques aura permis tour à tour à ses nombreux participants de profiter d’une découverte du centre de formation des jeunes sportifs et d’une causerie proposée autour du management de la génération « Z ». L’animation devant être ponctuée par une série d’essais parmi les nouveautés multimarques du groupe Icaunais dont la nouvelle Audi A5 et la Nissan GTR…

AUXERRE : Effervescence pour les équipes du service communication et marketing du groupe JEANNIN Automobiles ! Le concessionnaire multimarques de l’Yonne (VOLKSWAGEN, AUDI, NISSAN, SEAT, SKODA, VOLSKWAGEN Utilitaires) a profité d’une manifestation orchestrée par ses soins pour recevoir près de quatre-vingts entrepreneurs et cadres d’entreprises lors d’une journée spécifique consacrée aux acteurs de l’économie.

Le point de ralliement de ce rendez-vous mené avec sérieux et minutie se déroulait parmi les différents points névralgiques de l’AJ Auxerre, le club sportif soutenu depuis plusieurs années par le groupe automobile.

Avec de prime abord, un accueil des nombreux invités qui s’effectuait au petit matin dans les locaux du centre de formation, l’une des dix structures pédagogiques les plus réputées en Europe.

C’est d’ailleurs le directeur sportif de l’AJA Cédric DAURY qui recevait ses hôtes en leur proposant une intervention studieuse autour de la gestion et du management de la fameuse génération « Z ». Celle-ci est représentée par les jeunes gens qui apprennent leur métier de néo-footballeur professionnel, dans l’antre du club dédié à cet effet.

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Un programme convivial qui se termine par des essais

Ressenti personnel du manager, observation sur la méthodologie à inculquer auprès de ces jeunes pousses mais aussi encouragement vers la discipline et le civisme, l’enseignement pratiqué au sein de ce centre qui a reçu l’appui d’ACADOMIA, est exemplaire.

Une fois la collation prise en commun dans les salons du club Bourgogne, où la responsable de la concession AUDI, Nadine BETHERY, se prêta au jeu du tirage au sort devant faire gagner des lots, n’est-ce pas Joël MOREAU, patron d’AGRI 89 !, les participants à ce séminaire bon enfant poursuivirent par des tests de pilotage en prenant le volant de quelques modèles novateurs présentés au public. Notamment les dernières créations de chez NISSAN, comme la fameuse GTR, de chez VOLKSWAGEN ou la superbe AUDI A5.


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Quelle est la place actuelle de la ruralité face à l’hégémonie constante exercée par les grandes métropoles ? Partant du simple postulat que bon nombre de domaines ordinaires de la vie quotidienne ne cessent de migrer des campagnes vers ces zones d’influence puissantes (santé, éducation, culture, économie…), le député du Loiret et ancien maire de Montargis, Jean-Pierre DOOR, a évoqué ce sujet ô combien inquiétant pour la pérennité et l’autonomie des zones rurales. Invité dans le cadre de la quatrième journée des Entretiens de Champignelles, l’élu Les Républicains en appelle à la résistance. Celle des territoires ruraux qui devraient se fédérer autour de ses atouts et de pôles économiques à développer afin de pouvoir subsister face à la centralisation à outrance, préconisée par l’Etat…

CHAMPIGNELLES : Le maire rural face à la métropolisation. Voilà, une manière concrète, autour de cet énoncé liminaire, de mettre les pieds dans le plat de la réflexion constructive alors qu’une frange importante d’élus ne souhaite pas reconduire leur mandat à l’horizon des municipales de 2020 ! Lassés par tant d’incertitudes et de minimalisation de leur rôle premier…

Pourtant, cette thématique, déclinée lors de la quatrième journée de ces 29èmes Entretiens, interpellait une majorité d’édiles de Puisaye-Forterre, conviés à ce rendez-vous. D’autant que plusieurs interlocuteurs de poids devaient s’exprimer sur la nature profonde d’un sujet opportun qui embarrasse aux entournures les acteurs des territoires ruraux et urbains.

Car, derrière ce terme technocratique de « métropolisation », les effets induits commencent à se faire cruellement ressentir dans les campagnes. Département semi-rural, l’Yonne ne déroge pas à la règle dans sa globalité géographique. Que dire du territoire de Puisaye-Forterre !

Pas un jour ne s’écoule en effet sans que l’on constate que les services publics et les différentes strates opérationnelles de la sphère économique ne quittent ces zones devenues quasiment blanches de toute espérance de développement futur. Malgré les efforts méritoires d’une poignée de quarterons de la vie politique et institutionnelle locale.

Les exemples abondent. Santé, école, enseignement supérieur, culture, économie, numérique, transport…autant de pôles fondamentaux pour le devenir de la territorialité qui échappent petit à petit au contrôle des zones rurales pour se diriger de facto vers les grandes métropoles.

Que va-t-il rester à la campagne et aux structures de développement des zones rurales ? La question a eu le mérite d’être posée en guise de préambule de ces travaux réunissant les maires et leurs conseillers municipaux. Pour y répondre, entre autre, Jean-Pierre DOOR, député du Loiret et ancien maire de Montargis, venu en voisin.

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Le trop-plein de métropoles en France par rapport à l’Europe…

Apportant son propre éclairage sur le rôle de la métropolisation dans notre environnement, l’élu LR a rappelé les origines de ce regroupement. Il a été adossé à l’application de la loi NOTRe, promulgué le 01er janvier 2016, et assorti à un texte législatif portant sur la modernisation des territoires.

« Si à l’origine de ce projet de loi, asséna-t-il, seuls huit grandes métropoles étaient concernées par ces décisions, il en existe aujourd’hui vingt-deux ! Cette course à l’échalote encouragée par les maires de ces grandes villes a conduit à la création de communautés urbaines qui oscillent entre 200 000 et 400 000 habitants. Outre, Paris, Lyon, Bordeaux, Marseille, Lille, Strasbourg, Toulouse, Montpellier, voire Nice et Clermont-Ferrand, des villes à dimension plus réduite en termes de densité de population à l’instar de Dijon, Tours ou Orléans leur ont emboîté le pas. Aujourd’hui, force est de constater que la France possède un nombre de métropoles beaucoup plus élevés que dans les autres pays européens. Trop, c’est trop ! Conséquence directe : cela induit un déséquilibre latent avec en toile de fond, l’interrogation suivante : existera-t-il un salut hors des métropoles ? ».

Derrière cette observation, appuyée par les travaux de certains géographes et démographes, le risque d’éloignement des territoires ruraux de ces zones hyper concentrées est dorénavant palpable. Ils risquent de tomber dans l’oubli de manière irrémédiable. Un véritable paradoxe alors que 81 % des Français considèrent la vie à la campagne comme le mode de vie idoine.

Halte aux métropoles qui siphonnent les potentialités offertes par les zones rurales

« Une métropole est faite pour rayonner. Pas pour siphonner les atouts de la ruralité, devait renchérir Jean-Pierre DOOR, à la tribune face à une assistance qui devait l’écouter religieusement, en pratiquant de la sorte, on exclut les petites villes. Celles comprises entre 20 000 et 50 000 habitants comme les nôtres qui existent sur nos territoires. N’oublions jamais qu’un quart de nos compatriotes vivent et travaillent dans les zones rurales. Sans parler des personnes qui y coulent leurs jours de retraite… ».

Enchaînant avec l’avènement de la paupérisation qui ne cesse de progresser, l’élu du Loiret constate avec amertume les effets de la disparition des services publics et leur centralisation vers les capitales régionales.

Citant le terme désertification, il précise que « ce mot de désert ne lui sied pas à l’esprit ».

Puis de poursuivre ses propos, « je préfèrerai avoir du développement sur ces secteurs où il existe un bassin d’emploi. Je milite pour conforter les petites villes, leur reconnaissance, leur cœur d’activité, en défendant les intérêts de ces communes et de leurs habitants. Curieusement, les métropolitains nous envient. Ils viennent nous visiter dès qu’ils le peuvent en s’éloignant de la pollution, du bruit et de l’insécurité. Mais, c’est à nous semi-ruraux et semi-urbains de faire valoir nos atouts multiples auprès de ces personnes. Afin de ne pas perdre ni notre identité, ni notre âme, et en sachant défendre la richesse, le patrimoine et la convivialité de nos terroirs… ».

Réclamant de vrais choix politiques à l’avenir pour ne pas sacrifier la vie quotidienne et les vitalités des acteurs de ces territoires ruraux, Jean-Pierre DOOR rappelle que les métropoles ne possèdent pas le monopole de la modernité.

« Les petites villes existent bel et bien et intègrent ce nouveau monde, celui des technologies à outrance. Notre enjeu majeur pour assurer notre sauvegarde est de se regrouper avec des communes qui gardent leur autonomie. Nous devons favoriser ces bassins de vie et d’emploi à taille humaine. En formant un PETR et en créant des associations d’intercommunalités. Cela a été le cas sur le bassin de Montargis qui accueille après la mise en place de ce dispositif, un potentiel de 136 000 habitants. Aujourd’hui, il nous faut résister face aux métropoles qui pourraient manger les zones rurales, voire les départements. Ne soyons plus aspiré par ces mégastructures qui nous entourent… ».

Une intervention qui restera sans doute longtemps dans les mémoires des participants de cette session.

 


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Nous assistons à un mouvement spontané de mécontentement populaire. C’est une double tradition française. Pourquoi double ? Parce que depuis toujours la pression fiscale en France est particulièrement lourde. Pourquoi est-elle lourde ? Tout simplement parce que les dirigeants politiques depuis la nuit des temps, quels que soient les régimes ou leur étiquette politique, ne savent pas gérer les affaires des Français…

CHRONIQUE : En premier lieu, Voltaire écrivait déjà à propos de Philippe le Bel, il y a sept siècles : « Le roi avait des ambitions que ses moyens financiers ne lui permettaient pas ». Dans sa biographie de Louis XV, Pierre GAXOTTE a résumé cette triste fatalité séculaire : « Le gouvernement se trouvait confronté à cette situation récurrente de la monarchie française : le déséquilibre des finances royales ».

Cela conduisit, entre autres, à la Révolution. Mais la République a montré qu’elle pouvait faire aussi bien que la monarchie en matière d’impéritie financière. Nous le voyons depuis la Révolution qui se termina dans la banqueroute et il fallut « faire appel à un sabre » pour mettre fin à la gabegie et aux désordres. En matière d’impéritie « le changement, ce n’est pas maintenant ». Bon sang ne saurait mentir.

En deuxième lieu, régulièrement, le peuple dit : « Trop, c’est trop ». Voilà pourquoi notre histoire est ponctuée de révoltes, de jacqueries, de soulèvements, de mouvements populaires spontanés.

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La France, championne du monde des prélèvements

En 2018, le total des prélèvements de l’Etat, des collectivités locales et tutti quanti a atteint 1 000 milliards d’euros. Mais ces prélèvements monstrueux sont insuffisants pour couvrir les besoins des ogres multiples qui « gèrent », si j’ose dire, nos finances publiques à tous les niveaux puisque le déficit total de la France va atteindre 81,3 milliards d’euros !

En 2013, à l’époque magnifique où « le changement, c’était maintenant », on a vu effectivement le changement : on a subi un tsunami de prélèvements au point que le Ministre de l’Economie de l’époque, grand ordonnateur de l’augmentation colossale de ces prélèvements, a parlé de ras-le-bol fiscal ! C’est le bourreau en place de Grève qui demande avec compassion au supplicié : « Est-ce que je vous fais mal ? ».

Depuis, on a envoyé ce brillant ministre à Bruxelles pour donner des leçons de rigueur budgétaire aux Italiens… S’il n’y avait pas de ministres de l’Economie à Paris et à Bruxelles, on rirait moins !

Et l’on ne voit pas la sortie du tunnel ou, mieux dit, de remontée de l’abîme, puisque en 2019, le déficit public devrait se creuser de 16,4 milliards d’euros pour atteindre 98,7 milliards d’euros.

En 2018, les prélèvements ont dépassé les 1 000 milliards d’euros et l’on se dirige allègrement vers les 100 milliards d’euros de déficit budgétaire. Pourquoi se priver de tous ces zéros derrière le 1. « Au diable l’avarice et les avaricieux » !

Rappelons encore notre histoire : « A la veille de la Révolution, la situation du paysan français n’était pas plus mauvaise que sous Louis XIV. Simplement il ne l’admettait plus », Joseph GUIBERT.

C’est ce que nous voyons aujourd’hui avec une différence aggravante : la pression fiscale s’accentue. Le peuple ne le supporte plus. Rappelons que le jaune est considéré comme la couleur des cocus. Ce sont les gilets jaunes. Et ils ne disent plus comme Sganarelle de MOLIERE : « cocu, battu, content » mais « cocu, battu, gavé de taxes et d’impôts, mécontent… ».

Jusqu’où ira leur mécontentement ?

Emmanuel RACINE


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