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Le spécialiste du volet roulant bénéficie désormais d’une visibilité optimale sur la face avant du maillot de l’équipe professionnelle de l’AJ Auxerre qui était jusque-là à l’apanage des Remorques LOUAULT. Signé par Fabrice TROUVE, directeur général du groupe, et le président du club Francis GRAILLE, le contrat court sur une durée de trois ans. Présent aux côtés du club sportif icaunais depuis 2015, SERVISTORES renforce ainsi son soutien de manière très significative, devenant le partenaire principal de la formation bourguignonne…

AUXERRE : « L’opportunité s’est présentée, nous l’avons saisie ! ». Ainsi est résumée en quelques mots la validation de ce partenariat qui n’est finalement pas si novateur entre SERVISTORES et l’AJ Auxerre. Depuis quatre ans, la PME de Cernoy-en-Berry, située à cheval du Loiret et de l’Yonne, soutient en effet les prétendants à la remontée en Ligue 1. Mais, voilà, les choses seront bien différentes dès la prochaine saison.

La consolidation de ce partenariat ne se limite pas à une présence plus visible sur le maillot de l’équipe première. SERVISTORES dopera sa reconnaissance de notoriété en qualité de vendeur et réparateur de volets roulants et de stores grâce aux dispositifs d’affichage répartis sur le stade de l’Abbé Deschamps.

Des opérations avec les joueurs seront organisées en cours de saison afin d’animer la communauté de fans. La marque profitera aussi d’une opération « Escort Kids ».

Le nouveau partenaire principal du club auxerrois a pu s’exprimer au terme de la cérémonie protocolaire. Fabrice TROUVE a pu rappeler que « son entreprise, apparue en 1981, était très attachée aux valeurs portées par le club de football de l’Yonne… ».

Stratégiquement, en termes d’image et de communication, cet accord permettra d’accroître la notoriété de ce groupe en vue de son développement sur la scène régionale et nationale.

Un avis partagé par le président GRAILLE. Ce dernier se félicite de la signature de cette convention bipartite, « elle souligne la confiance accordée par cette enseigne à la belle visibilité offerte par le club… ».

Son de cloche identique auprès du directeur général de LAGARDERE Sports, Laurent MORETTI, satisfait de ce résultat.

Dans l’absolu, ce partenariat tire un trait sur celui qui existait avec la société des remorques LOUAULT. Spécifiquement sur cet emplacement tant convoité que représente la face avant du maillot des joueurs. Toutefois, l’entreprise de Jérôme LOUAULT, indéfectible soutien du club icaunais depuis fort longtemps, demeure un partenaire important. Une tribune porte toujours le nom de la société de Saint-Fargeau. La structure poursuivra aussi des opérations d’hospitalités avec le club.


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Thérapeute du bien-être, pratiquant le don du magnétisme, la chef d’entreprise d’Auxerre entend bien valoriser son métier si atypique et insolite parmi toutes les sphères du réseautage existant. Il est vrai qu’exercer la profession de magnétiseuse peut surprendre à bien des égards dans le microcosme parfois très hermétique de l’entrepreneuriat. Soutenue par BGE Nièvre Yonne à l’installation de sa structure, Lyvia ROBERT a choisi d’intégrer un réseau 100 % féminin, Femmes Leaders Mondiales. Une expérience qu’elle vit comme une opportunité heureuse à l’affirmation de sa crédibilité de chef d’entreprise à part entière…

AUXERRE : Exerçant son métier depuis le 01er octobre 2017, Lyvia ROBERT n’est pas une chef d’entreprise ordinaire. Elle a pour vocation d’user de son fluide naturel, un don qu’elle a découvert en 2016, pour prodiguer le bien-être autour de soi. A l’heure où le stress, et son corollaire qui en dépend, le burn-out, se propagent à une affolante vitesse de croisière parmi les diverses strates de tous les milieux professionnels confondus.

Issue des phases sélectives des Moissons de l’Emploi (l’opération portée avec réussite par la Maison de l’Emploi et Pôle Emploi), la jeune femme est repérée par BGE Nièvre Yonne, qui lui prépare un avenir meilleur. Là, elle y suit le parcours qui mène à la conduite effective d’un vrai projet d’entreprise. Une étape obligatoire dont elle bénéficie avant d’ouvrir son cabinet.

Désireuse d’explorer des chemins de traverse qui lui sont encore méconnus, Lyvia entreprend de se rapprocher des réseaux d’affaires. Intéressée par le BNI, elle n’hésite pas à s’immerger, en y adhérent, au mouvement international des Femmes Leaders Mondiales.

Félicité par la présidente mondiale Nicole BARBIN…

Interprétant son acceptation parmi cette association non sectorielle comme un signe de crédibilité positive.

« J’ai vécu cette intégration comme un véritable encouragement, confie-t-elle, une vraie valorisation de mon activité professionnelle, qui se résume le plus souvent dans l’esprit des gens à de la simple arnaque. Au sein de Femmes Leaders Mondiales, je profite d’un équilibre, d’une dynamique qui me permet de me projeter vers l’avant. En relevant les défis et les challenges que je m’impose. Cela tombe bien puisque le thème retenu lors du prochain Congrès mondial du mouvement qui sera accueilli à Auxerre (10 et 11 octobre) sera consacré au mot « oser » ! ».

Lyvia ROBERT a été adoubée dans l’Yonne par deux marraines dont la responsable de la délégation icaunaise de la structure, Charline LENFANT. Elle a eu le bonheur d’être reconnue en tant que telle par la présidente internationale de FLM, Nicole BARBIN. De passage à Auxerre avec son staff, cette personnalité éminente du mouvement peaufinait les ultimes préparatifs logistiques du futur congrès mondial. Un événement que ne manquera pour rien au monde la nouvelle jeune recrue !


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Il possède la générosité et l'énergie d'un joueur de troisième ligne au rugby. Tout en ayant une belle âme d'entrepreneur. C’est un expert des clubs d'entreprises. Dirigeant de www.deciderjuste.com, notre contributeur Philippe CARPENTIER qui accompagne les entrepreneurs lors de moments clés de leur existence a rencontré Thierry LOWYS, spécialiste des réseaux d’affaires. Extraite de son blog « 16h44 », son interview nous procure des éléments de réponse pour mieux comprendre cet expert, spécialiste du management.

TRIBUNE : Tout commence en 2002, au cœur du bassin minier dans le Nord-Pas-de-Calais. Alors président d'une Chambre de Commerce et d’Industrie, Edouard MAGNAVAL a l'intuition que la mise en réseau des entreprises est la clé de leur développement. Il engage le territoire dans cette dynamique. Thierry LOWYS est de l'aventure. Quinze ans plus tard, 1 500 entreprises sont connectées tout au long de l'année, développant des collaborations efficaces et un business de proximité.

Thierry, tu animes et conseilles avec ton équipe, des ateliers pour aider les entrepreneurs à réussir leur stratégie de réseau. Peux-tu nous parler de l'engouement que suscitent les clubs d'entreprise ?

Je dirais que l'homme, en général, n'a pas vocation à rester seul. A fortiori, le chef d'entreprise qui a tout intérêt à jouer le réseau, aujourd'hui plus que jamais ! Il y a encore quinze ans, on sortait et on échangeait peu. Vivre caché était une stratégie répandue. Mais aujourd'hui, l'accélération de l'évolution des technologies, la complexification des réglementations administratives, financières, techniques, rend indispensable l'échange entre un dirigeant et ses pairs. Par ailleurs, le chef d'entreprise est de plus en plus stressé. Tout bouge et se renouvelle vite. Pour accéder aux standards de la performance, les dirigeants doivent donc faire preuve d'une grande réactivité, être vifs. Cette position d'urgence permanente dans laquelle se retrouvent aussi bien les jeunes entrepreneurs, les patrons de PME ou les directeurs d'usines créent un sentiment d'isolement et le besoin d'être rassuré.

Imaginons la situation d'un dirigeant de PME : il y a des problèmes à résoudre quotidiennement, il faut faire preuve d'ingéniosité pour trouver le bon candidat, trouver des nouveaux marchés, se faire connaître pour développer son business, trouver des partenaires, etc... Ce n'est pas facile lorsque l'on est isolé. L'idée de se constituer un  réseau apparaît. Mais il ne suffit pas d'avoir l'idée pour savoir précisément comment s'y prendre. Beaucoup de questions se posent : par où commencer et auprès de qui, combien cela va-t-il coûter, en temps comme en argent ? Quels retours espérer ?

Développer une stratégie de réseau est devenue fondamentale, pour autant, ce n'est pas forcément évident et un dirigeant peut vite être submergé. Se faire conseiller peut alors s'avérer salvateur.

Comment construit-on une stratégie de réseau efficace ?

Pour commencer, trouvez le bon interlocuteur qui ait une vision large et précise de votre territoire. Pour cela, renseignez-vous, par exemple, auprès de votre Chambre de Commerce. Identifiez, avec son aide, vos besoins : développer mon business, sortir de mon microcosme, me connecter aux acteurs locaux, renforcer mon image, booster mon management... Quelles qu'elles soient, il est nécessaire de bien clarifier vos aspirations. C'est le moteur personnel qui vous permettra de réussir, alors il est important de trouver le club dans lequel vous vous sentez bien. Puisque s'investir dans un club demande du temps, il faut que ce temps vous ressource.

Enfin, définissez le temps que vous allez investir (une soirée par mois, deux soirées par semaine...). En effet, il s'agit d'une activité à part entière, intégrer un club est un engagement. Le retour sur investissement se dessine dans le temps. Donc comme pour le running, il faut tenir la distance pour en sentir les bienfaits : ouverture d'esprit, expérience, solidarité, capacité à être plus percutant, accéder à de nouveaux univers, étoffer son carnet d'adresses, augmenter la visibilité de son entreprise.

Quelles sont les fausses croyances en matière de club d'entreprise ?

J'en vois deux importantes : la première, c'est celle qui consiste à croire qu'il faut être très commercial pour être efficace. En réalité cela ne fonctionne pas ainsi. C'est l'assiduité qui crée l'empathie. L'empathie crée la confiance, qui va générer toute la valeur ajoutée. La seconde, c'est croire que les liens forts (ceux qui m'unissent à ma famille, à mes amis proches) sont plus efficaces que les liens faibles (qui me relient aux membres de mon réseau avec lesquels la proximité est plus faible). En réalité,  les liens faibles créent une forte valeur ajoutée. Car, ils me mettent en contact avec des expériences, des savoirs, des réseaux et idées auxquels je n'avais pas accès. C'est pour cela qu'il faut délibérément aller vers les gens que vous ne connaissez pas, et provoquer la rencontre.

À vous de développer votre réseau !

Dès ce soir :

  • Identifiez les besoins de votre entreprise et vos aspirations personnelles.
  • Dessinez la carte de vos liens forts et celle de vos liens faibles.

D'ici quinze jours :

  • Identifiez le contact qui connaît bien les réseaux de votre territoire.
  • Définissez le budget temps et argent que vous allez y consacrer cette année.
  • Intégrez et testez les clubs que vous avez identifiés (une ou deux réunions avant de vous y engager).

D'ici un mois :

  • Travaillez votre bande annonce (une présentation courte et percutante de votre activité)
  • En cas de difficulté, contactez Thierry LOWYS sur Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou LinkedIn

Bonus : trouver le club qui vous conviendra le mieux

Le club business : pour développer le business de proximité.

Souvent animé par des animateurs rémunérés. Efficace pour rencontrer des clients professionnels proches.

Le club géographique : pour la proximité.

Par exemple, le club de votre parc d'activités, de la commune où votre entreprise est implantée.

Pour connaître vos voisins, découvrir des savoir-faire, résoudre des problèmes collectifs (signalétique, mutualisation du traitement des déchets, gestion de la sécurité...).

Le club thématique : autour de votre passion (sport, intellectuel, management).

Souvent des clubs assez confidentiels, parfois tournés sur l'accompagnement ou le mentorat.

Philippe CARPENTIER

www.deciderjuste.com


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Son patronyme n’est pas anodin. Même si c’est la lettre « y » qui le ponctue. C’est pourtant celui d’un entrepreneur dynamique, originaire de l’Aveyron, ayant élu domicile depuis une quinzaine d’années dans l’Yonne. Georges FERRARY est le président d’une SAS positionnée dans la vente et la maintenance de matériel destiné aux carrières et aux chantiers d’exception. Désormais, il figurera parmi les annales du développement économique de l’Yonne. En qualité de signataire initial qui symbolise l’implantation de la première entreprise dans la nouvelle zone d’activité AuxR Parc. Concept à fortes potentialités qui est porté par la Communauté de l’Auxerrois et Yonne Développement…

APPOIGNY : Peu loquace (c’est lui qui l’affirme) derrière un pupitre muni d’un micro, Georges FERRARY n’en est pas moins un chef d’entreprise inspiré. C’est à Leugny depuis 2004 qu’il développe une structure professionnelle évoluant sur l’ensemble de l’Hexagone. Mais, pas seulement. Des contacts en cours de tractation pourraient s’avérer encore plus fructueux du côté de la botte italienne. Créant ainsi de potentiels marchés lucratifs.

Proposant à la vente et à la location du matériel spécifique au besoin du secteur des carrières et centres de tri, YCARE est devenue ce mercredi 12 juin la première PME à rejoindre la future zone d’activité « AuxR Parc ». En s’y implantant pour y développer ses affaires.

Aux côtés des officiels, Guy FEREZ, président de la Communauté de l’Auxerrois, Françoise FUGIER, secrétaire générale de la préfecture de l’Yonne et sous-préfète d’Auxerre, François BOUCHER, président de Yonne Equipement et vice-président du Conseil départemental et Alain STAUB, vice-président du conseil communautaire et édile d’Appoigny, Georges FERRARY a apposé son paraphe, d’une main ferme, au bas des documents officiels. Liant ainsi son avenir à la réussite exponentielle de cette zone d’activité de 50 hectares, qui se situe dans la partie septentrionale de l’Auxerrois.

Un potentiel de développement tangible à moyenne échéance…

Soutenu par la SEM Yonne Développement qui aura joué un rôle déterminant dans la finalisation de ce projet, Georges FERRARY occupera dorénavant l’un des trente-trois lots mis à la disposition des entreprises sur cette ancienne friche qui va renaître à la vie. YCARE salarie à l’heure actuelle une petite dizaine de collaborateurs. Sept, précisément. Mais, la recrudescence des marchés, voire l’opportunité d’en optimiser d’autres à plus ou moins longues échéances, pourrait se traduire par une hausse significative de l’effectif. A terme, le chef d’entreprise envisage de créer d’autres emplois. Suite à la diversification de ses activités dans le domaine du transport et de l’électricité industrielle.

Précisons que la société YCARE réalisait en 2016 près de 3 millions d’euros de chiffre d’affaires…


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La méga-fusion entre FIAT, CHRYSLER et RENAULT est mort-née. Nous l’avons échappé belle ! On comprend qu’au départ les dirigeants de Renault aient pris en considération une telle proposition. On ne comprend pas que les dirigeants de Fiat aient oublié que le constructeur de l’Hexagone était imbriqué dans toutes sortes de liens avec Nissan et Mitsubishi. On comprend que les nouveaux dirigeants de Renault et le ministre français de l’économie, Bruno LE MAIRE, aient voulu réfléchir avant de sauter le pas. On ne comprend pas en revanche que les dirigeants de Fiat leur aient envoyé un ultimatum…

TRIBUNE : Le ministre de l’économie, Bruno LE MAIRE, s’est rendu à Belfort où, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’accueil n’a pas été très chaleureux lors de cette visite impromptue. Mille emplois qui disparaissent en si peu de temps après qu’on ait claironné la cession du département énergie d’Alstom à General Electric et fait chanter le nombre d’emplois qui seraient créés, ça donne à réfléchir… Imaginez si le même scénario se dupliquait avec Renault !

La semaine dernière, lorsque l’on rêvait encore à des lendemains chantants en trois langues, nous avons rappelé l’histoire de plusieurs symphonies qui sont devenues de sinistres cacophonies. Pour les Français qui n’ont pas la mémoire courte, des images devaient revenir à l’esprit. En 1980, le futur Premier ministre d’une gauche qui allait revenir au pouvoir défilait avec les ouvriers de la sidérurgie à Denain en clamant : « Non seulement il ne faut pas réduire les capacités de nos usines mais il faut les augmenter ! ».

Il n’y a pas d’échec dont on ne puisse tirer parti…

Trois ans plus tard, il devait rentrer le week-end de Matignon à Lille en hélicoptère ; l’autoroute étant barrée pas les ouvriers des usines sidérurgiques du Nord. Beaucoup avaient alors compris que « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ! ». Depuis quarante ans c’est en millions que se comptent les disparitions d’emplois dans l’industrie française. Tout simplement parce que l’on n’a pas encore compris que dans l’industrie s’applique cette dure loi de la civilisation : « La continuité dans l’effort ». C’est évidemment différent des règles du poker.

Certains pensent que cette affaire est un échec. Prendre le temps de réfléchir ne m’a jamais paru être un échec. Bien au contraire ! Mais pour celles et ceux qui ont ce sentiment, je rappellerai le mot de Richelieu : « Il n’y a pas d’échec dont on ne puisse tirer parti… ».

Quelle était l’une des raisons avancées en faveur de cette méga fusion ? Oublions les billevesées de synergies, tarte à la crème qu’on nous a trop souvent servie et revoyons la belle antienne : la voiture électrique et l’auto-autonome.

Cela nécessite des investissements colossaux, paraît-il. D’où l’idée de la mégafusion pour dégager ces fonds.

À propos des voitures électriques, permettez-moi une digression qui va vous interpeller : comment est fabriquée l’électricité qui va faire rouler ces voitures magiques non polluantes ? En France avec des usines nucléaires auxquelles l’Allemagne a renoncé ! Elle a justement relancé ses centrales à charbon à base de lignite à forte émission de carbone ! Comprenne qui pourra ! Surtout dans un pays où les écologistes forment un parti qui vient de remporter un succès considérable aux dernières élections européennes.

Instaurer un outil commun à la dimension européenne…

Soyons sérieux. A-t-on besoin de fusionner en quelques semaines trois entreprises hétérogènes, issues de trois pays et donc de trois cultures différentes pour investir dans la voiture électrique ?

Ne pourrait-on pas réfléchir quelques instants et s’inspirer de celui qu’on appelle le père de l’Europe, Jean Monnet, et ses grands associés, le Belge Paul Henri Spaak et l’Italien Alcide de Gasperi ? Ils ont créé la CECA. C’est-à-dire la Communauté européenne du charbon et de l’acier. Et cela, à une époque où, à la sortie de la guerre, cela allait « à rebrousse-poil des esprits ».

Alors, pourquoi ne pas tenter de mettre sur pied la CEVEA. Une Communauté européenne de la voiture électrique et autonome. Est-il invraisemblable d’imaginer qu’un homme audacieux prenne son bâton de pèlerin comme le fit Jean Monnet en son temps et aille voir les dirigeants de BMW, Mercedes, Audi, Volkswagen, Volvo, Skoda, Peugeot, Seat ou Fiat ?

Comme disait Diogène à Athènes, sur l’Agora, « je cherche un Homme ! ». Un qui posséderait ce profil de fédérateur et d’unioniste autour d’un projet intelligent…

Emmanuel RACINE


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