La boule au ventre. Surtout à la veille d’une épreuve qui peut s’avérer déjà déterminante dans sa carrière. Le concours de « Meilleur apprenti de l’Yonne », catégorie cuisine, est souvent révélateur de talents pour les candidats de cette confrontation longue et minutieuse. Mardi, le CIFA de l’Yonne effectue sa rentrée en accueillant huit jeunes qui se sentent pousser des ailes dans le dos…
AUXERRE : Ils seront huit, dès 10 heures ce mardi 24 août, à s’imprégner des lieux, l’espace cuisine du centre de formation auxerrois, pour y relever un sacré challenge. Tenter de décrocher le Nirvana, saluant l’abnégation et les sacrifices requis depuis le premier jour de leur cursus pour devenir l’une des grandes toques de la gastronomie régionale, voire qui sait, d’envergure nationale !
L’une des marches initiales de cet escalier tortueux menant à la réussite professionnelle se nomme immanquablement le concours du « Meilleur apprenti de l’Yonne ».
Titre plus qu’honorifique, puisque plaçant sous le feu des projecteurs médiatique et de la reconnaisse de leurs pairs, celle ou celui, qui en sera le détenteur.
4h30 d’une épreuve longue et nerveusement épuisante…
A partir de 10h30, mardi, l’instant ne sera plus aux doutes. Ni à la reculade pour ces valeureux candidats, cinq filles et trois garçons. Face à l’expertise d’un jury de chevronnés (Pascal GUELLEC, Guy ROY, Eric GALLET…), ces jeunes gens devront s’escrimer 4h30 durant avec leurs ustensiles et leurs ingrédients pour concocter le meilleur d’eux-mêmes, à dresser ensuite dans l’assiette selon les codes d’usage révélés par les plus fervents adeptes d’ESCOFFIER.
L’heure cruciale de ce rendez-vous annuel se situera entre 15 et 16 heures. Là, où sous l’égide de leur président de jury, le chef Alain RENAUDIN, membre auditeur de l’Académie Culinaire de France, Maître Cuisinier de France et représentant de l’Amicale des Cuisiniers de l’Yonne, partenaire de cette manifestation), les neuf jurés se délecteront en conjonctures diverses et variées pour attribuer avec moult commentaires les points indispensables au succès de ce concours épique. Et épuisant, nerveusement.
La délivrance pour les huit candidats viendra aux alentours de 17 heures avec la proclamation des résultats. Précisons que le prix sera remis par l’Association des Amis du regretté Marc MENEAU, représenté par son trésorier Jean-Pierre MARTIN.
L’animation sera suivie d’un cocktail salvateur, histoire d’estomper les déceptions évidentes et de plébisciter l’heureux vainqueur…
Liste des candidats :
Sarah DESSERTEAU
Romane MAURY
Manon RIOU
Alexandra REDON
Abdoulaye FOFANA
Ibrahima CAMARA
Ali MONOJIL
Teoman BUYUKKILDIZ
Les membres du jury :
Pascal GUELLEC
Manu DELANNOY
Raymond BENJAMIN
Eric GALLET
Alain RENAUDIN
Gilles GOURDIN
Guy ROY
Nicolas WRONA
Dominique COURTAIN.
Thierry BRET
Jusqu’au samedi 28 août, le lavoir de la localité de Forterre accueillera dans son atmosphère si atypique les œuvres de deux artistes représentatifs de l’éclectisme culturel départemental. Une manifestation orchestrée par l’association Lumières de Druyes…
DRUYES-LES-BELLES FONTAINES : Originaire de Mailly-la-Ville, Yves VARANGUIN a su imposer sa griffe d’esthète affirmé dans l’approche harmonieuse de la sculpture au fil de ses expositions.
L’ancien menuisier-ébéniste aime travailler la pierre et la céramique. Il le démontre une fois de plus en dévoilant son trait de génie qui se traduit par de nouvelles pièces sorties tout droit de son imaginaire créatif. La part du rêve n’est plus très loin…
Spécialiste de l’acrylique, Isabelle PANDINI présente de nouvelles réalisations picturales, aux contours contemporains comme elle en est coutumière, où les formes, la lumière et les couleurs aiguisent une envie immodérée de contemplation prolongée de la part d’un public de connaisseurs, en besoin d’évasion intellectuelle.
Accueillis dans l’atmosphère atypique du surprenant lavoir de la commune de Forterre, les deux artistes livreront à la sagacité des visiteurs de passage et des inconditionnels aficionados leurs œuvres jusqu’au 28 août.
A apprécier tous les jours entre 15 heures et 19 heures avec le concours de Lumières de Druyes, structure associative locale qui promeut l’art et la culture dans toutes ses diversités. Une association présidée par Thomas GUERET.
Thierry BRET
En résidence d’artiste depuis le début de ce mois, le plasticien Thibault MESSAC a dévoilé une autre facette de son irrésistible talent lors d’une manifestation où la culture était une fois de plus à l’honneur. Une série de plusieurs dessins, conçus à partir d’une encre spécifique, qui a interpellé un public, satisfait de pareilles retrouvailles…
GURGY : Vendredi soir, à l’Espace Culturel, l’artiste plasticien aux multiples facettes (le jeune homme peut s’enorgueillir de posséder différentes cordes à son arc de créatif débridé) Thibault MESSAC faisait ses adieux aux représentants de la commune l’ayant reçu en résidence cet été.
En présence du premier des élus, Jean-Luc LIVERNEAUX, accompagné des deux conseillers départementaux du canton, Arminda GUIBLAIN, maire de Monéteau, et de Magloire SIOPATHIS, édile d’Appoigny, le créateur de la fresque murale, ornementant désormais les abords de la mairie, présenta ses ultimes travaux avant de tirer définitivement sa révérence.
Une immersion dans le traitement audiovisuel de l'oeuvre du personnage…
Pour la circonstance, le jeune homme, diplômé de l’école des Beaux-Arts de Bordeaux, a produit quatre dessins aux lignes énigmatiques à base d’une encre spéciale à base d’alcool. Il a traduit l’envahissement du végétal sur les matières organiques. Un symbole environnemental, fort.
S’inspirant des deux imposantes fresques murales l’ayant mobilisé durant une dizaine de jours dans la bourgade, Thibault MESSAC ne souhaitait pas quitter celles et ceux qui lui ont accordé leur confiance sans laisser un dernier souvenir.
Ces quatre pièces de très belle facture laisseront de lui le souvenir d’une relation fructueuse établie durant son séjour en résidence.
En parallèle, le plasticien se fendait d’un travail audiovisuel pour le moins original et envoûtant du fait de ses sonorités étranges : un court métrage conçu comme un photomontage de prises de vues successives de bâtiments architecturaux enregistrés dans différentes villes.
Ce document, projeté dans l’un des recoins annexes de l’Espace Culturel, n’a pas manqué de susciter bon nombre de questionnements et de surprise admirative de la part de visiteurs conquis.
Thierry BRET
Trois années de développement ont été nécessaires pour en peaufiner toutes les subtilités technologiques. Au plan budgétaire, plusieurs centaines de milliers d’euros auront été injectées. Mais, in fine, le jeu en valait bien la chandelle pour l’industriel de Sens. Son régulateur électronique de dernière génération, le « Pack Control 4 » propose une centaine de fonctionnalités qui devrait révolutionner le segment du ballon d’eau chaude sanitaire…
SENS : Voilà une belle entreprise qui ne connaît pas la crise ! Encore moins le manque d’inspiration quant aux trouvailles technologiques à exploiter qui permettent de faire évoluer les concepts et les rendre pérennes dans leur environnement.
Synthèse réussie de nouvelles opportunités techniques et de quarante années d’expérience en matière de gestion de l’eau chaude sanitaire collective, le nouveau régulateur électronique commercialisé par CHAROT l’atteste amplement.
Trois ans après le début de la réflexion initiale, nécessitant plusieurs centaines de milliers d’euros en R & D, le « Pack Control 4 » fait figure d’OVNI sur ce marché devant équiper les grands ensembles et les bâtiments du tertiaire.
Muni d’un écran tactile couleur de sept pouces, cet appareil offre l’accès à de nombreuses fonctionnalités de manière simple et intuitive pour ses utilisateurs.
Un concept dont la cinquième version est déjà dans les tuyaux…
Concrètement, en moins de trois clics, l’usager peut facilement paramétrer l’installation, visualiser les températures en un seul coup d’œil et s’assurer du fonctionnement optimal des principaux éléments raccordés : pompes, vannes ou appareils de mesure vérifiant le débit.
Bref, c’est un véritable dispositif ergonomique que CHAROT propose désormais sur le marché. Les premiers modèles ont été vendus dès le mois de janvier. On se souvient de la sensation que ce régulateur avait occasionné dans le landerneau lors de sa présentation officielle au Salon INTERMAT de Paris, organisé en 2019.
Destiné à réguler et à surveiller la production et la distribution de l’eau chaude sanitaire, assurée par tous les systèmes existants, ce produit devrait se convertir en au moins 30 % d’optimisation sur le chiffre d’affaires de l’entreprise du Sénonais. Une estimation qui devrait évoluer à la hausse au cours de ce second semestre selon les prévisions de Pascal CHAROT, PDG de la société, très satisfait du potentiel de son concept.
Non seulement, ce régulateur dernier cri devrait rencontrer le succès dans l’Hexagone ; mais il pourrait également intéresser les utilisateurs de Belgique où il s’est déjà vendu plusieurs spécimens.
Thierry BRET
Ultime semaine d’exposition pour le créatif et génial Laurent NEVEU, alias LOL, qui a pris ses quartiers d’été à L’App’art de Joigny où il présente la somme fructueuse de son travail. Quand le talent à l’état brut se conjugue avec la passion picturale et l’envie. Un artiste dont on apprécie l’investissement sans modération…
JOIGNY : Juillet 2020, LOL pose ses valises, et surtout ses chatoyants tableaux colorés, au Donjon de Cravant ; lieu emblématique de l’architecture médiévale de l’Yonne. Un succès plus qu’estimable pour cet artiste aux multiples talents, graveur et peintre de son état.
Malgré la crise sanitaire, Laurent avait promis de revenir sur le devant de la scène pour y dévoiler le fruit de son travail, concocté durant l’intersaison. Doté d’un imaginaire débordant, LOL a intitulé sa nouvelle exposition, « L’Imaginarium ». Question de logique, en somme.
Petits et grands formats accueillent le public qui ne peut sortir indifférent de cette rencontre d’un autre type…Voyage onirique, garanti !
En savoir plus :
LOL à L’App’Art de Joigny
Jusqu’au 25 août 2021
Du mercredi au vendredi de 14 heures à 19 heures, le samedi de 10 heures à 19 heures, le dimanche de 10 heures à 13 heures.
Thierry BRET