Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
puisaye forterre
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_small.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png
Puisaye Forterre

Cannes : les artistes et la démagogie, quel cinéma !

« Alors que viennent de s’éteindre les projecteurs u festival de Cannes, le cinéma doit porter des messages de paix, d’espoirs, de fraternité, dénoncer, nous faire réfléchir, méditer sur notre condition mais en aucun cas militer de manière communautariste. C’est la dérive actuelle du monde artistique ? ». « Alors que viennent de s’éteindre les projecteurs u festival de Cannes, le cinéma doit porter des messages de paix, d’espoirs, de fraternité, dénoncer, nous faire réfléchir, méditer sur notre condition mais en aucun cas militer de manière communautariste. C’est la dérive actuelle du monde artistique ? ». Crédit Photo : Golanalbo/PIXABAY.

Depuis quelques années, comédiennes et comédiens, lors des remises de prix, affichent leur idéologie et placardent des prises de positions à la doxa ambiante. Ils suggèrent ou affirment des lieux communs politiques d’une manière très hypocrite. Ainsi, nous les entendons s’affirmer pour la cause palestinienne et pour le voile des femmes musulmanes en France, contre les ministres de la culture et contre le gouvernement ! Ces soi-disant artistes n’hésitent pas à fustiger tel comédien ou metteur en scène, voire le boycotter ! Dès qu’elles et ils auront compris que leur avis sur la vie politique, on s’en moque comme de leurs premières culottes, elles et ils pourront progresser dans leur art, fut-il mineur ! 

Le comédien est un bel objet de méditation, entendons par là, métaphysique, dès que l'on cherche à comprendre sa place dans la liste des personnages qui prennent la parole pour construire la philosophie de Diderot. De la variété des points de vue et des discours, des styles et des interlocuteurs, il ressort comme une cacophonie, un vaste brouhaha sur lequel semble régner la haute figure du comédien. Le philosophe n'a jamais transigé sur la défense et l’illustration du métier d'acteur et de ceux qui y excellent : cela mérite réflexion, car l'intérêt qu'il leur porte passe largement les enjeux du théâtre et du cinéma en tant qu'activité culturelle.

Le paradoxe sur le comédien fait couler beaucoup d'encre – et pourtant après tant d'analyses fines ou profondes, aussi justes ou savantes soient-elles - il reste un mystère sur cet être insaisissable. Mais pour qui : le théâtre, le cinéma, l'esthétique, la philosophie ? Hélas, aujourd’hui, nous sommes très loin de l’approche élitiste d’un comédien cultivé, qui nous transporte dans l’imaginaire, le rêve et nous invite à méditer sur la condition humaine ! Je ferai une exception pour les actrices et acteurs du théâtre : plus réfléchis et cultivés et qui servent des textes qui appartiennent au grand répertoire de la littérature ou bien, écrits dans le genre piquant, tragique voire polémique !

Pour les autres, seuls les « bancables » ont la chance d’attirer les producteurs, il faut être issu de la « téléréalité », une vedette d’émission TV, montrer éventuellement ses parties intimes pour les femmes, être la fille ou le fils d’acteurs célèbres… bref, maîtriser la langue et avoir un peu de culture, suivre des cours de comédie devient accessoire… Georges BRASSENS avait raison : « Sans technique, le talent n’est rien qu’une salle manie ». La technique, ça s’apprend auprès des maîtres et par le travail ! Les comédiens qui affichent outrageusement leur couleur politique plutôt rougeoyante, mais qui fréquentent les grands hôtels, déjeunent chez les chefs étoilés, ou qui comme Omar SY, critiquent la France, traitent les Français de racistes, pour mieux vivre à l’étranger pour des raisons fiscales et ce dernier, menace même de mort les agents SNCF… Tous ces « bobos » perdent tout crédit et en font perdre à leurs collègues. 

 

L’exemple criant de vérité du dernier festival de Cannes

 

L’ouverture du festival de Cannes 2025 a débuté par la mascarade de sa présidente, Juliette BINOCHE. En effet, elle s’est déguisée en musulmane, arborant une superbe robe avec un joli voile, et signée d’un grand couturier. Tenue, a-t-elle osé déclarer, en mémoire de la journaliste palestinienne, morte lors d’un bombardement à Gaza. Si cette journaliste mérite légitimement notre compassion, il eut été plus complet de se souvenir également des deux enfants israéliens étranglés par les barbares du Hamas ! Un appel à la libération de Boualem SANSAL aurait été le bienvenu ! Que nenni ! La présidente enfonce le clou, lorsqu’en marge du festival, elle rejoint la célèbre châtelaine, Catherine DENEUVE, pour signer un texte condamnant, je cite, « le génocide de Gaza » ! Des mots directement empruntés au vocabulaire de LFI, et conforme à l’inculture ambiante… Non Madame Binoche, vous êtes à côté de la plaque et quel mépris pour cette iranienne tuée pour non-port du voile, pour toutes ces femmes qui dans le monde et même en France, refusant le voile, sont condamnées et maltraitées !  Le maire de Cannes, David LISNARD dénonce le silence des artistes à propos de Boualem SANSAL et fait inviter Mia SCHEM, ex-otage des terroristes du Hamas !  Le message de soutien aux otages de Mia SCHEM fut confisqué par la sécurité. Elle est cependant parvenue à contourner l'interdiction en arborant discrètement un pin's jaune… logique cacophonie…

 

 

Des sélections de films très orientées idéologiquement

 

La Palme d’or est remise à un réalisateur iranien, Jafar PANAHI. Un marquage résolument politique pour un professionnel plein de talents mais pour un tournage clandestin qui ressemble plus à un reportage ou un documentaire. Le jury s’illusionne s’il pense que la Palme va calmer l’ignominie des ayatollahs qui dirigent l’Iran. Regardons d’un peu plus près les synopsis des films primés. Pour la Palme d’or, « Un simple accident », un thriller qui raconte l'histoire d'un homme enlevé par d'anciens détenus convaincus qu'il était leur tortionnaire en prison. Le long métrage est aussi une réflexion sur la justice et la vengeance face à l'arbitraire.  

« Sirat », c’est l’histoire d’un père et son fils qui parviennent à une rave perdue au cœur des montagnes du sud du Maroc. Inspiré du « pont Sirat » qui, dans la tradition islamique, sépare l'enfer du paradis où l'âme se mesure à sa propre vérité.

« Jeunes Mères », c’est une histoire touchante qui nous raconte l’histoire de cinq jeunes mères qui viennent d’horizons divers et qui doivent dépasser leur passé chaotique, fait de drames et de souffrances…

Hafsia HERZI récompensée avec "La Petite Dernière", un film sur l'émancipation d'une jeune fille homosexuelle…

« Ali » : dans une ville côtière où il est interdit aux femmes de chanter, un adolescent s'inscrit à un concours de chant dans l'espoir de partir vivre en ville, tout en dissimulant sa véritable voix de manière troublante. Encore un film qui dénonce, certes avec justesse, les contraintes imposées aux femmes…

L'ombre de Gaza plane sur le Festival de Cannes. Les caméras ne peuvent pas entrer à Gaza mais le conflit au Proche-Orient s'invite à Cannes. « Once Upon a time in Gaza », nous présente Yahya, étudiant rêveur, qui se lie d’amitié avec Osama, dealer charismatique au grand cœur. Ensemble, ils montent un trafic de drogue, caché dans leur modeste échoppe de falafels...

Pour l’ensemble, des films sombres engagés et qui, en filigrane pour les récompenses s’agitent autour du monde musulman et de la Palestine… Une approche politique, voulue par Juliette BINOCHE.

Il n’est pas question de stigmatiser les personnes récompensées, comédiennes, comédiens, metteurs en scène, producteurs et autres techniciens. On les applaudit chaleureusement et on partage leur joie. Que nenni, nous pointons du doigt la dérive politique des grandes cérémonies du milieu artistique. L’Eurovision nous a montré les abus du jury face à la candidate israélienne et le manichéisme de leurs votes. Les Molières et les Césars sont aujourd’hui des tribunes ouvertes pour les revendications et les prises de position des courants LGBT, syndicaux (révolte des intermittents du spectacle) … C’est sans aucun doute une réflexion à mener, en prenant garde que toutes ces dérives et évolutions ne condamnent pas ces manifestations à leur disparition progressive, à un communautarisme dénoncé et plonge dans l’oubli les chefs-d’œuvre présentés !  

Le cinéma doit porter des messages de paix, d’espoirs, de fraternité, dénoncer, doit nous faire réfléchir, méditer sur notre condition mais en aucun cas militer de manière communautariste.

« Cannes, c’est un endroit bizarre où l’on montre des films qui ne sont pas sûrs de sortir, à des gens qui ne sont pas sûrs d’y aller ». Gilles JACOB.

 

Jean-Paul ALLOU

 

 

Articles

Bannière droite accueil