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Le monde agricole dans la rue : stop aux trahisons !

« Le monde agricole redescend dans la rue. Un remake des années 2023 et 2024 pour les représentants de la filière professionnelle, courroucé contre les promesses non tenues de la gouvernance. A l’appel de la FDSEA et des JA, la mobilisation devrait être encore plus importante à partir du lundi 26 mai sur l’ensemble de l’Hexagone… ». « Le monde agricole redescend dans la rue. Un remake des années 2023 et 2024 pour les représentants de la filière professionnelle, courroucé contre les promesses non tenues de la gouvernance. A l’appel de la FDSEA et des JA, la mobilisation devrait être encore plus importante à partir du lundi 26 mai sur l’ensemble de l’Hexagone… ». Crédit Photo : Thierry BRET.

Cela rappelle un petit air de déjà vu ! C’était en 2023 et en 2024. Souvenez-vous des voies d’accès et des carrefours bloqués par des ballots de paille, des portions d’autoroutes coupées sur plusieurs kilomètres, des colonnes de tracteurs circulant sur les grands axes routiers et montant vers la capitale, des braseros offrant un feu salvateur aux manifestants pour prolonger jusqu’à tard dans la nuit l’élan des contestations revendicatives, amplement justifiées.

A partir de ce lundi 26 mai, l’Hexagone devrait revoir les mêmes scènes protestataires aux quatre coins de son territoire, à l’appel des syndicats agricoles, tous remontés tels des coucous suisses contre l’absence de promesses tenues de la part de la classe politique ! Et en particulier du gouvernement.

C’est vrai. Au printemps 2024, Gabriel ATTAL, alors locataire de Matignon, avait lâché du lest et promis de s’engager sur tout un tas de réformes allant dans le bon sens du poil des professionnels de la filière excédés par des brimades et contraintes administratives à répétition dont ils ne supportaient plus l’application. Des contraintes les pénalisant chaque jour davantage tel un garrot serrant le cou de sa victime de façon progressive…

 

La légendaire lenteur administrative de la France…

 

Oui mais voilà les engagements positifs de Gabriel ATTAL qui devait démissionner de ses fonctions de Premier ministre quelques semaines plus tard furent anéantis comme un fétu de paille en faisant pschitt ! Entre habituels atermoiements politiques, la lenteur traditionnelle de l’administration française – il n’y a pas à dire sur ce registre là notre pays est champion du monde de l’inertie et de l’immobilisme décisionnel à tout crin quand on s’aperçoit que le texte de loi voté pour éradiquer le démarchage téléphonique ces jours-ci ne rentrera en application qu’à la fin de 2026, on croit rêver ! -, et la volonté réfractaire au changement, le monde agricole s’est finalement retrouvé gros Jean comme devant au bout du compte.

N’obtenant in fine presque rien – la non-hausse de la taxe applicable sur le carburant utilisé dans leurs engins ! – et devant se contenter de ces rares miettes, avant de s’en retourner à leur labeur dans les champs ou à leurs élevages ! Rideau, circulez, il n’y a rien à voir !

 

 

Des députés qui détricotent un texte adopté par le Sénat et favorable aux agriculteurs

 

C’est peut-être pour cela que les panneaux de signalisation routière, retournés à l’envers aux entrées des communes au grand dam des automobilistes dépourvus de GPS dans leurs automobiles (!), n’ont jamais repris leur positionnement originel. Forcément, il devait y avoir une suite à ces épisodes demeurés vains pour la cause agricole. La suite, la voilà !

Alors qu’on nous la promettait depuis un moment déjà. Depuis 48 heures, ils ont été des milliers à descendre dans les rues pour faire monter la pression face à un gouvernement, qui navigue à vue depuis sa nouvelle constitution, et empêtré dans moult dossiers dont on ne voit pas le terme. C’est même à se demander s’il y a réellement à l’heure actuelle un pilote dans l’avion gouvernemental tant celui-ci subit les contre-coups des trous d’air !

Dans les faits, les représentants du milieu agricole se sentent doublement trahis. Par le gouvernement, devenu une tête de Turc naturelle mais ça on le savait déjà ; mais également par les députés, eux-mêmes, qui lors des travaux en commission, détricotent petit à petit la proposition de loi adopté au Sénat, proposition favorable aux attentes des agriculteurs.

Bref, c’est le coup de grâce fatal qui a dû mal à être avalé notamment chez les responsables de la FNSEA (Fédération nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles) et des JA (Jeunes Agriculteurs).

Dès lundi, ce nouveau texte épuré et remodelé par les députés sera présenté en séance publique dans l’hémicycle du Palais Bourbon : on peut donc s’attendre à une pression maximale de la part de milliers de professionnels qui feront entendre leur colère, y compris devant les grilles de l’Assemblée nationale. Il est prévu une mobilisation importante en ce premier jour de la semaine de l’Ascension.

 

Des paroles, toujours des paroles et des promesses non tenues !

 

Depuis la modification de ce texte à l’Assemblée, les syndicats agricoles sont vent debout contre cette décision inexplicable, « devant complexifier davantage encore les normes et les règles à mettre en application » pour la corporation alors que c’était tout l’inverse qui était attendu !

En résumé, la trahison des promesses tenues ne passe pas du tout auprès du monde agricole qui veut le faire savoir à sa manière devant les préfectures en y jetant des bottes de paille ou en y stationnant d’énormes tracteurs.

Sans compter sur la présence de banderoles qui rappellent que les entraves administratives empêchent les professionnels d’exercer correctement leur métier.

Des promesses que les politiques de toute obédience ne tiennent jamais ou presque, par ailleurs, c’est bien connu et ce depuis longtemps !

Comme le chantaient si bien en duo en 1973 DALIDA et Alain DELON, « Paroles, paroles ». A méditer, non ?

 

Thierry BRET

 

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