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Submersion migratoire : un tsunami de polémiques stériles

« Un risque de submersion menace-t-il les côtes hexagonales ? Non ! Le mot associé au volet « migratoire » tient pourtant depuis quelques jours les observateurs de la chose politique en haleine après la phrase du Premier ministre François BAYROU sur un contexte, approuvé par 69 % de nos concitoyens. A force de polémiques stériles autour des réflexions des uns et des autres, le pays se paralyse et n’avance plus, au grand dam de nos compatriotes lassés par ces gesticulations politiciennes. En revanche, un vrai tsunami menace l’économie de l’Hexagone… ». « Un risque de submersion menace-t-il les côtes hexagonales ? Non ! Le mot associé au volet « migratoire » tient pourtant depuis quelques jours les observateurs de la chose politique en haleine après la phrase du Premier ministre François BAYROU sur un contexte, approuvé par 69 % de nos concitoyens. A force de polémiques stériles autour des réflexions des uns et des autres, le pays se paralyse et n’avance plus, au grand dam de nos compatriotes lassés par ces gesticulations politiciennes. En revanche, un vrai tsunami menace l’économie de l’Hexagone… ». Crédit Photo : Elias/PIXABAY.

Le mot de la semaine, en passe de devenir viral, sur les réseaux sociaux est le suivant : « submersion » ! Craint-on une nouvelle dépression météorologique qui frapperait les côtes de l’Hexagone ? Un risque de raz-de-marée sur le littoral breton, déjà bien éprouvé par les tempêtes hivernales successives qui s’y abattent depuis plusieurs semaines ? Que nenni !

En fait, il faut ajouter un autre terme à ce mot à la connotation si maritime et aquatique qui est à l’origine d’une nouvelle passe d’arme politique, entraînant de facto son lot de polémiques abusives depuis lundi en France : le mot « migratoire ». Une polémique qui pourrait aboutir à une nouvelle censure du gouvernement, rien que ça, et ce, dès la présentation et le vote du budget, la semaine prochaine…

Une censure que pourrait prendre à son compte cette fois-ci les parlementaires du Parti Socialiste, désireux à faire pression de toute part sur la gouvernance malmenée de l’Elysée, pour montrer qu’ils existent.

Ah, encore une de ces expressions toute faite et pleine de brutalité qui émane d’un porte-parole du Rassemblement National un peu trop bavard sur les plateaux de « CNews » ! Ou pire de l’un des sbires transgressifs de chez ZEMMOUR vilipendant un peu plus les méfaits de l’immigration au quotidien !

Perdu ! Pour celles et ceux qui ne s’en souviennent plus : ce « sentiment de submersion migratoire » qui touche à l’heure actuelle notre beau pays de cocagne, est l’œuvre orale du…Premier ministre François BAYROU ! Un pur produit du sectarisme et du racisme comme chacun le sait depuis des lustres, lui le chantre du centrisme modéré et de la conciliation tous azimuts dans une parfaite tradition de médiation !

 

Le PS dégaine et s’engouffre dans la brèche

 

Bref, ce simple constat d’observation, assumé totalement par le nouveau patron du gouvernement – il réitèrera par deux fois la tenue de ces propos dans l’hémicycle du palais Bourbon sous les huées des députés de gauche – a fait l’effet d’une envolée de boutique aussi rapide et désastreuse qu’un énième foyer d’incendie brûlant Los Angeles depuis sa prononciation par la frange de la gauche pourtant la plus encline à vouloir collaborer avec ce gouvernement qui peine toujours à trouver ses marques et surtout à valider son budget 2025 !

La phrase exacte du pensionnaire de Matignon est la suivante, pour être très clair. « La France s’approche d’un sentiment de submersion migratoire ». Tout est dans la nuance et dans la retenue, des propos fidèles à la pensée politique de l’édile de Pau depuis quatre décennies. Ne pas faire de vagues, ni de vaguelettes dans la forme et sur le fond !

Loupé ! Le Parti Socialiste s’est donc immédiatement engouffré avec sa planche de surf et ses véliplanchistes ragaillardis dans la brèche pour enfoncer un coin dans cet édifice gouvernemental, construit à la façon d’un château de sable en Espagne. Déstabilisant davantage l’exécutif qui franchement n’avait pas besoin de tout cela en cette période où le nécessaire budget 2025 n’a toujours pas été adopté par le vote parlementaire, plongeant dans les abîmes du doute les Français et les milieux économiques.

 

 

La réalité économique de la France entre fiscalité et charges à outrance

 

Dixit un Bernard ARNAULT, patron de LVMH et cinquième fortune mondiale, remonté comme un coucou suisse qui en a remis une couche véhémente pour protester contre le projet de surtaxation des entreprises du CAC 40 – à noter que les dividendes versés aux actionnaires ont battu tous les records en 2024 ! – et Patrick MARTIN, le responsable national du MEDEF qui devait aussi lui emboîter le pas : au secours, mais les patrons hexagonaux n’ont plus envie d’être les vaches à lait de la fiscalité nationale et ont, pour celles et ceux qui pourraient en avoir l’heureuse opportunité, la volonté d’aller s’installer ailleurs ! Suivant ainsi les subjectifs conseils de Donald TRUMP qui se frotte les mains en triomphateur de sa guerre commerciale déclarée contre le reste du monde à grands coups de taxes douanières !

Si « les rats quittent le navire », comme aura lâché tout en finesse la secrétaire générale de la CGT, Sophie BINET, avouez que ces patrons excédés par la pression fiscale délirante de l’Etat providence auraient tort de s’en priver ! Même les chefs d’entreprise des TPE et PME, voire les artisans et les commerçants, aimeraient bien délocaliser leurs activités à l’international afin de ne plus avoir le sentiment de travailler pour peau de chagrin une fois les impôts prélevés et à supporter les charges à répétition prélevées qui les privent d’embaucher de nécessaires collaborateurs…Telle est la réalité économique de l’entrepreneuriat en France en ce bas monde.

 

69 % des Français en osmose avec les propos du Premier ministre

 

Alors, mesdames messieurs, les politiques – et plus particulièrement ceux de gauche - qui persistent et signent dans cette énième polémique de plus, lassant au passage une population qui ne croit plus en vous, plutôt que de faire perdre son temps aux millions de Françaises et de Français qui travaillent, créent de la richesse, emploient, exportent et votent aux élections pour vous permettre de représenter leurs intérêts et de défendre les forces vives de notre pays, il serait peut-être plus judicieux de se retrousser les manches, de relever les défis et se mettre réellement au travail en validant une bonne fois pour toute ce satané budget que bon nombre de citoyens réclame – les acteurs de l’économie qu’ils soient patrons ou salariés – et surtout en exonérant les entreprises de ces charges insupportables qui briment notre société et le marché de l’emploi. Tout en simplifiant les contraintes administratives et normatives qui font aujourd’hui de l’Europe la dernière roue du camion mondial. Un camion d’occasion juste bon à aller au rebus si l’on n’y prend pas garde, quand on voit ce qui se passe aux Etats-Unis ou en Chine.

Quant au sujet de polémique du jour, écoutez donc les Français : 69 % d’entre eux, selon un sondage publié cette semaine, sont du même avis que les propos du Premier ministre, tout heureux de réaliser un tel score à sa cause. A méditer, non ?!

 

Thierry BRET

 

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