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Défaillances d’entreprises : le pire est devant nous ?

« Les résultats pour 2024 sont tombés. Près de 68 000 entreprises hexagonales ont rejoint le lot des défaillances de sociétés au terme de l’année écoulée. Entre redressement et liquidation judiciaires. Record battu ! Avec des perspectives en 2025 qui permettent de craindre le pire et de vider les ateliers de production ? ». « Les résultats pour 2024 sont tombés. Près de 68 000 entreprises hexagonales ont rejoint le lot des défaillances de sociétés au terme de l’année écoulée. Entre redressement et liquidation judiciaires. Record battu ! Avec des perspectives en 2025 qui permettent de craindre le pire et de vider les ateliers de production ? ». Crédit Photo : Tama66/PIXABAY.

Doit-on s’en réjouir ? Ou est-ce l’arbre qui cache la forêt ? Toujours est-il que la Bourgogne Franche-Comté, à la lecture des premières statistiques sur le sujet, a ainsi évité le pire en 2024. Et pour une fois, notre contrée ne figure pas dans le top cinq des régions hexagonales les plus touchées par les défaillances d’entreprises ! Même si la situation par bassins d’emploi départementaux n’est guère réjouissante par chez nous, à en écouter les audiences des tribunaux de commerce, les rapports d’enquête de la Banque de France, les prospectives des chambres consulaires ou tout simplement les états d’âme des syndicats patronaux, toutes disciplines corporatistes confondues, qui font grise mine en évoquant le contexte si particulier dans lequel nous nous mouvons à l’occasion de leurs traditionnelles cérémonies des vœux. Et encore, pour ceux qui en font !

Rien ne va plus ou presque dans le monde professionnel ! Ce n’est pas une nouveauté puisque d’année en année et ce, depuis le début des années 2020, quand ce n’est pas antérieur à cette période synonyme de crise sanitaire et de conflits meurtriers aux portes de l’Europe, le torchon brûle entre développement des affaires et effondrement sine die du business, se terminant par l’inévitable dépôt de bilan de ces entreprises à bout de souffle.

 

Le couperet fiscal américain va rebattre les cartes

 

Bon, le monde économique souffre à quelques exceptions près selon les secteurs d’activité, mais cela risque de changer et surtout d’empirer depuis l’élection présidentielle de l’Américain Donald TRUMP et de sa cohorte de mesures coercitives pour que les Européens et les Français en particulier rentrent dans le rang de la bienséance tels des moutons à tondre sans tendresse, pressurisés par de nouvelles taxes douanières qui devraient laisser quelques entreprises supplémentaires sur le carreau.

A moins que ces dernières n’optent pour l’installation de leurs outils de production directement dans l’un des cinquante états de la première puissance mondiale, afin d’éviter le couperet fiscal ! C’est le cas du groupe automobile STELLANTIS qui sitôt l’annonce faite par le nouveau locataire de la Maison-Blanche à Davos cette semaine a décidé d’injecter promptement 5 milliards de dollars dans ses investissements américains. Au détriment, peut-être, de la pérennité de ses sites de production français ? La suite nous le dira mais les nuages noirs planent incontestablement au-dessus de l’industrie tricolore…

 

Près de 68 000 défaillances en 2024 : l’année record !

 

Alors que les prévisionnistes tablent sur des plans sociaux à répétition dans les semaines et les mois à venir en France – ils citent déjà des fourchettes de suppression d’emplois pouvant concernés de 250 000 à 400 000 personnes, rien que ça ! -, les chiffres du nombre de défaillances d’entreprises viennent d’être publiés pour l’exercice 2024. Et là, il n’y a pas photo ! Il y a eu le feu dans la maison France l’année dernière, c’est sûr !

Premier enseignement, tous les records ont été battus avec un total de 67 380 procédures de défaillance sur ces douze derniers mois. Seconde conséquence : cela concerne et met en péril plus de 250 000 postes de travail dans le pays ! Autrement, dit, une claque pour celles et ceux de nos politiciens de tout bord qui pensaient que la France était sur la voie du redressement industriel tant espéré et tant cité dans les réunions à vocation électorale.

 

 

Faire le distinguo entre redressement et liquidation judiciaires

 

Parmi les régions qui boivent le calice jusqu’à la lie, citons la Normandie, l’Ile-de-France voisine – le poumon économique de notre nation -, la Nouvelle-Aquitaine et le triptyque Auvergne-Rhône-Alpes. Bref, que des poids lourds dans le mode industriel et métiers de services…Et çà, cela ne prête pas à sourire, bien évidemment. Seul bémol, dans ce jargon de « défaillances d’entreprises » mortifère pour notre économie, il faut sans doute atténuer un peu les choses en faisant le distinguo entre les redressements et les liquidations judiciaires. C’est maigre…

Du côté du prisme Bourgogne Franche-Comté, la situation serait moins pire qu’ailleurs, ce qui est plutôt réjouissant. Le nombre de défaillances a reculé de – 5 % en 2024. Peut-être un motif d’espérer alors que des pans entiers de l’industrie automobile sont tombés comme des châteaux de carte depuis 2020 ? C’est ce que nous dira l’avenir. Dans un prochain éditorial, on analysera les secteurs les plus touchés par cette chute vertigineuse de la productivité.

Pour l’heure, on croise les doigts en espérant que le budget hexagonal soit enfin voté par les parlementaires, sous peu, pour que la France du travail et de l’entreprenariat sorte de l’ornière et retrouve enfin des couleurs…Celle de l’optimisme ?

 

Thierry BRET

 

 

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