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Dur, dur de trouver un resto ouvert le dimanche !

« Un art de vivre à la française, reconnu à l’international, qui est en train de prendre du plomb dans l’aile avec la raréfaction de son nombre d’établissements et des amplitudes d’ouverture inaptes avec la journée du dimanche : la restauration ! Il y a désormais péril dans l’assiette pour trouver une table qui peut vous accueillir le jour dominical, midi et soir, partout en France ! ». « Un art de vivre à la française, reconnu à l’international, qui est en train de prendre du plomb dans l’aile avec la raréfaction de son nombre d’établissements et des amplitudes d’ouverture inaptes avec la journée du dimanche : la restauration ! Il y a désormais péril dans l’assiette pour trouver une table qui peut vous accueillir le jour dominical, midi et soir, partout en France ! ». Crédit Photo : Thierry BRET.

A croire que les Français ne veulent plus travailler le jour dominical ! Et dans la restauration de surcroît, où ce jour-là, c’est l’un des rares instants de la semaine où l’on peut se retrouver en famille ou avec des amis, quand ce n’est pas en tête-à-tête avec sa moitié(e), devant une belle assiette, copieusement garnie ! Oui, Mesdames, Messieurs, ce n’est plus un simple constat mais bel et bien une certitude avérée : en France, dans ce cher Hexagone, pays réputé depuis des lustres pour sa gastronomie très agréable au palais aux quatre coins de la planète, il est quasiment impossible de poser son séant sur une chaise confortable derrière une table à l’approche appétissante un…dimanche à midi ! A de rares exceptions, près…

Ne parlons pas des grandes métropoles et encore que ! Pas plus tard que la semaine dernière, l’occasion m’aura été donnée d’observer que ce nouveau phénomène de société, la raréfaction de l’offre commerciale en matière de restauration, gagne également les villes de belle importance, comme à Dijon, par exemple où pourtant l’offre de restauration est plutôt conséquente.

Or, aujourd’hui et cela ne date pas d’hier mais depuis quatre à cinq années après le funeste épisode de la COVID 19, trouver un restaurant digne de ce nom un dimanche midi pour s’y régaler fait figure de parcours du combattant pour celles et ceux qui veulent bien s’adonner à ce défi, pouvant devenir un véritable casse-tête chinois !

 

Des lignes rouges à ne pas franchir au niveau de l’offre clientèle

 

Il y a quelques années dans la capitale de l’Yonne, à Auxerre, le test avait été réalisé de manière physique et sans réservation sur les établissements, en nombre paradoxalement, sur les quais de l’Yonne où l’un après l’autre les restaurants, pourtant ouverts un dimanche midi, refusaient tout client venant en salle à partir de 13 heures, sous prétexte qu’ils étaient complets. Le signalement de cette information désagréable se faisait grâce à de petites pancartes posées sur le pas de porte des établissements. Une fois ouverte lesdites portes, force avait été de constater que quelques couverts seulement étaient occupés par une clientèle plutôt éparse et que bon nombre de tables auraient pu accueillir sans aucune difficulté la clientèle affamée du jour dominical !

On veut bien admettre qu’il y ait des difficultés à recruter le personnel idoine pour servir en salle ou donner un coup de main au chef derrière le piano – il est vrai que les rapports des Françaises et des Français avec le monde du travail ont quelque peu évolué négativement depuis la même période que cette fameuse crise sanitaire survenue il y a quatre ans ! -, mais il y a tout de même des limites à ne pas franchir ! Des lignes rouges à ne pas dépasser dans la manière d’appréhender et de recevoir en les satisfaisant convenablement celles et ceux qui font vivre tout le système économique de la restauration (et des commerces en particulier) : à savoir la clientèle ! Celle qui paie cash et parfois très cher pour se sustenter !

 

 

Des méthodes à faire fuir la clientèle

 

Dans un autre établissement que je qualifierai d’exotique dans le bon sens du terme par la qualité de sa cuisine proposée aux saveurs de l’Orient, apéritifs, entrées et plats ont été servis quasi en même temps sur la table pour une fois nappée, afin d’accélérer le processus d’ingurgitation à la limite des oies du Périgord au moment du gavage, histoire de gagner du temps et que tout soit bouclé avant 13h30, horaire présumé et probable de la fermeture définitive de l’estaminet, une fois l’addition payée !

Mais de qui se moque-t-on à la fin ?! Bon nombre de restaurants ont déjà disparu du paysage depuis le début des années 2020 avec les crises sanitaires et économiques à répétition que l’on connaît. Et ce cycle infernal, avec une inflation exponentielle et un pouvoir d’achat qui s’amenuise ne semble pas terminé, loin s’en faut. Les restaurateurs veulent-ils faire fuir les adeptes de la bonne chère une bonne fois pour toute avec leurs méthodes actuelles, bien éloignées de ce qu’ils ont appris dans leurs centres de formation promouvant l’excellence dans les métiers de bouche et des arts de la table ?

 

Ne parlons pas de la sempiternelle journée du lundi !

 

Mais, de grâce, Mesdames et Messieurs les restaurateurs, il serait peut-être grand temps de revoir votre copie stratégique et commerciale pour celles et ceux des épicuriens qui vous restent fidèles et ne souhaitent pas se contenter d’un snack-bar ordinaire, d’un simple kebab ou d’une énième boutique asiatique pour passer un agréable moment un dimanche midi autour d’une table !

Dans le pays reconnu pour la qualité de sa gastronomie à l’international, ne plus disposer de ces opportunités le seul jour de repos de la semaine pour certaines corporations, cela la fout mal !

Quant au dimanche soir, voire le lundi midi et le lundi soir, c’est une autre histoire pour trouver chaussure culinaire à son pied dans le pays des 35 heures où certains ne souhaiteraient en travailler que 32 !

Une sinécure accablante qui peut vite devenir un véritable chemin de croix pour les amoureux du bien-manger. Heureusement que le pape François arrive en Corse ce dimanche : c’est le moment de lui adresser nos prières pour pouvoir se restaurer dignement le Jour du Seigneur, partout en France, à l’avenir ! Quoique ! Il n’est pas sûr que sur l’Ile de Beauté, on soit au diapason de l’ouverture dominicale à outrance ! Et ce n’est peut-être pas une légende urbaine, en vérité !

 

Thierry BRET

 

 

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