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Schocking in UK : le BREGRET au lieu du BREXIT !

« Ils sont aujourd’hui 60 % à regretter d’être sortis de l’Union européenne quatre ans après le référendum ! Les Britanniques sont passés du BREXIT au BREGRET, une contraction sémantique faisant la part belle aux regrets. Seront-ils éternels ? ». « Ils sont aujourd’hui 60 % à regretter d’être sortis de l’Union européenne quatre ans après le référendum ! Les Britanniques sont passés du BREXIT au BREGRET, une contraction sémantique faisant la part belle aux regrets. Seront-ils éternels ? ». Crédit Photo : Thierry BRET.

Cinq ans après le référendum, le Royaume-Uni est divisé. Le BREXIT continue de faire débat dans le pays, où les divisions restent vives concernant ses effets. 52 % des Britanniques en faveur de la sortie du Royaume-Uni, 48 % pour le maintien dans le bloc européen : le résultat du référendum avait provoqué une onde de choc, au sein du pays comme auprès de ses alliés en Europe et au-delà.

La sortie de l’Union européenne a eu lieu en janvier 2020. Après l’avoir repoussé quatre fois, le Parlement anglais a finalement souhaité quitter l’Europe, sous l’impulsion de son Premier ministre, David CAMERON. Aujourd’hui, le sentiment majoritaire, c’est le "BREGRET", contraction de Brexit et regret. Ils sont 60 % à s’en mordre les doigts, et ils sont encore plus nombreux parmi les jeunes. Pourtant, il n’est aujourd’hui pas question d’un nouveau référendum, mais les anti-Brexit sont confiants, ils sentent le vent tourner.

Les manifestations organisées pour retrouver l’Union Européenne ne mobilisent ni les foules ni les hommes politiques de tout bord. Il y a une autre voie, celle choisie par le gouvernement actuel : des négociations point par point avec Bruxelles se déroulent aujourd’hui. Discrètement, Londres renoue des liens. Keir STARMER a annoncé avant d’être élu à Downing Street, que s’il gagnait les élections, il renégocierait l’accord de sortie de l’Union. Il veut de meilleures relations avec l’Europe pour la sécurité, le commerce ou encore la recherche.

Économie en berne, prix qui ont flambé : les Britanniques font grise mine après leur choix de sortir de l’Union européenne. Le BREXIT aurait coûté à la Couronne, plus de 140 milliards de livres, soit 163 milliards d’euros. Les gains attendus ne se sont pas réalisés ! La majorité des Anglais estiment que la sortie de l’Europe n’a pas tenu ses promesses.

Après 47 ans de vie commune, la rupture est en effet loin d’être une sinécure, comme en témoignent les nombreux accrochages entre les deux entités en Irlande du Nord, province britannique et nœud gordien de ce BREXIT. Cette nouvelle configuration des rapports a fait naître également des tensions sur le front du déplacement des personnes et révèle des signes d’affaiblissement du pouvoir économique et financier du Royaume-Uni.

 

Des conséquences totalement imprévues

 

La pénurie de main-d’œuvre en fait partie et affecte désormais le monde de la restauration et de l’hôtellerie, qui doit composer avec les mêmes difficultés de recrutement que dans d’autres pays, une crise amplifiée toutefois par les effets du BREXIT sur les flux migratoires.

L’effet de ce repli sur l’activité économique est certain. Mais pour l’OCDE, il risque de compliquer la reprise économique dans ce pays à l’ère postpandémique, et ce, après une contraction du PIB britannique de 9,8 % en 2020, soit la pire en 300 ans. Des pays du G7, le Royaume-Uni devrait moins bien s’en sortir que les autres.

Une perspective qui s’accompagne d’une perte d’influence du Royaume-Uni dans le domaine de la finance et des activités bancaires avec le départ depuis le début de l’année de plusieurs géants de ce secteur vers des capitales européennes comme Amsterdam, Paris ou Francfort. À titre d’exemple, les Pays-Bas ont récupéré pour huit milliards de transactions d’actions en euros par jour aux dépens de la City de Londres, qui a perdu également le marché phare des émissions de carbone en Europe au profit d’Amsterdam. Cela représente un milliard d’euros en transactions par jour.

Mauvaise nouvelle pour nos voisins de l'autre côté de la Manche. Le Royaume-Uni est tombé en récession technique dans la seconde moitié de l'année 2023. Le PIB s'est en effet replié de 0,3 % au quatrième trimestre, selon l'Office national des statistiques (ONS), l'NSEE britannique. Résultat, sur l'année complète, la croissance n'a atteint qu'un maigre 0,1 %. Autant dire rien du tout. Les taux directeurs restent élevés (5,25 %, alors que le France est à 3,5 %) et n’engagent rien de bon pour « la Perfide Albion » !

 

 

Une politique monétaire très restrictive

 

Il n'est donc pas certain que la prévision du Fond Monétaire International (FMI) d'une croissance de 0,6 % en 2024 puisse être atteinte. L'espoir est que le pouvoir d'achat remonte. En janvier, l'inflation était encore à 4,2 % sur un an, un niveau plus élevé que dans la zone euro. Fin 2023, l’Angleterre est entrée en récession !

Le départ des citoyens de l’Union européenne a laissé place à une arrivée record de personnes venues d’Afrique ou d’Asie. Cette migration, pour l’essentiel légale, répond aux besoins de certains secteurs du marché de l’emploi. Il s’agissait de l’une des grandes promesses du BREXIT : le divorce avec l’Union européenne (UE) permettrait enfin au Royaume-Uni d’en finir avec la libre circulation des citoyens européens, de « reprendre le contrôle » de ses frontières nationales pour limiter les arrivées. Quatre ans après son entrée en vigueur, la réalité est tout autre. Certes, avec 86 000 départs nets entre juin 2022 et juin 2023, les citoyens de l’UE ont été plus nombreux à quitter le territoire qu’à s’y installer. Mais ils ont été très largement remplacés par des personnes venues d’Afrique (Nigeria) et d’Asie (Inde, Chine et Pakistan). La migration nette a ainsi atteint un niveau historiquement élevé (682 000 entrées nettes entre juin 2022 et juin 2023 − et même 745 000 entre décembre 2021 et décembre 2022).

Si certains économistes considèrent qu’il faut encore attendre pour mesurer les aspects positifs du BREXIT, les Britanniques mesurent l’échec économique, financier, social et politique de cet accord. Accord de dupes ? Il reste encore à le démontrer. Depuis 2023, des négociations ont lieu entre l’UE et l’Angleterre afin de repréciser certains accords, notamment en ce qui concerne l’Irlande. Les nouvelles règles se négocient autour des questions de santé publique, animale et végétale, les médicaments et certains produits sidérurgiques.

 

Les « bons » souvenirs de Michel BARNIER laissés du côté de Londres !

 

Michel BARNIIER a été le négociateur en chef du BREXIT et il n'a pas laissé que des bons souvenirs à la droite britannique. Le « Daily Mail » titre « Guess who's back », devinez qui est de retour ?

Les Britanniques se souviennent d'un négociateur impitoyable, un maître d'école qui a voulu donner une leçon à ses « rebelles anglais » qui ont commis une grave erreur en sortant de l'Union européenne. Il est le « briseur du BREXIT » comme le surnomme le « Daily Express », car pour Michel BARNIER, la sortie du Royaume-Uni était une absurdité. Peut-être a-t-il eu raison ?

Il semble évident que quitter l’UE serait une grave erreur pour la France, dans un contexte plus que compliqué et dramatique sur les plans politiques et financiers. Plus personne n’y pense, sauf peut-être quelques « intégristes » d’un nationalisme forcené, à l’heure où l’Union semble désunie sur tous les plans, et où de moins en moins de pays respectent les traités, voir les renforcements des contrôles aux frontières instaurées depuis peu par l’Allemagne…

« Le seul esprit libre et indépendant est celui qui ne se soucie pas des conséquences quand il a la certitude d'avoir été fidèle à ses valeurs. » Laurent MARTINEZ.

 

Jean-Paul ALLOU

 

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