L’opération, financée par SNCF Réseau, représente un investissement de 2,5 millions d’euros. Elle contribue à l’amélioration de la performance du réseau en garantissant des conditions optimales de régularité et de sécurité de circulations ferroviaires. Trois axes sont ainsi concernés, lors de ces travaux qui vont courir du 17 février au 10 octobre 2025 : ceux réalisés entre Paris et Lyon, Dijon et Vallorbe, ville de Suisse, et Dijon et Saint-Amour, dans le Jura. Il n’y aura pas d’impact sur la disponibilité des trains pendant ce laps de temps…
DIJON (Côte d’Or) : Le fameux train dérouleur de la SNCF Réseau est de nouveau en mode opérationnel, à partir de ce lundi 17 février. Et ce, jusqu’au 10 octobre 2025 en Bourgogne Franche-Comté !
Véritable usine ambulante, ce moyen de locomotion ferroviaire va permettre ainsi de dérouler un nouveau câble porteur et le nouveau fil de contact caténaire en simultané. Soit vingt-huit kilomètres de fils à changer lors de cette opération de remplacement. Un vaste chantier qui mobilisera les équipes de SNCF Réseau durant plusieurs mois et sans que les usagers des trois axes concernés par ces travaux ne soient impactés dans leur déplacement.
Rappelons que l’alimentation des trains électriques (circulation, chauffage, climatisation…) est assurée par la présence de ces fils de contact caténaires. Leur remplacement s’avère donc essentiel pour la qualité de la prestation proposée aux voyageurs. Comme pour la ponctualité des trains !
Ces travaux vont se dérouler sur trois axes de la région. Du 17 février au 26 mars, de nuit, puis du 14 avril au 10 octobre, de jour, sera concernée la ligne Paris/Lyon. La ligne entre Dijon et la Suisse (Vallorbe) sera en chantier entre le 28 avril et le 16 mai de nuit. Quant à la troisième ligne, celle reliant la commune de Saint-Amour dans le Jura à la capitale régionale, Dijon, les dates ont été arrêtées du 31 mars au 11 avril de jour.
Vingt personnes, des agents de la SNCF Réseau, seront affectés à ces travaux qui concernent 28 kilomètres de fils électriques à renouveler, pour un coût de 2,5 millions d’euros.
Thierry BRET