Elle brûle d’impatience de se faire connaître auprès des entrepreneurs et des collectivités, la jeune femme de 22 ans ! Annaïs CEPA est à la tête de sa propre structure professionnelle, créée à l’automne dernier à Auxerre, un cabinet spécialisé dans la gestion et le conseil aux risques psycho-sociaux, répondant au nom emprunté à la racine latine, « SINEQUANON » ! Sine qua non ? Une locution qui signifie « sans laquelle cela ne pourrait être ! ». Elémentaire, mon cher Watson !
AUXERRE : Objectif numéro un de la jeune fille, membre de la Jeune Chambre Economique locale – ça aide de faire partie de cette structure incubatrice de talents ! -, se faire connaître ! Vers le plus grand nombre, de surcroît. Les professionnels de l’entrepreneuriat de manière primordiale. Mais, pas seulement. A 22 ans, Anaïs CEPA, la fille de Nathalie CEPA, elle-même à la tête de structures entreprenantes à l’instar de « FORMAT C » et de « NF2i », sait de qui tenir côté volonté et abnégation !
Installée précisément dans les bureaux de sa mère, Annaïs porte depuis plusieurs mois la destinée d’un cabinet de conseil spécialisé dans les risques psycho-sociaux. Cela tombe bien en cette année consacrée au niveau hexagonal à la santé mentale des Français ! L’appellation de son entreprise sonne bien : SINEQUANON !
« Sensibiliser aux risques psycho-sociaux est une nécessité, explique-t-elle, la maltraitance dans le travail n’est pas un vain mot… ».
Pour faire entendre sa voix, Anaïs CEPA prépare une réunion découverte, organisée en soirée – ce sera le 03 avril prochain, sans doute dans l’une des salles municipales d’Auxerre aux alentours de 18 heures – pour sensibiliser celles et ceux qui sont interpellés par ce sujet ô combien crucial dans l’existence des personnes en activité.
« Je veux leur proposer des animations et de la formation, ajoute-t-elle, je vise en priorité les responsables des ressources humaines mais également les dirigeants d’entreprise… ».
Elle-même a vécu une expérience au sein d’une société de service à la personne. Puis, dans la restauration rapide et l’intérim. Alors, les problèmes psychologiques en entreprises, elle a pu les côtoyer de près…
« Dans le monde professionnel, il y a beaucoup de stress, aujourd’hui. Il est fondamental de redonner la confiance à celles et à ceux qui se lèvent tôt le matin pour aller travailler… ».
Première étape de cette mission salvatrice : cette future séance explicative où elle espère la présence d’une trentaine de participants. Retrouver le sourire au travail est sans doute envisageable à partir du moment où l’on s’intéresse à l’humain…
Thierry BRET