L’investissement est important. Il s’élève à 1,8 million d’euros. Logique, en somme que le leader hexagonal sur le marché des ballons d’eau chaude qui a le vent en poupe et prépare un avenir qu’il souhaite le plus serein possible débourse de ses deniers personnels pour construire son projet. En inaugurant un nouveau bâtiment de 550 mètres carrés à Sens, lui offrant l’opportunité de développer des activités de grenaillage et de peinture spécifiquement destinées aux réservoirs spéciaux, CHAROT vise la conquête de marchés novateurs, soit une garantie de prospérité supplémentaire…
SENS : Voilà une entreprise industrielle qui aime l’innovation ! A bien des égards, CHAROT peut être comparer à une flamboyante pépite qui brille de mille feux dans le landerneau grâce à ses projets. L’un de ses fleurons dont peut s’enorgueillir l’Yonne et le Sénonais !
Il y a quelques jours, moult personnalités de la sphère institutionnelle, économique et politique du territoire le plus septentrional de Bourgogne répondaient favorablement à une séance inaugurale. Celle devant mettre sous les feux des projecteurs le nouveau bâtiment érigé sur le site déjà fort étendu du complexe industriel localisé en périphérie de Sens. Un édifice de 550 mètres carrés devant accueillir en son sein un pôle professionnel destiné à recevoir une activité de grenaillage et de peinture.
Une innovation de plus pour une vieille dame de l’industrie, spécialisée dans la conception de ballons d’eau chaude, positionnée sur les marchés tertiaires, collectifs et industriels de l’Hexagone pour des destinations où les besoins de stockage ou de puissance sont importants. Et sur ce registre de la prise d’initiatives lui permettant de se doter de tous les moyens pour renforcer son potentiel économique, la société éponyme gérée par Pascal CHAROT ne manque ni d’imagination ni de virtuosité. Innover dans cette entreprise s’apparente à différentes solutions applicables en matière de R&D, management, production, environnement, RSE…
Innover pour mieux préparer l’avenir
Dans les faits, ce nouveau tour de force pour assurer un développement optimal se traduit par l’apport d’un bâtiment supplémentaire. Un de plus, sur ce site où l’on trouve également et cela n’a rien de paradoxal quand on connaît l’appétence pour la RSE de son dirigeant une mare aux canards et un espace verdoyant destiné à la protection de la faune et de la flore !
Que trouvera-t-on à l’intérieur de cette construction ? Réponse du patron de CHAROT toujours prolixe dans ses explications : « Il est destiné aux réservoirs standards de plus de 3 000 litres et aux réservoirs spéciaux de toutes tailles pour une activité de grenaillage et de peinture. La cabine de grenaillage à jet libre prépare le réservoir à recevoir la peinture avec une très bonne accroche et assure ainsi la tenue dans le temps. Quant à la cabine de peinture, elle est modulable en deux parties (2/3 et 1/3), donnant la capacité de peindre deux réservoirs en simultanée. Différentes peintures sont utilisées suivant la destination du produit (eau, produits chimiques, autres…). Un laboratoire de peinture indépendant est également destiné au stockage et à la préparation… ».
Renforcer la modernisation d’un site créé en 1932
On le constate : rien n’est laissé au hasard dans la stratégie du PDG du groupe. Bien au contraire, cet investissement renforce la modernité du site de six hectares dédiés aux réservoirs spéciaux, matériels de production d’eau chaude, échangeurs et autres chaudières électriques.
Cet investissement arrive à point nommé dans les projets industriels de l’entreprise sénonaise. Il répond, comme devait le confirmer Pascal CHAROT, à quatre objectifs majeurs : « avec cet outil, nous allons optimiser les conditions de travail, être dans le respect de l’environnement, assurer la sobriété par un système de récupération d’énergie spécifique et surtout augmenter les capacités de production de l’entreprise… ».
Une modernisation nécessaire pour que CHAROT puisse continuer à jouer son rôle de leader hexagonal sur ce marché spécifique des réservoirs spéciaux. Rappelons que ces derniers offrent une capacité de contenance de plus de 3 000 litres.
Thierry BRET